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| Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] | |
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Invité
Ξ Sujet: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Mar 10 Juin - 19:51 | |
| Qui aurait pu croire que ces visages souriants, que ces belles dames en robes blanches, que ces hommes élégamment habillés, que ces enfants chahutant, essayant de capter l'attention de l'objectif seraient on ne peut plus proches de lui aujourd'hui ?
Qui aurait pu prétendre que ces éclats de souvenirs dispersés un peu partout dans les différentes pièces du grand appartement prendraient bientôt vie et ne seraient plus alors de simples fantômes du passé couchés sur du papier ?
Enfin qui aurait pu dire que tout ceci remonterait à la surface pour qu'enfin deux rives se rejoignent, même pour un bref instant ?
Certainement pas Apophis en tout cas ! Il était sept heures du soir et cela faisait bien une demi-heure qu'il essayait, se débattait, luttait comme un beau diable contre une moitié de lui-même fermement décidée à ne pas enfiler son pyjama pour aller dormir. A coups de poings et de pieds, le petit substitut de son ainé de 34 ans jouait avec ses nerfs, ripostant à ses jurons par de grands éclats de rire et à ses menaces par des babillements enfantins.
Enfin, quand le grand se calmait, tâchait de reprendre tout son sang-froid, le petit ne se manifestait plus outre mesure -contemplant en contre-plongée sur le lit aux lourdes couvertures brodées les moindres traits de son adversaire, attendant avec malice la moindre réaction. Puis, finalement, lorsqu'elle arrivait il rétorquait de plus belle, envoyant sa petite main dans le nez, l'oeil ou le menton du pauvre infortuné...
"Raaahh mais Néron !! Tu vas te calmer un peu ? C'est pas vrai...".
"Agouhh...".
"Ouuais, c'est ça : "agouh". C'est ça ! Prends-moi pour un crevard, c'est ça ! En attendant, tu te fiches bien de ma poire ça... -il avait réussi à se saisir d'une de ses jambes gigottantes, maintenant cette dernière avec fermeté- Haha ! Et c'est qui qui fait moins le malin maintenant ?, railla Sykes sur un large sourire, c'est Nér-aie !!".
Le géant lâcha prise et pressa vivement l'oeil que le pied du bambin venait de percuter. Troisième fois en dix minutes... décidemment, il avait le diable au corps !
"Ohh je te jure... je te jure, toi, que je vais te... hhmm...
Sincèrement, je me demande comment Lola fait pour ne pas te passer par la fenêtre...".
Aux sombres paroles l'enfant répondit par de petits babillements, agitant toujours avec vigueur ses petits pieds sous son nez comme pour en souligner l'ironie. Le pyjama, quant à lui, avait volé pour demeurer en travers du lit. D'un geste, Apophis le ramena vers lui et le tendit sous les yeux de son fils.
"Tu vois ça, Néron ? Ca c'est ton pyjama. Une camelotte Moldue que ta délicieuse mère m'a jeté entre les pattes. Soit...
Alors, tu vas être un gentil garçon et gentiment coopérer. Ouais ! C'est ce que je dis aux méchants que je cuisine de temps à autre : tu vas coopérer !".
"Agouhhoouhh...".
"Et, si ça te plaît pas, c'est pareil !".
Il prit son courage à deux mains et réitéra l'opération. Un pied par ici, un autre par là. Une jambe par-dessus et... Et Néron se débarrassa du pyjama aussi simplement et rapidement qu'il l'avait fait les autres fois, tirant si bien sur la matière élastique que le petit vêtement parvint à la figure d'Apophis tel un boulet de canon et y resta. L'enfant, satisfait de sa manoeuvre batti sauvagement des mains dans un grand cri perçant. Au moins un que cela amusait...
Tout en songeant qu'il venait de lui arriver quasiment la même chose deux soirées auparavant mais avec un bas nylon, Apophis soupira péniblement au travers du pyjama et le retira lentement, laissant apparaître un visage sombre et déconfit.
"Qu'est-ce qui m'a pris ce 25 Décembre, tu peux me le dire ?".
Et pour toute réponse, Néron lui décocha un beau et grand sourire. L'on voyait déjà poindre deux petites dents juste en bas -légère satisfaction que de savoir que sa tendre mère avait dû s'appuyer seule ce moment délicat de sa vie. Hinhinhinhinn... être mère au foyer ET Auror ça n'a pas QUE des avantages, il faut croire !
Apophis rendit son attention à son rejeton puis se leva de toute sa hauteur, se dirigeant vers sa table de nuit. Il prit sa baguette, la leva à hauteur de son visage et dit ainsi à son fils :
"Mais papa a plus d'un tour dans son sac, hein ? Papa est un sorcier, papa est un Auror et papa se laissera pas battre par son excité de fils, sous prétexte qu'il a décidé de faire des siennes !".
"Agouhh...".
"Agouhh que dalle !! Agouh...".
Et au même instant l'on sonna à la porte. L'Auror blond se tut et resta immobile, tendant l'oreille un peu plus pour tenter de discerner le moindre bruit. Sur son lit l'enfant ne bougeait plus, observant son père avec beaucoup d'attention.
Apophis n'attendit pas une seconde. Un coup d'oeil bref vers Néron, un autre vers la porte et il se saisit de lui le déposant dans son parc. Le petit protesta mais s'arrêta net dès qu'il eut posé un doigt sur sa bouche comme respectant sa mise en garde. Il ouvrit finalement la porte de sa chambre et la referma précautionneusement, adressant un dernier regard à Néron juste afin d'être sûr.
Parcourant le couloir d'un pas pesant, les épaules voûtées tel un véritable animal, Apophis Sykes gardait les poings serrés et l'esprit suffisamment clair pour être prêt à frapper dès qu'il en aurait l'occasion. Il laissa toutes autres pensées s'écouler, hormis celle de protéger son fils corps et âme si jamais la situation venait à dégénérer...
Par les temps qui couraient chacun d'entre eux étaient activement recherchés et c'était encore Arne Sören qui en parlait le mieux -ce dernier ayant été obligé de revenir dans sa Suède natale après qu'une bombe eut été déposée sur le seuil de sa porte. Le crétin...
Longeant le corridor, il passa devant les portes de la salle de bain, de la cuisine et celles, gigantesques, du salon situées juste en face de l'entrée. Il se tenait prêt, baguette au poing... D'un léger geste de cette dernière il déverrouilla la porte, l'amenant à basculer lentement sur elle-même.
Avant qu'elle ne s'ouvre complètement pour livrer passage, il se jeta de toutes ses forces sur le panneau, se saisissant de la poignée et passant sa tête par-delà l'entrebaillement. L'extrémité de sa baguette fuselée jaugeait à présent la gorge de sa future victime tandis que le regard de brasier d'Apophis se posait lentement sur elle.
Une enfant ! C'était une enfant ! Ici-même, face à lui, une gamine !
Il resta un instant abasourdi puis ses sourcils blonds se fronçèrent avec dureté tandis que son poing se refermait plus solidement sur son arme.
"Qui es-tu ?".
Et, sans même qu'il ne s'en rende compte, la plupart des photos situées dans l'entrée se mirent à fixer la jeune inconnue, témoignant d'un intérêt certain et cherchant même à passer au-delà du cadre pour mieux la voir. L'un de ses reflets rajeunis lui tendit un sourire goguenard et hautain, à peu près le même que lui rendit son interlocuteur... en beaucoup plus féroce :
"Et surtout dis-moi ce qui t'amènes ici...". |
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Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Jeu 12 Juin - 23:45 | |
| [ Réponse plus rapide que prévue! ^^ ] Les derniers jours avaient vu le retour presque attendu de la mère de Rosa. Elle avait un bronzage qui avait beaucoup fait jaser ses amies Moldues, qui s'étaient précipitées pour l'accueillir... et pour venir admirer les photos de la futur édition d'Ella du mois de juillet. Elles parlaient toutes de la difficulté de prendre de telles photos ainsi, à la plus grande dernière minute. En plus, elles lui faisaient des compliments sur son teint, sur l'agencement de ses vêtements avec sa peau, etc. L'habitude, quoi. La triste habitude...
Sauf que, lorsque les amies de sa mère étaient là, Rosasharn ne pouvait pratiquer la Magie. Au cas où il aurait un problème... ce qui ne la retardait pas tellement, pour être honnête. La petite sorcière s'était contentée de lire et, au cas où on le lui interdisait aussi, elle avait recouvert les différentes couvertures afin qu'on ne puisse lire les titre. Bref, elle avait la paix. Comme durant les deux mois qui allaient suivre. Mais, hum... il ne fallait pas trop y penser : elle désespérait...
Mais, pour en revenir à sa mère, même pas trois jours après son retour (après, donc, alors calmé la méga fête de son fils), Cynthia décida se s'attaquer à sa fille cadette. Elle avait tout de même 12 ans, non? À cet âge-là, elle s'intéressait beaucoup à la mode, mais se contentait de ce que ses parents lui donnaient (qui ne suivait pas la mode), car aucune autre option ne s'offrait à elle. Or, elle s'aperçu que sa petite fille était dans la même situation d'elle (dans sa tête, à elle). Ainsi, elle décida de renouveler entièrement la garde-robe de Rosasharn. Sans lui demander son avis, bien entendu. Et, influencée par la nouvelle édition de son magasine, elle décida que des couleurs vives seraient très convenables... Joyeux, très joyeux...
