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 S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]

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Ξ Sujet: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptySam 23 Aoû - 18:47

« Certes, certes, l’opinion publique assure que la déonthologie chrétienne fait obstacle à certaines professions purement laïques et publiques, comme le service politique social et éducatif, mais peut-on se permettre de considérer la religion comme une priorité dans les évènements du quotidien professionnel ? Un salarié qui consacre dix pour cent du temps de son travail à la religion n’est-il pas moins rentable qu’un ouvrier qui ommet ses rituels pour se consacrer à plein temps à son emploi ? Comment peut-on définir cette notion étriquée d’emploi et de religion ? Le docteur Martin Harkwood, directeur du service de pédiatrie de l’hôpital St Justin Vallence à Oxford tentera, dans cette première partie de soirée, de répondre à cette question que tout le monde se pose : religion et travail peuvent-ils cohabiter ? »

Dans l’amphithéâtre, assis sur un siège très confortable, Gabriel, sa baguette à la main, observait avec attention ce qui se déroulait sur la petite scène. Ce soir, peut-être qu’il aurait le cran d’utiliser pour la première fois, en public, le sortilège mortel impardonnable… Un sourire mesquin et diabolique vint assombrir son visage, que des longues mèches venaient recouvrir. Une victime s’ajouterait à sa petite liste de moldus tués, ce soir. Gabriel était en quartier libre, le Seigneur des Ténèbes n’avait visiblement rien à lui confier. Il allait se faire plaisir, et détruire un peu plus cet hôpital qui avait été le commencement de son malheur. Ce soir, un homme allait mourir… Il ne pouvait s’empêcher de trouvait ridicule cette stupide soirée, ce débat concentré uniquement sur un seul homme. Le thème était des plus ringards, et il s’ennuyait profondément. Il devait attendre le milieu du débat pour exaucer un peu plus une partie de son souhait : se venger.

Un bruit inattendu vint perturber la monotonie de ce début de soirée, que les voisins assis autour de Gabriel ne semblèrent guère apprécier. Celui-ci sortit de sa poche son vieux portable, en lançant un regard noir aux quelques ignorants qui avaient eu l’audace de protester. Il appuya rapidement sur le gros bouton central, afin de valider la réception du message, et de désactiver la sonnerie qui l’en avait prévenu. Qui avait osé le déranger alors qu’il allait bientôt se venger ? Il chercha sur son téléphone portable (n’oublions pas qu’il s’agit d’une époque où les portables ne sont rien de plus que des petites boîtes ignobles aux grosses touches avec des sonneries autant horribles à entendre qu’à imaginer) le nouveau message, et le trouva. Son contenu ne manqua pas de le laisser de marbre… Visiblement, ce Martin Harkwood avait un Ange Gardien efficace… Ce qui n’était pas pour mettre Gabriel de bonne humeur. Effectivement, il venait de recevoir un message du Ministère (oui,le service où Gabriel travaillait utilisait parfois des services Moldus) qui lui ordonnait de venir immédiatement en réunion. Sûrement pour les nouvelles restriction de recrutement… Bref, rien de bon.

Ce travail était une excellente couverture pour Gabriel, pas question de le perdre en ratant une telle réunion. Il rangea son portable, se leva, et sans s’excuser, sortit de la rangée dans laquelle il s’était installé. Il sortit de la salle, médusé de ne pas avoir pu réaliser une partie de sa vengeance, et lança un regard noir au portier, avant de sortir de l’immense bâtiment. Une fois dans la rue, il se dirigea dans une impasse, et, discrètement, transplana… pour se retrouver dans une calme rue de Londres. Il allait passer par l’entrée visiteurs, ça n’en faisait aucun doute. Sa baguette noire soigneusement cachée dans sa poche intérieure, il marchait en direction de la cabine téléphonique qui se distinguait au fond de la rue. Il n’utilisait pas souvent cette entrée, car, comme son nom l’indiquait, elle était réservée aux visiteurs. Mais cette fois-ci, c’était la seule possibilitée pour entrer, car il n’avait pas réellement envie de transplaner pour se retrouver immédiatement dans son bureau : perdre du temps lui était égal, tant qu’il assistait à cette réunion. Tout en marchant, quelqu’un le bouscula. Par curiosité, tout de même, il se retourna pour voir qui était le maladroit… visiblement, il ne s’agissait pas d’un Moldu. Il dévisagea la personne de haut en bas, avant de lancer :


