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| Froid mordant [PV Lilith] | |
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Ξ Sujet: Froid mordant [PV Lilith] Dim 10 Aoû - 11:31 | |
| Il marchait dans la brume, seul et sans repère. Le soleil se levait à peine, nimbant d'or les maisons de briques parfaitement alignées, baignant de lumière le sol de pavé qu'il foulait de ses pieds et d'un pas hasardeux. Le Chemin de Traverse n'était pas encore rempli de monde à cette heure. C'était l'aurore et les commerçants ouvraient à peine, déroulant d'un coup de baguette magique les rideaux de fer de leurs échoppes.
Il marchait sans un mot. Et ce fut comme si son monde s'était écroulé... Deux heures s'étaient écoulées depuis qu'il était parti et il lui sembla que toute la nuit n'avait été que cauchemar tandis qu'il errait sans fin tout au long de ce tunnel noir et inquiétant sans personne pour lui tenir la main... enfin...
*On l'invita à prendre place dans le hall. Là les torches étaient à peine allumées et la vaste pièce était plongée dans des ténèbres lugubres aux reflets verts et glauques. C'était un peu comme si les murs étaient en train de pourrir et jamais présence maléfique n'avait eu autant d'importance qu'ici-même. Pourtant ces cloisons, ces tentures, ces sols de marbre froid et ces plafonds vertigineux il les connaissait pour y avoir passé sa vie.
Une longue silhouette se dessina tout en haut de l'escalier et descendit lentement dans sa direction, une main sur la rampe. L'ombre s'arrêta à mi-chemin et poussa un profond soupir -détail la rendant presque humaine. Mais lorsque le jeune Sidney entendit ces derniers mots, égrainés avec froideur, il douta seulement que son père puisse vraiment être humain.
"Junior. Il t'attend".
Il se leva, baissant le visage afin de ne rien laisser paraître de cette trop grande terreur lui étreignant le coeur. Son teint était blème tandis que celui de son père était d'albâtre. Il gravit ces quelques marches et arriva à sa hauteur. Ce après quoi l'autre l'enjoignit à le suivre...*
Il marchait sans vraiment se préoccuper de savoir s'il titubait ou non. Il trébuchait même parfois, tâchant de se rattraper à un mur. La quatrième fois ne lui pardonna pas cette bévue et le jeune homme s'étala de tout son long par terre, son menton cognant férocement contre le pavé. Il étouffa un grognement et rassembla ses forces pour se remettre sur pied. Sa longue main famélique laissa une trace significative et sanguine sur le mur de pierre auquel il prit appui.
*La porte s'ouvrit sous leurs pas et Sidney Senior fut le premier à se diriger dans la salle. Son fils porta un regard incongru et surpris tout autour de lui puis il ramena ses bras contre sa pauvre carcasse, frissonnant d'horreur. Le feu de l'âtre brûlait vivement, dessinant sur une silhouette sombre et encapuchonnée des flammes vives et dansantes. La personne tendit un regard reptilien aux nouveaux venus mais ne bougea pas du fauteuil où il était installé. Ses yeux se fermèrent un instant et il prononça :
"Senior, laisse-nous un instant".
Le jeune fils releva les yeux du plancher qu'il scrutait. Son visage était tendu d'effroi, ses yeux braqués sur son maître dans une ultime supplication. L'homme s'exécuta sans un mot. Il cria :
"Non !! Non, papa !! Non !!! Non, papa !! Ne me laisse pas seul, je t'en prie !! Je t'en prie !!
Papa !! NON !!!".
Et la porte se claqua aussi sec...*.
Certains passants et commerçants levèrent le nez à l'approche de Sid Avery Junior. Non parce qu'il était un Mangemort reconnu mais plutôt parce que son état ne pouvait guère laisser indifférent lorsque l'on croisait sa route.