En mordant du noir dans les vêtements aux couleurs vives de sa mère, Rosa pu enfin trouver une idée pour passer son temps. Elle lui était venue en passant devant une des photos de son père, que celui-ci avait du statufier afin d'éviter que les visiteurs Moldus se posent des questions. Mais il était toujours possible que lesdites photos se rebellent pendant une seconde, le temps de faire un clin d'oeil à celui qui les regarde, par exemple. Mais un mouvement ne fut pas nécessaire, pour Rosa.
Tout de suite après, elle essaya de trouver un contact avec la famille de son père. Celle-ci n'avait eu aucun lien avec sa branche à elle depuis que Lazarus s'était marié avec une Moldue (mais pourquoi avait-il fait cela?). En fait, ce qui serait le plus aisée pour tous serait de trouver une personne connaissant les deux côtés et qui pourrait les réunir. On pourrait même implanter dans l'esprit de cette personne que ça serait amusant. Et un événement à ne pas manquer, vu le grand amour que chaque côté vouât à l'autre. Mais qui, dans les connaissances de Lazarus, connaissait l'autre bord? Probablement beaucoup. Mais qui écouterait sa petite fille de 12 ans?
Nah... Donc, la recherche d'adresse. Mouais... Ça ne changerait pas à l'influence de son si grand âge, et du respect que celui-ci pouvait apporter aux autres sorciers. Mais, étrangement, elle arriva tout de même à trouver l'adresse de l'un des Aurors, un certain Apophis Sykes. Très forte, la protection du personnel du Ministère...
Donc, habillée d'une très rose fluo robe, à 7h30 du soir, Rosasharn prit de la poudre de cheminette et se transporta jusqu'à la cheminée publique la plus proche. Puis elle marcha jusqu'à l'adresse qu'elle avait notée sur un bout de parchemin. Impossible, d'ailleurs, de l'écraser parce que l'on ne la voyait pas. Le rose l'en empêchait. C'était peut-être ça, la stratégie de sa mère : lui donner des robes colorées afin qu'elle sorte de l'ombre et qu'elle sorte de l'ombre qu'elle avait créé autour d'elle. Ça ne risquait pas trop d'arriver. Surtout devant les Moldus...
Enfin, elle arriva à l'adresse. Sans hésiter, elle sonna. C'était trop tard pour faire demi-tour, de toute manière. Autant assumer, à ce qu'il paraît. Mais, bizarrement, elle eut l'impression qu'elle aurait pu partir sans laisser la moindre trace, tant l'attente avant d'avoir un signe de vie fut long. Bon, eh bien... Est-ce qu'il avait quelqu'un à l'intérieur de la maison? Mais tant pis : elle attendrait. Personne ne la chercherait. Et elle n'avait absolument rien à faire, si ce n'est pas d'écouter le piaillement des grandes admiratrices de sa mère... Horreur!
On daigna enfin lui répondre. La porte s'ouvrit tout doucement, alors que Rosasharn haussa un sourcil, curieuse. Puis tout alla très vite : la porte fut quasi lancée sur ses gonds et un homme se montra et pointa sa baguette sur la petite gorge de Rosa. Celle-ci était probablement aussi surprise que si l'on avait accueillit chaleureusement, en la nommant, comme si l'homme qui était devant elle et elle se connaissait depuis toujours.
C'était, dans tous les cas, un très charmant accueil. On ne pouvait plus courtois. Cette pensée la fit sourire.
À ce moment-là, cependant, elle de nombreuses hypothèses (toutes combinables) sur l'identité de celui qui se trouvait devant elle :
a) Cet homme était son cousin. b) Cet homme était le major d'homme de son cousin. c) Cet homme était un voleur, qui avait voulu savoir qui était à la porte. (Hypothèse rayée : opération trop risquée pour un voleur.) d) Cet homme était l'amant de son cousin. (Soyons ouverts.) e) Cet homme était un visiteur et/ou ami de son cousin. f) Cet homme (ou cette femme) était un Mangemort ayant prit l'apparence de son cousin grâce au polynectar. (Mouais, pas fort...) g) Cet homme était complètement cinglé. h) Cet homme était paranoïaque. i) Cet homme n'était pas supposé être là. j) Cet homme ne veut pas avoir de visite. k) Cet homme était trop méfiant. l) Cet homme possédait un truc top secret. (Bien si c'est un Auror...) m) Cet homme était trop protecteur. n) Etc.
À moins qu'elle sut tromper d'adresse. Nah, impossible. Sincèrement : elle avait très bien vérifié, avant l'ouverture de cette porte. Il faut dire qu'elle en avait eu amplement le temps...
-- Qui es-tu?
-- Pourquoi?
C'était son ton innocent qu'elle avait utilisé. Bien quoi? Oui, sa réponse était totalement impolie. Oui, elle arrivait de nulle part... Mais ce n'était pas réellement une raison pour la « menacer » ainsi! Mais, après tout, quel Auror serait prêt à faire mal à une si petite sorcière de 12 (presque 13) ans?...
-- Et surtout dis-moi ce qui t'amène ici.
-- Oh! Simple visite de courtoisie.
Elle lui sourit à nouveau, le regardant directement dans les yeux, cette fois-ci. Que lui arrivait-il? Était-ce l'adolescence qui lui avait donné un tel culot? C'était quand même assez probable : elle allait avoir 13 ans dans quelques jours...! Enfin, elle allait atteindre 13 ans! L'objectif suivant : 17! Mais bon, calmons-nous et calculons : est-ce qu'elle pouvait passer la porte, et ce malgré la baguette dans son cou? Elle, avant son essai, frotta ses pieds : un peu de politesse, tout de même! Puis, elle se glissa, toujours menacée. Est-ce qu'elle passait? Oui? Oui! Le seuil fut franchit sans la moindre sueur de sa part, mais si elle était pubère, probablement qu'elle aurait eut très chaud... Mais, rentrée, elle se sentait déjà plus en confiance. Elle n'avait pas encore été attaquée. Mais qui oserait, de toute manière?
Dans l'appartement, la première chose qu'elle remarqua était les photos. Il lui semblait que toutes la regardèrent. Mais, surtout, elles bougeaient. Oh! Des photos qui bougeait! Des photos magiques! Ça faisait un bon bout de temps qu'elle en avait vu dans une maison... Mais, ce qui lui parut bizarre, c'était que certaines qui étaient ici et qui bougeaient, son père les avaient, mais avaient été figées...
-- C'est pas franchement très coloré...
Il faut dire qu'elle sortait du trip « Flower'n color power » de sa mère... Ici, cependant, sa folie maladive des couleurs vives n'avait pas encore frappé. Chanceux était ce cousin de ne pas vivre dans un lieu où les murs étaient jaune canari, magenta, bleu cyan ou violet vif. Sincèrement. Mais il pouvait avoir un petit aperçu par la robe que Rosa portait. Et c'était l'une des plus acceptable! Si on excluait ses uniformes de Poudlard, que sa mère n'avait pas touché, sachant que quoiqu'elle ferait, sa fille en aurait de toutes manières besoin... Mais qui porterait son uniforme en plein été? |
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Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Jeu 19 Juin - 9:30 | |
| "Hey ! Mais ?!...".
Et ça y est ! Cette gamine venait de lui filer entre les pattes ! Qu'est-ce que c'était que ce petit lutin affreux venu pour l'ennuyer durant sa... ouais, son travail ! Habillée de rose comme un véritable bonbon géant ! Un émissaire de Léandrà ? Y avait des chances... Enfin elle était rentrée et sans y avoir été invitée, bien entendu. Il ne savait pas d'oùm elle venait ni même qui elle était mais une chose était sûre : elle était mal élevée.
L'Auror laissa la porte se refermer toute seule, se tournant à présent vers l'enfant les deux poings sur les hanches. Il l'observait en détail, voir si tout... "était en règle". On ne savait jamais. Les Mangemorts rivalisaient d'ingéniosité lorsqu'il fallait envoyer un de leurs agents doubles... alors qu'ils utilisent une enfant à des fins meurtrières cela ne l'étonnait plus.
Apophis fit d'ailleurs quelques pas dans sa direction pour prouver qu'il n'avait nullement peur -un peu comme ces grands frères crâneurs, prouvant ainsi que leur petite peste de soeur ne fait pas le poids. Il rangea sa baguette dans un coin de sa poche et avança tout en la pointant du menton :
"Hey ! J'pense pas qu'on se soit déjà vu, fillette !
Alors, tu sais quoi ? Si tu me disais pourquoi tu es venue jusqu'ici, ça m'arrangerait...".
Qui lui avait fourni cette adresse ? Pour quelle raison était-elle venue jusqu'à lui ? Etait-ce parce qu'elle était en danger ? Que le Ministère avait jugé bon de l'envoyer chez le seul Auror potable pour sa seule protection ?
Ou alors...
Les yeux d'Apophis s'arrondirent comme des soucoupes. Il tituba sous le choc, manquant s'avachir sur un gueridon qui fut pourtant d'un grand secours lorsqu'il dut s'y retenir. Il fixa l'enfant avec stupeur.
"Ohh non, non. Non, non, non, non !
Ahh non, ça, non ! Personne ne m'aura à ce jeu-là ! Personne !
Hinhin, qu'est-ce que tu crois ? On a déjà tenté le coup, fillette, mais ça a pas vraiment pris !
Alors toi et tes discours vous allez vous barrer vite fait. (in dit d'un ton plus bas, sans se départir de son sourire) j'ai bien assez d'un moutard comme ça pour qu'on m'en rajoute des illégitimes en prime !
Traduction ? Tu repars chez toi, tu dis à ta mère que je suis désolé, que c'était que pour une nuit et pour toi...", il s'arrêta tandis qu'il la raccompagnait à la porte, ses deux grosses mains plaquées solidement sur ses épaules.
"Bah toi euhh...
Un accident, voila tout. Ok ? Bien !".