« Tiens, on bouscule sans dire pardon, maintenant ? »
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Ξ Sujet: Re: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptyVen 29 Aoû - 23:33

[Bon je squate *Bouh l’intruse* puisqu’on a pas rp ensemble depuis un moment Razz j’espère que ça te dérangera pas ^_^]

L’hiver en Angleterre… Du froid, de la neige, rien de bien choquant pour une jeune fille qui avait grandi dans ce pays. Habituée depuis longtemps aux changements climatiques de l’Angleterre (et surtout à ses pluies fréquentes) Pénélope était sortie ce matin là avec la tenue qui allait bien pour affronter les intempéries hivernales de Londres. Un jeans accompagné d’un pull noir, une veste noire qui descendait jusqu’au milieu de ses cuisses. La demoiselle était dans un style on ne peut plus classique. Parmi les moldus, elle était vraiment très discrète, et chez les sorciers, elle était aussi du genre à passer sans qu’on ne la remarque. Petite, elle était aussi très mince, ce qui facilitait amplement ses déplacements en toute discrétion.

Les longs cheveux blonds de la sorcière étaient attachés au début de la journée, mais elle avait eu le malheur de vouloir les rattacher à midi, et sbaaaaf, l’élastique s’était cassé. Elle aurait pu le réparer, mais les sorts fonctionnaient toujours mal avec les élastiques, et ils finissaient toujours par se défaire en plein milieu de la journée. Jetant donc l’objet brisé dans la poubelle de son bureau, elle passa ses doigts dans ses longs cheveux d’or et les disciplina de son mieux. Etant naturellement frisés (ou ondulés) elle savait qu’elle n’en tirerait rien de très bon de toute façon, aussi finit-elle par les laisser en paix et se concentra-t-elle sur son dossier.

Lorsque 16 heures sonnèrent, la jeune femme quitta le bureau pour rejoindre l’extérieur. Elle passa alors à l’étage de contrôle des animaux magiques et annonça qu’elle partait chercher sa chienne pour l’entraînement quotidien. Ralia était devenue assez vieille à présent pour commencer à travailler avec Pénélope. La jeune femme l’avait déjà très bien éduquée, mais elle avait aussi besoin de s’entraîner très régulièrement pour garder un bon contrôle et surtout un lien entre elle et l’animal. C’était ainsi que le travail s’effectuait le mieux (d’après les bouquins^^).

Les heures passèrent et à 19 heures, la sorcière cessa de faire travailler l’animal qui avait donné beaucoup. En la caressant elle regarda la chienne qui avait grandi si vite… il y a peu encore, Pénélope la portait sans problème. A présent, l’animal devait bien peser les 2/3 de son poids à présent. Et encore, c’était une femelle… La sorcière passa récupérer son sac et, alors qu’elle allait quitter le bureau, Apophis, son ancien maître, lui donna un dossier qu’elle devait traiter. Il y avait paraît-il des fuites au sien du ministère… La jeune fille allait se réinstaller à son bureau, quand Apophis se mit à râler, n’appréciant pas la présence du chien dans le coin. Soupirant, la jeune femme prit son dossier qu’elle venait d’ouvrir et le rangea dans son sac.


« Très bien, nous partons. A demain. »

Elle adressa un sourire las et froid à son ancien maître et quitta les locaux. La chienne sur ses talons, Pénélope se glissa hors du ministère, puis, une fois dehors, se souvint qu’elle devait chercher à manger pour ce soir (elle était de corvée cuisine dans la colocation^^), aussi effectua-t-elle un demi-tour, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien faire pour Simon et Maximilien. Elle n’était pas mauvaise en cuisine, mais elle n’était pas vraiment fanatique de ces tâches domestiques… Aussi pensait-elle faire un repas assez simple et rapide^^. Elle était à présent plongée dans ses pensées lorsqu’elle entra dans ce qu’elle croyait être un poteau… Le souci avec le poteau c’est qu’il se mit à parler… Et là, tout ce qu’on croit être vrai se dérègle. Surprise, la première pensée de la jeune femme fut que l’objet avait été ensorcelé. Mais lorsqu’elle se retourna, prête à annuler le sort, elle se trouva face à une personne… *Un vieu^^*. Surprise, la jeune fille mit du temps avant de prendre la parole :

