Rencontre des plus agréable ( pv Helena)

Benjamin voyait bien qu'Helena était très touché par ce qui arrivait au monde magique, elle avait perdu cette étincelle qui régnait dans ses yeux. Mais quand ils changèrent de sujet, elle retrouvait ce petit plus qui faisait tout son charme. Benjamin avait de la chance, il s'était fait un ami et une amie en 2 jours, trop la classe.

" T'en fiat pas Poudlard est un lieux sur, puis tu trouvera toujours des amis pour te protéger."

Ils parlèrent du lac et du fiat que si l'un venait l'autre venait le rejoindre.

" Ouai, pas de problème une bonne compagnie sera toujours la bienvenue. Et ce serait égoïste de regarder ce superbe spectacle tout seul."

Helena fit éclaté de rire Benjamin quand elle parla du Calamar géant qui régnait dans le lac. Le jeune poufsouffle ne voyait qu'un moyen de vérifier.

" Et bien, il suffirait de plonger pour le vérifié par nous même ^^"

Helena sourit, oui, Poudlard était un lieu sûr. Dumbledore était le plus grand sorcier de tous les temps et il s’occupait de Poudlard.

- Tant qu’il y aura Dumbledore, cette école sera sûre, oui. Surtout maintenant que Tu-sais-qui est de retour.

Le changement de sujet lui fit aussi du bien et c’était toujours plus intéressant de parler du lac que d’un sujet tel que le retour d’un Mage Noir qui était capable de foutre le chaos.

- Et bien non, ça ne serait pas spécialement égoïste mais... Je suis touchée en tout cas. Contente de voir que tu acceptes de partager ce délicieux spectacle avec moi en tout cas.

Elle lui sourit et plaça ses jambes sous elle. C’était ainsi installé qu’elle était le mieux.
Elle sourit une nouvelle fois lorsqu’il dit que pour voir si le Calamar Géant existait, c’était d’aller voir. Mais même si ce monstre n’existait pas, il y avait bien trop de bestiole pour vouloir aller dans cette eau là !

- Hum... C’est bête, je n’ai pas mon maillot de bain, dit-elle en faisant une mine déçue.

Ouais, elle n’était surtout pas folle !

Dumbledore, ce grand sorcier ! C'est vrai que temps que ce mage sera présent dans l'école les élèves ne risquait rien, du moins c'est ce qu'ils pensaient. Dumbledore est quelqu'un d'extraordinaire, le plus grand sorcier que le monde de la magie est connu. En même temps ce n'est pas pour rien qu'il est directeur de la plus grande école de magie de tout les temps. Benjamin regarda Helena et esquissa un sourire.

" Tu as raison, nous sommes en sécurité ici."

Ils reportèrent leur regard l'un dans l'autre puis en direction du lac, Benjamin pensait à toutes ses années ou il passait son temps devant ce somptueux paysage.

" Oui , tu as peut être raison.... mais je préfère de loin le partager avec toi que tout seul."

Elle évoque un prétexte pour ne pas plonger à la rechercher du mythique calamar géant. Le jeune Horse aurait adorait plonger dans ce lac noir, et en explorer les profondeurs mais pas tout seul. Il éclata de rire et regarda Helena.

" Tu peux toujours plongé toute habillé ^^. J'espère quand même qu'avant la fin de ma scolarité nous pourrons nager au fond de ce lac tout les deux."

Oui, ils étaient en sécurité ici alors pourquoi continuer de parler de ça... Helena sourit à Benjamin et dit :

- Changeons de sujet alors. Si on est en sécurité ici, pourquoi parler de ça ?

Et puis... Surtout que ben... Ça avait tendance à plomber l’ambiance. Alors oui, le mieux était de changer de sujet. Ils se connaissaient à peine alors pourquoi parler de ça ? Autant apprendre à se connaître à la place. C’était déjà un peu plus joyeux. Et en plus, elle avait vraiment envie d’apprendre à le connaître alors...

