Avant un casse, trouver les complices fiables (PV jack)

Siegfried semblait perdre patience, cela était quelque peu amusant d'un certain côté tout en faisant quelque peu peur. Il avait bien envie de rigoler un peu plus longtemps avec lui en lui disant que c'était faux, mais sa réaction aurait pus être...violente ? Il était préférable de ne pas savoir. L'heure de vérité était donc arrivée, mais avant il fallait fixer des règles.

Jack : Je suis très sérieux, je l'ai toujours été. Non il n'est pas à Azkaban, ni de l'autre côté de la planète et encore moins mort. Il est tout ce qu'il y a de plus vivant et fort heureusement...j'ai deux ou trois choses à lui demander. Mais avant toutes choses, il faut que tu saches que dans l'avenir tu devras faire comme si cette personne t'était inconnu, tu ne la connais pas et tu ne l'as jamais vu, tu ne sais rien de ses activés et je ne t'en ai jamais parlé. Compris ?

Le jeune Poufsouffle pointait son index vers son ami tout en gardant un air sérieux voir même autoritaire. Alors qu'ils étaient proches l'un de l'autre, la différence de taille était visible entre les deux garçons. Jack était quelque peu plus petit que le jeune Serpentard, mais cela ne l'empêchait pas de se montrer autoritaire...ou du moins tenter de l'être, car à vrai dire cela assez difficile de l'être.

Jack : Bien, il s'agit de mon oncle, William Chandlers. Je t'épargnerai certains détails, mais je ne lui ai pas parlé depuis...mes 8 ans à peu près, si mes parents apprennent que j'ai tenté de reprendre contact avec lui ça finira très mal. C'est pour cela qu'il faut que tu tiennes ta langue, mais je pense pouvoir te faire confiance à ce sujet-là...tu ne voudrais pas voir des retombés sur ta personne.

Le problème de confiance envers Siegfried n'était pas le problème, en vérité Jack avait véritablement peur que son père apprenne la vérité, il savait que si cela venait à arriver cela se terminerait d'une façon désastreuse. Il ne savait pas si son ami pouvait le comprendre et ça c'était le véritable problème.

Jack : J'ai ta parole ?

Jack était content de savoir que Siegfried allait tenir sa langue, en fait il n'y avait pas lieu de s'inquiéter en sachant que cela concernait sa personne. Cela était une chose de régler. Par contre, ce qui était moins bien, c'était le fait que le jeune Serpentard voulait rencontrer son oncle et là c'était plutôt embêtant. Mais très rapidement, Jack se colla devant la porte avec un regard menaçant. Oui, c'était sa façon de réagir quand il s'agissait de parler de Wendy ou du moins quand son ami mentionnait Wendy, car jusqu'à maintenant il était le seul à parler d'elle aussi négativement.

Jack : Quatre choses ! La première : non, je n'ai pas envie de parler de fille et encore moins d'elle, je préfère souffrir seul concernant ce genre de choses. La deuxième : je t'interdis de parler d'elle avec ce genre de termes à sous-entendus devant moi. La troisième : moi aussi je peux être un garçon... « sexy ». Quatrième et dernière chose......ta de la chance, je ne sais pas.

Quelle éloquence ! Quel punch ! Quelle...absurdité. Oui, surtout le passage où il se disait qu'il pouvait être sexy. Il avait un long chemin à parcourir, très long. Il fallait simplement espérer désormais que dans un futur proche son ami ait oublié ses dires, il valait mieux que tous les deux les oublient. Maintenant, il fallait revenir au problème principal qui était la façon de rejoindre l'oncle de Jack et pour cela, ce dernier se demandait pourquoi il faisait autant de sacrifices. Un jour, peut-être, il comprendrait.