« Excusez moi monsieur, j’étais perdue dans mes pensées. »

Ralia à ses pieds, la jeune fille posa doucement sa main sur la tête de l’animal qu’elle tenait en laisse. Elle reprit la parole :

« J’espère que je ne vous ai pas causé de mal… »

Bon là c’était une remarque purement polie. Avec son mètre cinquante sept et son petit 45 kilos, elle n’était vraiment pas le genre de personne qui, lors d’une collision pouvait faire bien du mal…
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Ξ Sujet: Re: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptySam 30 Aoû - 10:57

[HJ : moi non plus j'ai pas pu résister ! Puis cela fait vachement longtemps que je n'ai pas joué avec vous deux ^^. Et un RP à plusieurs c'est toujours sympa Smile !].

September Quint, depuis peu, avait été sauvé. Il n'aurait su avouer par qui car sa fierté ne le lui permettait pas, l'interdisant seulement de penser à ces personnes mais il n'en demeurait pas moins reconnaissant... A croire que certaines choses du passé, mauvaises et douloureuses, s'effaçaient pour mieux laisser place à quelque chose de beau, de pur et surtout permettre à la paix d'effacer les discordes. Apophis -oui parce qu'il fallait bien le nommer- avait su se tenir tranquille pour une fois et s'était même montré assez clément à son égard... en l'évitant dès qu'ils traversaient le même couloir.

De toute manière il n'en demandait pas plus. Le fait que ces deux lascars, anciens tortionnaires à Poudlard, lui fassent confiance était déjà beaucoup de son point de vue et il aurait été vraiment déplacé qu'il leur demande ne serait-ce que d'être polis à son égard... De toute manière, Apophis, être poli ? Seul Aaron dérogeait à cette règle du silence en maugréant un " 'jour " ou " 'soir " de temps en temps et en s'arrangeant toujours pour ne PAS sourire. Mais cela faisait partie de son naturel alors comment lui en vouloir ?

Depuis qu'il avait trahi la Cause September n'avait pas eu vent des dernière décisions prises par le Lord. Il s'était, il faut l'admettre, réfugié auprès des Aurors et plus particulièrement de Millers puis de Sykes. L'ancien Gryffondor l'ayant interrogé lors de sa capture lui avait laissé une bonne impression et ainsi il s'était dit qu'il pourrait certainement avoir recours à lui en cas de problème... et ce triste jour était arrivé.

Quint avait décidé de se reprendre en main, de fuir les Mangemorts et son maître au prix de sa propre vie et de celle de sa famille... A cela Apophis lui avait promis que la vie de sa femme et de ses enfants -oui, Lily était enceinte- n'en serait que plus protégée mais qu'il fallait qu'il essaye de ne pas les revoir pour l'instant. Il en dépendait de leur existence, bien entendu.

September Quint savait alors qu'il aurait beaucoup de progrès à faire afin de laver ses fautes et de faire en sorte que tout rentre dans l'ordre. C'était là quelque chose qu'il ne pouvait rendre possible que par lui-même.
Adieu Mordred, adieu Susan, adieu Amaury, adieu tout ça... et bonjour nouvelle vie ! Et merci erff... Aaron et Apophis...
Vous ne savez pas qui est September Quint en réalité ? Mis à part le fait qu'il fut un Mangemort et qu'il soit écrivain on peut dire que c'est le Flanders du monde magique ! Toujours gentil et doux avec tout le monde, sauf qu'il ne bégaye pas dès qu'il est offusqué ou gêné. Il a une meilleure maîtrise de soi tout de même...


