Chutes en cascade [PV]

Le soleil brillait, le vent soufflait, la température était idéale, on ne pouvait pas réver mieux en ce samedi après midi. Alors que tous les élèves de Poudlard étaient à l'extérieur ou à la bibliothèque (mouarf mouarf des Serdaigle surement) Elizabeth, elle, était à l'intérieur. Pourquoi se dit le lecteur assoiffé de potins ? Et bien oui, pourquoi ? Pourquoi ? That is the question ! Pourquoi alors? Ah! Oui pardon je répond... Alors en fait Elizabeth était en train non pas de travailler (et là le lecteur est inquiet, qu'a Elizabeth ? Est elle malade ? Fiévreuse ? Démoralisée ? Paralysée ? Non pas du tout) mais d'écrire une lettre. Là le lecteur se dit “Hey ça change!” Et bien oui! Non en fait, mais là n'est pas la question.

Eli écrivait une fois de plus à son frère. Non pas Simon, qui d'un, n'était pas son frère et deux, n'était pas... de sa famille. Bien qu'elle écrive souvent à Simon, Eli écrivait aussi très souvent à sa famille. Ainsi elle écrivait plusieurs fois par semaine à ses parents, Jessie, sa grande soeur, Jason, son grand frère, à Simon et plus occasionnelement à sa grand mère. Eli écrivait donc à Jason, son grand frère, le plus grand en fait de ses frères, qui était oubliator au ministère de la magie. Elle le voyait comme le reste de sa famile durant les vacances mais passait beaucoup de temps avec lui durant les grandes vacances, comme chaque année. Eli avait passé d'excellentes vacances avec lui et tous ses frères et soeurs et elle lui écrivait donc plus fréquemment à la rentrée, la nostalgie des congés n'étant pas encore passée.

Eli était donc tranquillement sur son lit, l'encrier posé sur sa table de chevet et allait commencer à rédiger la fameuse lettre. Elle se demandait de quoi elle allait lui parler. Déjà pour commencer, il fallait qu'elle lui parle de la nouvelle nomination de Wendy. Celle ci lui succédait au poste de capitaine de l'équipe de Quidditch et ça, c'était une vraie bonne nouvelle. Non pas qu'Eli n'aime pas diriger les autres (et voilà vous avez trouvé, Eli est une grosse menteuse!) mais elle préférait grandement voir sa meilleure amie à ce poste. Après tout Wendy avait été la première à lancer Poufsouffle dans la bonne voix en gagnant la première coupe. Eli n'avait eu qu'à suivre son amie sur la lancée pour décrocher une nouvelle victoire.

Et Poufsouffle avait en plus de ça gagner une fois de plus la coupe des 4 maisons, mais çà pour le coup, Jason était déjà au courant. Il fallait dire que Jason était un ancien Poufsouffle et qu'à l'époque, les blaireaux n'étaient pas de grands gagnants, que ce soit en Quidditch ou en sabliers, il était donc naturellement très content d'apprendre que sa maison avait retrouvé de sa force. Eli était surtout très contente de le lui apprendre et ce, pendant deux années d'affillée. Alors qu'elle était en pleine rédaction de sa lettre, un problème tomba du ciel comme un cheveux sur la soupe. Accrochant sur un mot, Eli mordillait légèrement sa plume avec les dents de devant en réfléchissant à haute voix. « “Appeler” il faut un ou deux “L” » Question interessante pour une jeune fille de 13 ans. Oui des fois il y avait des mots comme ça où on accrochait subitement sans savoir pourquoi.

Notons au passage que cet exemple est fatalement un mauvais exemple. Car tout le monde sait qu'en anglais le mot appeler se dit “Spic”. C'est très connu et là pour le coup, il n'y a pas de confusion de “L” ou autre. Faux problème donc. Eli trouva apparement la réponse puisqu'elle se mit gratter sa plume de nouveau. Loin d'elle l'idée qu'elle ne terminerait pas cette lettre aujourd'hui. Après tout pourquoi ne pourrait elle pas la terminer ? Wendy était dans le parc, Susan et tous les 6èmes années aussi, il n'y avait aucune raison pour qu'ils reviennent. Elle leur avait même dit qu'elle les rejoindrait plus tard. Trempant à nouveau sa plume dans l'encre, Eli jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Sa chambre donnait sur le parc, quelques mètres plus bras, l'avantage d'être dans les sous-sols et d'avoir un parc qui descendait en pente. Elle tenta de voir quelqu'un qu'elle connaissait mais les principaux bronzeurs du parc étaient bien loin d'elle. Tant pis, elle les verrait plus tard.