Elle souris quand il dit qu’il préférait partager ce spectacle plutôt que de le voir tout seul.

- Et bien... Moi aussi. Je n’aime pas trop être toute seule alors... Et puis, j’apprécie ta compagnie, dit-elle en souriant.

Elle se mit à rire lorsqu’il lui dit qu’elle pouvait toujours plongé dans l’eau toute habillée.

- Oui, c’est vrai. On devrait pouvoir organiser ça avant la fin de l’année c’est vrai.

Même si ça ne la tentait pas trop, de peur d’être noyer par les saletés de bestioles qu’il y avait dans l’eau, mais il serait là alors... Il devait bien connaître des sorts pour faire fuir les animaux.

- Ok, mais tu me protégeras contre les bestioles qu’il y a dans l’eau alors, dit-elle en lui souriant.

Helena avait raison, il fallait mieux changé de sujet. Après tout POoudlard est un lieu sur et ce n'est pas à des ados de 11 et 13 ans de se préoccuper de tels problèmes. Il la regarda dans les yeux et ils entamèrent une plus grande discussion, sur leur future baignade.

" C'est gentil, moi aussi j'apprécie beaucoup ta compagnie et j'ai hâte de partager cette baignade avec toi."

Elle voulait être rassuré, et après leur fourire, ils parlèrent des bestioles et du fiat qu'Helena espérait que son poufsouffle puisse la sauvé en cas d'attaque de bestioles.

" Ne t'en ait pas pour ça, j'ai peur d'aucune créatures sauf des serpents qui me tétanisent. Je ne peux plus bouger, ni même respirer. J'ai tendance à presque m'évanouir, c'est une horreur. Je n'en suis pas très fier mais bon, on ne choisi pas ses phobies."

L'idée de parler de ça lui glaça le sang, les serpents sont des créatures qui le hantent depuis toujours.

Elle sourit lorsqu’il dit qu’il appréciait lui aussi sa compagnie et qu’il avait hâte de se baigner avec elle.

- Ouais on devrait pouvoir s’amuser.

Regardant le lac, elle l’écouta dire qu’il avait une sainte horreur des serpents. Elle, par contre, elle était plutôt du genre à les aimer, en même temps elle aimait tous les animaux qui étaient... Hum, normaux. Les animaux que les moldus connaissaient quoi. Il dit qu’il n’était pas très fier de sa phobie mais il avait raison non ? On ne pouvait pas choisir ses phobies.

- Oui, c’est vrai. Et tu n’as pas à avoir honte. Il y en a qui ont des phobies bien plus ridicule donc...

Elle lui sourit et concentra une nouvelle fois son attention sur le lac.

- Bon, donc... Tu penses que l’on plongera quand ?

Elle se leva et mit la main dans l’eau.

- Parce qu’elle est plutôt froide tu sais.

Elle retira aussi sa main de cette eau froide et revînt s’asseoir à côté de lui.

Benjamin écoutait cette jeune fille à la voix de cristal parler, on aurait dit qu'elle chantait une chanson tellement sa voie était belle. Il la fixa avec un sourire et ouvrit la bouche.

" Même mieux que s'amuser....."

Ils portèrent leurs yeux en direction de l'eau profonde et assombris par le sommeil du soleil. Helena le rassura sur sa phobie des serpents et lui expliqua que bien de gens avaient peur de bien des choses, ce qui rassura légèrement Benjamin....

" Oui , mais disons que je n'aime pas être la risée de tout le monde. J'ai un passé un peu lourd, si tu veut j'ai pas eu une enfance facile."

Il continua de la fixer et son regard qui avait prit un aspect sombre reprit son côté chaleureux et bienveillant, avec le sourire qu'on lui connait.

" Le froid je n'aime pas ça, mais tu sera là pour me réchauffer non ? "
Il avait dit ça d'une manière très spontanée et avec beaucoup de sincérité. Sa bouche s'ouvrait et se fermait sans explications, et ses paroles de poète s'éclipser de son coeur pour sortir par sa bouche.