Il boîtait, de plus en plus voûté, ses bras refermés sur lui-même tandis qu'il était parcouru de spasmes douloureux et qu'il tremblait. Ses vêtements sombres étaient déchirés par endroit, signe d'une lutte acharnée qui ne semblait pas lui avoir souri.
Son visage, quant à lui, était lacéré de petites cicatrices -dont certaines ne s'étaient qu'à demi refermées. Ses cheveux noirs et luisants, collés par la sueur et le sang, pendaient de chaque côté de son visage amaigri et cendreux... leur blondeur surnaturelle les avait quitté, signe qu'à présent Avery était découvert par ses pairs comme par les autres...
*Il retomba de tout son long sur le plancher poussiéreux, se tordant de douleur, la bouche ouverte sur un cri sans son. Son souffle était coupé et son être ravagé de l'intérieur, comme s'il brûlait vif. Ses yeux étaient fermés mais étrangement ce n'était pas des larmes de sel qui en coulaient mais bien des larmes écarlates, explosant sur ses joues de cire. Le Lord le scruta de toute sa hauteur, baguette tendue sur lui.
"Tu n'apprendras donc jamais, murmura sa voix sifflante, Junior, tu as lamentablement failli à ta tâche. Tu as brisé la prophétie sachant que je serais apte à la lire. Ou tu es contre nous ou alors tu es complètement stupide...".
"Je... je ne suis pas... stupide...".
"Alors tu es contre nous".
Et un éclair vif fusa de la baguette de son assaillant, parcourant le jeune homme d'un flux d'électricité puissant. Ce dernier disparut au bout de quelques longues minutes, ou plutôt après que la gorge déchirée d'Avery Junior ne soit plus en mesure de pousser le moindre cri. Le jeune homme s'affaissa sur le sol, haletant et suant, tandis que Voldemort resserrait sa prise sur son arme. Il se pencha à sa hauteur :
"Je veux te l'entendre dire, Junior. Je veux que tu me dises que tu me jures allégeance jusqu'à la fin de ta vie. C'est ma façon à moi de te laisser une nouvelle chance...".
Il écrasa sa main du plat de son talon, lui arrachant un dernier gémissement plaintif.
"Ou peut-être suis-je trop clément à ton égard ?".
Sidney releva un regard embué et fiévreux sur lui tandis que l'autre enfonçait la pointe de sa baguette sur sa joue. Le sortilège envahit le Mangemort, ouvrant des plaies sur son visage aussi bien que sur le reste de son corps. Il poussa un cri mortifiant*.
Son regard était mort et dur, balayant les pavés sur lesquels se mourrait la lueur de l'aube. Ses mains glacées grelottaient tandis que ses doigts peinaient à se refermer sur la veste sombre censée le réchauffer. Il releva son visage vers les messes basses inquiètes qui se faisaient autour de lui et rencontra ainsi le regards de ceux qui l'observaient avec autant d'incrédulité.
Son oeil droit était fermé, la paupière violacée et gonflée. Sa lèvre inférieure ainsi que sa joue avaient pris la même teinte tandis que du sang séché coulant depuis son arcade sourcilière descendait en cascade le long de sa joue et de sa gorge. Junior s'arrêta un instant et observa les gens s'approcher de lui avec intérêt. Certains, assez empressés, n'attendaient qu'une réaction de sa part pour se porter vers lui. Le jeune homme déglutit puis baissa les yeux avant de poursuivre sa route.
*Le dernier coup lui arracha un ultime hurlement. Hoquetant pour essayer de se relever, Sidney n'avait plus seulement la force de lutter. Son corps brisé se ramassait contre un coin de la pièce, cherchant à ne faire qu'un avec le mur tandis que l'ombre de la Mort se profilait sur sa pauvre carcasse. Du sang coulait à flot de sa bouche et de ses narines, ses yeux incapables de voir sous cette fine pellicule d'hémoglobine qui s'était formée sur sa rétine.
