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| Even when I close my eyes, I'm with you | |
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Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Re: Even when I close my eyes, I'm with you Mer 23 Juil - 23:38 | |
| « On peut rêver. Se réveiller. On peut s'aimer. Se désaimer. »
Fuir. Partir. Marcher. S'éloigner. Se cacher. Respirer. Se poser. Réfléchir. Pleurer. Se calmer. Se changer les idées. Il fallait tout faire, du moment que ce soit loin de la chambre d'Aaron. Elle n'aurait jamais cru pouvoir être autant jalouse, elle connaissait pourtant les "règles du jeu". La possessivité d'une maîtresse trop aimante.
Avec difficulté, elle longeait le couloir, plus ou moins rapidement. L'envie d'aller se calfeutrer dans sa chambre n'avait jamais été aussi présente depuis une semaine. Mais elle ne put le faire . " Leandrà!". Frisson. Avait-il seulement attendu que sa femme parte pour lui "courir" après? Oui, certainement, très certainement même.
Leandrà se retourna, et non, pas à contre coeur. Légèrement flattée que, même souffrant, Millers se soit déplacer pour la rattraper.
« J'aurais du te le dire. Désolé. C'est pas si grave, si? »
« C'était assez gênant. Je veux pas que... que ça change quoique ce soit. Enfin, je veux dire... Je sais pas. Dis moi. Dis moi ce que tu penses. »
Elle ne dit d'abord rien, l'observant quelques instants. Se disant qu'il devait tenir un minimum à elle pour se justifier, pour limite s'excuser. Léger sourire.
Ce que je pense? Je pense que tu as une belle petite famille...
C'était bien vraie. Elle le pensait sincèrement. Voilà ce à quoi elle rêver: un bon petit mari, un enfant, et puis voilà. En espérant qu'elle ne doive pas rester dans l'ombre d'un mariage toute sa vie.
Je m'en veux juste de briser ça....
Le sourire s'effaça, laissant alors qu'une petite moue sur son visage. Elle le savait marié, certes, et elle ne s'était pas occupé de cette femme qui portait les cornes, à la limite, c'était pas ses affaires. Mais le fait de l'avoir rencontré, la, tout de suite, ça changeait son point de vue. LadyLys se disait " et si ça m'arrivait à moi...", comment réagirait-elle si elle s'était trouvé dans la situation d'Amanda Millers?
Viens.
Invitation à le suivre, d'une voix douce ou était dissimulé un ordre. Ils avaient à parler. A parler sérieusement. Leandrà devait lui annoncer une chose importante, et il avait du le sentir, sinon, serait-il venu la cueillir dans le couloir? Ils ne marchèrent pas longtemps, l'un à côté de l'autre, dans un silence le plus complet, brisé seulement par le bruit des béquilles sur le sol. La chambre de Leandrà se trouvait là, et ils entrèrent tout deux, sous le regard attendri de la Brune.
Elle ne savait pas comment il allait réagir, aucune idée, mal , certainement. Mais peut être que non? Elle ne préférait rien s'imaginer, de peur d'être déçu. La jolie brune laissa le temps à Aaron de s'asseoir, elle, n'en avait pas trop envie, légèrement nerveuse. D'une main quelque peu tremblante, elle entortilla une mèche de ses cheveux. Son regard planté dans le sien, elle ne cilla pas, et des mots tombèrent, lourds, dévastateurs.
Je suis enceinte, Aaron...