Et il se saisit de la poignée, observa à nouveau la petite, grimaça à la seule idée qu'ils puissent seulement se ressembler -c'était quoi ces cheveux noir corbeau immondes ?- puis leva les yeux au ciel :
"Allez, rentre chez toi. Ta mère n'aura qu'à m'adresser une lettre d'insultes et de menaces et je la dédommagerai... En revanche, je peux pas te dire si j'ai pris mon pied ou non avec elle comme je sais pas qui c'est...
T'es pas la seule à me faire la surprise de ta visite en disant "bonjour papa !" alors bon, tu m'excuserras, hein ?
Ouais, tu m'excuseras. Allez !".
Et il ouvrit la porte, lui désignant la sortie d'un geste, arquant un grand sourire hypocrite et insistant juste avant que...
Les cris appeurés et délaissés d'un bébé éclatèrent bientôt à travers tout l'appartement, gagnant le couloir pour atteindre et vriller les timpants des deux personnes présentes... Excédé la plus grande d'entre elle referma brusquement la porte et se dirigea à travers le corridor tout en pestant haut et fort.
Elle revint quelques secondes plus tard avec un petit paquet de nerf dans les mains, sorte de bébé tout rose dont les petits poings énergiques s'agitaient dans le dos de l'ogre énorme qui venait de se saisir de lui.
N'en ayant pas fini avec la jeune fille, Apophis se saisit à nouveau de la poignée de la porte, tâchant de tenir tant bien que mal le petit vermiceau qui se débattait au bout de son autre bras.
"Comme tu le vois je suis assez occupé, ma grande. Et, comme tu peux t'en douter, j'ai assez d'un gamin à charge sans qu'on m'en colle un deuxième !
Alors, adieu !".
Ses pupilles bleus et électriques se plantèrent dans les siennes avec insistance, brillant d'une lueur sauvage et incandescente comme si l'animal qui sommeillait en Sykes n'attendait qu'une occasion pour sortir. Devenu fauve à présent, son souffle se faisant plus brutal, il avait réussi à maîtriser le petit diablotin qu'il gardait entre ses pattes. A présent le bébé jouait avec les mèches longues et blondes de ses cheveux... |
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Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Ven 20 Juin - 17:55 | |
| ( J'aime pas trop ma réponse... Mais la fin est correcte ) Mais que ces photos pouvaient se révéler intéressantes! Il en avait plusieurs de leur famille, et même plusieurs où son père figurait... un père beaucoup plus jeune. C'était étrange, car celui-ci avait prétendu que tous les souvenirs de cette époque avaient brûlés. Tous, vraiment tous. Mouais, bien c'était un beau mensonge, en! Puisqu'ici...
Mais peut-être ne le savait-il pas. Ou espérait-il fortement que ses descendants n'ait jamais de contact avec « l'autre côté des of Woodbury ». Eh bien, c'était trop tard, en! Mais croyait-il réellement que ses enfants, qu'il voulait si rarement, vont lui obéir?
Il semblait à Rosasharn que l'autre, son cousin, l'observait. Comme les personnes qui lui avaient parlés de lui en avait mis sur sont efficacité! Et comme elle était déçue, présentement. Non mais, ça faisait combien de temps, maintenant, qu'elle était sous ses yeux? Un bon cinq minutes, n'est-ce pas? Et même pas une hypothèse.
Le pire était probablement qu'elle avait pu se glisser facilement et sans la moindre résistance chez lui. Au contact de beaucoup d'autres Aurors - elle en aurait été presque sûre - elle serait même plus là. Et elle aurait dit d'où elle venait. Enfin, si c'était le meilleur d'en eux, eh bien... Les Aurors baissaient dans son estime. Et tout ce qui pourrait ressembler à une police pour le Ministère, puisque les Qurors étaient leur « élite »...
-- Hey ! J'pense pas qu'on se soit déjà vu, fillette ! Alors, tu sais quoi ? Si tu me disais pourquoi tu es venue jusqu'ici, ça m'arrangerait...
-- En effet, nous ne nous sommes jamais vus, Apophis... tu permets que je t'appelle par ton prénom?
Tout de même, elle lui demandait sa permission. Elle était toujours un peu polie, tout de même! Même en ce genre de situation. Elle avait été élevée pour l'être. Et elle était assez digne pour l'être. Quoique ce ne l'était pas extrêmement, ce qu'elle venait de faire. On ne rentrait pas chez les gens ainsi, aurait dit sa mère.
Mais sa mère, c'était sa mère. Une Moldue.
-- Ohh non, non. Non, non, non, non ! Ahh non, ça, non ! Personne ne m'aura à ce jeu-là ! Personne ! Hinhin, qu'est-ce que tu crois ? On a déjà tenté le coup, fillette, mais ça a pas vraiment pris ! Alors toi et tes discours vous allez vous barrer vite fait.
Oh! Tiens, il avait enfin une idée de qui elle était. Elle sourit, et se retourna, attendant la suite.
-- J'ai bien assez d'un moutard comme ça pour qu'on m'en rajoute des illégitimes en prime ! Traduction ? Tu repars chez toi, tu dis à ta mère que je suis désolé, que c'était que pour une nuit et pour toi... Bah toi euhh... Un accident, voilà tout. Ok ? Bien !
Rosa était déçu. Croyait-il réellement qu'elle descendait de lui? C'était une idée hideuse. Insultant. Non, mais, vraiment ! Comment un être aussi grand, rude et... blond aurait-il pu faire en sorte qu'elle, grande beauté dans sa fragilité, puisse vivre? Elle se remit dos à lui. C'était idiot, oui, mais cela empêchait son cousin (car ce ne pouvait n'être que lui) de voir son expression faciale. Qui était un mélange de dégoût, de surprise et d'amusement. Cela empêchait, du même coup, à Rosasharn ne voir les gestes de celui qui était dans la même pièce qu'elle.
-- Allez, rentre chez toi. Ta mère n'aura qu'à m'adresser une lettre d'insultes et de menaces et je la dédommagerai... En revanche, je ne peux pas te dire si j'ai pris mon pied ou non avec elle comme je ne sais pas qui c'est... T'es pas la seule à me faire la surprise de ta visite en disant « Bonjour papa ! » alors bon, tu m'excuseras, hein ? Ouais, tu m'excuseras. Allez !
Rosa ne put s’empêcher, en se retournant et en voyant la porte ouverte, de faire une sorte de saut de rire, que certains auraient prit pour de la nervosité. En fait, elle était plus insultée qu’autre chose. Parce que, de un, il croyait réellement qu’elle était sa fille, de deux qu’il croyait que l’on pouvait virer une sorcière comme elle aussi facilement et rapidement.
-- Comme tu le vois je suis assez occupé, ma grande. Et, comme tu peux t'en douter, j'ai assez d'un gamin à charge sans qu'on m'en colle un deuxième ! Alors, adieu !
-- Je ne suis pas ta fille…
Rosa accepta franchement le combat yeux pour yeux que son cousin. La colère se sentait elle. Mais elle était davantage du style à serrer ses adversaires jusqu’à ce qu’ils suffoquent. Mais de façon mentale, bien sûre. Et elle devait gagner ce petit combat (elle sentait que ça n’allait pas trop durer), parce que, aussi non, elle serait à tout jamais condamnée à être inférieure.
- C’est complètement outrageant que tu ne puisses seulement penser que je sois ta fille. Comment quelque chose comme toi ait comme enfant quelqu’un comme moi? Un peu de logique, s’il te plaît.
Sa voix sifflait. Pourtant, sa colère semblait légèrement baisser en elle. Il n’était qu’un con, après tout. Ça ne valait pas la peine de se fâcher. Surtout qu’il avait son enfant dans ses bras. Lequel semblait réellement très confortable au milieu de tensions, à bien y remarquer…
- Je suis ta cousine… Rosasharn of Woodbury.
Ça avait le mérite d’être clair, n’est-ce pas? Elle avait refusé de donner son identité auparavant, mais il ne pouvait plus rien dire, maintenant… |
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Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Ven 27 Juin - 9:22 | |
| Les paroles que venaient d'employer Rosasharn à son égard avaient été assez dures, mais Sykes avait dépassé depuis longtemps le stade de l'enfance où l'on se jette à terre en pleurant à la moindre remarque acide et persiflantes. Il en avait distribué à la pelle étant enfant d'ailleurs et ne blamait pas la gamine pour autant...
Mine de rien, et à la lumière de ces nouveaux faits, la chose ne lui apparut pas comme étant tout à fait impossible. Lazarus avait refait sa vie de son côté en épousant une Moldue -espèce de mégère qu'il avait dû voir une fois dans sa vie- et avait ainsi coupé les ponts avec sa soeur Honoria ainsi qu'avec la famille Sykes. Enfin, pour être plus précis, c'était sa propre mère qui l'avait renié aussi sûrement que l'on jette un vieux chiffon à la poubelle.
S'attendre donc à revoir un jour cette famille occultée n'avait donc rien d'étonnant. Cela lui était même arrivé à la naissance de Néron mais bon, passons...
Cependant, découvrir qu'une petite of Woodbury a fait le chemin jusqu'à chez vous dans l'espoir que vous lui ouvriez la porte cele paraissait déjà plus extraordinaire. D'autant plus que ses raisons devaient être des plus valables...Mais il ne fallait pas, à cela, qu'il en oublie les civilités."Rosasharn, murmura-t-il comme pour s'excuser, Rosasharn of Woodbury. Bien, je suppose que tu n'as pas fait tout ce long chemin pour rien. Entre alors et installe-toi".Il tendit brièvement sa main vers les deux double-portes à sa gauche. Ses dernière s'ouvrirent sous ce simple geste, laissant apparaître sous les yeux de l'enfant un salon spacieux et circulaire, dont les fenêtres aux grands carreaux donnaient sur le dehors.