Ce soir-là donc il quittait les locaux des Aurors après avoir été surveillé durant toute la sainte journée par une adorable jeune fille du nom de Tonks avec laquelle il avait rapidement sympatisé. C'était toujours mieux que de se retrouver avec cet ivrogne de Millers... quoique ! comme celui-ci était rond les trois quarts du temps il pouvait vagabonder à travers le Ministère sans la moindre surveillance et revenir dans les locaux sans être soupçonné d'avoir bougé. Problème qui se résolva vite lorsque Kingsley le vit seul dans l'Atrium... Ce dernier n'avait pas tardé à le reconduire rapidement et sciemment auprès d'Apophis pour qu'il le prenne en charge. D'où la rencontre avec Nymphadora juste après ! Ah ! Tout une histoire !

Il s'apprêtait à rentrer chez lui -non pas exactement chez lui mais à l'auberge que le Ministère lui avait désignée plutôt pour ce cours laps de temps- lorsqu'il fut intercepté par Monsieur Apophis Sykes of Woodbury en personne qui venait de réprimander une jeune femme blonde et son chien parce que ce dernier trainait dans ses pattes. Aperçevant le jeune écrivain, cette grande masse blonde peroxydée s'était alors précipitée sur lui et avait déclaré :

"Quint, t'as pas fini ta journée. Tu restes ici ! J'ai de la paperasse à classer alors j'aimerais que tu viennes m'aider ! Ras le bol de me traîner des tire au flanc, moi !".

Il n'avait pu qu'accepter... C'était si gentiment demandé.

"Puis sappe-toi autrement, quoi ! C'est qui Kurt Cobain ?".

Sept' avait jeté un regard à son t-shirt commémoratif de la mort de ce brillant chanteur et leader de Nirvana qu'était Cobain puis avait soupiré en répondant :

"C'est juste un chanteur...".

"Ouais bah habille-toi autrement ! Est-ce que je porte de pareils t-shirts, moi ?
Au fait, va aux archives déjà pour me sortir les dossiers des récidivistes des années 93 et 94, ok ?".


Puis il avait tourné les talons d'un pas pressé et claqué la porte de son bureau. Sans s'en rendre compte le jeune homme avait souri puis, passant sa main dans ses cheveux, s'était dirigé vers la salle des archives.

C'est ainsi que sur son chemin il avait croisé la jeune demoiselle que Sykes avait si violemment répudiée. Il ne comprenait pas en quoi son chien pouvait être gênant ! Il était calmement couché à ses pieds. Apparemment la jeune femme semblait en pleine discussion avec un homme d'âge légèrement plus avancé que le sien. La confusion régnait entre ces deux personnes et l'atmosphère était d'ailleurs assez chargée.

'Ember leur passa devant en leur adressant un bref sourire mais s'arrêta immédiatement en remarquant que le chien s'était levé à sa suite et le suivait en remuant le croupion. Ses pas s'arrêtèrent et il tourna les talons vers l'animal, tendant la main vers lui tout en l'appelant en sifflotant et en pressant ses lèvres sur des bruits de sussion étranges.

"Viens, mon pépère ! Viens, viens me voir ! Allez, t'es un gentil chien, hein ?".

Il eut un bref pincement au coeur et cligna brièvement des paupières...
Le chien observa sa maîtresse puis claudiqua doucement vers lui, acceptant ainsi ses caresses. Quint sourit d'émerveillement tout comme un enfant...


"Tu es un gentil chien. Ouhh, comme tu es gentil, hein ? Tu aimes les gratouilles, hein ? Ouhh vouuiii ! C'est bon les gratouilles !".

L'animal le bouscula quelque peu et September retomba en arrière, succombant sous des milliers de lachouilles et de bisous bien baveux, riant aux éclats tandis qu'il tâchait de se débattre vainement...
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Ξ Sujet: Re: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptyJeu 4 Sep - 11:55

