Avant un casse, trouver les complices fiables (PV jack)

5 minutes, même pas de temps de finir une sucette ! Comment allait-il pouvoir convaincre cet adulte têtu ! Siegfried ne se demandait même plus si William se vantait ou non, de toute façon, il n’en avait pas le temps il fallait tenter le tout pour le tout pour le convaincre, point ! Comment faire? Siegfried déploya toutes ses projections pour cerner le personnage. Quel levier pourrait-il utiliser ? L’argent ? Bof… Il n’était même pas certain que le coffre renfermerait quoi que ce soit intéressant, et puis… Vu la demeure dans laquelle ils se trouvaient, l’argent devait être un besoin secondaire pour William. La menace ? La menace de quoi ? Aucune façon de menacer cet homme. Même si Siegfried le dénonçait aux autorités pour une raison imaginaire, Mc Doyle le punirait pour l’voir rencontré en douce.

Et l’orgueil ? En parlant de sa réputation, il avait eu quelques mots de trop… Siegfried avait prétendu ne rien savoir de lui, c’était une déclaration qui ne voulait rien, dire, et qui pouvait vouloir dire beaucoup de choses à la fois. Peut être y avait il quelque chose à tenter ?

Siegfried : « Mouais… Donc, mon tuteur, Lloyd Mc Doyle, agent du ministère avait raison. William Chandlers n’est qu’un escroc de seconde zone qui se vante de choses qu’il est incapable de faire. Ca ne valait en effet vraiment pas le cout qu’il nous raconte quoi que ce soit à son sujet.»

Mensonge bien sure ! Siegfried avait surtout cherché à titiller l’orgueil du voleur en citant le nom d’un grand Aurore. Il enfonça le clou un peu plus en mettant le nom de William en compétition avec un autre nom. Il se tourna vers son ami.

Siegfried : « Pas étonnant qu’il se soit focalisé toute sa vie que la traque de Evan Hardlex. Lui au moins, personne n’a su où le trouver pendant presque 10 ans. C’est trop bête… On ne pourra jamais savoir ce qu’il y a dons son coffre. »

Son coffre… Le coffre N°2718 était au nom de Siegfried Léthé, mais de part ses spéculations, il espérait bien y trouver des traces de Evan, et de sa compagne Chatiel. Le passer de ces 2 êtres était forcement lié à celui de Siegfried d’une manière où d’un autre. Restait à savoir comment. En lâchant ces quelques informations éparses, Siegfried espérait embraser l’intérêt de William.

Jack : Ce n'est pas pour dire, mais en retard...de cinq minutes. Si on ne rentre pas à temps, on va se faire tuer.

Jack regardait à tour de rôle son oncle et Siegfried, ce dernier avait tenté un dernier coup de bluff. Il avait bientôt voulus le traiter d'idiot tellement cela était flagrant et surtout que cela ne marcherait pas avec William, il était arrogant, mais pas stupide pour tomber dans le panneau d'un enfant de douze ans, mais au moins il avait tenté. En fait ce qui faisait peur à Jack c'était la suite des évènements.

William : Ne t'en fait pas, Jack. J'ai également une cheminée...vous pourrez partir d'ici. Mais avant toute chose, je tiens à vous dire jeune homme que j'admire le culot que vous avez, mais votre tentative est vaine. Vous devez savoir deux choses. Premièrement, McDoyle ne peut en aucun cas savoir que je suis un escroc, sinon tout le ministère le saurait et je saurais derrière les barreaux à Azkaban en ce moment même. Et je suis loin d'intéresser les aurors, c'est plutôt la brigade qui voudrait garder un oeil sur moi. Deuxième, si notre ami en commun a poursuivit le cher Hardlex, c'est pour une raison précise. Nous sommes des hommes et certains cherchent vengeance quand ils perdent des êtres chers. Mais le pire dans tout cela, c'est la punition qui lui a été infligée.

William eut un petit sourire avant de tourner le dos aux deux enfants, il se dirigea vers le buffet dans de passer de l'autre côté. Il en sortit un verre ainsi qu'une bouteille d'alcool, il finit par l'ouvrir et déversa le contenu dans le verre.

William : Si j'accepte, ce n'est pas pour vous ni pour votre culot, même si je trouve cela admirable à votre âge. C'est pour mon neveu, mais je tiens à préciser que vous devrez suivre mes ordres à la lettre sinon je vous laisserai croupir avec le dragon qui garde les sous-sols de la banque. Je veux deux choses avant tout : la clé du coffre et un cheveu de McDoyle. Je présume que vous connaissez le numéro de votre coffre...sinon ça serait ballot. Pour le jour, l'heure et le moment, nous ferons le lien avec Jack afin qu'il soit notre intermédiaire.

L'homme observa les deux enfants attentivement tout en buvant une gorgée. Il se demandait bien pourquoi il acceptait cela. Le goût de l'aventure sûrement. Mais c'était quand même très risqué. Néanmoins, il avait un avantage sur ce coup-là, McDoyle était un agent du ministère et pas n'importe lequel, alors cela permettait d'ouvrir certaines portes.