Au centre de la pièce des fauteuils avaient été disposés ainsi qu'une table basse et faisaient face à une grande cheminée dont le fourneau, par cette température estivale, n'était bien sûr pas allumé.
A gauche de l'entrée trônait un secrétaire croulant sous la paperasse, véritable fouilli administratif, typique de l'homme occupé, du gratte-papier affairé des journées entières à son travail.
Non loin de là, et siffusamment à proximité pour être sous sa surveillance, un petit parc pour enfant avait été installé. Les petits jouets, colorés et naïfs virevoltaient au-dessus des barreaux dans l'attente de leur propriétaire respectif. Lequel des deux au fait ?Apophis précédant Rosasharn ferma la porte derrière lui. Le petit être s'agitait toujours dans ses bras; nordillant et bavousant sur ses cheveux, allant jusqu'à tirer dessus. D'une main ferme, son père le fit rapidement cesser."Assieds-toi, fit-il en désignant un de ses confortables fauteuils en cuir luisant, je t'en prie, fais comme chez toi"."Fais comme chez toi"... alors qu'il n'y a pas deux minutes il était prêt à la mettre à la porte comme une malpropre. l'Auror chassa cette idée puis se dirigea vers le parc afin d'y installer son fils. Le poupon se laissa faire, ne tendant même pas les bras vers le géant pour qu'il vienne le reprendre.
Il resta debout quelques secondes puis, encore peu habilité à marcher, retomba sur ses fesses en un hoquet de surprise. Sykes tourna la tête vers son invitée. Prenant un peu plus d'assurance, il enfonça ses larges mains dans les poches de son pantalon."Rosasharn of Woodbury. Ma cousine, la fille de Lazarus. C'est bien une heureuse surprise...".Il eut un léger ricanement qui termina sur un joli sourire faisant briller ses yeux de mille éclats. Se mordillant la lèvre inférieure sous cette expression toujorus rieuse, il embraya :"Je suppose aussi que tu préfères que l'on t'appelle Rosa, non ? Rosasharn c'est.... brrr... pour une enfant, c'est assez protocolaire ! surtout une enfant de ton âge aux vêtements si... bariolés.
Je me trompe encore où tu n'es pas exactement bien dans cette peau ? Je veux dire... sincèrement, j'en ai connu des filles s'habillant en rose bonbon fushia comme toi, mais je dois dire que t'as pas le profil. Etrange, non ?".Il se cala contre un coin de mur, observant davantage cette enfant, le même sourire aux lèvres, sa tête reposant contre le revêtement de peinture blanche et immaculée... au milieu de centaines de photos qui, elle aussi, recrouvraient quasiment la totalité de la pièce. Apophis était l'homme entier dans les fragments de souvenirs virevoltaient au-dessus de sa tête. Il reprit :"Et, si tu es ici, c'est que tu as d'excellentes raisons, je me trompe ? A moins que ton père veuille absolument renouer avec moi... mais j'en doute. Quelque chose me dit que tu as fait le chemin ici toute seule dans le simple but de venir me parler.
Sans vouloir me venter, je reste encore le plus "accessible" de votre famille... puisque, moi aussi, j'ai été renié. Mais tes parents ont leur fierté alors... venir se serrer les coudes de bannis en bannis, finalement, ça le fait pas tellement, non ?
Tu m'arrêtes si je suis dans l'erreur, d'accord ?
Ta mère travaille dans le domaine de la mode. Mieux que ça, c'est la rédactrice en chef d'un magazine Moldu nommé Ella.
Ton père est médicomage à Sainte-Mangouste. De ce que je sais de lui il a toujours pris son travail très à coeur... ou trop à coeur ?
Tu as une grande soeur qui se nomme Brittany et qui travaille à la Gazette du Sorcier pour l'instant ainsi qu'un grand frère... que l'on retrouve souvent dans les boutiques d'accessoires de Quidditch".Il marqua une pause, fit un pas vers elle."Et il y a toi, Rosasharn of Woodbury. Treize ans et, je suppose, inscrite à Poudlard. Je ne sais pas dans quel maison, par contre... Dumbledore préfère que vos vies d'écoliers ne me soient pas divulguées. Ainsi suis-je tenu à distance.
Mais le reste je le sais...".Il croisa doucement ses bras sur sa poitrine. Ses yeux étaient toujours rivés dans ceux de sa jeune cousine, non dans l'espoir de la faire plier mais plutôt dans celui d'y trouver quelque chose. C'était comme un souffle, une présence qu'il avait pressenti et, l'espace d'un instant, il en avait presque été investi..."Mais je pourrais déblatérer comme cela pendant des heures. Tu dois avoir soif, je vais te préparer quelque chose...
Tu n'as qu'à me dire ce que tu souhaites...".Un instant son regard vint à accrocher les photos s'agitant dans leurs cadres. Certaines avaient quelque chose de poétique, de désuet, comme si leurs sourires et leurs rires avaient soudain disparus de sa vie pour ne rester que sur un vulgaire morceau de papier qu'il s'évertuait à afficher dans l'idée de s'en rappeler.
Les clichés concernaient surtout ses années à Poudlard, offrant au regard de Rosa des élèves de Serpentards réjouis et canailles, roulant des mécaniques devant l'objectif en enserrant une fille ou deux au passage qui gloussaient dans leur silence.
Beaucoup d'autres de ces années-là montraient Apophis en tenu de soirée avec, pendu à son bras, une ravissante jeune fille ou jeune femme selon la progression dans le temps...
Le reste concernait sa famille, et essentiellement sa mère -tante de Rosasharn. On eut dit une de ces femmes posant pour Ella, une héroïne de vieux film en noir et blanc. Blonde, grande, belle, secrète... et terriblement froide, sans aucun sourire que celui mutin qu'elle avait lorsqu'elle croisait leurs regards.
Une véritable famille uni dont le petit garçon au visage angélique et aux yeux bleus pétillants s'efforçait de ne pas avoir l'air ridicule dans ses habits de gosse de riche. Apophis semblait avoir eu aussi ses "instants de gloire"...Quant aux dernières photos elles avaient dû être prises dans l'enceinte du ministère puisque, parfois, l'on y retrouvait les colonnades de l'Atrium ou encore ses cheminées. Là aussi un copier/coller du mémorial "mes années à Poudlard" puisqu'une fois de plus il avait l'air radieux.
Une en particulier le montrait tout sourire aux côtés d'un homme aux cheveux noirs et aux yeux gris acier tandis que tous deux se chamaillaient pour tenir le diplôme où était écrit :
"promotion des Aurors : 1984.
Décerné à : Apophis Sykes of Woodbury, premier de sa catégorie". Toute une vie placardé aux murs. Et maintenant elle prenait forme sous les traits anguleux et fins d'une jeune enfant de treize ans à la peau d'albâtre et au regard d'obsidienne.
La langue de l'Auror brûlait d'avoir tant de choses à dire, notamment sur Rosa elle-même... Mais l'enfant avait certainement besoin d'un peu plus de confort avant d'entamer une véritable conversation."J'vais me prendre un truc à manger à la cuisine. Tu veux quelque chose ?
J'ai des choux à la crème, des éclairs au chocolat, des religieuses, des petits fours enfin... j'ai fait le plein au Chemin de Traverser ce matin".Il haussa les épaules."De toute manière, j'ai horreur de faire apparaître de la bouffe par magie... c'est jamais bien frais et toujours desséché !". |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Jeu 10 Juil - 18:15 | |
| [Rahhh! Je n’arrive pas à trouver une suite réelle >.< Rosa est trop nerveuse par cette situation bizarre… Mais je sais que si c’était la deuxième fois qu’elle rencontrait ce genre de situation, elle serait très relax. Mais c’est pas le cas >.< Donc je te laisse le choix du reste de la conversation.] Une femme en particulier attirait l'attention de la jeune fille. Blonde. Belle. Froide. Classe. Et elle avait un sourire très semblable à celui qui, semble-t-il, ne quittait jamais pour longtemps les lèvres de Rosa. Elle regardait profondément cette photo. Car cette femme ressemblait autant à son père (du moins selon ses souvenirs) qu'à l'homme qui était devant elle. Qui, d'ailleurs, s'était assagit comme un chaton. Mais c'était une comparaison qu'il était juste de faire alors que la personne dont on parle était un Gryffondor. Ce qui n'était probablement pas le cas d'un « of Woodbury » de l'autre branche de la famille. Et un problème à ce moment-là, c'était qu'il n'arrivait pas vraiment de comparaison avec un serpent. Puisque quel que soit l'âge d'un serpent, c'était dangereux. C'était que l'intensité qui changeait.
-- Rosasharn... Rosasharn of Woodbury. Bien, je suppose que tu n'as pas fait tout ce long chemin pour rien. Entre alors et installe-toi.
Hum... Oui, c'était un peu pour rien, après tout. Étant donné qu'elle n'avait rien à faire. C'était l'été, après tout. Et l'été... bah, c'était l'été. Il n'y avait personne à la maison, normalement. Donc, elle était tranquille. Mais là, ce n'était plus le cas. Alors, Rosa foutait le camp. Et sa mère était de retour. Et toutes ses amies avec elle. Ce n'était pas trop pour elle. Sincèrement. Puis, aussi, elle pensait un peu à la Magie Noire. Oh, ok, peut-être un peu plus qu'un peu... Hum...