Paf. Prend toi ça dans le coin d'la tronche. Pourquoi tourner autour du pot quand on peut être direct. Voilà peut être la raison de toute cette jalousie, cette possessivité sans limite, cette amour sans nom. En elle se développait depuis un mois le fruit d'un amour caché, et cela, elle venait de le savoir, il y avait vingt quatre heure, à peine. Impossible de ne pas lui en parler. Et si il venait à se poser la question, oui, il était de lui.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Even when I close my eyes, I'm with you Jeu 24 Juil - 0:43 | |
| "Avec mon coeur qui a su faire souffrir autant qu'il a souffert... Sans pour cela faire d'histoires..."----Et voila. Il était soulagé, il se sentait mieux à présent. Enfin comme à chaque fois qu'il se trouvait avec Leandrà, certes, mais après la confrontation avec Amanda, c'était déjà un grand pas. Ses mots perdus, dits parce qu'il fallait bien dire quelque chose, semblaient avoir attendri Leandrà et elle ne semblait pas lui tenir rigueur de ce qu'il venait de se passer. Encore heureux! Comme si c'était de sa faute... et puis après tout, elle n'avait jamais ignoré l'alliance à son doigt et ça n'avait pas eu l'air de la faire culpabiliser tant que ça.Une belle petite famille... Tout cela était à méditer sérieusement. Pour lui, et il commençait à se répéter, sa famille n'était qu'une ruine, un désastre qui s'étirait en longueur, le naufrage du Titanic sans aucun survivant, et bien entendu, cela ne réflétait que sa vie. Fut une époque où il considérait sa famille comme son pilier vital, la plus belle chose de sa vie, etc etc, sortez les violons. Mais à présent, il avait même du mal à s'imaginer que sa femme frigide et sa fille délaissée consituait réellement un semblant de famille, alors que ce compliment sorte de la bouche de Leandrà lui apparaissait comme une ironie mordante auquelle il ne répondit pas. Cette impression fut intensifiée lorsqu'elle ajouta qu'elle était désolée de briser cette harmonie... Il eut envie de rire.C'est vrai que Leandrà ignorait l'innocence de Melissa... comme de James. Elle venait de voir sa petite famille qui lui apparaissait si unie, et Aaron se posa très franchement quelques questions. Que pensait Leandrà? Pourquoi, d'après elle, avait-il eu envie d'une maîtresse? Quoiqu'elle pouvait s'être dit, elle avait tort, évidemment. Elle ne pouvait même pas y songer, elle devait en être à des lieux... alors pourquoi, pourquoi lui pardonnait-elle?Ils pénètrèrent dans une chambre vide et Aaron rendit à Leandrà son regard tendre, empli de sérénnité. Le sourire aux lèvres, boitillant toujours autant comme un canard amputé, il s'étira longuement en profitant des rayons de soleil qui traversait la fenêtre sans stores de protection. Leandrà lui indiqua où s'asseoir, et avec une petite moue interrogatrice, Aaron s'executa lourdement, ravi de pouvoir un peu se reposer.Voyant que la jeune femme préférait rester debout malgré son état, il eut un sourire amusé, qui s'amplifia lorsqu'elle commença à entortiller ses cheveux autour de son doigt. Y'avait pas à dire, il y avait dans son comportement un petit je-ne-sais quoi de très excitant, ce qui le poussa à plaisanter:- " Ha-ah, avoue le, tu voulais un plan dans une chambre d'hôpital, tu vas faire la patiente et moi je me déguise en médecin..." "Je suis enceinte, Aaron..."- " ... et je dois t'ausculter..." Silence. Lourd silence. Long silence.Le visage d'Aaron resta parfaitement fermé. Aucun sentiment ne transpira les traits crispés et secs, ses yeux ne cillèrent pratiquement pas mais ses prunelles s'activaient, passaient de l'oeil gauche à l'oeil droit de Leandrà comme s'il avait pu déceler quelque part l'indice de la plaisanterie pas drôle. Un temps passa, Aaron ne bougeait toujours pas, sa voix s'était éteinte pendant qu'il fixait Leandrà et son corps si plat, si plat qu'il ne pouvait décemment pas abriter un bébé, si plat qu'Aaron se mit soudain à la considérer avec beaucoup de pitié. Il eut un rictus, puis un rire nerveux qui s'accentua, qui s'amplifia. De ses deux mains, il vint se frotter fermement le visage, faisant pression sur les joues, sous les yeux, sur l'arête du nez qu'il avait douloureuse. Son rire ne s'était pas totalement estompé qu'il lançait douloureusement:- " Nan, mais c'est une blague....?!" Hé bien quoi, elle lui disait de but en blanc qu'elle était en cloque et il devait bien réagir? C'était quoi la réponse à formuler à sa maîtresse qui annonçait, gaie comme un pinson, qu'il allait être l'heureux père d'un sale bâtard non désiré? Effectivement, les pensées d'Aaron et Aaron lui même étaient très loin d'être réceptifs à cette grande nouvelle, et la raison était très simple. Depuis très longtemps, l'Auror avait placé une barrière de protection, pour ne pas dire un barrage de dix kilomètres autour de ses sentiments concernant ses (son) enfant(s). Il