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Le plus petit des Jones à Poudlard courait très vite. Oui très vite. Il sprintait dans tous les couloirs de Poudlard à la recherche -très urgente bien entendu- de sa grande soeur. Non pas Jenni, qui elle, n'était pas très accessible à Poudlard, mais Megan, que Roman voulait voir plus que tout. Il avait en fait beaucoup de raisons de la voir, toutes plus superficilles les une que les autres sauf une. Pour lui bien sur, ses raisons étaient un cas de conscience, voir même une question de survie et la réponse ne DEVAIT pas se faire attendre. Ainsi, plutôt que d'attendre le soir pour la voir dans la salle commune des Poufsouffle, Roman préférait la voir illico presto. Ainsi il demandait à tous les élèves qu'il croisait, que ce soit Serpentard, Gryffondor, Serdaigle ou professeurs, s'ils n'avaient pas vus Megan Jones. Bien entendu, chacun n'avait pas que ça à faire que de surveiller la magnifique blonde, restons sérieux.

Roman courait donc, aussi vite qu'il le pouvait, arpenta tous les couloirs de Poudlard à la recherche de sa grande soeur. Après être partie des tours (oui parce que peut être bien qu'elle était dans la tour d'astronomie, en plein jour, bien sur Roman...) le petit garçon redessendait progressivement en ne laissant aucun coin au hasard. Il découvrit même pas hasard un passage secret qui le fit tomber un étage plus bas. Pas mal du tout Poudlard en fait... Alors que le Baron Sanglant réprimander Roman en lui disant qu'il ne fallait pas courir dans les couloirs, Roman l'ignora completement en tirant la langue au fantome des Serpentard. Celui là, il était vraiment pas marrant... C'est sur que si vous le compariez à Peeves, aucun fantome ne peut faire le poids.

Le petit garçon se résigna à trouver sa soeur qui semblait le fuir. Elle était peut être à la bibliothèque, peut être bien dans le parc, ou au lac... Poudlard était tellement grand qu'il était impossible de savoir où chercher quelqu'un. Il se décida donc à aller voir dans le lieux qui d'un était le plus proche, et deux était celui où il était quasiment sur de trouver indice. Ainsi le jeune homme se dirigea vers les sous-sols du chateau, étant actuellement au rez-de-chaussée. Il arriva dans sa salle commune et voyant qu'elle était vide (mais où sont passés tout le monde ?!) se dirigea vers le couloir de gauche pour aller dans les dortoirs des filles. C'était peut être interdit mais les réglements sont là pour être enfreints, sinon c'est pas drole.

Voyant qu'un calme plat régnait dans tous les corridors et les chambres des jeunes blaireautes (féminin de blaireaux, merci) Roman se décida à marcher silencieusement. Parce que d'un il n'attirerait pas l'attention et de deux, il se réservait une manoeuvre pour une potentielle blague. Le petit garçon passa devant la chambre de sa soeur en constatant avec regret qu'elle était vide. A présent, il savait où aller demander. La chambre d'Elizabeth et de Wendy n'étaient pas loin et il savait précisemment qu'il pouvait aller leur demander service. En effet les deux jeunes filles étaient des amies de Megan et en conséquence, elles sauraient certainement où elle se trouvait. Il continua donc dans le couloir assez étroit pour arriver devant une porte entrouverte.

Une seule personne était dedans, il s'agissait de la grande Elizabeth Harris, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch et poursuiveuse très douée selon Megan et Simon. Roman savait par avance qu'elle était gentille. De toute manière à Poufsouffle, tout le monde était gentil. Mais là, elle ne l'avait pas vu, et l'occasion était vraiment trop bonne. Une chance pareille, ça ne se présentait pas tous les jours. Allongée sur son lit, distraite, n'ayant pas vu Roman qui lui faisait d'eau, la blague était vraiment inévitable. Roman ne pouvait donc pas la laisser passer, question de logique.