Elle le suivi jusqu'à la pièce où il la conduisait. Puis ferma la porte. Bon. Si, disons, elle avait été une Mangemort, elle aurait été inquiète, à ce moment-là. Mais ce n'était pas son cas. Elle était, officiellement, blanche comme neige. Quoiqu'elle n'ait pas fait grand-chose de mal, non plus... des erreurs de jeunesse, pourrait-elle possiblement proposer plus tard pour expliquer. Elle eut un fin sourire à cette idée. Tellement avaient déjà usé de cette excuse pitoyable...
La pièce qui s'ouvrit à elle intéressa particulièrement Rosa. Elle semblait contenir le strict minimum, n'être formé que pour l'utilitaire. Même la peinture suivait ce mouvement : elle était blanche. C'était à remarquer. Mais, par contre, il y avait tellement de photos qui bougeaient dans tous les sens qu'en regardant un mur un peu trop longtemps, on risquait d'avoir la tête qui tournait un peu. Ou une nausée. Mais la jeune sorcière ne s'en occupait guère. Son attention était occupée à vagabonder d'images en images. Ce qui était étrange, aussi, c'était qu'elles n'étaient pas tout à fait placées dans un ordre chronologique...
Le bébé, dans son parc ( Rosa n'avait même pas remarqué son déménagement), émit un couinement. Elle savait son nom. À quelque part. Son père avait tellement maugrée. C'était Néron, il lui semblait. Ou un autre nom latin. Mais est-ce que cela avait la moindre importance?
-- Assieds-toi, je t'en prie, fais comme chez toi.
C'était quelques peu ironique. Mais Rosa refit son jugement : il n'était pas un chaton. Plus un félin apaisé. Mais la comparaison animale avait encore un côté faux. Un félin à écailles froides, peut-être, alors?
-- Je suppose aussi que tu préfères que l'on t'appelle Rosa, non ? Rosasharn c'est.... brrr... pour une enfant, c'est assez protocolaire ! surtout une enfant de ton âge aux vêtements si... bariolés. Je me trompe encore où tu n'es pas exactement bien dans cette peau ? Je veux dire... sincèrement, j'en ai connu des filles s'habillant en rose bonbon fushia comme toi, mais je dois dire que t'as pas le profil. Étrange, non ?
-- Pas du tout. Et cette robe est fade, à comparer de lorsque je l'ai reçue. En fait, elle devrait commencer à être correcte dans deux ou trois semaines, à raison de deux petits sorts par semaine...
Venait-elle de dire à un Auror, chez lui, qu'elle brisait l'un des plus élémentaires traités internationals? De façon régulière et fréquente? Bravo. Là, il avait de quoi l'accuser. Mais, à vrai dire... Il n'avait pas réellement de preuve, n'est-ce pas? Hum...
Mais elle était encore sur la défensive. La jeune sorcière se dit qu'elle devrait un peu se détendre. Ce n'était pas comme s'il l'accusait de meurtre. Et il n'était pas en fonction (pitié!). Et s'il l'était... Vive la police magique efficace!
Afin de faire partir de sa nervosité occasionnée par une (légère) erreur, elle marcha, le temps de quelques pas. Puis, s'assit sur l'un des fauteuils, et croisa ses jambes. Elle remarqua que ça portait encore sur la défensive, mais elle ne voulait pas tout de suite les décroiser. Ça aurait été vu comme instable probablement. Et, pour paraître plus confortable, elle sourit. Avec le sourire hérité d'Honoria. Cette habitude qu'elle avait depuis si longtemps, et qui était maintenant répété, la rassura. Elle était plus calme.
- Et, si tu es ici, c'est que tu as d'excellentes raisons, je me trompe ? A moins que ton père veuille absolument renouer avec moi... mais j'en doute. Quelque chose me dit que tu as fait le chemin ici toute seule dans le simple but de venir me parler. Sans vouloir me vanter, je reste encore le plus "accessible" de votre famille... puisque, moi aussi, j'ai été renié. Mais tes parents ont leur fierté alors... venir se serrer les coudes de bannis en bannis, finalement, ça le fait pas tellement, non ?
Rosa riait dans sa barbe. Renouer? Ridicule. Son père l'aurait fait lui-même. Et il y a un an, s'il vous plaît! Lorsque la femme/amie/amante/one night stem d'Apophis avait accouché. Mouais. Et envoyer sa fille en éclaireur, c'était particulièrement pitoyable. Quoique... Rosa était certaine que Lazarus, son père, pourrait en être capable.
Mais... Lui aussi, il était renié? La jeune sorcière n'aimait pas ça. Elle avait fondé le début de sa recherche sur les autres « of Woodbury » sur lui. Mais s'il était aussi banni que son père... Où continuer, alors? Les photos continuèrent à attirer son attention. Son père la fuyait de temps en temps , car, selon lui, elle portait le « même horrible sourire que ma soeur Honoria ». Une idée rapide de quoi pouvait avoir l'air son objectif ne serait pas de refus. Était-ce cette femme qui l'avait captivée, tout à l'heure? Si tel était le cas, il faudrait probablement la vieillir... Mais c'était mieux que rien, n'est-ce pas?
-- Tu m'arrêtes si je suis dans l'erreur, d'accord? Ta mère travaille dans le domaine de la mode. Mieux que ça, c'est la rédactrice en chef d'un magazine Moldu nommé Ella. Ton père est médicomage à Sainte-Mangouste. De ce que je sais de lui il a toujours pris son travail très à coeur... ou trop à coeur ? Tu as une grande soeur qui se nomme Brittany et qui travaille à la Gazette du Sorcier pour l'instant ainsi qu'un grand frère... que l'on retrouve souvent dans les boutiques d'accessoires de Quidditch.
-- Quel numéro de dossier criminel avons-nous?
Parce que... s'il savait tant de choses, pourquoi avoir pris la peine de lui avoir fait une telle scène dans l'entrée? Vraiment, c'était ridicule. Il ne voulait pas avoir un contact, mais il pouvait dire précisément quoi faisait quoi dans la famille. Et Rosa était presque prête à parier qu'il en savait beaucoup sur elle... Pourquoi? Ce n'était pas du tout nécessaire! À moins qu'il espérait des retrouvailles. Mais cette idée était assez drôle. Comme rien, absolument rien, n'avait été fait dans ce but précis.
Et puis, c'était quoi, ce pas en avant? Un essai de marquer ses paroles? Une tentative d'intimidation? Si la dernière option était la bonne, alors il devait oublier ça. On n'était pas à Serpentard pour rien! Et puis... pourquoi mettait-elle, en ce moment, tant d'importance dans la maison? Même en allant à Serdaigle, elle n'aurait pas été influencée. Et si elle aurait été à Poufsouffle ou à Gryffondor? Oublions ça tout de suite : c'était risible.
- Et il y a toi, Rosasharn of Woodbury. Treize ans...
-- Non, 12 ans. J'ai 12 ans.
Et à moins d'une semaine d'en avoir 13, mais c'était un autre truc à oublier immédiatement. Elle était dans le présent. Quoique, normalement, elle n'aurait rien dit, mais c'était trop irrésistible. Pouvoir corriger un Auror alors qu'il te faisait ta fiche technique! Combien pouvaient se vanter de l'avoir fait au moins une fois dans sa vie?
-- Et, je suppose, inscrite à Poudlard. Je ne sais pas dans quelle maison, par contre... Dumbledore préfère que vos vies d'écoliers ne me soient pas divulguées. Ainsi suis-je tenu à distance. Mais le reste je le sais...
-- Tu le sais, mais tu es tout de même incapable de me reconnaître... Hum...
« Ne ME soient divulguées ». À lui particulièrement? Était-il une psychopathe dangereux que l'on n'avait réussit à contenir qu'en le mettant pour la justice de l'État. Peut-être... ce qui serait drôle puisqu'il était, selon les rumeurs, le meilleur des Aurors... Mais peut-être était-ce justement la raison pour laquelle il était aussi bon. Il pensait comme eux. C'était une hypothèse très intéressante... et un peu folle, tout de même. Du moins selon la vision où le blanc et le noir étaient clairement définis, vision popularisée par les États-Unis.
En même temps, elle n'allait tout de même pas révéler de façon aussi rapide sa Maison. Parce que s'il savait réellement tout sur elle, bah... autant garder un certain secret. Autant qu'elle pourrait le garder. Mais cette situation mettait mal à l'aise Rosa, tout de même. Comment pouvait-on discuter normalement avec un homme qui savait tant de choses sur soi?
-- Mais je pourrais déblatérer comme cela pendant des heures. Tu dois avoir soif, je vais te préparer quelque chose... Tu n'as qu'à me dire ce que tu souhaites...
-- Je n'ai pas soif.
Après tout, elle avait bu avant de partir. Étant donné qu'elle n'était pas réellement sûre de l'accueil que l'on lui ferait ici. Et discuter, ou débattre, alors que l'on avait soif, ce n'était pas particulièrement l'idéal, comme une partie de l'esprit était toujours occupée, à ces moment-là, à vagabonder vers un lieu où la nourriture était à profusion...
Les photos, après inspection respectives, commençaient à faire leur effet sur Rosa : elle se sentait un peu étourdit. Mais c'était si léger que Rosa ne le remarqua à peine. Il avait d'autres émotions qui se mélangeaient avec ce tournis, plus fortes. Et, dans tous les cas, la jeune sorcière n'aurait jamais cru qu'elle serait ainsi.
-- J'vais me prendre un truc à manger à la cuisine. Tu veux quelque chose ? J'ai des choux à la crème, des éclairs au chocolat, des religieuses, des petits fours enfin... j'ai fait le plein au Chemin de Traverser ce matin. De toute manière, j'ai horreur de faire apparaître de la bouffe par magie... c'est jamais bien frais et toujours desséché !
