Invité 
 Ξ Sujet: -|| Quand la tempête fait rage... ||-  Dim 6 Juil - 15:58 | |
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/Pour Elseus ^_^/
Le mois de Septembre était là. L’Angleterre offrait en cette période de l’année la chaleur de l’été, accompagnée des premiers changements entraînés par un automne qui se faisait de plus en plus proche... En ce lundi matin, le ciel était noir, annonçant un orage. L’atmosphère humide alliée à la chaleur rendait l’air pesant et difficile à respirer. Il était neuf heures. Le vent s’était levé et commençait à souffler avec une violence croissante. Dehors, se déplaçait une personne. Seule, elle ne semblait avoir pour seule compagnie que les hurlement du vent passant entre les branches des arbres. Pourtant, si l’on faisait un peu plus attention, on pouvait distinguer un être plus petit, glissant silencieusement à ses côtés. Il s’agissait d’un animal, un chien, pour être exact. Le pelage chaud et humide, il suivait la silhouette comme son ombre, épousant chacun de ses déplacements avec un naturel tel, qu’il semblait avoir toujours été aux côtés de cette personne. La démarche sûre et lente, la silhouette était impossible à reconnaître, bien protégée dans sa cape, la capuche tombant sur son visage, on pouvait seulement constater que la personne semblait être de taille moyenne, voir petite. Sa peau, ses yeux, sa chevelure n’étaient pas visibles.
Les deux êtres s’arrêtèrent devant un bar dans lequel ils étaient à présent des habitués. Sombre et occupé par des gens peu bruyant (en général), ils n’y étaient que très rarement dérangés. La porte s’ouvrit donc sur les deux silhouettes. Passant le seuil, l’être humain vint jusqu’au comptoir, et demanda la spécialité du café, histoire de se réchauffer. Assise sur un des hauts tabourets du bar, elle retira alors sa capuche, libérant de longues mèches dorées. Sa peau lisse et pâle, et ses yeux d’un bleu surprenant semblaient, comme toujours, faire tâche dans cette échoppe. Malgré tout, la sorcière continuait à la fréquenter. Elle n’avait été gênée, et elle ne pensait déranger personne, aussi ne voyait-elle pas de raisons pour s’en aller. Sa chienne, Ralia, était allongée à ses pieds, son collier métallisé brillant légèrement au grès des bougies allumées dans la pièce. La sorcière soupira et entendant un brusque bruit de tonnerre, ne prit la peine de se tourner vers la porte… l’orage venait d’éclater.
La tension accumulée pendant la fin de semaine dernière et ce début de semaine allait enfin pouvoir se libérer… ceci étant, l’orage qui s’annonçait promettait d’être plutôt violent aussi, la sorcière sentait qu’elle allait rester un moment à l’abri dans le pub… Peu importait, de toute façon, elle avait sa journée et à part la gérante, il n’y avait personne pour le moment, aussi pensait-elle être plutôt tranquille. La sorcière, attendant sa boisson regardait dans le miroir qui lui faisait face. Elle pouvait voir à l’intérieur, le reflet de la porte d’entrée. Ainsi, les éclairs qui venaient fendre les cieux ne lui échappaient pas. Ralia, toujours aussi calme, restait silencieuse et ne bougeait que très peu. L’apprentie Auror avait, petit à petit, lié une forte relation de confiance et d’entente avec l’animal. Initialement, elle avait refusé tout lien affectif, ne souhaitant utiliser l’animal qu’en tant qu’instrument de travail. A présent, cependant, elle sentait malgré ses efforts, un attachement certains entre elles.
Le pub étant chauffé par la cheminée qui se trouvait dans un coin de la pièce, la sorcière commença à avoir chaud, et retira alors la cape qui couvrait ses frêles épaules. La posant sur le tabouret voisin elle posa son regard sur le berger allemand et posa sa main sur la tête de l’animal qui s’était redressé pour s’asseoir. Les yeux de la chienne étincelaient d’intelligence. Elle était certes, obéissante, mais avait aussi était dressée avec soin par l’ancienne Serdaigle. Cette dernière sourit discrètement avant de poser de nouveau son regard sur le miroir. Elle venait d’apercevoir du mouvement, dans la direction de la porte d’entrée… Aussi ne fut-elle que peu surprise de voir cette dernière s’ouvrir pour laisser apparaître une silhouette sur son seuil… |
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