De toute sa hauteur, Gabriel toisa la jeune femme qui venait de le bousculer. Elle aurait pu lui plaire s’il n’avait pas été préoccupé par nombre d’autres soucis. Elle était accompagnée d’un chien, que Gabriel toisa du même regard dément et antipathique. Doucement, son regard alla de la jeune femme, au chien qu’elle tenait, puis du chien, à la jeune femme, puis de la jeune femme, à son visage qui ne lui était pas inconnu. Elle travaillait aussi au ministère… Il ne devait pas éveiller de soupçons. Surtout qu’il lui semblait bien avoir déjà vue cette jeune femme sortir, un jour, de l’ascenseur, à l’étage du Bureau des Aurors… Autant directement se jeter dans la gueule du loup. La jeune fille s’excusa, et visiblement, elle semblait confuse. Gabriel leva les yeux au ciel. Il n’avait jamais aimé ces stupides habitudes qui consistaient à se mettre presque à genoux pour une simple bousculade. En résumé, les bonnes manières commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Il avait simplement répliqué qu’il attendait des excuses pour montrer qu’il n’aimait pas qu’on lui démonte l’épaule… Pas pour qu’on se mette à lui baver dessus…

« Ouais, ben la prochaine fois, faites un peu attention… Vous bossez au ministère ? »

En profiter pour se renseigner et tirer de plus amples informations quant aux Aurors était une bonne idée… Oh, il était évident que la situation n’impliquerait pas que la jeune femme lui dévoile tous les codes secrets et toutes les opérations en cours… Mais il espérait au moins en profiter pour connaître un Auror de plus. C’était toujours ça de gagné. Mais soudain, un autre s’approcha d’eux, leur adressant un bref sourire, pour se diriger vers le chien de la jeune femme, qu’il se mit à soudoyer le chien de caresses et de compliments. Gabriel ne put s’empêcher de sourire. Il ne s’agissait pas d’un sourire de compassion, de sympathie, mais d’un sourire de mépris. Il n’avait jamais aimé les bêtes, et voir un homme se mettre à genoux devant un chien pour lui parler le faisait rire. S’abaisser à ce point était stupide, un signe inéluctable de faiblesse. Du moins, c’était ce que Gabriel pensait. Il côtoyait très peu les autres Mangemorts, préférant sa vie solitaire et démente. Ces quelques petites années lui avaient appris qu’il valait mieux rester seul, que mal accompagné.

« Tiens donc… Voilà Monsieur Croquettes, qui se roule par terre… Où va le monde ? »

Il se retroussa les manches, tandis que son sourire disparaissait. La situation commençait à lui échapper. Il n’aimait pas lorsque les situations devenaient incontrôlables. Sa réunion allait commencer dans une vingtaine de minutes sans doute, il n’avait pas pu se venger, et il était sérieusement énervé. Doucement il glissa sa main droite dans sa poche, et, à travers le petit trou qui s’y était fait, avec l’usure, il enfonça profondément les ongles de sa main dans sa peau. Ses ongles n’étaient pas longs, puisqu’il s’agissait d’ongles masculins, mais la douleur fut tout de même rapide. Il ferma les yeux, et retint son souffle, avant de ressortir la main de sa poche. La douleur fit place à un grand vide, qui apaisa Gabriel. L’énervement et la colère avait quelque peut disparu. Cela avait marché… Voilà bien longtemps que Gabriel avait découvert cette méthode miracle, invisible aux yeux des autres, et qui permettait d’évacuer toute sensation de colère et d’impatience… Il suffisait simplement d’avoir un trou dans la poche de son pantalon, et le tour était joué. Tout s’était passé en une dizaine de secondes, et Gabriel se sentait mieux à présent.

*Allez, accouche ! J’ai une réunion dans quelques minutes, grouille !*

Cette réunion était très importante, pour lui. Ils allaient sûrement parlé des nouvelles recrues qu’il avait engagé ce mois-ci (trois recrues), et lui expliquer ce qu’ils attendaient de lui pour le mois prochain. Le dernier entretien qu’il avait fait avait été chaotique. La personne, qui avait demandé d’elle-même une place au Service des Transports, n’avait pas cessé de regarder sa montre. Gabriel s’était fait un plaisir de le lui faire remarquer, et l’avait refusée pour ce simple motif. Il était très dur dans ses entretiens, et n’acceptait que très peu de recrues. Habituellement, les personnes qu’il avait trouvées de lui-même étaient presque sûres d’être recrutées, car Gabriel avait l’œil pour ce genre d’affaires. Mais les autres, ceux qui se présentaient sans aucune invitation, n’étaient, en général, jamais reçues. Rien de tel pour passer ses nerfs que de refuser des idiots qui ne connaissaient rien à rien. C’était un métier qui plaisait à Gabriel, et une couverture très efficace. Il ne devait pas le perdre… Surtout pas.


