Une histoire à l'eau de rose [Pv]

Une nouvelle entrée à Poudlard s’était effectuée pour tous les élèves. Jennifer Jones en faisait donc normalement partie. Prête pour une nouvelle année (pour tout vous dire c’état la septième fois que Jenny rentrait à Poudlard. La septième et dernière fois… *Nostalgie Powa ! *), Jennifer se sentait bien. Elle avait passé un superbe été, en compagnie de ses amies, de sa sœur et de sa famille. Sa famille qu’elle aimait tellement. Cette année, une nouvelle révélation faisait son apparition. Poudlard n’avait qu’à bien se tenir parce que Roman Jones, le plus jeune de la famille, entrait à Poudlard. Jenny s’était préparée mentalement à se faire faire des tours et des blagues, alors tout était parfait. Elle comprenait par moment son petit frère. Il était vrai que elle aussi était passée par cet âge qu’elle qualifiait par moment de maudit, pour ensuite vieillir et grandir. C’était normal, après tout.

Trois jours s’étaient écoulés depuis la rentrée. La blondinette avait revu tous ses enseignants, à son plus grand bonheur. Les cours étaient recommencés, mais tout allait encore lentement, car les enseignants n’était plus des dangereux criminels, non ! laissaient du temps à leurs élèves pour s’adapter. C’était génial, selon Jenny. Après tout, l’été l’avait un peu rouillée, c’était certain. Alors bon, le soir, au lieu de faire la fête et de se coucher super tard, la blondinette se rendait à la Bibliothèque et farfouillait entre les étagères pour trouver de nouveaux ouvrages afin de s’enrichir. De nature, Jenny n’est une fille qui cherche des bouquins le soir dans la bibliothèque non, loin de là. Elle se contente de faire ses devoirs et d’étudier pour les examens, rien de plus. Toutefois, cette année était l’année de ses ASPIC, alors la jeune Poufsouffle voulait les réussir, voilà tout.

Étendue sur son lit, Jennifer pensait. Son troisième jour de cours venait de prendre fin et la blondinette était légèrement fatiguée. Elle avait eu cours de Botanique (son cours préféré), puis celui de Soins aux Créatures Magiques, en passant par les Sortilèges et Enchantements avant de terminer en Défenses Contre les Forces du Mal. Disons que pour résumer, ce fut une journée indubitablement épuisante pour l’aînée des Jones. C’était sans aucun doute possible pour cela que cette dernière était étendue sur son lit, dans son dortoir, et pensait. Elle voulait simplement se revitaliser avant d’aller manger. Oui, parce que l’heure du souper approchait à grand pas. Ce que Jenny ne savait pas, c’était quelqu’une autre personne approchait à grand pas, en direction de son dortoir…

{ Pardon, c’est pas super comme début, mais je savais pas trop quoi faire >< }

Megan était en plein désarroi sentimentale. Non, non, là, il ne s'agissait pas d'échec, mais d'éloignement géographique ! Elle ne pouvait pas en parler à Simon (en théorie, il vivait la même chose, quoi que lui il bossait...) et Elizabeth était beaucoup trop jeune pour aborder la question. Restait sa soeur aînée qui saurait sûrement comment pallier à cette peur de l'absence. Aussi Megan avait elle pris le chemin du dortoir de Jenny et entra dans sa chambre sans frapper. Elle fut ravie de constater que l'aînée des Jones était seule, ce serait plus simple pour discuter.

Tombant sur le lit de sa soeur comme une masse, elle poussa un peu Jenny pour s'installer à côté de sa soeur. Au début, elle resta silencieuse, puis, au bout de quelques minutes, elle gémit d'une voix tristounette :

"Je veux rentrer à Londres..."

Elle se tourna vers se soeur et la fixa de ses yeux vairons. Est ce que sa soeur avait déjà connu ça ? Elle n'en avait pas entendu parler mais peut être. Il y avait eu une période dans la vie des deux soeurs où elles avaient été tout sauf proches. Megan ne se targuerait jamais de tout savoir de Jenny, ce serait vraiment trop présomptueux.

"J'ai peur qu'en ne voyant pas Simon pendant plus de trois mois, il m'oublie..."