"Le pire, articula Voldemort sur un sourire, c'est que je n'ai pas découvert à nouveau tes prodiges tout seul, cher Sidney.
Tu veux savoir qui m'a informé ?".
Un silence se fit, rythmé par la respiration effreinée et rauque du jeune homme.
"C'est ton père...".
L'annonce tomba comme un couperet et son souffle se fit soudain plus haletant tandis qu'il écarquillait des yeux lui mangeant la moitié du visage. Crispé et enchainé à cette horrible révélation qui le pétrifiait d'effroi, Sid trouva malgré tout le courage de dire :
"Ne... m'appelez... pas... Sidney...".
Sa lèvre inférieure trembla et son masque se fissura en une expression profondément accablée et torturée -ses traits se tordant de douleur tandis que des sanglots commençaient à ébranler tout son corps. Sidney cacha son visage dans ses mains...*.
Les personne présentes dans la rue commençèrent à se masser davantage autour de lui et à être plus curieuses voire plus insistantes. L'une d'entre elle, une jeune femme, fit quelques pas et voulut lui porter une main précautionneuse tandis que l'enfant qu'elle tenait cherchait à comprendre pourquoi il était comme cela. Lui-même n'en avait pas la réponse... tout ce dont il était sûr c'est qu'il était là comme une bête curieuse.
L'on fit un cercle autour de lui et les murmures continuèrent d'un côté comme de l'autre, presque empressés. Sidney s'arrêta à nouveau et fit un tour d'horizon, sa tête dodelinant sur ses épaules comme s'il n'avait été qu'une vulgaire poupée de chiffon. Il voulut continuer, baissant le regard et esquissant un nouveau pas... mais ce fut un de trop.
Fiévreux, perdu et à bout de force le jeune homme s'étala sur la chaussée tel un poids mort. Le sol semblait tanguer sous ses pieds et la tête lui tournait tellement que c'était comme s'être lancé sur un manège à plus de cent kilomètres par heure. Il sentit que l'on se penchait et faisait masse autour de lui. Une fois encore leur curiosité était piquée au vif.
Il voyait des visages flous et vaporeux en contre-plongée, entendait des bribes de voix empressées et nerveuses tandis qu'une effervescence soudaine se faisait, comme mille petite fourmis inquiètes du sort d'une de leurs congénères blessée. Elles lui parvenaient, lointaines, irréelles :
"Dépêchez-vous ! Quelqu'un a fait un malaise dans la rue !".
"Il ne tient plus, il est à bout de force !".
"Ne le manipulez pas trop, s'il a quelque chose de cassé...".
"Il faut l'emmener à l'hôpital !!".
"Un médecin ! Y a-t-il un médecin parmi nous ?".
Sid Avery Junior leur tendit un dernier regard fiévreux, les yeux à demi clos. Sa tête balotait d'un côté comme de l'autre alors qu'on tâchait de la maintenir droite et que l'on desserrait le col de sa chemise noire pour lui permettre de respirer. Sa vision se brouilla et ses paupières se fermèrent doucement sur une bouche entrouverte...
Un jeune homme au maillot de l'équipe d'Angleterre de Quidditch se jeta dans le café en en repoussant les portes. Son visage était blanc et sa bouche tremblait comme s'il venait de voir un fantôme. Il ajouta d'une voix glacée et à la cantonnade :
"Dépêchez-vous !! Y a un mec qui est en train de clamser dans la rue !". |
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Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Mar 19 Aoû - 16:54 | |
| Le réveil sonna, Lilith était encore endormie. Il était 7h et ne voulais pas se lever. Sa couette remonter jusque sur sa chevelure. Nouveau bip, la jeune femme se retourna, entraînant dans sa course sa couette. Ses paupières s’ouvrirent sur ses prunelles chocolat. Elle observa longuement le plafond rose pastel. Il fallait qu’elle songe à changer de couleur … Nouveau bip, décidément elle peinait à s’extirper de cet endroit chaud et moelleux. Sa tête se tourna vers sa fenêtre, sa main droite agrippa sa baguette, et d’un geste du poignet, les volets s’ouvrirent. La nuit régnait encore en maîtresse sur le Chemin de Traverse, la brume était encore présente, elle n’avait pas bougée depuis hier soir … Nouveau Bip. Un long et profond soupir.