Ouvrant à la volée la porte de la chambre, Roman arriva en courant sur la jeune fille en hurlant un « BOUH ! » sonore. Le jeune homme frappa aussitot des deux poings de lit de la jeune fille histoire de la faire sursauter. Roman était un bon mathématicien et il savait que les combinaisons par 3 étaient les meilleures. Frappage du point + Hurlement + Effet de Surprise = Arrêt Cardiaque. Alors quand en plus la jeune victime était concentrée sur quelque chose, l'occasion était trop bonne. D'ailleurs, Roman était particulièrement content de sa blague, puisque la jeune fille eut une réaction qui lui fit plus que plaisir. Au moins elle n'était pas comme ces 7èmes année idiots qui n'avaient peur de rien, eux, il n'étaient vraiment pas drôle...

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Eli ne s'attendait bien évidement PAS, à un arrêt cardiaque imminent. Elle était allongée sur son lit, paisible, à l'ombre de tout bruit et de tout soleil d'ailleurs, et écrivait calmement sa lettre. Quand tout à coup, surgit (et là vous imaginez une bête d'au moins 2 mètres de long) une espèce de tornade blonde qui eut sur elle l'effet d'un réducto sur une acromentula. Une chose arriva brusquement sur la droite de la jeune en criant “bouh” (c'est très cliché mais c'est très efficace) et en frappant du point le lit de la jeune. Sous le coup de la surprise, Eli ne reprimer un cri persant en se tournant pour éviter le danger « AHHH ! » (ah, celui là, on sent qu'il vient du fond du coeur). La jeune fille voulut parer l'attaque de la tête blonde et se retrouva donc... à terre.

Bien entendu Eli avait basculé de son lit et s'était lamentablement écrasée au sol. La honte comme dirait l'autre. Elle réussit quand même à se relever pléniblement et à se hisser une fois de plus sur son lit. « Roman, vraiment, tu n'étais pas obligé... » Encore essouflée de son choc assez éprouvant (elle était donc aussi, éprouvée) Eli s'assit doucement sur son lit, portant sa main à son coeur. En tombant elle avait même faillit se manger percuter la commode de son lit, la table de chevet donc. Ca aurait été particulièrement navrant il faut le dire. Déjà qu'une chute c'est pitoyable alors une chute accompagnée d'une blessure, n'en parlons pas.

Eli regarda enfin le garçon, qui venait de s'asseoir sur le lit. “Tu n'as pas vue Megan ?” « Non désolée. C'est elle que tu cherches comme ça dans toutes les chambres des filles ? Il y a déjà eu des morts ou certains s'en sont sorties, comme moi... ? » Eli savait qu'en fait à cette heure ci, les dortoirs des filles étaient vides, hormis bien sur la chambre d'Elizabeth. Roman sourit fièrement à la remarque de la jeune fille comme si sa frayeur allait être gravé à jamais dans sa mémoire. En fait elle ne le savait pas, mais cette mésaventure resterait longtemps gravée dans la tête de Roman. “Je la cherche”. Oui ça, on l'avait bien compris Roman. Eli savait en fait où était Megan mais ne pouvant la téléporter par la pensée, Roman ne pouvait la voir tout de suite.

« Je sais où elle est. Elle est dans le parc. Tu veux que je t'ammenes la voir ? » Après un “OUI!” sonore des plus entousiastes, Eli se décida à partir. Elle rangea donc sa lettre dans son tiroir (tiens je vous l'avait dit qu'elle ne la finirait pas!) et se leva de son lit pour suivre la petite tête blonde. En fait pour l'heure c'est lui qui la menait mais devant l'immensité du parc, se serait elle qui passerait première, le petit ne sachant pas où chercher.

Eli et Roman sortirent donc d'abord des dortoirs pour arriver dans la salle commune – elle aussi vide – pour enfin sortir dans les cachots. Bien entendu, il faisait sombre, comme toujours. Les deux Poufsouffle étaient éclairés par la lumière des torches et on y voyait donc assez convenablement. De toute manière, la lumière du jour parvenait à venir jusqu'à eux. Eli marchait donc tranquillement pour ensuite monter des marches. Elle ne l'avait pas vu, mais un trou béant (oui elle aussi elle est marseillaire comme dirait l'autre) se présentait devant elle, à l'ombre d'une marche. L'allure bien élancée, le regard droit, Eli tomba bien sur directemen dans le panneau, enfin dans le trou.