Jack : Mon oncle vit vers le nord de l'Angleterre, en pleine campagne...près d'un petit village de sorcier. C'est simple, il y a 10 minutes entre le village et sa demeure ce qui nous donne 20 minutes aller-retour, tu rajoutes à cela 5 minutes pour le passage d'une cheminée à une autre ainsi que l'arrivée là-bas. Tout cela tu l'arrondis au supérieur pour les imprévus ce qui nous donne une demi-heure ainsi qu'une demi-heure chez mon oncle...c'est simple, nous avons le droit à une heure d'absence. Je sais ce que tu penses, mon père et McDoyle vont sûrement rester à parler plus longtemps, mais le problème c'est que la maison est ancienne, donc quand on marche ça fait du bruit...pas énormément, mais du bruit quand même. Je te laisse conclure pour la suite concernant le rapport entre mon plancher, mon père, sa profession et la durée. Une heure et pas une minute de plus, c'est largement suffisant.

Blabla, blabla, blabla. Le jeune garçon était très nerveux et quand il était nerveux, il ne faisait que de parler, une sorte de moyen de décompresser, savoir que c'était lui qui menait la danse le rassurait. Après tout, quand il repensait au dernier plan de Siegfried, cela lui rappelait qu'il avait frôlé la mort et être poursuivit par une cinglée ne faisait pas partit de ses fantasmes secrets.

Jack : Il y a une cheminée dans la chambre de mes parents, la pièce juste en face de ma chambre. On pourra l’utiliser pour tenter de prendre contact avec mon oncle. J’espère que tout cela te convient et si ta une réclamation, ne la dit pas ça ne servirait à rien.

Cela avait surpris Jack que Siegfried ne sache pas utiliser la poudre de cheminette, comme quoi il existait encore des sorciers qui devaient encore en apprendre beaucoup. Ce qui était certain fut le fait que, en moins d'une journée, le « mythe Siegfried » venait de s'écrouler, comme quoi les choses ne sont jamais ce qu'elles sont. Les deux compères avaient fini par arriver dans une cheminée, celle d'une petite taverne et ce fut sous des regards inexpressifs que Jack salua tout le monde avant de traîner Siegfried vers l'extérieur. Ils étaient donc dans le petit village dont le jeune garçon avait mentionné l'existence quelques minutes plus tôt, la première partie de son plan c'était effectué sans accrocs, mais c'était loin d'être fini. Il sortit de sa poche une montre à gousset portant ses initiales sur le couvercle, un cadeau de ses parents pour ses douze ans et il en était bien heureux.

Jack : Il reste 57 minutes, nous sommes dans les temps pour l'instant. Le manoir se trouve au nord de ce village, dépêchons nous d'y aller...nous n'avons que dix minutes pour ça.

Voilà que le jeune garçon rangeait sa montre à l'intérieur de sa poche avant de débuter une marche rapide, il était parti si rapidement qu'il avait laissé Siegfried derrière lui. Il fallait reconnaître qu'il était excité, mais aussi intrigué. Il allait revoir son oncle, l'homme qui l'avait élevé et qu'il avait, longtemps, considéré comme son propre père. Il allait revoir que son père lui avait interdit de voir. Durant leur marche, Jack réfléchissait à ce qu'il puisse lui dire, de quoi il pouvait lui parler. Il allait bien sûr parler du problème de Siegfried, mais il voulait aussi parler de lui. Il voulait lui raconter tellement de choses, mais il se rappela que la demi-heure qu'il s'était accordé ne serait jamais assez suffisante.
En pensant à tout cela, Jack ne remarqua pas le temps qui était passé et le chemin qu'il avait parcouru. Bientôt le duo se trouva devant l'entrée du domaine, alors que la grille s'ouvrait comme par magie devant eux, le jeune garçon s'attarda un instant devant la vision qui lui était offerte du manoir. Il avait appris que son oncle vivait ici, qu'il était le dernier locataire de la demeure ancestrale de sa famille. Jack avait du mal à croire que ses ancêtres avaient vécus ici, que son père ait grandi dans ce manoir. Il se rappela rapidement que le temps était contre eux et voilà qu'il continuait son chemin aux côtés de Siegfried jusqu'à atteindre la porte d'entrée. Alors qu'il frappa dessus et attendit qu'on lui ouvre, il se tourna vers son ami avec, soudainement, une certaine pointe d'anxiété.