Elle soupira et se remit sur le dos, admirant le plafond comme s'il était vraiment intéressant. L'été avait vraiment été trop court... Il avait quand même fallu quelques semaines pour qu'elle soit réellement avec Simon et seulement une quinzaine de jours plus tard, elle devait repartir à Poudlard ! C'était franchement pas drôle du tout ! Pour une fois qu'elle avait une vraie relation en plus ! Une qui n'était pas un jeu ! Elle avait vraiment pas de chance... En plus, même s'il y avait les sorties à Pré-au-lard, il y avait peu de chance pour que ça tombe en même temps que les congés de Simon alors c'était même pas la peine d'y penser. Sa seule certitude c'est qu'elle le verrait pendant les vacances de Noël. Mais c'était dans super longteeeeemps !

Vous l'aurez compris, Megan était en mode "auto-conviction-déprimante" et elle n'arrivait pas vraiment à s'en dépétrer. Les séparations ce n'est jamais agréable, encore moins quand c'est sa première histoire d'amour... mais qu'elle se console ! Ne dit-on pas que la distance renforce les sentiments ? Quoi qu'on dit aussi "loin des yeux, loin du coeur" mais ce serait manquer de confiance en ce cher Simon.

Toujours étendue sur son lit, Jenny avait fermé les yeux et s'apprétait à s'endormir lorsque la porte de son dortoir émit un grincement qui laissa entendre que quelqu'un venait d'y entrer. La jeune blondinette ne releva pas la tête, constatant avec joie que c'était sa petite soeur, Megan, qui venait lui tenir compagnie. Toutefois, le sourire de Jenny s'estompa lorsqu'elle s'aperçu que Meg' n'allait pas du tout. L'aînée des Jones avait un don pour deviner quand quelqu'un n'allait pas, surtout quand ce quelqu'un faisait partie de sa famille, et qu'il se nommait Megan. Se tournant vers sa soeur, véritablement alarmée, Jennifer la contempla, essayant de la sonder. « Ma chérie, qu'est-ce qui se passe ? »

La Poufsouffle eut sa réponse trois secondes plus tard. Mouarf, c'était un sujet plutôt délicat qui rendait Megan triste. Jenny la comprenait, toutefois. Elle avait été en amour par dessus la tête avec un seul garçon dans sa vie, et elle avait approximativement (si ce n'est pas moins) l'âge de sa petite soeur lorsque tout cela s'était produit. Les garçons. Le sujet le plus compliqué et le plus abstrait que Jennifer Jones ait eu le bonheur de connaître dans sa vie jusqu'à maintenant. Toutefois, par expérience, Jennifer se devait de consoler Meg'. Ainsi donc, l'aînée des deux Jones présente se releva (tout en restant assise) et attira Megan vers elle. Doucement, la Poufsouffle lui fit une étreinte qui sembla redonner un tout petit peu de force à sa soeur.

« Ma petite puce, voyons, comment Simon pourrait-il t'oublier ? En sortant avec une autre ? Mais tu sais parfaitement que ce n'est pas son genre ! Sinon tu ne l'aurais pas choisis, je me trompe ? » Esquissant un petit sourire taquin, la jeune sorcière retrouva son sérieux. Elle se devait de rassurer Megan, qui passait actuellement par le même chemin qu'elle-même avait déjà emprunté auparavant. « Il est vrai que lorsqu'on est en couple et loin l'un de l'autre, on peut sentir une certaine peur de perdre l'autre personne. Toutefois, si tu as confiance en Simon, rient ne pourra vous séparer. Tu l'aime, c'est apparent, et lui aussi est indubitablement fou de toi. Alors ait confiance en lui Meg', il ne te feras pas de mal... » Souffla Jenny, persuadée de ce qu'elle avançait. Il fallait que Megan ait confiance en Simon. Là se trouvait la simple et véritable clé...

{ Navrée du retard T__T }

Megan passa la main sur son front en soupirant. Si seulement c’était si simple… mais ce sentiment n’était absolument pas raisonné. D’ailleurs, même si cela pouvait paraître étonnant au premier abord, quand Megan avait revu Damian, ça ne lui avait fait ni chaud, ni froid. Elle avait compris depuis maintenant plusieurs semaines qu’aimer quelqu’un juste pour son physique ce n’était pas véritablement de l’amour. De fait, ce qu’elle éprouvait pour Simon, même s’ils n’en étaient qu’au début de leur relation, était bien plus fort. Cela ne faisait qu’augmenter les peurs et les doutes de la petite blonde qui se releva un peu et regarda sa sœur de ses yeux vairons.