C’est bon j’ai compris je me lève …
Un petit tour dans la salle de bain et puis s’en va. Une heure avait passé depuis que la première sonnerie de son réveil avait retentit. Lilith se dirigea vers la cuisine. Passant devant la chambre de son amie Leandrà. Depuis quelques jours la brune avait repris du service au ministère, signe qu’elle prouvait aller mieux. Mais ne pas mettre la charrue avant les hippogriffe. Il restait une préoccupation au sujet de Pink Dream, celui de sa bague … Saleté que voilà. Depuis que son amie lui avait montré cet objet de malheur, cela tergiversait dans le cerveau de Lilith.
D’un pas lent, elle se dirigea vers la cuisine. Une bonne tasse de café lui ferait le plus grand bien avant d’aller travailler … Sa main se posa sur l’anse du récipient pour le café, étrangement l’objet pesait extrêmement peu. Ce n’est que quelques secondes après que la jeune femme se rendit compte du drame qui se tramait dans sa propre cuisine …
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Cri strident, le café n’était plus. Le paquet était vide, il n’y en avait pas d’autre. Que faire ? Il lui restait une heure devant elle et l’ouverture de son échoppe. Bon bah, il y avait bien un café pas très loin alors pourquoi ne pas s’y rendre. Le soleil avait enfin pointé le bout de son nez, chassant un peu la brume environnante. La porte fut refermée derrière elle, Lilith était passée par derrière et descendait le petit escalier extérieur. Un pied dans la rue, alors qu’elle avait l’intention d’avaler un bon petit café, une cercle de personne lui barrait le passage.
C’est bien ma veine ça … La jeune femme continua son chemin avec l’espoir de faire une percée dans ce groupe. Certains criaient dans la rue, des choses que la jeune femme ne percevait pas encore, puis dés qu’elle arrivait à la hauteur du groupe, elle comprit la phrase de l’homme qui se précipitait dans le café. C’était vraiment pas du tout sa journée, Alors qu’elle voulait rebroussé chemin, d’autres personnes venaient de s’approcher, la poussant au sein du cercle. Un homme tentait de faire du bouche à bouche à celui étendu sur le sol.
Il n’en fallut pas plus à la jeune femme pour dégainer sa baguette, elle s’introduisit au sein du cercle. Un soupir exaspéré, et bruyant s’éleva, des yeux se posèrent sur la folle aux cheveux roses.
Franchement vous pensez que lui donner de l’air refermera ses cicatrices ? Et d’ailleurs, agglutinez vous encore plus, ça lui donneras sûrement plus d’air … Bande de troll sans cervelle.
Des sifflements s’élevèrent, des insultes à son égard, on lui dit que s’il était si maligne, elle n’avait qu’à s’en occuper. Lilith s’agenouilla au côté de l’homme, et pointa sa baguette sur son visage, d’un petit episkey, elle essaya de panser les blessures de l’inconnu. Mais rien ne se produisit. Des rires moqueurs se firent t’entendre.
Tu te croyais plus intelligente ma jolie, allez pousse toi laisse faire les hommes …
Elle se retourna, et d’un mouvement de poignet envoya balader l’homme. Il se croyait plus intelligent ? Elle était exaspérée. D’autre reculèrent de plusieurs pas, au moins c’était une chose ils libéraient l’espace. Si un sort simple ne résolvait pas le problème, c’est que cela devait provenir de la magie noir. Elle avait entendu ça de la bouche de Leandrà, hum génial …
Lilith sortit un mouchoir de sa poche et le déposa sur le visage, juste pour enlever le sang qui coulait. Les passants l’observaient toujours, nouveau soupir. Elle leva les yeux vers eux.