Jack : Une demi-heure, pas une minute de plus...

La porte finit par s'ouvrir et ce fut une femme plutôt qui fit son apparition, durant un instant Jack pensa avoir en face de lui sa tante, mais à la vue de la tenue qu'elle portait et la manière dont elle avait accueillit les jeunes garçons, il comprit rapidement qu'il s'agissait de la servante.

Alani : Bonjour, que puis-je pour vous ?
Jack : Nous sommes venus voir...Monsieur Chandlers.
Alani : Qui dois-je lui annoncer ?
Jack : Son neveu.

La jeune femme acquiesça d'un signe de tête avant de laisser les deux garçons pénétrer dans la demeure tout en leur indiquant le chemin vers la salle où son oncle allait les recevoir. Alors qu'elle disparut pour aller chercher William, Jack en profita pour admirer l'intérieur du manoir, rien que le hall lui semblait magique. Mais lorsqu'il arriva à ce qui ressembla à une sorte d'immense salon, il fut encore plus surpris. D'ailleurs son regard finit par s'arrêter sur l'un des grands portraits qui était accroché au mur, il était immobile et statique, ce qui était peu courant dans le monde des sorciers. Un jeune couple y était représenté avec leurs deux enfants, l'un était sur les genoux de sa mère alors que l'autre se trouvait aux côtés de son père. Il fallut un certain temps à Jack pour réaliser de qui il s'agissait et il en fallut encore pour réaliser réellement toute l'importance que contenait ce simple tableau.

Jack : Bien...je crois qu'il ne va pas tarder à arriver.

Jack : En effet, il s'agit de mon père et de mon oncle durant leur enfance, ainsi que de mes grands-parents. Comme quoi les choses ont changé aujourd'hui.

Jack continuait d'observer le tableau avec attention avant de baisser son regard et de le tourner vers son ami. Ce dernier avait raison, ils n'avaient pas de temps à perdre en bavardage et il était donc préférable d'aller droit au but. Lorsqu'il y repensait, il se souvenait parfaitement que son oncle était quelqu'un qui aimait aller droit au but, sauf dans certains cas, mais cela relevait de l'amusement pour lui. Le problème pour le jeune garçon était le fait qu'il n'avait pas revus William depuis si longtemps et la première chose qu'il aurait aimé lui dire ne rapportait en rien avec un quelconque casse ou vol dans une banque. Mais peut-être que cela était une bonne occasion pour leur permettre de se revoir plus souvent l'un et l'autre. Il y avait également un second problème que Jack n'avait pas mentionné à Siegfried. Depuis que le Serpentard l'avait mis dans la confidence et l'incident au monastère avec Chatiel, le jeune garçon avait tenté de prendre contact avec son oncle afin qu'il puisse l'aider à comprendre le passé de Siegfried. Il lui avait raconté de nombreuses choses, mais tout cela avait été en vain puisqu'il n'avait reçus aucune réponse de la part de William. Aujourd'hui, il n'espérait qu'une chose : que son oncle ne prononce pas l'existence de ces lettres en la présence de Siegfried.

Jack : Ne t'en fait pas, je m'occupe de tout, mais n'hésite pas à prendre la parole...après tout c'est pour toi. Et si tout se passe bien...on gagnera peut-être 10 minutes supplémentaires. Mon oncle aussi à une cheminée...

Soudainement, le bruit de l'ouverture d'une porte de l'autre côté de la pièce, qui était plutôt immense, se faisait entendre. Les deux jeunes garçons se retournèrent ensemble afin d'apercevoir un homme plutôt grand et dégageant un certain charme faire son apparition. Sa démarche était assurée et son immense sourire trahissait sa trop grande confiance en lui et ses capacités. Il s'agissait du maître des lieux, l'oncle de Jack, William Chandlers. Il avait changé pour le jeune garçon, après tout quelques années avaient passés depuis la dernière fois, mais cela ne l'empêchait en rien de rester bel homme.

William : Ce tableau est inanimé, pourtant il le fut autrefois...il y a un indice qui le montre. Sais-tu lequel ?