La jeune fille tomba donc bien sur en avant, se rattrapant sur les marches pour éviter de s'écraser le nez au sol, ce qui aurait été particulièrement douloureux, disons le nous. « Aïe ! Flute de flute ! » Expression Harrisienne, ne pas s'affoler. Elle ne s'était pas trop fait mal, hormis au tibias. Roman ne rigolait pas, ce qui surpris Eli. En fait elle ne savait pas pourquoi mais il le vallait mieux en fait. Le jeune homme aurait trouvé la blague hilarante en temps normal mais pas dans ce cas de figure là. En effet là, la blague ne venait pas de lui (non non Roman, ce n'est pas Peeves, Poudlard s'effrite juste !) et il ne pouvait donc en tirer aucune fierté. Non, ça, ce n'était pas drole. En fait Roman rigolait principalement des blagues qu'il faisait, les autres, elles étaient forcement moins drôles.

Après que le petit garçon ai demandé si Elizabeth allait bien (oui quand même il est poli, personne n'en doute) et que la jeune fille ai répondu simplement « Ca va oui, merci. », les deux compères se remirent en route. Eli avait un peu mal à la jambe mais elle savait que ça passerait. De toute manière, elle avait déjà vu pire avec ses jambes, comme la fois où les marches de la salle commune s'étaient transformées en toboggan à cause d'Erwan alors qu'Eli, elle, était toute en haut. Ce jour là d'ailleurs, elle s'était fait sacrement mal. A ne plus renouveller donc.

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Roman regarda la jeune fille tomber sans pouvoir rien y faire. La blague aurait pu être drôle si Roman en était la cause ET si elle n'avait pas été si dangereuse. Là si tu te prends la marche dans le sens inevrse, tu fais un roulet boulet et tu t'applatis comme une crèpe au fond des escaliers. « Tu vas bien ? » Il n'était pas du genre de Roman de se moquer des gens, lui, il ne rigolait que de ses blagues, ou presque. Ben oui sinon, où était l'humour ? Bon, on est d'accord. Roman regarda donc la jeune fille se relever en pestant (en même qui ne ralerait pas après pareille chute ?) et ils se remirent en marche.

Roman était un peu moins enjoué que précédemment et ne disait donc rien. En fait quand il était avec quelqu'un qui décidait pour lui, il perdait beaucoup de son pétillant. Comme en cours par exemple, on aurait que Roman avait été sacré meilleur enfant de coeur de l'église du coin. Sauf que bien sur, les professeurs avaient du mal à croire que Roman soit discipé. C'est vrai, comment peut on imaginer pareille chose en voyant un petit ange en cours ? On ne peut, à moins, bien sur, de tomber sur lui au beau milieu d'une farce, et dans ces moments là, mieux vaut généralement être loin.

Pourquoi ? Parce que d'un, si vous ne voulez pas être ou trempé, ou écrasé ou autre chose d'aussi horrible, la fuite reste encore le meilleur moyen et de deux, personne n'est assez stupide pour aller parler à Roman quand il prépare une bonne blague. Question de logique. Quoique, c'était plutôt du genre des profs d'aller voir Roman pour l'enguirlander. Conclusion: les Profs sont stupides. (Oui Roman, c'est ça...) Les deux jeunes arrivèrent enfin dehors oui le soleil frappait encore fort. Ils sortirent donc s'en s'arrêter pour se diriger tout droit, vers le petit pont qui enjambait un grand ruisseau, plusieurs dizaines de mètres en contrebas.