-- Je n'ai pas faim non plus...
Elle rit. Rosa riait parce que c'en était un peu farfelu. La situation en général. Et puis, il y avait le côté euphorisant. Mais, en même temps, elle ne savait pas trop pour quelle raison elle le faisait. Que lui arrivait-il? Aurait-elle encore des séquelles avec sa rencontre avec Roze Maiden? |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Jeu 17 Juil - 15:04 | |
| Waaaaaahhhh !! "J'ai pas faim", "j'ai pas soif" ! Dans ta tronche, Apophis ! Lui qui avait voulu se montrer gentil et agréable, voila bien que l'entreprise venait tout simplement de capoter.
Renfrogné mais cependant pas résigné il lui afficha son plus beau sourire tandis que la demoiselle lui répondait d'un grand rire, un peu comme en écho. Toute euphorie hypocrite se volatilisa. Sykes laissa choir son rictus.
Et maintenant c'était une expression frappée d'incrédulité qui se lisait sur ses traits, à mi-chemin entre la stupeur et la peur. Il ravala sa salive puis annonça :
"Je vais me chercher ce qui faut".
Il fit volte-face et s'empressa de quitter la pièce. Dans le couloir son pas claquait ferme sur le parquet ancien et grinçant, le menant droit jusqu'à la cuisine dans laquelle il biffurqua à toute vitesse. Il referma la porte. Il était seul. Seul... Elle n'était pas là pour lui rappeler. Pas présente pour lui montrer à quel point il avait eu raison de s'enfuir, de courir pour éviter aussi bien son rire haut perché que ses expressions précieuses et minaudantes. Elles la faisaient tant ressembler à... Mais mieux ne valait pas en parler pour l'instant.
Les traits juvéniles de Sykes se crispèrent un instant puis il jeta un regard vers les diverses étagères et placards de sa vaste cuisine aménagée. Il se dirigea jusqu'à eux et commença à sortir tous les paquets de chips, de biscuits et de bonbons qu'il pouvait trouver, fourrant le tout entre ses gros bras d'ours peroxydé juste avant de passer devant le frigidaire et de... Un instant d'hésitation. Que lui faudrait-il pour faire passer cet arrière-goût de déjà vu ? Une bonne grosse bouteille de soda ! Il ouvrit la porte du réfrigérateur et s'en saisit à pleine main, la calant juste sous son bras avant de repartir.
A nouveau Sykes traversa le couloir, fortement encombré par toutes ses victuailles, et reparut dans l'embrasure de la porte tout en s'efforçant de se composer un visage tout à fait serein. Dans son parc son jeune fils salua son arrivée d'un grand sourire béat et de quelques babillements propres aux enfants.
Le petit s'agitait dans sa cage improvisée et le plus grand des deux aurait bien été tenté de le calmer comme il en avait l'habitude, à savoir "boucle-là, Néron !", mais il n'en fit rien. Cela aurait été une raison de plus pour Rosasharn de s'esclaffer face à la bêtise de son fils... De son fils ? A croire que cette pensée venait de s'échapper de la boîte de Pandore qu'il avait verrouillée à double tour. A croire que ce n'était pas cette gosse aux cheveux noirs et luisants qu'il avait en face de lui mais bel et bien sa propre mère, Honoria of Woodbury, aussi voluptueuse, séduisante et glaciale que la Mort elle-même.
Il ne put réprimer un frisson et posa ainsi tous ses paquets sur la table basse juste en face de sa cousine. Il leva doucement la main et agita deux doigts dans les airs. Le grincement d'une porte se fit entendre et deux verres sortirent d'une grande armoire en chêne pour se déposer juste sous leurs yeux. Apophis prit soin de déboucher la bouteille qui versa d'elle-même et d'autorité une pleine rasade de cette boisson acidulée à son invitée comme à lui-même. Il leva son verre, l'éclat froid de son regard bleu se posant sur la jeune Rosa :
"A nos charmantes retrouvailles !".
Et il prit soin de s'asseoir dans son fauteuil juste avant de déguster.
Reposant le verre sur la table et mouillant ses lèvres il reprit d'une voix monocorde et posée, tâchant de maîtriser la situation qu'il avait pour un temps perdue :
"Je n'ai pas fait de recherches particulières sur ta famille et toi, Rosa. Je suis simplement resté en contact.
Je t'intrigue ? Ou alors ne fais-je que conforter tes soupçons ? Non, pour tout t'avouer, ce que ma mère a renié je l'ai conservé pour moi seul et j'ai fait en sorte de me tenir au courant... En un sens c'est comme si nous ne nous étions jamais perdu de vue".
Il laissa pendre un semblant de sourire, mielleux, atroce. Sa main éfleura le crystal de son verre et il le porta à nouveau à sa bouche -le liquide trop rapidement ingurgité lui faisant piquer les yeux.
"Contrairement à ton père et ta mère qui n'ont jamais essayé de me revoir j'ai travaillé dans l'ombre, en secret, à m'instruire sur vous comme sur votre vie. Après tout, ne suis-je pas un neveu ou encore un cousin ?".
Il ricana, cynique, tandis qu'une étrange lueur métallique passait dans ses yeux -lueur qui n'appartenait guère à ce côté de leur famille, mais bien à l'autre, celui des Sykes... celui auquel il ressemblerait pour toujours, faute d'être la réelle création de sa mère... Il ajouta sur un léger gloussement :
"Je suis sûr que tu ne devais pas t'attendre à ce genre de choses en pénétrant ici. Je ne suis même pas certain que tu saches toute la vérité à mon sujet -bien que ta famille ait dû, quand même, t'en toucher deux mots.
J'espère ne pas te decevoir ! Le côté princier emprunté à mes parents a foutu le camp depuis longtemps, si tu vois ce que je veux dire... Et si tu es sur les traces de tes illustres ancêtres, tu t'es gourrée de porte à mon avis !
Fallait frapper au manoir des Sykes, ma jeune enfant. Pas chez le fiston exilé. Mais maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière, non ?...
Bois ta limonade et mange un truc ! Fais donc comme chez toi, je m'en moque".
De son côté Néron lança une exclamation joviale et suraiguë qui fit se retourner son père. Ses yeux fulminants de colère se braquèrent sur lui et l'enfant cessa immédiatement tandis que son sourire dévalait son visage jouflu. Son vis-à-vis reprit :
"Tu vois, Rosa, malgré les tentatives, malgré l'exil, malgré l'oubli la lignée continue toujours de perdurer. Tu en es, ce me semble, la preuve vivante".
Et il lui sourit, offrant cette douce expression aussi bien à cette enfant qu'au reflet de sa mère s'illustrant en ses traits juvéniles. Il se leva de toute sa hauteur et se dirigea vers son fils dans les petites menottes s'agisaient dans les airs afin qu'il le prenne dans ses bras. Ce qu'il fit. L'enfant fut ramené avec lui et installer sur ses genoux tandis qu'il prenait confortablement place dans son fauteuil.
Apophis, sans s'en rendre compte, se mordilla pensivement la lèvre juste avant que ses yeux ne se posent à nouveau sur elle. Sa voix -enraillée par le tabac- égraina ainsi ces quelques paroles :
"Rosa, il y a peut-être quelque chose qu'il serait utile que tu saches et qui te fera sans doute comprendre pourquoi vos parents ont souhaité que vous soyez éloignés de ma famille comme de moi...
Mes parents, du fait de leurs croyances et de leurs principes, m'ont fait afin de pouvoir poursuivre la lignée de la famille pour qu'elle ne s'éteigne jamais.
C'était à une époque ou la consanguinité entre familles de Sang-Pur était très préoccupante et mon père a ainsi jugé, après la mort de son premier fils et après que ton propre père se soit détourné de son devoir envers les siens, qu'il était temps que quelqu'un reprenne le flambeau.
J'ai été mis au monde uniquement dans ce but-là et parce qu'il était nécessaire que quelqu'un fasse en sorte que ces deux nobles familles ne disparaissent jamais. Là où le bas blesse c'est que je suis de Sang-mêlé, mais c'est une autre histoire... Pour eux j'étais un mâle et donc amené à me reproduire et c'était tout ce qui importait.
Toi, Rosa, tout comme Brittany et tout comme Altaïr, tu es née d'une union amoureuse et n'obéissant à aucune règle te prédisposant à assurer ce genre de responsabilités. Ton père et ta mère ont su trouver leur équilibre... du moins, je l'espère... et c'est peut-être ce qui vous est arrivé de mieux !".
Ses yeux se plissèrent et un nouveau sourire vint à étirer ses lèvres fines.
"Tu ne dois pas vraiment voir où je veux en venir, hein ? Ce que je veux que tu comprennes c'est qu'il ne faut pas essayer de renouer avec les anciennes traditions familiales. Si tu en as été écartée c'est pour une bonne raison et tu te brûlerais sûrement les ailes à essayer... Ne viens pas trouver Honoria, c'est tout ce que je te demande...
Pas parce qu'elle est Mangemorte et pas parce qu'elle sert la Magie Noire, non. Parce que ta tante est dangereuse et que tu perdrais bien plus que la vie si tu venais à la rencontrer, fais-moi confiance...
Il est des secrets de famille qu'il vaut mieux laisser dormir à tout jamais. Je l'ai compris, ton père l'a compris. Maintenant, Rosa, c'est à ton tour... au risque de finir malheureuse toute ta vie".
Le petit être s'agitant follement dans les bras de son père observa tour-à-tour ce dernier et la jeune fille. Apophis, dans un bref élan d'instinct, l'apaisa en appliquant doucement sa large main contre son petit dos, frottant au gré de sa respiration.