« Le problème tu vois c’est qu’en ne me voyant pas, il ne pensera pas à moi. En plus, les hiboux c’est bien jolie mais ça vaut pas le téléphone. »

Elle écouta sa sœur lui parler de confiance et se dit qu’effectivement, avoir ce genre de pensée ce n’était pas très gentil pour Simon. C’était pourtant plus fort qu’elle. Peut être que d’ici quelques temps, une ou deux semaines, elle s’habituerait à la situation… mais là, dans l’instant T, elle ne trouvait pas du tout ça agréable ! En plus, il y avait cette ambiance morbide dans Poudlard. Depuis que tout le monde savait que le plus grand mage noir de tout les temps était de retour, c’était la folie. La plupart des Serpentards ne se sentaient plus et les violences avaient redoublés. Elles étaient vicieuses et bien caché mais Megan les voyait quand même. Elle craignait le moment où ça lui tomberait dessus. Christian ne pourrait pas toujours faire rempart, Myrielle non plus… Un accident était si vite arrivé ! Et Megan n’avait pas la langue dans sa poche quand il s’agissait de défendre la veuve et l’orphelin.

« Lui faire confiance… Mais je lui fais confiance ! Enfin j’essaie tout au moins… mais en fait, il n’y a rien pour me changer les idées ici. Rien d’agréable. Tout est si… sombre. Roman ne le voit pas, il est trop jeune, mais cette ambiance est malsaine. J’ai peur qu’il ne nous arrive quelque chose et… que je ne le revoie plus jamais. »

Poudlard était supposé être l’endroit le plus sûr au monde. Certes. Mais Cédric y était mort quand même ! Un brave Poufsouffle aussi courageux qu’un Gryffondor et aussi intelligent qu’un Serdaigle ! Alors… Eux, bien plus faible, que deviendraient-ils une fois la guerre ouverte. Sous ses préoccupations d’adolescente amoureuse, il y avait tout ce contexte. Le monde moldu valait peut être mieux après tout…

Megan semblait vraiment triste. Quand je dis vraiment triste, c’est vraiment triste. Jennifer ne savait tout simplement pas comment lui remonter le moral. Elle avait connu une relation semblable une seule fois dans sa vie, alors elle n’était malheureusement pas experte ! Enfin, que dire à sa petite sœur ? Elle avait déjà fait le tour… Enfin, Megan pris la parole et Jenny l’écouta, se disant que peut-être qu’elle trouverait une chose à lui dire en pensant… N’empêche, d’un côté, Meg’ avait raison. C’est sûr que c’est vraiment très difficile de se séparer de quelqu’un qu’on aime, ça, la jeune Jones le savait… Et d’ailleurs, elle avait aussi raison sur le fait que les hiboux ne valaient rien comparé au téléphone. Toutefois, la blondinette ne laisserait pas sa sœur tomber dans la déprime, nan, loin de là. « Ma puce, voyons, au contraire ! Si Simon ne peut te voir, forcément il va s’ennuyer de toi lui aussi ! La distance rapproche, tu sais ? » C’était tout ce qu’il y avait de plus vrai, d’ailleurs.

« Tu sais, je te comprends. » Oui, Jenny la comprenait. La tension et les temps sombrent recouvraient tout simplement Poudlard. La blondinette avait très peur, elle aussi. Elle n’aimait pas savoir le fait que ses parents étaient loin d’elle, surtout dans des moments pareil. Une chance qu’elle terminait Poudlard cette année, parce que sans blague, Jenny n’aurait pas tenu le coup si elle avait été obligée de travailler pendant que Megan et Roman étaient à Poudlard et que ses parents étaient de leurs côtés. Alors là, elle aurait craqué. Enfin, pour l’instant, Roman et Megan étaient proches d’elle, alors la Poufsouffle allait en profiter. « Tu sais, j'ai peur moi aussi... Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose à Roman, ou encore à toi... Si cela arriverait, je m'en voudrais à jamais. » C'était tout ce qu'il y avait de plus vrai. Jenny ne s'en remettrait jamais s'il arrivait quelque chose à Roman ou Meg'. Elle les aimaient trop pour cela. <3
Un regard compatissant lancé à sa sœur, l’aînée des Jones pris la parole, espérant pouvoir convaincre sa sœur. « Toutefois, il faut apprendre à faire avec ce qu’on a, ma puce. Même si tu t’entêtes à ne pas faire confiance à Simon ou à penser qu’il ne pense pas à toi, cela ne va que te nuire. Essaie plutôt de te changer les idées. »