Eli passa première car seule elle savait où aller. Mais voilà, Roman n'était pas particulièrement courageux (oui ça se saurait) et n'était donc pas très à l'aise sur ce grand pont en bois. Imaginez qu'il cède! Qu'une bourrasque passe et paf, emmene avec elle le petit Roman, ou pire! Qu'un dragon passe par là pour tout arracher. Oui parce que les dragons c'est très dangereux ! Si si, faut pas croire mais sous leurs airs calins (calins ? Oui Roman, si tu veux) ils sont vraiment terrifiants ! « Dis, et comment on fait si un dragon passe par là ? » Oui souvent il en faut pour comprendre Roman, il en faut vraiment beaucoup

Roman se stoppa donc net avant le pont et regardant fixement Elizabeth. Oui parce qu'après tout, Megan avait dit à Roman que quatres dragons étaient venus à Poudlard il y a queslques années. Imaginez qu'un soit resté à Poudlard... Ah ah ! Vous n'avez pas pensé à ça hein ! Avouez ! Et bien Roman – lui – pense. Un dragon pouvait donc surgir de n'importe où et par la même occasion briser le pont en milles morceaux, tuant ainsi deux innocents petits Poufsouffle. Surtout que des dragons apparement, il y en a partout ! Ils volent si vite qu'ils peuvent faire plusieurs centaines de kilomètres en quelques secondes! Si si ! C'est ainsi que nous découvrons que Roman Roman Jones n'est pas Londonnien, mais bel et bien, Marseillais.

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« Un dragon à Poudlard ? Ne t'inquiètes pas Roman, les dragons ne viendront pas nous embêter ici, je te le promet. » Ce petit vraiment était marrant, c'était le moins que l'on puisse dire. Pourquoi s'était il mis en tête qu'un dragon pouvait passer à Poudlard ? Bon certes le pont n'était pas vraiment rassurant, mais tout de même, on pouvait y marcher dessus sans peine. La preuve, Eli était déjà presque à la moitié ! Elle revint donc sur ses pas et fit bien comprendre à Roman qu'il ne risquait absolument rien. Peut être bien qu'il avait le vertige aussi, c'était possible après tout. Megan avait pu lui transmettre sa peur sans le vouloir, ça arrivait souvent ce genre d'histoires là.

Seulement là, ce n'était pas le cas. Roman n'avait pas le vertige (au dernière nouvelle) et il était même très courageux ! Si si ! La preuve, il venait de faire un pas sur le pont, histoire de prouver à Elizaza que non il n'avait pas peur et que oui, il pouvait le faire, merci pour lui. Les deux Poufsouffle traversèrent donc le pont sans problème (hormis la chute tragique d'une punaise dans le vide, dommage pour elle). Ils arrivèrent ensuite dans un amas d'arbres et de parc où plusieurs groupes étaient assis par terre. On décrouvrait enfin ou le tout Poudlard passait ses après-midi. A glandouiller au soleil, c'est du sérieux ça tiens !

Eli marcha d'un pas avancé vers un lieu plus éloigné. Megan ne se trouvait pas par ici, ils avaient (le petit groupe d'amis) un petit coin bien à eux où ils aimaient se réunir. Eli et Roman marchèrent donc un petit moment avant que le petit garçon parle “Tu écrivais à qui avant que j'arrive après ? Et en plus il est curieux! Tout comme sa soeur tiens ! « J'écrivais à Jason, mon grand frère. Je ne le vois pas souvent en fait, même pendant les vacances. Il travaille au ministère de la magie c'est pour ça... » Eli avait répondit machinalement, sans se demander si Roman était curieux ou pas. Ce n'était en fait pas dans sa nature de juger les gens, bien au contraire.

Eli et Roman arrivèrent enfin à l'endroit voulu. On pouvait y voir Megan qui discutait tranquillement avec Susan et Wendy. “Tu ne devais pas écrire ta lettre” demanda cette dernière « Si mais Roman cherchait Megan... » Dit elle en montrant brièvement du doigt le petit garçon. En fait celui ci ne bougeait plus et regardait les trois filles sans bronche. Megan regarda son frère et lui dit “Tu voulais me voir mon poussin ?”. La réponse de Roman eut sur Eli un effet dévastateur “Non non, je voulais juste passer du temps avec Elizaza”. Eli baissa la tête de déception en éclatant de rire. Elle avait fait tout ça uniquement pour qu'il voit Megan et en fait il ne voulait même pas la voir. Oui vraiment, ce garçon était unique en son genre, il n'y avait pas de soucis là dessus, aucun même... Eli jeta un coup à Roman en lui ebouffirant les cheveux et en souriant. Lui bien sur, affichait un sourire amusé jusqu'aux oreilles.

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