[Chouetteeee ! Topainnnnsss ! Je suis content de faire ce RP avec vous ! Je tiens à dire que j’adore les animaux et que je pense tout l’inverse de Gabriel, donc Septy, hein, t’en fais pas, j’ai un petit chien que j’adore, c’est Gaby qui parle, pas moi ! Wink]
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Ξ Sujet: Re: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptySam 6 Sep - 19:04

Pénélope occupait par le passant qui était de toute évidence du genre ‘j’aime faire chier le monde’ *pardonnez moi l’expression* ne fit guère attention à l’homme qui passa à côté d’eux. Elle se contentait de regarder la personne qui lui faisait face et perdre son temps par la même occasion. La jeune femme ravala une réplique piquante. Pénélope était certes gentille, mais elle n’était plus la petite fille naïve qu’elle avait été à l’école. Elle avait à présent le sang froid, et des répliques tout aussi glacées que son ton. Elle avait perdu en expressions et était devenue beaucoup moins ouverte. Elle n’avait d’ailleurs plus vraiment de vie sociale, si on excluait ses colocataires avec qui elle parlait tous les jours, sans pour autant se lancer dans de grands discours. Non Pénélope n’avait plus grand-chose à voir avec la jeune Serdaigle qu’elle avait été, si ce n’est son esprit toujours aussi aiguisé et vif. Elle avait pu gagner en confiance avec le temps, et apprendre avec l’étrange Apophis lui avait forgé un mental assez résistant *sinon de toute façon, elle aurait dû être interner à sainte mangouste pour dépression xD*.

Pénélope haussa un sourcil quand l’homme lui demanda si elle était du ministère. Peut-être qu’elle l’avait bousculé, mais très franchement, pour elle, elle ne lui devait rein d’autre que des excuses, chose qu’elle avait déjà faite. Aussi se contenta-t-elle de le regarder sans répondre, puisque de toute façon, Ralia venait de se lever pour suivre le passant. Agacée la jeune fille fusilla sa chienne du regard, sortant tout juste de la leçon de dressage, elle jugeait ce comportement on ne peut plus inadmissible. Le passant se retourna cependant et caressa le chien avec une telle gentillesse, que Pénélope ne pu gronder la jeune chienne. L’animal avait toujours eu un don pour ‘sentir’ les gens, et ce pas dans le sens propre du terme, qui était commun à tous les chiens. Non, elle sentait plutôt leur fond… S’ils étaient bons ou mauvais, comme si elle possédait un instinct très aiguisé. Pénélope cependant se contentait de la dresser comme n’importe quel animal. Un sentiment (de chien qui plus est) n’emmenait personne en prison.

Pénélope vit cependant avec étonnement Ralia sauter sur l’homme et ainsi le bousculer à terre, tandis que la personne se contentait de rire. La demoiselle ne riait pas, elle. Aussi tira-t-elle rapidement sur la laisse de l’animal, tout en élevant la voix :


« Ralia, suffit ! »

La chienne se redressa immédiatement, puis, l’air déçu (oui, les chiens peuvent avoir l’air déçu^^ ) vint s’arrêter aux côtés de sa maîtresse qui se pencha vers l’homme pour lui tendre la main et l’aider ainsi à se redresser :

« Pardonnez-moi, je ne sais ce qui l’a prise. »

La jeune femme ne reconnut pas immédiatement September qu’elle avait côtoyé il y a deux ans déjà. Pourtant, son visage lui parut être quelque peu familier. Elle chercha aux tréfonds de sa mémoire où diable elle avait pu croiser ce visage, puis, se souvenant de la présence du gars pas commode, se tourna de nouveau vers lui, si elle avait été plus grande, elle l’aurait volontiers snobé en le regardant de haut, mais là, ben c’était un peu raté, et sortir un escabeau (même avec un sortilège d’attraction) ça le faisait pas trop (sans parler de se déplacer avec un escabeau sous les pieds…). Bref, ne pouvant le regarder de haut, elle se contenta de le regarder d’en bas, ce qui là, tout de suite, fait bien moins classe, mais bon faute de moyens…