Le jeune garçon tourna légèrement la tête vers le tableau et l'observa durant quelques secondes avant de se retourner vers son oncle avec un immense sourire. C'était comme durant son enfance, son oncle avait toujours aimé lui poser des devinettes afin de rendre son neveu plus attentif aux choses qui l'entouraient. Une vieille manie d'auror.

Jack : Les yeux de grand-mère, elle ne regarde pas devant elle alors que c'est une photo de famille qui respire la joie...elle devait bouger la tête.
William : En effet. Il ne s'anime plus depuis le décès de ton arrière-grand-père, à croire que ce dernier y a jeté une malédiction.

William s'approchait de plus en plus des deux jeunes amis avant de s'arrêter à leur hauteur, il regarda Siegfried durant un instant avant de lui faire un léger signe de tête pour le saluer. Son sourire finit disparaître lentement pour laisser place à une sorte de visage froid que Jack connaissait trop bien.

William : Que fais-tu ici avec ton ami ? Tu sais très bien que tu n'as pas le droit d'être ici.

Le même regard, le même ton, le même visage. Durant un instant, Jack avait cru voir son père en face de lui et cela lui fit un drôle de choc. Il s'était attendu à de nombreuses choses, mais pas à cela, c'était comme se prendre une baffe, la même que cela que Wendy lui avait donné un jour. Lui qui avait toujours considéré son oncle comme son père, lui qui avait tant rêvé du jour où il le reverrait, voilà que tout s'écroulait autour de lui. Pendant quelques secondes il ne sut quoi dire, il s'était retrouvé muet, il lança même un regard incompréhensif à Siegfried, une sorte d'appel au secours, avant de regarder de nouveau son oncle pour lui répondre tout en bafouillant.

Jack : Je...enfin...il a besoin de ton aide et...disons que tu possèdes les compétences nécessaires pour cela. J'ai...nous...Siegfried, expliques lui toi !

Oui, c'était Jack qui aurait dû parler, mais il ne le pouvait plus. Cela lui avait mal de voir la réaction de son oncle. Il avait l'impression que tout ce qu'il avait vécu avec lui n'était plus rien, comme si tout cela n'avait jamais compté ou même jamais existé. Ce n'était pas qu'une simple baffe, c'était pire qu'un coup de poignard. Le jeune garçon préféra se retourner vers le tableau tout en faisant dos à son oncle. Après tout Siegfried allait sûrement pouvoir s'exprimer mieux que lui sur ce qu'il attendait de William.

Jack avait introduit sa demande avec suffisamment de clarté, Siegfried se devait à présent de lui présenter sa requête. Comment s’y prendre… S’il se montrait trop abrupt, il risquait d’effrayer l’oncle de Jack. Mais s’il se montrait trop évasif, il pourrait se désintéresser, et ne pas les suivre. Alors que faire ? Siegfried regarda l’heure… Il n’avait plus beaucoup de temps… La seule option qui restait était de se montrer prompte et directe. Normalement Siegfried ne faisait pas confiance aux adultes mais là… Si Jack lui faisait confiance, et bien… cela lui suffisait.

Siegfried : « Monsieur Chandlers, j’ai besoin de compagnons certainement dérangés pour une entreprise impossible. Jack pourra vous dire combien j’aime m’empêtrer dans des aventures aux issues catastrophiques, j’en conviens tout à fait, mais il vous dira aussi à quel point je suis déterminé et organisé. Si je veux atteindre mon but, je suis prêt à tout mettre en œuvre pour y parvenir. »

William Chandlers : « Oui… Oui et bien… Je vous écoute mon garçon, quel est cette soi-disante entreprise impossible ? »

Wiliam Chandlers semblait passablement intrigué, mais aussi peu intéressé pour le moment. Siegfried décida donc de se montrer plus directe encore. Apres tout, dans le pire des cas, il se moquerait de lui, tout simplement.

