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| Une mélodie de piano [PV Ksénia, Misha] | |
| Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Une mélodie de piano [PV Ksénia, Misha] Ven 20 Juin - 23:52 | |
| C’était un jour ensoleillé, les oiseaux gazouillaient. C’était l’été, les arbres étaient bien de feuilles, le jardin des Nabirotchkina était magnifique avec toutes sa flore. Bref, ce temps mettrait de bonne humeur n’importe quelle personne normale, et donnerait l’envie de pointer le bout de son nez pour profiter des beaux jours et surtout… des vacances. En effet, c’était les vacances, et le frère et la sœur d’Esfir arriverait bientôt, de retour de Poudlard. Bientôt, ils pourront faire à eux trois un rentrée ensemble. Malgré le fait, qu’en y pensant, Fira anticipait légèrement ; qui la reconnaîtrait ? Qui lui adresserait la parole en premier mise à part sa sœur et son frère ? Autant de question qui trouverait leur réponse seulement à la rentrée prochaine. Cependant, elle se forçait à ne pas y penser, en attendant, elle reverrait Ksénia et Misha incessamment sous peu. La jeune fille ne les avait pas revue depuis plus de 2 ans, et il lui manquait affreusement. Fira se demandait aussi comment il réagirait en la voyant, aussi changé, aussi pâle, et aussi… posée ? Pourtant, elle ne stressait pas. Il n’y avait qu’eux deux, eux qui représentait sa famille. Peut être qu’ils avaient aussi beaucoup changé… Le cadet et l’aînée de la famille étaient restés à Poudlard durant les périodes de fêtes de fin d’année. Esfir n’avait rien voulu dire préférant les laisser profiter du bal de Noël, comme il en était coutume. Et puis, si elle avait demandé à ses parents de revenir, il n’y aurait plus eu cette même surprise… Non, en vérité, elle avait tout simplement eut peur de le revoir. 2 ans loin d’eux, contre son gré ce n’était pas rien. Chacun avait grandit de leur côté, vivant des expériences différentes. Ksénia était elle toujours la même ? Toujours aussi merveilleusement peste, comme elle l’aimait, et qui était autrefois son modèle ? Des doux souvenirs revinrent dans sa tête lorsque Ksénia et elle étaient ensemble à Poudlard, un temps qui lui manquait terriblement, bien qu’elle aurait modifié quelques petites choses, notamment son caractère qu’elle avait. Et puis son frère… Etait il toujours plus petit qu’elle ? Qu’était il devenue ? Autant de question ne devrait pas être permit. Pourquoi avait elle repoussé ces retrouvailles à cette date ? C’était tellement stupide… Néanmoins, elle n’était pas qualifiée pour être courageuse, au contraire c’était une véritable trouillarde, mais elle s’enfuyait toujours avec dignité. Après tout, elle s’enfuyait même devant sa maladie. Esfir, ne l’assumait pas, et n’était pas sûre de l’assumer un jour. Une larme coula le long de sa joue qui disparut bien vite. La jeune fille avait tellement hâte, et tellement peur de les revoir… En attendant, elle était dans le salon, occupée à faire du piano, une passion qui l’avait dévoré et dont elle passait la majeure partie de son temps. Une triste mélodie ( http://fr.youtube.com/watch?v=RiZ58E-Gu_E&feature=related ) montait dans la maison. Ce serait ainsi, que Ksucha et Misha seraient accueillit à la maison. Ils se demanderaient sûrement qui jouerait, et suivrait la musique pour découvrir une Fira dos à eux. Son teint plus pâle qu’avant, faisant ressortir ses yeux émeraudes. La jeune fille était toute de noir vêtue, un haut qui laissait entrevoir une poitrine naissante depuis quelques temps, et une jupe noire qui s’accompagnait avec ses cheveux ébène, laissant parfaitement entrevoir sa peau blanche. Comme si, elle n’avait pas vu le soleil depuis des lustres. Ce qui était parfaitement faux, elle l’avait vu à travers la fenêtre juste avant de commencer à jouer. Non, plus sérieusement, il fallait avouer qu’elle ne mettait que très rarement le pied dehors. Découvrir les « merveilles » du monde ne l’intéressait pas, puisqu’elle connaissait déjà par cœur son chez elle, pour y avoir passé plus de temps dehors que dedans lorsqu’elle était plus jeune. Un brusque revirement de situation, puisque désormais Esfir détestait le sport consumant toute son énergie en moins de deux. Arrêtant d’y penser, elle entendit la porte s’ouvrir. Un sourire naquit sur ses lèvres fines. Elle n’entendait pas le moindre bruit venant du hall d’entrée. Fira se demanda rapidement ce qu’il se passait, mais abandonna cette idée. Cela n’avait pas d’importance, en ce moment pour elle, il n’y avait plus rien d’important, ni sa maladie, ni ses souffrances endurées. Ksénia, Esfir, et Misha allaient se retrouver après une séparation de 2 ans… |
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Ξ Sujet: Re: Une mélodie de piano [PV Ksénia, Misha] Lun 23 Juin - 15:50 | |