« Peut-être. »

[i]Voilà, il avait une réponse, alors il ferait avec ! Et puis pénélope n’avait pas que ça à faire non plus ! Elle avait du travail, elle ! On voyait bien que le gars en face était qu’un pauvre glandeur (hop là, ça c’est fait^^) mais elle, elle prenait à cœur chacune de ses missions (même si pour le moment, elle n’avait pas un super statut, elle savait qu’un jour, elle gagnerait en puissance et ce pour voir Voldemort mourir enfin.[/i
]

[Yeah Very Happy nous voilà réunis *niark*]
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Ξ Sujet: Re: S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre]   S'excuser, c'est pour les faibles... [Libre] EmptyLun 15 Sep - 9:39

[HJ : désolée du retard, les amis ! Fichue rentrée, grrrr... allez, j'ai du temps devant moi ce matin alors je me lance !!
To Gabriel : aucun souci looolll Very Happy !!! J'avais bien compris que c'était les propos de cet infame jeune Mangemort, hinhinhinn... En tout cas suis trop heureuse que nous soyons réunis Very Happy !!].

September, sans trop de cérémonie, se laissa emporté sous les bisous baveux du jeune chien qui remuait la queue sans discontinue. Il avait toujours réussi à se faire ami des bêtes, toujours... à défaut de se faire ami des hommes, hmmm...
Cette espèce de grosse boule de poil était d'ailleurs des plus attendrissantes ! et c'est à peine s'il redressa le nez lorsque le jeune homme en leur présence ricana de cet air fort peu aimable sur une phrase des plus déplaisantes. Qu'à cela ne tienne ! Il avait l'habitude des railleries et n'y prit pas garde.


Mais la jeune femme rappela le chien et elle se pencha vers l'écrivain (enfin scribouillard maintenant, il n'écrivait plus guère que dans les livres de comptes ou les rapports internes...) et lui tendit la main, s'excusant du comportement de son animal. Quint comprit qu'elle le fixait sans parvenir à détacher ses yeux des siens. Tout d'abord il trouva cette façon de le dévisager bien singulière puis ce fut à son tour de l'observer un peu plus -comme s'il y avait quelque chose chez cette demoiselle qui ne le laissait pas indifférent... pas au sens sentimental du terme, bien sûr. Il ne se remettait que trop douloureusement du retour de Lily et de leurs dernières entrevues (chassés-croisés dans les couloirs...). Il se releva mais avec peine. Il fallait avouer que la quarantaine était approchante et qu'il se faisait plus raide qu'à ses vingt ans mais bon... il fallait apprendre à vivre avec son temps parfois.

La jolie petite blonde toisa d'un regard noir son vis-à-vis masculin qui s'arrangea pour être des plus méprisants possible. Bien que la scène qui se jouât fut tendue et qu'il aurait dû se tenir prêt à intervenir au cas où ce personnage se montrait désobligeant envers elle, September ne parvenait pas, non, il ne réussissait décemment pas à se défaire des traits ciselés et fins de cette enfant, si bien que...

"SEPTEMBER !! Je te paye pas à rien f**tre, bord*l !!! Le dossier Featherlow, et magne-toi !!!".

Il avait passé sa tête par l'entrebaillement de la porte -non même sans ça il l'aurait reconnu rien qu'à son ton gouaillant et porcin- et n'avait pas hésité à hurler de tout son saoul, faisant se retourner les quelques personnes passant devant le local des Aurors. Apophis Sykes, l'air plus remonté que jamais, fulminait de rage à travers ses gros nasaux. Il pointa un doigt mauvais et répéta d'une voix tonitruante :

"Et tu me ramènes à manger !! Et que ça soit chaud cette fois-ci, je te prie !!!".

Mais, juste avant de disparaître derrière sa maudite porte, son attention s'arrêta à nouveau sur quelque chose :

"Non mais j'y crois pas, articula hébété, Deauclaire !! Votre clébard !! Non mais je rêve ?... Sortez-le moi de là !!!".