Elle lui sourit à son tour lorsqu’il lui dit qu’ils feraient même mieux que s’amuser.

- Hum... Oui, je l’espère bien mon cher !

A propos de sa phobie pour les serpents, il lui dit qu’il n’aimait pas que l’on se moque de lui, qu’il avait un passé lourd et une enfance plus facile. Bien sûr, elle aurait aimé qu’il lui en parle, qu’il lui dise si ça avait vraiment été horrible ou quelque chose du même genre. Mais après tout, elle ne pouvait pas le forcer à se confier alors qu’ils ne se connaissaient pas depuis bien longtemps. Et c’était toujours difficile de ses confier à un inconnu, aussi gentil puiss-t-il être.

- Oh... Oui, ça ne doit pas être facile. En tout cas... Hum... Si tu veux en parler, je suis là. Ça aide toujours de se libérer d’un poids.

Et puis en plus, Helena était une vraie tombe lorsqu’il était question de secret, des siens ou de ceux des autres. Elle gardait tout.

- Enfin, si tu ne veux rien dire... Libre à toi aussi, ajouta-t-elle en souriant.

Oui, se libérer d’un poids pouvait être plaisant. Mais parfois, c’était si dur et on avait tellement peur du regard des autres que l’on préférait ne rien dire. Un passé dont on avait honte, un passé que l’on préférait cacher...

Il lui sourit et lui dit qu’il n’aimait pas le froid, lui demandant si elle serait là pour le réchauffer. Elle sourit à son tour et lui répondit :

- Oh tu sais, si tu me protèges, je peux bien faire ça pour toi. Et puis... Tu me réchaufferas aussi alors...

Benjamin n'aimait pas parler d ses problèmes à des inconnus, mais avec Helena il avait réellement l'impression que le contact passait facilement et d'une manière instinctive. Elle lui proposa immédiatement de se porter comme une très bonne oreille en cas de problème.

" C'est très gentil, j'ai besoin d'être avec des gens comme toi, mais surtout avec toi."

Il n'avait encore jamais dit des choses comme ça à une fille, mais là il en avait envie et cela s'était fait tout naturellement. Helena n'était pas comme les autres, elle avait ce petit grain de folie que le jeune poufsouffle aimait beaucoup, et ce côté sérieux qui plaisait à tout le monde.

" Je te renvoie la chose, en cas de soucis n'hésite pas tu sais que je suis la. On se connais depuis à peine une heure, mais je suis sur que nous allons devenir très proche."

L'heure avait passé à toute vitesse, et les deux jeune gens étaient l'un dans l'autre. Ils s'étaient rapproché sans sans rendre compte, s'était formidable. Benjamin aimait beaucoup cet instant, il eu même envie d'embrasser Helena mais ne le fit pas par peur de se prendre une veste comme on dit.

" Le soleil couchant est presque aussi jolie que toi ...."

Il lui dit que c’était très gentil, qu’il avait besoin d’être avec des personnes comme elle. Ajoutant qu’il avait besoin d’être avec elle. Elle sourit. Mais rougit aussi, sans vraiment le faire exprès. Helena n’avait que onze petites années, logique qu’elle ne soit pas habituée à ce genre de compliment non ? En tout cas, ça la touchait beaucoup. Mais elle n’aurait pas su dire si ça la touchait beaucoup parce que c’était la première fois qu’on lui disait qu’on avait besoin d’être avec elle, ou parce que ce compliment venait de lui.

Ben quoi ? Elle avait tout juste onze ans alors... Benjamin était beau, gentil, attachant. Et Helena ne comprenait pas vraiment comment est-ce qu’elle pouvait être aussi proche de lui alors qu’elle ne le connaissait pas plus que ça. Mais elle... Comment est-ce qu’il disait à la télé ? Ah oui, il lui plaisait ! Ben oui ! Helena regardait les petites séries pour jeunes qui passaient à la télé. Oui, elle regardait la télé. Invention moldu drôlement plaisante que son père avait installé à la maison parce qu’il ne voulait pas devoir s’en passer juste parce que sa femme et ses enfants étaient sorciers. Il fallait le comprendre, le père de Helena s’était retrouvé embarqué dans un monde qui n’avait jamais été le sien. Même s’il l’avait accepté, il restait un moldu avec ses inventions. Et Helena adorait les petits trucs moldus que le monde magique n’avait pas.