William : Bien, je crois qu'il est temps pour vous de partir, non ? Je pense que Mark n'aimera pas te savoir ici, Jack. Je t'aurai bien dit de saluer tes parents de ma part, mais je crois que cela ne convient. Maintenant, filez.

D’un signe de tête, William montra la cheminée qui se trouvait dans la pièce ainsi que le petit pot qui se trouvait au-dessus. Cela était clair pour Jack, il ne fallait pas rester une seconde de plus. A vrai dire, cela ne le dérangeait pas vraiment, il se sentait mal à l’aise et il était déçu, très déçu. Il fallait croire que son oncle n’avait jamais été la personne qu’il croyait être ou bien les gens changent avec le temps.

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Un passage dans une cheminée, une poignée de poudre de cheminette, un pouf, et Siegfried se retrouva projeté dans la maison de Jack. Il prit bien soin cette fois ci de ne pas rester sur le lieu d’arrivée pour que son ami puisse apparaitre à son tour sans dommages. Siegfried gardait en tête les requêtes de William Chandlers, la clef, et un cheveu Siegfried imagina très bien ce que William Chandlers aurait l’intention de faire, mais cela paraissait Si simple… Lorsque Jack apparu à son tour, Siegfried hurla en écarquillant les yeux.

Siegfried : « C’est ca ton super crac du cambriolage de haut vol ! Il compte juste que je lui donne la clef et il espère passer avec une simple potion de polynectard ! Mais j’imagine que chaque année, il doit bien y avoir… dix personnes par jours qui doivent essayer de passer comme ca, et qui se font rembarrer ! Enfin j’imagine ! J’imagine que la banque est équipée pour ne pas laisser passer de simples voleurs déguisées par une potion enseignées aux premiers années à Poudlard ! »

Non, franchement, il devait bien y avoir un truc de plus ! Ce plan paraissait tellement dérisoire ! Mais Siegfried voulait tellement tenter n’importe quoi pour voir ce qu’il y avait dans le coffre… Il tapota sur ses vêtements pour en chasser la poussière déposée durant le transfert.

Siegfried : « Enfin… Ca n’est pas la moitié d’un idiot ton oncle… Pas moyen de le manipuler celui la… Ils m’énervent ces gens qui réfléchissent trop, parce que qu’on ne peut pas jouer sur leurs sentiments. T’es sure que ce n’est pas un ancien serdaigle ? Il se pose trop de questions pour un Poufsoufle. »

Oui, beaucoup trop, les Poufsoufle étaient facilement manipulables eux, mais face à cet homme Siegfried s’était retrouvé désarmé. Maudis soient les adultes ! Il jeta un œil alentour… Pour une fois… Mc Doyle ne lui était pas tombé dessus aux sortir de sa petite escapade. Pour une fois, son tuteur ne saurait certainement rien de ce qui s’était passé cet après-midi.

Siegfried : « Bon, en tout cas, sois sure que j’obtiendrais ce qu’il m’a demandé. Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre, mais je vais trouver… Quand au jour de notre rencontre, je te la ferais parvenir le plus rapidement possible. Mc Doyle passe souvent au chemin de travers, il me suffira de lui dire que je veux l’accompagner. J’ai déjà une petite idée de la manière de m’y prendre. Mais sans rire… Il a intérêt à avoir un plan en béton… Sinon on va se retrouver tous les 3 en taule ! Ou pire, à Azkaban ! Ce n’est pas mon tuteur que ca chagrinerait je pense. En fait… Tu ne devrais peut être pas venir avec nous… Tu t’es déjà mouillé pas mal dans mes histoires… S’il t’arrive un truc, tu as gros à perdre. »

Ces paroles étonnaient Siegfried lui-même. Depuis quand est ce qu’il s’inquiétait du sort des autres ? Il se moquait toujours de ce qu’il pouvait arriver aux autres…

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Une fois de retour dans la demeure familiale des Chandlers, Jack se dirigea rapidement dans sa chambre avec Siegfried avant de s’allonger dans son lit. Il y avait bien sûr Siegfried qui faisait son discours à côté, mais le jeune garçon ne l’écoutait pas vraiment. Il était loin dans ses pensées pour penser au plan que son oncle allait concocter. Non, il était plutôt triste, triste de voir que toutes ces années ils les avaient gâchés pour revoir une personne qui n’était celle qu’il croyait être. Mais bon, il ne fallait plus y penser, comme toujours quand quelque chose de mal allait, il ne fallait plus y penser et le mettre de côté. Cela passerait…comme toujours. Soudainement, le jeune garçon passa ses bras sa tête avant d’afficher son célèbre sourire, il fallait bien garder la tête haute et le fait que Siegfried s’énerve dans son petit coin était assez drôle. Mais le plus drôle était sa dernière phrase. Pour la première fois de sa vie, Jack entendait quelque chose de véritablement gentil, pour la première fois son meilleur ami pensait à quelqu’un d’autre avant lui-même. Pour rien au monde Jack n’aurait voulus manquer cela, c’était le genre de choses qui pouvaient vous faire remonter le moral.