Se levant d’un bon, elle ouvrit son armoire. On pouvait y retrouver des vêtements tendances. Un sourire aux lèvres, Jenny se tourna vers sa sœur en pointant certains vêtements. « J’ai magasiné comme une folle, ça paraît hein ? » Enfin, la jeune fille n’avait pas ouvert son garde robe pour contempler ses nouvelles fringues, non, loin de là. Jenny sortit sa baguette magique de sa poche et articula clairement : « Accio Sac de bonbons ! » Bah quoi ? Elle ne savait pas où était son gros sac de bonbons, alors il était préférable dans ce cas d’utiliser le Accio, nan ? =) Prenant le sac de bonbons qui voletait tranquillement dans le vide, Jenny revint auprès de Megan avec un sourire sympathique. Il fallait que sa sœur soit plus joyeuse, voyons ! Le retour de Vous-savez-qui avait pour but premier d’effrayer les gens. Toutefois, contrairement aux autres gens menaçants, Voldemort frappait aussi fort que menaçait. Megan ne devait donc pas laisser Voldemort atteindre son but : Elle devait essayer de sourire et de rire, et Jenny était là pour l’en convaincre. « T’en veux un ma puce ? » Lui demanda t-elle en ouvrant son sac. Au moins, si Meg’ en prenait un, c’était déjà un début. Smile Meg’, smile ! =)

Megan soupira, que tout ceci était compliqué… Cependant, les paroles de sa sœur la consolait vraiment. Elle lui sourit gentiment et écouta la suite des propos de son aînée. Il était partiellement vrai qu’elle n’avait jamais autant pensé à son petit ami que depuis qu’elle ne pouvait plus parler dés qu’elle le souhaitait… mais c’est bien connu que les garçons ne fonctionnent pas comme les filles, même les garçons aussi gentils et doux que Simon. De fait, elle se demandait si lui aussi il pensait à elle. Elle recevait rarement des lettres de sa part, il était très occupé avec son travail. Son patron avait l’air horrible d’ailleurs… Une chose était certaine, jamais Megan n’irait travailler dans un hôpital. De toute façon, ce qu’elle voulait elle c’était travailler dans la mode. Myrielle avait déjà monté tout un plan et Meg’ comptait y participer. Cela semblait prometteur et comme, dans un premier temps, elle vivrait toujours chez ses parents, elle pouvait se permettre de ne pas gagner beaucoup. Daniel avait presque vingt ans et il n’était toujours pas parti de la maison, Megan considérait qu’elle pouvait prendre son temps et faire ce qui lui plaisait.

Aux paroles de Jenny, Meg’ frissona.

« Moi aussi j’ai peur, je ne suis pas forte… Mais je pense qu’il vaut mieux qu’on ne s’en mêle pas, c’est le meilleur moyen de protéger nos parents et Roman. Papa est Cracmol, qui sait ce qui pourrait lui arriver si on attirait l’attention sur nous… »

Megan savait très peu de choses sur celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Elle ne connaissait que ce qu’on lui avait raconté, ce que Chris surtout lui avait dit. Sa famille étant passé depuis plusieurs générations chez Serpentard, il connaissait un minimum toute l’histoire. Visiblement, être un cracmol était la pire des hontes chez les sorciers car ceux qui sont atteint de cette « tare » ne sont ni tout à fait sorciers, ni tout à fait moldus. Ils sont condamnés à être un peu des deux. Pour Megan, elle s’était toujours dit que son père était un moldu. Il pensait comme un moldu et agissait comme eux. Il connaissait l’existence de la magie depuis toujours, c’était sa seule différence. Mais tout le monde ne voyait pas les choses comme elle.

Quand le sujet revint sur Simon, elle sourit.

« Tu as raison, de toute façon trois mois ça passe vite… »

Elle tentait de s’auto persuader avec plus ou moins de succès. Heureusement, sa sœur commença à lui montrer des vêtements et on sait comme ce genre de sujet avait un effet magique sur Megan. La petite blonde en oublia un peu ses préoccupations.

« Tu t’es acheté des trucs super ! Celle ci est super classe ! »

Dis la cadette Jones en montrant une robe blanche à volant. Megan n’aimait rien tant que les froufrous. Peut être pas au point de ressembler à une poupée, mais elle aimait tout ce qui faisait un peu aérien, léger.

Sa sœur lui tendit un paquet de bonbon, Megan en prit quelques uns « Merci. » Et continua son petit tour de penderie. « Il faudra que tu m’aides à choisir mes vêtements pour les vacances de Noël. Je me demande si je ne vais pas aller faire quelques achats à Pré-au-lard lors du prochain week end. » Dépenser son peu de sous ou ne pas dépenser, tel est la question !