Il lui dit alors qu’il lui renvoyait l’appareil, qu’en cas de soucis, il serait là. Et c’était sympa. Vraiment sympa de sa part. Helena était très touchée. Bon, pour l’instant, elle n’avait rien à confier mais... Ben oui, le seul problème qu’elle avait pour le moment, c’était le problème de ne pas voir son frère aussi souvent qu’elle ne l’aurait cru. Pourtant, il état dans la même maison que lui ! C’était ça qu’elle ne comprenait pas ! La même maison, la même année, comment faisaient-ils pour ne pas se croiser ? S’en était incroyable ! La pauvre, elle se demandait même s’il ne la fuyait pas ! Ok, ils avaient dit qu’ils prendraient des routes différents et qu’ils se feraient de nouveaux amis mais de là à se perdre de vue ! Ils étaient de la même famille que diable ! Il était son jumeau ! Enfin bref... Il valait mieux qu’elle n’y pense pas trop, ça avait le chic pour la rendre de mauvaise humeur. Et quand elle était de mauvaise humeur... « Fais gaffe Lena, j’ai comme l’impression que Hell se pointe ! » Voilà le genre de bêtise que son frère dirait dans ce genre de moment. Oui, il n’était pas du genre malin, mais ça, ça se voyait assez non ?

Revenant à Benjamin, elle lui sourit. Il lui dit qu’ils ne se connaissaient peut être que depuis une heure, mais qu’il était sûr qu’ils allaient devenir très proche. Le sourire de Helena ne put que s’agrandir. En faite... Elle l’espérait, oui...

- Benjamin, je ne te connais que depuis une heure, mais j’ai l’impression de te connaître depuis plus longtemps... C’est drôle non ? En tout cas, merci. Et sache que moi aussi, quelle que soit l’heure, tu viens me voir et tu me parles. Aucun soucis.

Le temps passait et l’air se rafraîchissait. Pour se réchauffer, les deux jeunes s’étaient rapproché de manière à profiter de la chaleur de l’autre.

- Il fait un peu froid là non ? dit-elle d’une petite vois.

Oui, Helena était un peu frileuse. Juste un peu. Et pour une fois, ça lui servait plutôt puisqu’elle était vraiment proche de Benjamin. Dans les films qu’elle regardait, le garçon aurait déjà embrassé la fille. Elle, elle n’avait jamais embrassé de garçon. Avait-il pensé à un quelconque baiser lui ? Bah... Si ça se trouvait, il n’y avait pas du tout pensé. Si ça se trouvait, il se demandait pourquoi est-ce qu’elle le collait. Si ça se trouvait... Mais elle fut interrompu dans ses pensées par la voix du garçon. Il lui dit que le couché de soleil était presque aussi beau qu’elle. Et Helena ne put s’empêcher de rougir. Ben oui, normal, il venait de dire qu’elle était jolie ! Encore plus jolie que le magnifique spectacle devant leurs yeux ! Elle qui avait toujours eu tendance à se trouver des défauts ! Ben oui, sa petite taille, le fait qu’on pouvait la repérer de loin à cause de sa grosse touffe blonde... Oh bien sûr, elle se trouvait assez jolie. Par moment... Mais le fait qu’on le lui dise, ça, sérieux, c’était incroyable.

- Ouah... Euh... Merci... Je... Tu pousses peut être un peu tout de même hein, dit-elle en souriant. Mais saches que toi aussi, tu es très beau, ajouta-t-elle dans un murmure.

Elle avait les joues rouges et fixaient le lac. Attendant une quelconque réponse du garçon.

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