en avait eu assez des douleurs causées par les gamins, de ce qui s'était passé avec James, il ne voulait plus jamais y penser. Alors, les enfants, il avait tracé une croix indélébile dessus, certain de ne plus jamais, au grand jamais, se pencher sur le sujet. Il n'était pas un bon père, il n'aimait pas les chiards, c'était simple, non? Leandrà aurait du le savoir! Elle aurait du, nom de dieu! Mais non, pour elle, il n'y avait qu'elle qui comptait, pas vrai? Evidemment, ça devait être tellement excitant d'être enceinte à 20 d'un homme qui serait mort avant que l'enfant rentre à la fac!Mais Aaron songea qu'il ne servait à rien de se tourmenter tout seul avec cette hargne bouillonnante qui grandissait en lui; Leandrà avait besoin, pensait-il, de l'entendre à voix haute. Et il avait beaucoup à lui dire.Il se releva brusquement, ignorant la douleur de son ventre qui semblait s'ouvrir en lui. Il ne riait plus. Plus du tout. Son visage était à vrai dire franchement menaçant, mais oh non, il ne lui ferait aucun mal, non. Il ne lui donnerait pas cette joie, même si l'envie n'était pas loin de naître en lui... Non... Aaron était persuadé que les paroles feraient plus d'effet...- " Tu te fous vraiment de ma gueule, hein? C'est quoi ton problème?! Tu croyais vraiment que j'allais sauter de joie, c'est ça? Tu crois que j'en veux, de ce gamin?! D'un sale môme qui n'existe que parce que T'ES PAS FOUTUE DE PRENDRE CORRECTEMENT TA PILULE!" Sous le coup de la colère, Aaron venait de renverser la chaise sur laquelle Leandrà avait tenu à ce qu'il s'asseoit. Elle vint s'écraser contre le mur de gauche dans un fracas épouvantable qui risquait fort d'attirer quelques spectateurs indésirables, mais Aaron s'en moquait parfaitement. Il avait beaucoup d'autres choses à lui dire et aveuglé par une rage incontrôlable, il ne se rendait pas vraiment compte de ce qui traversait sa bouche envahi par le venin.- " Tu m'as bien eu, hein... Avec tes petits airs de délurée, sale nympho! Après avoir vu ma FEMME et ma FILLE, comment tu peux juste oser m'annoncer ça! Comment tu peux me mettre face à une telle révélation, hein??" Il s'était approché d'elle, grandi par la fureur, et avait attrapé ses épaules qu'il serrait comme un étau. Leurs deux visages étaient très proches, mais l'envie de l'embrasser ne l'avait jamais autant dégoûté.- " Tu veux quoi? De la thune? Tu veux que je divorce, c'est ça? Tu veux que je détruise toute ma vie pour ce gamin qu'est ptète même pas de moi? Bah va chier Leandrà, d'accord?? Va chier! J'en veux pas! Garde le pour toi toute seule, continue de faire l'égoïste! J'ai déjà une famille, MOI!" Il ne se rendait même pas compte qu'il criait... juste qu'il commençait à ressentir une légère gêne, un petit malaise qui l'éloignait quelques secondes de sa colère. Après avoir vrillé le regard de Leandrà, il la repoussa dans exclamation dégoûtée, avant de faire quelques pas de côté, puis de tourner en rond comme un lion en cage. Il croisa ses mains derrière sa tête - tic de nervosité, quand tu nous tiens - et leva les yeux au ciel, priant il ne savait quoi de lui donner une réponse, une solution.Qu'est-ce qu'il pouvait faire, hein, à part déverser sa bile? Cette grossesse était une erreur, ça, personne ne lui ferait penser le contraire et ce n'était pas la pine peine qu'il creuse énormément dans la psychologie pour comprendre pourquoi. Il ne savait pas si Leandrà était prête à avorter, mais il ne pouvait pas se résoudre à lui demander, ou pire, à la forcer, comme l'aurait assurément fait Apophis. Il aurait eu l'air de quoi, hein...? Alors... il préférait... Oui, la répugnait, lui faire voir à quel point il n'était qu'un monstre inhumain, à quel point son égoïsme l'avait poussé à prendre pour maîtresse une jeunette juste pour satisfaire son appétit, son envie de faire du mal. C'était la meilleure solution, et puis ça ne lui demandait pas beaucoup d'effort... Il n'avait qu'à... forcer un peu la dose sur les cris et les reproches, et il le faisait presque sans réfléchir.Aaron s'immobilisa à un mètre ou deux de Leandrà, puis se mit à la fixer, le visage clairement rebuté, méprisant. Il ne mit que quelques secondes à trouver ce qui pourrait bien achever sa tirade de salaud, et après l'avoir détailler de haut en bas, il lâcha d'une voix mauvaise:- " J'aurais du m'en douter que t'allais me faire un coup comme ça, c'était presque écrit sur ta tronche de traînée... C'est parce que moi, je t'ai payé, hein? Et pourquoi t'as pas fait ça à Apophis? Il t'es passé dessus beaucoup plus de fois que moi!" |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Even when I close my eyes, I'm with you Jeu 24 Juil - 2:50 | |
| « Congratulation, I hate you » Les mots ,pire que les gestes. Les paroles, plus blessantes que des coups. Le rire fut horrible à entendre, la Brune crut avoir Apophis en face d'elle.