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OK

Jenny était franchement satisfaite de sa technique de remontage de moral, si on pouvait appeler cela ainsi. La blondinette voyait en effet que sa sœur venait de lui faire un sourire. Ce geste toucha la Poufsouffle droit au plus profond de son cœur. Dans les temps qui couraient il était très rare de voir quelqu’un sourire. Aussi, le sourire de Megan fit chaud au cœur de Jennifer. Depuis qu’elle était petite, la plus âgée des Jones s’était toujours dite que son devoir était de veiller sur ses deux frères et sur sa sœur. Sa sœur qu’elle aimait tant. Dès leur jeune âge, la Poufsouffle avait senti qu’un lien spécial unissait Megan et elle. Le temps avait passé et ce lien, cet amour si fort, était toujours présent, au plus grand bonheur de Jennifer.

| Jenny’ | « Ça fait plaisir de te voir sourire, petite sœur. » Répondit la Poufsouffle en lui souriant à son tour d’une manière plus que sincère.

Ce qui était tout simplement vrai. Il faisait particulièrement du bien de voir Megan sourire, surtout qu’il n’y avait pas plus tard que dix minutes, la blonde n’allait pas du tout. M’enfin, maintenant, continuons. Ce que Meg’ avoua à sa sœur concernant leur père ne fit que confirmer les doutes que Jenny avait déjà sur la question. Il était vrai que le père des Jones était un Cracmol, alors cela n’était franchement pas une bonne idée d’attirer l’attention, de peur qu’il arrive quelque chose à leur père. * J’aime beaucoup papa. Il ne faudrait surtout pas que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ne l’approche, sinon je ne m’en remettrais jamais. * Poussant un soupir, Jenny fut plutôt contente que Megan change de sujet. La mode, oh oh. Mais Jenny adorait la mode. Esquissant un sourire, la blondinette écouta ce que sa sœur lui dit. Ses vêtements pour Noël. Oh ouii, mais quelle bonne idée !

| Jenny’ | « Oh oui, avec joie ! J’ai fais les magasins à Londres cet été et j’ai déniché plein de p’tits trucs ! Si tu veux, je peux t’arranger tout ça. Je suis majeure, alors je peux transplaner hors de Poudlard, un week-end à Pré-au-Lard, pour aller te chercher la robe de tes rêves ! »

Jenny plaisantait et était sérieuse à la fois. C’était vrai qu’elle pouvait vraiment faire ce qu’elle venait de dire, mais elle prenait des risques, c’était certain. Enfin, dans le pire des cas, la blondinette n’avait qu’à demaner à ses parents d’écrire à Dumbledore pour lui donner l’autorisation de sortir un week-end, ils ne diraient certainement pas non. Soudain, alors que Jenny était plongée dans cette pensée, un flash lui revint en tête. Meg’ venait de lui parler du choix de ses vêtements pour Noël, alors tout lui devint clair : Jennifer devait lui montrer celle qu’elle avait choisie !

| Jenny’ | « On parle de vêtements, alors il faut que tu voies la robe de Bal que j’ai choisie pour cette année ! » S’exclama t-elle avec une certaine excitation dans la voix.

Car oui, la robe de la Poufsouffle était choisie scrupuleusement depuis le mois d’Août. Depuis sept ans, la jeune femme avait toujours fonctionné ainsi. Au lieu de demander à ses parents d’aller lui chercher une robe qui – dans la plupart des cas – ne la satisferait pas pleinement, Jenny avait pris l’habitude d’aller la chercher au mois d’Août. La sorcière ne prenait pas quatorze kilos, alors bon, sa largeur était garantie pour le Bal. Ouvrant la porte de son garde-robe, la blonde en sortit une jolie robe rose foncée et mauve. Il y avait un corset dans le haut, ainsi que des bandes dans le bas de la robe. Le tout donnait un truc dans ce style. La robe était une création d’une marque connue, dont Jenny était particulièrement amoureuse (enfin, façon de parler, hein ?).

| Jenny’ | « Alors tu aimes ? » Demanda t-elle en souriant. « C’est sûr, c’est un peu spécial comme style, mais tu me connais, et c’est ce que j’aime ! » Répondit Jenny en rigolant.
« Tu veux que je l’essaye pour voir ce que ça donne ? »

Tout compte fait, pourquoi pas ? Cela donnerait une meilleure vue d’ensemble, après tout…