"Je sais pas si tu m'as saisi, sourit-il, ou si tu penses que je ne suis qu'un sale c*n mais, au moins, je t'aurai prévenu !
Après si ça se trouve tu n'es même pas là pour ça !".
Et ses iris de crystal de se perdre un peu plus dans la contemplation de sa jeune cousine... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Lun 21 Juil - 1:39 | |
| L’avait-elle insulté, en refusant tout ce qu’il proposait? Rosa n’arrivait pas à bien interpréter cette expression qui avait passé dans sa figure. Ou surprit? Ou étonné? C’était réellement curieux. Pourquoi avait-il réagit ainsi? Pouvait-il avoir quelques espérances à ce propos, comme y glisser quelques potions, tels le Vérisarium, ou quelque chose dans ces eaux-là…
-- Je vais me chercher ce qui faut
Immédiatement, il quitta la pièce. Oui, c’était curieux. Peut-être avait-il entendu parlé de ses démarches, et qu’il avait fait cette… accueil que de façon à lui faire croire à elle qu’il ne s’attendait pas du tout à sa visite. Quoique non, c’était plutôt idiot, après tout. Il aurait sans doute préféré une façon plus subtile, délicate. Et puis, il ne serait pas parti ainsi. Partis comme s’il avait le diable qui lui courrait après, aurait dit une amie de sa mère. Rahhh! Elle avait déjà à les endurer alors que sa mère était là, elle n’allait quand même pas commencer à les citer…!
Mais, bon. Son cousin l’avait donc laissée seule dans la pièce. Elle n’allait tout de même pas l’attendre comme une désespérée d’attention. Donc, souplement, la jeune sorcière se releva et alla explorer les diverses photos qui couvraient les murs. Mouais. Ça ressemblait plutôt à ce qu’elle avait vu de loin. Cependant, en vision rapprochée, elle pouvait davantage comprendre les photos, et mémoriser les traits. Car elle ne savait pas ce qui pourrait lui être exactement utile. Donc, elle observait. Tiens. Ici, semble-t-il, c’était le moment où il recevait une plaque. Qui le décrivait comme quoi? Elle fronça des yeux, et elle réussit enfin à lire « Premier de sa catégorie ». Ça la fit sourire. Et bien, il semblerait qu’elle eut toujours dominée, au Ministère.
Puis, elle s’aperçue qu’elle observait toujours le même mur que tout à l’heure, alors que son très accueillant et équilibré d’esprit cousin était encore présent. Rosa s’amusait à dire le plus souvent « Cousin », pour désigner Apophis, alors qu’elle pensait. Ça rendait la situation presque drôle. Quel euphuisme pouvait-on avoir à briser ce que ses parents lui avaient enseigné par demi-mesure, discrètement! Ils auraient d’ailleurs être plus clairs, alors qu’elle était suffisamment jeune, innocente et sans initiative. Et encore, quel serait le résultat, si ils l’avaient fait, et qu’elle avait l’âge qu’elle avait présentement?
Les photos qui lui étaient cachées par son dos et par sa tête qui ne pouvait pas faire un tour complet sur elle-même n’apportait rien de réellement nouveau. Toujours Apophis avec des gens diverses que Rosa ne pouvait pas toujours reconnaître. Parfois, il n’était tout simplement pas là. Mais tant pis. Elles devaient toutes avoir un rapport, pour être ici.
Un bruit la dérangea dans sa contemplation. Un peu irritée, elle se retourna, juste à temps pour voir le propriétaire des lieux revenir avec une montagne de nourriture. Enfin, une montagne de paquet de nourriture. Avait-il réellement l’intention de tout manger devant elle? C’était dégoûtant… et fascinant, pour savoir pour quelle raison il se devait de se comporter ainsi. Elle l’avait donc réellement perturber, ou quoi? Cette idée la fit rire. Elle n’avait que 12 ans, et elle s’imaginait avoir la possibilité de changer complètement le comportement d’un Auror, du meilleur à plus forte raison. Ridicule. Car, si tel était le cas, ça aurait l’air de quoi, en combat? Du steak haché, peut-être… Hum…
Rosa alla sagement se rassir devant son cousin, alors que celui-ci posait sans bruit (comment avait-il réussit?) sa montagne comestible. Oh! Ce n’était « que » ça, ce dont il avait besoin, donc… Et bon, elle faisait quoi, maintenant? Elle le regardait s’empiffrer comme un porc, ou ils continuaient à parler? La nervosité que Rosa éprouvait tout à l’heure s’était dissipée alors que le géant (pour ne pas l’appeler le nain) s’était éloigné de la pièce. Maintenant, il semblerait même que la situation se soit inversée. Mais non, en fait. Elle s’était au contraire égalisée. C’était très confortable, pour la jeune sorcière, qui était encore dans ces âges où se faire parler de haut à cause de son âge était coutumier.
Mais, attendez… Il venait de se faire venir de l’alcool? Pourquoi? La bouteille ne pouvait contenir que cela, d’ailleurs. Par sa forme très caractéristique. Mais pourquoi deux verres? Ah non, s’il vous plaît… Rosa savait qu’elle ne pouvait pas boire ne serait-ce la moitié de son verre sans perdre la tête. Et puis, c’était quoi, cet Auror qui vous donnait de l’alcool pour boire et qui ne sourcillait même pas lorsque l’on lui disait que l’on brisait un traité magique extrêmement connu et important?
-- A nos charmantes retrouvailles !
Et celui qui était devant elle approcha ses lèvres de son verre. La jeune sorcière cru un instant qu’il allait avaler tous le contenu de celui-ci, mais il se contenta que je goûter. Au moins, pour l’instant, il restait sombre. Quoique il était probablement pas de ces hommes qui étaient saoul mort au moindre verre. Son métabolisme semblait suffisant pour absorber rapidement de petites quantités d’alcool, ou de potions. Le même principe qu’un ne faut pas la même quantité de potion pour qu’elle fasse le même effet sur un chat ou sur un cheval. Et elle était dans la plus grande des chances le chat, dans cette comparaison.
- Je n'ai pas fait de recherches particulières sur ta famille et toi, Rosa. Je suis simplement resté en contact. Je t'intrigue ? Ou alors ne fais-je que conforter tes soupçons ? Non, pour tout t'avouer, ce que ma mère a renié je l'ai conservé pour moi seul et j'ai fait en sorte de me tenir au courant... En un sens c'est comme si nous ne nous étions jamais perdu de vue. -- C’est une sorte de… séparation à l’amiable des membres de la famille of Woodbury?
Bon. Il était banni, mais il avait décidé de connaître par cœur les autres reniés des of Woodbury? C’était une sorte de compensation, c’est cela? Il ne pouvait plus se considérer comme un membre à part entière de cette si grande famille, alors il avait décidé d’espionner les autres bannis pour savoir comment ils s’en sortaient? Il rebut à nouveau à son verre. Même à lui, il semblerait que le liquide porte des problèmes. Ce qui n’encourageait pas trop Rosa-le-chat à toucher au sien.
-- Contrairement à ton père et ta mère qui n'ont jamais essayé de me revoir j'ai travaillé dans l'ombre, en secret, à m'instruire sur vous comme sur votre vie. Après tout, ne suis-je pas un neveu ou encore un cousin ? -- Hum… Et si je demandais aux autres, que crois-tu que sera leur réaction? Et puis, moi aussi, je suis une cousine et une nièce. Or, je n’espionne pas de l’autre bord de la famille…
Il faut aussi dire qu’elle n’avait pas de moyens de le faire, en! Uniquement 12 ans… Et vivement dans une semaine, où elle aurait 13! Plus que 4 ans avant sa liberté totale. En fait, c’était 1466 jours exactement. Comptés bien exactement au combien de fois durant son dernier été. Oui, elle avait tellement de temps à perdre qu’elle faisait ça. On fait ce que l’on peut entre ses devoirs d’été, disons. Et les visites à ces collègues de Poudlard.
-- Je suis sûr que tu ne devais pas t'attendre à ce genre de choses en pénétrant ici. Je ne suis même pas certain que tu saches toute la vérité à mon sujet -bien que ta famille ait dû, quand même, t'en toucher deux mots. -- Jamais mon père ne parle de sa famille… Et tu le sais, vu tes recherches... hum...
Commentaire aigre. Car, leur mère, elle, ne s’en privait pas. Même que Rosa était obligée de les voir bien trop qu’elle pourrait le désirer. C’était une nouvelle chose qu’elle apprécierait qu’il lui soit évité après avoir eu sa majorité.
-- J'espère ne pas te décevoir ! Le côté princier emprunté à mes parents a foutu le camp depuis longtemps, si tu vois ce que je veux dire... Et si tu es sur les traces de tes illustres ancêtres, tu t'es gourrée de porte à mon avis ! Fallait frapper au manoir des Sykes, ma jeune enfant. Pas chez le fiston exilé. Mais maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière, non ?... Bois ta limonade et mange un truc ! Fais donc comme chez toi, je m'en moque
Le contenu de son verre, c’était de la limonade? Rosa essaya de le réévaluer, ce bout de cristal sculpté. C’est vrai que ça fait la même couleur… et pourquoi pas que cette réaction étrange d’Apophis dans l’une de ses premières gorgées était provoqué par une trop grande acidité… Elle l’attrapa et l’apporta à son nez. Oui, ça sentait le citron. Bon. Elle consentit bien à prendre une petite gorgée. Et, non, elle ne sentit par une piqûre d’alcool. Eh bien, elle avait eu trop. Cet Auror avait plus à cœur le règlement magique : il permettait seulement que l’on brise les règlements internationaux. Pas les nationaux. En fait, ce n’était peut-être pas dans son domaine.