« Tu te fous vraiment de ma gueule, hein? C'est quoi ton problème?! Tu croyais vraiment que j'allais sauter de joie, c'est ça? Tu crois que j'en veux, de ce gamin?! D'un sale môme qui n'existe que parce que T'ES PAS FOUTUE DE PRENDRE CORRECTEMENT TA PILULE! »
Non, elle n'avait pas crut une seule seconde qu'il allait le prendre bien, qu'il allait sauter de joie. Comment cela aurait-il pu être possible, de toute manière. Leandrà ne baissa pas les yeux, affrontant la réalité, la colère d'Aaron. Elle sursauta quand la chaise alla s'abattre contre le mur. Cette scène était une des rares violences, et c'était bien là qu'elle reconnaissait la possible amitié entre Millers et Sykes.
« Tu m'as bien eu, hein... Avec tes petits airs de délurée, sale nympho! Après avoir vu ma FEMME et ma FILLE, comment tu peux juste oser m'annoncer ça! Comment tu peux me mettre face à une telle révélation, hein?? »
Elle encaissait les insultes, les reproches, les paroles pleines de venin. Mais jusqu'à quand? Le sorcier au regard profondément menaçant s'était approché d'elle, tenant ses épaules avec force. Malgré la distance très réduite, Pink Dream ne détourna pas le regard, malgré la peur bien encré dans celui ci.
« Tu veux quoi? De la thune? Tu veux que je divorce, c'est ça? Tu veux que je détruise toute ma vie pour ce gamin qu'est ptète même pas de moi? Bah va chier Leandrà, d'accord?? Va chier! J'en veux pas! Garde le pour toi toute seule, continue de faire l'égoïste! J'ai déjà une famille, MOI! »
Certainement les dires qui la blessa le plus, de toute sa tirade. Elle ne le regardait même plus, elle ne l'observait pas entrain de faire les cent pas. Regrettait-il, regrettait-il pas, aucune idée, dernier de ses soucis. Leandrà analysait ses paroles. Égoïste... elle... égoïste, après tout ce qu'elle lui avait donné : son temps, sa tendresse, son amour. Voilà ce qu'elle avait en retour. Il aurait pu demander tout simplement qu'elle avorte, elle l'aurait fait, pour leurs biens.
« J'aurais du m'en douter que t'allais me faire un coup comme ça, c'était presque écrit sur ta tronche de traînée... C'est parce que moi, je t'ai payé, hein? Et pourquoi t'as pas fait ça à Apophis? Il t'es passé dessus beaucoup plus de fois que moi! »
Plus il parlait, plus c'était horrible. Chacune de ses paroles avait pour but de la blesser au plus profond d'elle même, objectif atteint. Les larmes lui piquaient les yeux, mais du faire un effort surhumain pour ne pas en laisser une seule s'échapper. LadyLys resta plaqué comme le mur, laissant le silence retomber, quelques temps. Un silence horriblement lourd et étouffant. La peine l'avait submergée, une peine tenace et tranchante.
Je suis égoïste? Je t'ai offert tout ce que tu cherchais, et tu ose me traiter d'égoïste? Si tu ne voulais pas tout ça il fallait te tirer mon brave! Un enfant ça se fait à deux, tu est autant en tord que moi!
Sa voix était maîtrisée, quoi que quelque peu tremblante à cause des larmes refoulées, mais elle était mielleuse. Cela n'allait pas tarder à changer.
Tu me dégoûte Aaron. De l'argent? Un divorce? Finalement, tu me connais aussi mal que ça? T'ai-je déjà demandé quelques chose EN ECHANGE?? Tu me considère vraiment comme une traînée? J'aurais avorté si tu me l'aurais demandé! Je n'aurais jamais gardé cet enfant ! Mais ton comportement de parfait enfoiré me pousse à le garder. Et pourquoi? POUR TE FAIRE CHIER MILLERS!
Et puis tu me parle de famille! Mais rappel moi depuis combien de temps tu trompe ta femme? Elle est BELLE la notion de famille! Tu ne vaut pas bien mieux qu'Apophis au final!
«Aide moi à me sentir mieux, Leandrà... » Dans une imitation presque parfaite d'Aaron, elle remémora la demande de ce dernier. Puis elle éclata d'un rire nerveux. Trop bon trop con, c'est ça qu'on dit, hein? J'ai aidé Monsieur à sortir de son impuissance, en espérant que celui-ci fut content de mes services!
Dans un grand bruit de béquille, la jeune femme passa devant l'Auror, s'immobilisa quelques secondes, histoire de montrer toute sa colère qui trônait dans son regard, puis elle quitta sa propre chambre, pour aller se percher on-ne-sais-ou, bien loin de cette enflure comme les autres. Aucune envie de se dire qu'il avait dit ça sous le coup de la colère, aucune envie non plus de se dire qu'elle ne lui pardonnerait jamais. Leandrà marchait, encore et encore, essayant de chasses les horribles images de sa tête. |
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