Siegfried Léthé : « Je veux pénétrer le coffre n°2718 de la banque des sorciers au chemin de travers. Je veux rentrer sans que personne ne le sache, je veux voir ce qu’il y a dans le coffre. Et si possible, examiner ce qu’il contient... Je n’ai aucune récompense à offrir, juste de l’action, et un peu d’aventure. »
William Chandlers : « Rien que ca… Et vous voulez juste… Voir ce qu’il y a dedans. Vous voulez me faire croire que vous ne voulez rien y voler ? »
Siegfried Léthé : « Non, absolument rien. Je ne sais même pas si ce coffre recèle des richesses matérielles. J’espère surtout y trouver des souvenirs, ou des traces du passer. Euh… Dis-moi Jack… A ton avis c’est bien engagé là ou pas ? »

William Chandlers tourna en rond en faisant quelques pas. Il regarda droit vers Jack.

William : « Ton ami est sérieux mon garçon ? Et… Il ignore vraiment tout de ma réputation ? »

Alors que Siegfried et son oncle discutaient au sujet du projet du jeune Serpentard, Jack gardait le dos tourné tout en essayant de cacher sa tristesse. Son regard était porté sur le tableau qui lui faisait face. Il avait cette soudaine sensation d'avoir été trompé durant plusieurs années, tous ses rêves s'écroulaient aujourd'hui même et les gens autour de lui ne semblaient pas s'en soucier. L'un ne cherchait qu'à découvrir son passé sans pour autant changer les choses face à la vérité qu'il découvrira et l'autre ne tenait qu'à sa réputation tout en tentant d'impressionner le jeune garçon naïf qui se trouvait devant lui. C'était triste, mais si drôle à la fois. Fallait-il rire ou pleurer ? C'était la question que Jack se posait à l'instant même, il ne savait plus comment réagir soudainement. Mais rapidement, une voix familière le fit sortir de sa torpeur.

William : Ton ami est sérieux, mon garçon ? Et...il ignore vraiment tout de ma réputation ?

Le ton de l'oncle de Jack était moqueur, il riait de l'ignorance de Siegfried. Bien sûr que ce dernier ne savait rien de la réputation de William tout comme le restant de la communauté magique, après tout c'était préférable pour lui. En réalité il suffisait de citer un nom pour que tout s'éclaircisse, mais ce nom devait encore rester secret.

Jack : Non, il ne sait rien. Je ne lui ai encore rien dit, si ce n'est le principal et le plus intéressant pour lui. La seule prouesse que j'ai citée est le fait que tu sois entré à l'intérieur de la banque des gobelins et que tu en sois ressortis.
William : Seulement ? Pourtant, il y a tant de choses à citer. Mais attends une seconde ! D'où tu connais tout cela toi ? Mark ne te l'aurait jamais dit !
Jack : Disons que ton neveu possède une certaine intelligence et qu'il sait écouter aux portes.

Jack se tournait vers son oncle avec un léger sourire aux lèvres face à un William plutôt surpris. En vérité, le jeune garçon avait appris cela d'une certaine personne, mais il ne pouvait lui avouer cela, après tout il avait promis.

William : Huuum...les jeunes de nos jours, ils sont trop précoces !
Jack : Alors, serais-tu capable de pouvoir nous amener jusqu'au coffre pour qu'on puisse voir ce qu'il renferme ?
William : Oui, j'en serai capable, plutôt facilement même...mais je ne le ferais pas.

La réponse avait été claire et précise, William n'était pas prêt à emmener deux guignols avec lui surtout en sachant qu'ils n'étaient que des mômes encore. Jack en profita pour regarder sa montre à gousset et il fut surpris de voir que le temps passait trop vite. Il tourna la tête vers son ami tout en montrant sa montre pour lui indiquer l'heure.

Jack : Il ne reste que cinq minutes...

Peu de temps, un oncle qui était prêt à rester sur ses positions. La chose ne jouait pas en leur faveur, ils allaient peut-être devoir oublier leur petite escapade au chemin de traverse et dans les sous-sols de la banque. En vérité, cela ne faisait ni chaud ni froid à Jack, ce dernier s’était pris un sacré coup en pleine figure et cela lui suffisait largement.