Jack : Eh bien, je te remercie beaucoup Siegfried, cela me touche énormément ce que tu viens de me dire. Malheureusement, je viendrais. J’ai dit que pour découvrir la vérité je resterai à tes côtés et c’est ce que je ferai…jusqu’au bout.

Le jeune garçon jeta un rapide coup d’œil à son ami tout en lui faisait un immense sourire. Siegfried ne devait sûrement pas s’en rendre compte, mais Jack n’était pas prêt de lâcher comme ça, après tout ils avaient déjà vécu pas mal de choses ensemble, rien que la visite à Chatiel Proudness valait le détour. Alors ce n’était pas la banque des gobelins qui allait l’empêcher d’accompagner une nouvelle fois son ami vers de nouvelles aventures. Et si pour ça il fallait faire un détour à Azkaban, alors il ferait aussi.

Jack : Pour mon oncle, ne t’en fait pas, je te garantis la réussite de ce plan. Mais en attendant, le mieux est de ne plus en parler, en plus de cela je crois que ma mère arrive.

Des pas se faisaient entendre depuis les escaliers, quelqu’un montait rapidement et Jack se leva de son lit avant d’entendre quelqu’un frapper à la porte de la chambre et l’ouvrir. Il s’agissait effectivement de sa mère qui faisait son entrée dans la chambre.

Jessica : Les enfants, vous devriez descendre. Monsieur McDoyle t’attends en bas Siegfried afin de partir et ton père voudrait te parler Jack, il a quelque chose d’important à te dire. Au fait, vous avez été bien silencieux aujourd’hui, apparemment vous n’avez pas fait de bêtises.

Alors que la mère de Jack redescendait en bas, Jack jeta un rapide coup d’œil à son ami avec un immense sourire. Faire des bêtises ? Ce n’était pas leur genre, bien sûr que non. Le jeune garçon finit par se diriger vers les escaliers en compagnie de son ami avec une question en tête : que voulait donc son père ? Il espérait simplement que Mark ne se soit rendu compte de rien.

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Siegfried se demandait encore pourquoi il venait de témoigner autant d’attentions pour Jack concernant les risques qu’ils allaient encore courir ensemble. Ca ne lui ressemblait pas de se laisser aller comme ca à des démonstrations d’affection et de remords. Normalement, Siegfried se servait, et ne demandait pas la permission de le faire. De la même façon, il entrainait généralement les autre dans ses galères, sans leurs expliquer les dangers qu’ils risquaient, et sans s’inquiéter de ce qu’ils encouraient… Seule sa cause comptait, seulement lui… Et puis Jack le confondit en un discours sur la puissance de son engagement, sur sa volonté de poursuivre l’aventure, des paroles que Siegfried jugeait pompeuses motivée par sa bonne conscience. Sacrés Poufsoufle… Toujours à vouloir être les amis de tout le monde. Siegfried ne reconnaissait pas les sentiments d’amitié… Même avec Jack… Il ne se rendait même pas compte à quel point il avait laissé le Poufsoufle pénétré son intimité… Plus que quiconque… Siegfried se détourna en mettant les mains dans ses poches.

Siegfried : « Dis pas de bêtises, et fais pas de promesses que tu ne tiendras pas. On a aucune idée des choses que nous allons devoir faire pour arriver a mes fins. D’ailleurs, j’espère que tu es bien conscient que toutes mes fourberies ne servent que mes intérêts, tu n’as rien à gagner dans cette histoire. J’espère que tu en es bien conscient. »

Là encore, Siegfried ne voyait pas que ce que Jack avait à y gagner, c’était juste son amitié. Petit à petit, le serpentard devenait plus humain, plus sensible… Jack parvenait sans le vouloir à le rendre moins dure. Siegfried n’était pas encore capable de ressentir des émotions sincères comme la confiance, ou l’amitié… Mais ca n’était qu’une question de temps. Serait-il prêt à l’accepter lui-même ?
C’est à ce moment là que La mère de Jack les appela. Les 2 garçons descendirent directement à l’étage. Mc Doyle et le père de Jack étaient sortis du bureau, ils échangeaient encore quelques mots. Mc Doyle leva un œil vers les 2 jeunes gens, et porta toute son attention sur Siegfried.

Mc Doyle : « Et bien mon garçon, j’espère que ton après midi avec ton ami t’as été profitable. Vous avez passé l’après midi à faire des choses intéressantes ? »
Siegfried : « Euh… Ouais… c’est une accusation ? »
Mc Doyle : « Je ne sais pas. C’est à toi de me le dire. En général, lorsque je tourne le dos cinq minutes, je te retrouve entrain de me désobéir. »
Siegfried : « Oui mais… là j’étais avec Jack. Jack est sage, Jack est bien élevé, Jack est discipliné, Jack est vacciné, Jack est tatoué… Bref, aucune chance que je fasse des bêtises avec lui. »

Mc Doyle avait il de véritables soupçons ? Non, cette fois ci, c’était impossible. Il avait des yeux partout certes, mais là, ils s’étaient absentés juste quelques minutes. En s’associant à, Jack ainsi ouvertement devant Mc Doyle et ses parents, Siegfried empêchait à Mc Doyle de continuer ses paroles provocantes.

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