Et puis, c’était quoi, cette façon de parler?
L’enfant, qui semblait si calme en milieu combatif et tendu, se dit probablement qu’il manquait d’attention ces dernières minutes. Ainsi, il trouva un moyen de s’en trouver… Mais sous le mauvais angle, visiblement. Pauvre petit.
-- Tu vois, Rosa, malgré les tentatives, malgré l'exil, malgré l'oubli la lignée continue toujours de perdurer. Tu en es, ce me semble, la preuve vivante. -- Elle semble même être plus tenace que celle qui provient de la lignée encore « Pure »…
Elle aurait normalement dit « droite », mais ce n’était pas exactement le temps de choquer celui qui était devant elle. Car elle recommençait à redevenir mal à l’aise. Particulièrement avec le sourire que son cousin lui fit. Était-il complètement fou? Ou déjà saoul. Car ce n’était pas normal de… de réagir ainsi! Du moins, à cet âge! Changer d’émotions aussi rapidement était tout à fait… inhumain. Car ces hormones qui créaient ces changements finissent par disparaître avec le temps. Même si les traits d’Apophis étaient bien doux… juvéniles… Cette observation lui permit d’échanger le premier regard sans tension.
Mais, déjà, il se leva et alla chercher son fils. Quand elle parlait de changement rapide de comportement… Mais ça ne semblait pas gêner plus que le nécessaire l’enfant qui n’avait pas plus d’un an.
-- Rosa, il y a peut-être quelque chose qu'il serait utile que tu saches et qui te fera sans doute comprendre pourquoi vos parents ont souhaité que vous soyez éloignés de ma famille comme de moi... Mes parents, du fait de leurs croyances et de leurs principes, m'ont fait afin de pouvoir poursuivre la lignée de la famille pour qu'elle ne s'éteigne jamais. C'était à une époque ou la consanguinité entre familles de Sang-Pur était très préoccupante et mon père a ainsi jugé, après la mort de son premier fils et après que ton propre père se soit détourné de son devoir envers les siens, qu'il était temps que quelqu'un reprenne le flambeau. J'ai été mis au monde uniquement dans ce but-là et parce qu'il était nécessaire que quelqu'un fasse en sorte que ces deux nobles familles ne disparaissent jamais. Là où le bas blesse c'est que je suis de Sang-mêlé, mais c'est une autre histoire... Pour eux j'étais un mâle et donc amené à me reproduire et c'était tout ce qui importait. Toi, Rosa, tout comme Brittany et tout comme Altaïr, tu es née d'une union amoureuse et n'obéissant à aucune règle te prédisposant à assurer ce genre de responsabilités. Ton père et ta mère ont su trouver leur équilibre... du moins, je l'espère... et c'est peut-être ce qui vous est arrivé de mieux ! -- Équilibrée? Mes parents doivent se voir au maximum deux semaines par mois… Désolée, mais ce n’est pas la définition du terme. Et puis, qu’est-ce qui a fait tout briser?
Elle était curieuse. Car, après tout, s’il n’était destiné qu’à cela, pourquoi avait-il fini par le savoir? L’avait-on renvoyé car jugé trop… inadéquat? Mais si c’était son unique mission, bah… on pouvait prétendre qu’il l’avait réussit! Le regard de la jeune femme se dirigea vers cet enfant si perturbant. Oui, il savait se reproduire. Mais ne semblait pas trop l’assumer, vu le traitement extraordinaire qu’il donnait à son fils.
-- Tu ne dois pas vraiment voir où je veux en venir, hein ? Ce que je veux que tu comprennes c'est qu'il ne faut pas essayer de renouer avec les anciennes traditions familiales. Si tu en as été écartée c'est pour une bonne raison et tu te brûlerais sûrement les ailes à essayer... Ne viens pas trouver Honoria, c'est tout ce que je te demande... Pas parce qu'elle est Mangemorte et pas parce qu'elle sert la Magie Noire, non. Parce que ta tante est dangereuse et que tu perdrais bien plus que la vie si tu venais à la rencontrer, fais-moi confiance... Il est des secrets de famille qu'il vaut mieux laisser dormir à tout jamais. Je l'ai compris, ton père l'a compris. Maintenant, Rosa, c'est à ton tour... au risque de finir malheureuse toute ta vie
Bon. Le vieux sage donnait maintenant ses conseils à cette nouvelle dans la vie qu’était Rosa. Mais, elle, elle n’en avait pas trop l’ambition de les suivrent à la lettre. Elle nota, par contre, que sa tante s’appelait Honoria, et qu’elle était Mangemort. Par contre, elle se demandait bien pourquoi il lui disait cela. Avec son choix précis de ses mots, c’était comme si il la suppliait de ne pas « se brûler les ailes ». C’était mignon.
-- Je ne sais pas si tu m’as saisi ou si tu penses que je ne suis qu’un sale c * n mais, au moins, je t'aurai prévenu ! Après si ça se trouve tu n'es même pas là pour ça !
Les yeux de Rosa étaient particulièrement occupés à regarder Néron, pendant que son cousin l’observait, elle. Quelle heure était-il? Elle n’avait pas sa montre avec elle; elle n’aimait pas porter quelque chose autour de son poignet, et les montres à gousset n’étaient pas réellement pour elle, pour être franche.
-- Quelle heure est-il? Et puis, à cette heure, Néron ne devrait pas être en train de dormir?
Et, oui, pour répondre à sa question… Elle le trouvait con, tout de même. Très, même, parfois. Mais bizarre en même temps. En fait, indescriptible. Trop malléable pour être bien décrit. Et c’est peut-être cette malléabilité qu’elle avait rencontrée, tout à l’heure. Et si c’était réellement ça, elle devait être très utile en combat. Car elle permettait d’être prêt, ou du moins de bien réagir, à toutes réactions de l’adversaire.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Retrouvailles familiales [PV Rosasharn] Lun 28 Juil - 11:50 | |
| A la dernière remarque de la jeune demoiselle les sourcils d'Apophis se fronçèrent. Trop de liberté commençaient à faire beaucoup, de plus il ne l'avait pas invitée à rentrer chez lui pour qu'elle se permette des commentaires quant aux histoires sordides et complots inavoués qui le liait à ses parents aussi bien qu'à sa famille. Il avait tenté de la mettre en garde mais cela ne semblait produire aucun effet tandis que cette gamine restait fermement campée sur ses positions.
Apophis rehaussa un sourcil précieux, héritage d'une éducation Sang-Pur encore bien trop présente, puis il arqua un semblant de sourire juste avant de se lever et de déposer son fils dans son parc. Il se retourna ensuite sur elle tout grand qu'il était, les épaules légèrement voûtées comme une bête féroce que l'on vient de sortir de sa tanière.
"Tu fais exactement comme tu veux, souligna-t-il d'un air mutin, je suis pas ta mère et encore moins ton père juste un cousin... Si tu veux essayer de te lier à l'autre côté de ta famille, en apprendre plus sur eux et comprendre la vérité c'est ton problème pas le mien. Je ne faisais que te mettre en garde, Rosasharn".
Il appuya volontairement sur son prénom puis embraya tout de go :
"Seulement, comme je suis un homme de principe, je refuse de te laisser voguer seule à l'aventure. Puis ton père pourrait me rendre responsable de ta disparition et cela ferait un peu...tâche dans mon dossier, si tu vois ce que je veux dire...".
Il gloussa bien malgré lui et se laissa retomber dans son fauteuil les deux jambes en travers de l'accoudoir. La tête reposant contre le dossier il reprit d'un ton égal :
"Je vais t'emmener au Ministère avec moi mais, à cela, je vais prendre un risque qui me coûtera ma place si jamais tu ouvres la bouche à ce sujet".
Il se pencha un peu plus vers elle, plongeant ses yeux dans les siens, sondant ses prunelles étranges et brillant d'une flamme glaciale et mordante pour une enfant de 12 ans (bientôt 13 hehe ^^). Son visage restait de marbre, impénétrable pour ne laisser aucune chance à cette enfant de plus le troubler que cela.
Il ne savait pourquoi il réagissait comme cela. Toujours est-il qu'il sentait que c'était la seule et unique solution et qu'il ne saurait accomplir ce qu'il désirait vraiment sans passer par cette dernière case. Peut-être serait-ce un moyen pour Rosasharn de vraiment comprendre ce qui s'est passé en en vivant les événements par bribes.
"La salle du temps du Département des Mystères est un lieu secret, un lieu où il n'y a ni présent, ni futur là où le passé a définitivement pris sa place. C'est une pièce d'archives qui permet de revenir en arrière mais aussi de cruellement en modifier les événements...".
Il se redressa et son ombre se profila sur la silhouette de l'enfant.
"Je te ménerai à cette salle et je te montrerai alors ce qui s'est réellement passé pour nous tous. En espérant que tu comprendras par toi-même en en subissant la morsure...".
Il lui tendit sa main, le regard plus noir que jamais.
"Maintenant es-tu prête à me suivre ? Ou une simple histoire de plus suffirait-elle à étancher ta curiosité ?".
Non, ça, il n'en croyait pas un mot. Ca il était sûr que Rosasharn demanderait à le suivre. Il le savait lui aussi comprenait maintenant... Les deux cousins avaient certainement plus de points communs qu'au premier abord et Rosasharn of Woodbury n'était sûrement pas la petite fille toute coquette et pimpante qu'elle laissait entrapercevoir, non.
A présent Apophis Sykes voyait clair...
Cette gamine était née du mauvais côté des leurs. |
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