| Comme à chaque fin d’année le Poudlard express l’avait emporté loin de Poudlard. Loin de son école. Loin de cette endroit ou elle passait sa vie depuis quelques années. Sans regret Ksénia avait vue les hautes tours du château de la légendaire école disparaître, occultés par les collines verdoyantes d’Angleterre et la fumé du train à vapeur. Sans regrets elle posa son regard émeraude sur les passagers du compartiment qu’elle occupée depuis de longues minutes. Amis ou simple connaissance, Ksusha n’éprouvait aucun regret face au futur proche qui la séparerait de ses personnes pendant deux longs mois qu’elle espérait calme. Elle sourit néanmoins, la compagnie de quelques uns lui était agréable. Mais bientôt elle leurs dirait au revoir, peut-être à bientôt, bien qu’elle n’espéra pas les revoir de si tôt, et ce serait fini. Et enfin, elle pourrait retrouver son manoir, sa vie, sa famille ou presque son père sa mère ses frères, mais une personne manquant inexorablement à l’appel ne serait pas. Et une fois de plus elle passerait des vacances loin de cette sœur qui depuis deux avait déserté le manoir Nabirotchkina. Causant un changement aussi peu radical qu’involontaire au caractère de notre jeune demoiselle. Ne perdant pas son tranchant et ses humeurs malignes, bien au contraire, la disparition soudaine d’une sœur avait fait apparaître chez Miss Ksénia une mélancolie et un regard absent qu’elle arborait souvent ses temps si. Laissant apparaître depuis peu les côtés plus ou moins humain d’une jeune fille au caractère s’assombrissant de jour en jour. Demoiselle Ksusha n’avait pas changée. Elle était toujours aussi méchante, aussi froide, aussi douloureuse sarcastique, mais l’impassibilité qui disparaissait à présent parfois de son visage pâle la rendait plus humaine, de même que la mélancolie qui animait parfois ses trait fins et des larmes qui coulait sur ses joues la nuit alors que personne ne pouvait la voir.
Ksénia ne contait pas les pats qui lui restait à franchir avant d’être dans sa demeure, mais elle savait avec exactitude qu’elle y était presque. Les marches du perron se rapprochant rapidement, Ksénia se prit à penser à ce qu’elle ferait une fois chez elle. Elle entrerait, laisserait tomber son gilet sur le carrelage du hall, ne touchant à aucun de ses bagages, elle monterai sans un mot dans sa chambre et s’allongerai sur son lit. Pas pour s’endormir, non, mais pour s’imprégnait de toute les sensations qu’elle éprouverai à son arrivé. Ksénia ne bougerai plus, ne serait-ce que le temps de reprendre son souffle et de pouvoir affiche à nouveau sur son visage ce sourire énigmatique qu’elle arborait en famille. Puis sans bruit elle prendrait dans son armoire son balais et s’envolerait pour quelques heures à travers le parc, son parc, leur parc.. Une chose l’empêcha de penser plus loin, de voir plus loin dans le futur, une sensation, un pressentiment, un truc qui l’a titilla soudain, la sortant de cette état d’absence complet. Levant les yeux vers le lourdes porte qui marquait l’entrée du manoir Nabirotchkina, une mélodie des plus mélancolique lui vint aux oreilles. Mélodie qui, elle le vit ne tarda pas à faire le même effet à son frère debout près d’elle. Un morceau de piano, inconnu, ou du moins vaguement connu mais tellement lointain, une évidence, personne dans le manoir de jouait au piano, pas depuis plus de 2 ans. Une explication vint se frayait un chemin jusqu’à l’esprit de notre jeune demoiselle, peut-être était-ce un serviteur, une bonne ou le major d’homme ? Qui osait toucher au piano familial ? un objet ancien et fragile ? un objet qui appartenait à la plus jeune des sœurs Nabirotchkina ? Ce sourire qu’elle avait tan de mal à garder pour elle quand un mauvais coup se préparait vint éclairer son visage magnifique. Et c’est d’un pat silencieux mais rapide qu’elle entra dans sa demeure, prête à réprimander n’importe qui sur son passage et particulièrement le malheureux serviteur qui osait toucher au piano d’on la mélodie emplissait les murs de la riche battisse. S’apprêtant à lancer un blâme des plus odieux sur le joueur de piano, qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque assise devant le piano, dos aux arrivants, une silhouette fine et élancé, bien qu’un peu maigre, une ombre que Ksénia aurait reconnues par mis toute se tenait droite, les mains voletant de touche en touche avec grâce. Une seule personne pouvait se tenir la… Une sœur.
- Fi..Fira ?! C’est bien toi ?!
Fit-elle dans un murmure. Une question qui aurait put paraître idiote, mais qui ne l’était pas. Car, à plusieurs reprises Ksénia avait crut entendre, voir ou bien sentir sa sœur prés d’elle, son souffle, sa voie ses yeux, était-ce encore une hallucination ?
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