Et il claqua la porte faisant s'ébranler les murs du Ministère. Quint tourna brusquement ses yeux vers la jeune demoiselle et son chien, l'observant de but en blanc, plus pâle que jamais et la mine frappée de surprise. Cette stupeur se changea bien vite en un tout grand sourire faisant pétiller ses yeux d'azur et tremblotter ses lèvres tant l'émotion était vive. C'est à peine s'il arrivait à articuler quoique ce soit... tiens ! l'autre énergumène allait en profiter d'ailleurs.

"Pénélope, finit-il par souffler comme si ses forces le quittaient, comme je suis heureux de vous revoir".

Il se porta vers elle et lui attrapa doucement les mains, les pressant chaleureusement dans les siennes.

"Cela fait si longtemps... vous... vous avez tellement changé ! -il se mit à rire nerveusement- Oh, je ne vous avais pas reconnue, pour tout dire ! Vous êtes une jeune femme maintenant et bien loin d'une Serdaigle que j'ai bien connue autrefois, pas vrai ? Vous vous êtes embellie !".

Son expression joviale dégringola pour devenir terne, mélancolique -ombre d'un fantôme qui faisait maintenant partie de lui. September avait de quoi être méconnaissable. Son attitude avait changé, ses gestes, ses mimiques... ils avaient perdu leur grâce et leur légéreté d'autrefois pour devenir plus durs presque plus austères. Il avait maigri, déjà qu'il n'était pas bien épais, et ne prenant guère le soleil arborrait un teint sans couleurs, presque gris sur un visage osseux et taillé par quelques rides -ne serait-ce qu'aux coins des yeux. Elle l'aurait vu quelques mois auparavant elle aurait passé son chemin, il en était sûr. Le crâne rasé, l'air abattu et famélique, il n'avait plus été que l'ombre de lui-même durant un certain temps... Mais désormais il allait mieux, mangeait mieux et dormait mieux. Il reprenait doucement et lentement une vie normale... ainsi qu'un visage plus humain.

Mais il manquait à ses manières et lui lâcha les mains, souriant d'un air un peu confus.

"Je suis navré, l'émotion sans doute. J'ai encore l'impression que c'était hier quand je vous voyais assise aussi bien sur les bancs de la classe que dans le parc le nez dans vos livres. Et maintenant vous êtes... -il passa une main tremblante dans ses cheveux- une femme et... et vous travaillez ici ! Héhé, le monde est petit ! Vraiment très petit !".

Il hasarda un coup d'oeil au jeune impétueux qui se tenait parmi eux bien heureux de le faire languir car le devinant pressé. Il se décala un peu plus afin de pouvoir lui barrer la route davantage et continua sur un délicat sourire :

"Et alors ? Qu'êtes-vous devenue après tout ce temps ?".

Mais la question n'obtint pas de réponse. Un bruit de porte venait d'attirer son attention...

"Seeeepppttttyyyyy ??".

Il n'eut que le temps de se retourner pour voir l'énorme sourire de requin que lui tendait Sykes ainsi que le volumineux dossier qu'il tenait entre ses mains. En une fraction de seconde Quint songea qu'il ne le ferait pas puis reconsidéra la question suffisamment à temps pour qu'il puisse adopter certains réflexes...
Le dossier vola à travers les quelques mètres de couloir qui les séparaient et September ne put faire autrement que de se baisser, entraînant sa jeune amie à sa suite de crainte qu'elle ne le réceptionne à son tour...
L'énorme pile de feuille arriva à destination mais s'écrasa dans la figure du pauvre homme pressé qui n'avait finalement rien demandé dans l'histoire. Constatant cela September se redressa, s'efforça de dissimuler un sourire et revint considérer un Apophis hilare, rouge comme une pivoine, pleurant toutes ses larmes de rire avant de claquer la porte en s'esclaffant comme un bulldog... Bark ! Bark ! Bark !

"Vous... vous n'avez rien, Pénélope ?", murmura-t-il en essayant que son sourire ne déforme pas ses lèvres.

*Et l'autre, il a quelque chose ?? Il a quelque chose ???

Oohh, September allons...*


[HJ : désooollléeee, Gabriiieeell !! J'ai rien contre toi, je te le jure ! Par contre, tu peux assassiner Apophis ^^ aucun souci !].
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