Il y a-t-il quelqu’un de suffisamment intelligent pour lui amené un verre d’eau, où vous allez tous rester là, comme si vous assistiez à un spectacle de rue ?
Mouvement de tête, il fallait qu’elle se débrouille seule. Elle plongea sa main dans une poche, il devait bien être là non ? Voilà, un petit sachet… Elle en retira un petit bonbon blanc. D’un geste vif, la bouche de l’inconnu fut ouverte, Lilith cassa son bonbon au dessus de l’orifice, un peu de whisky Pur Feu vint se répandre au fond du gosier de l’homme.
Elle était venue boire un café, et elle devait jouer l’infirmière entourer de mou du genoux. Vraiment cette journée commençait mal. |
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Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Mer 27 Aoû - 19:39 | |
| Sidney, encore inconscient, ne remarqua pas l'étrange mais bienfaisante présence qui se baissait vers lui. Il avait l'impression de retourner en enfance, à l'époque où sa douce mère le bercait encore pour qu'il s'endorme... mais il fallait regarder la réalité en face ! Il y avait bien des années que ces privilèges étaient révolus.
Jamais Junior n'aurait pu croire cependant qu'il finirait par les rencontrer à nouveau ni que ses yeux, à présent entrouverts de par l'énergie que lui conferrait le whisky pur feu, ne se poseraient sur la créature la plus insolite mais aussi la plus belle qui soit. Le jeune homme entrouvrit ses lèvres en un pâle sourire, teintant ses prunelles sombres d'une lueur d'émerveillement.
"Faites place, clamait un petit bonhomme rubicond juste derrière eux, allez ! Laissez-le respirer que diable !".
Il pesta un instant et voulut se baisser vers Lilith et Sidney. Ce dernier jeta un dernier regard à cette dernière juste avant que l'homme ne le redresse un peu mieux et ne contemple les dégâts.
"Allons, mon garçon, du calme ! Je suis médicomage, allons ! Que vous est-il arrivé ? -ses deux mains se plaquèrent le long de ses tempes et il observa un peu plus ses pupilles- hein ? Dites-moi ?".
"Je... je...".
Il prit sa main, la tapota du bout des doigts puis avisa l'une des serveuses d'un café voisin lui demandant de lui apporter une couverture... ce qu'elle fit, rentrant dans l'établissement à toute jambe. Une partie de la foule avait commencé à se disperser tandis que d'autres se penchaient vers le docteur pour lui demander s'il ne souhaitait pas assistance pour le conduire à l'hôpital. A cette annonce Sidney poussa un cri déchiré :
"NON !! Pas l'hôpital !!".
De quoi faire se retourner tout le monde sur lui. Il papillonna des paupières, hagard, observant chacun d'un oeil perdu et la bouche entreouverte comme un poisson hors de l'eau. Le petit médecin posa gentiment sa main sur ses épaules et eut des paroles toutes aussi douces que tendres à son égard :
"Voyons... je suis sûr que vos blessures sont superficielles. Cependant il faudrait en être sûr. De plus qui d'autre que le personnel de l'hôpital Sainte Mangouste pourrait vous soigner convenablement ?".
"N'imp... n'importe qui, bredouilla-t-il tremblant comme une feuille, n'importe qui sauf des... des médecins...
J'ai... j'ai horreur des piqures...".
Sa tête s'était redressée vers la jeune femme aux cheveux roses. Etrangement il avait le sentiment qu'il n'aurait pas honte de la regarder bien en face pour lui avouer cette trop grande peur. Il avait l'impression, mais allez savoir, qu'elle n'irait pas se moquer ni ne le forçerait à aller au devant de cette épreuve... Quelque part peut-être devait-elle le comprendre ?
Il referma ses bras contre lui tandis qu'on lui déposait délicatement la couverture sur les épaules. L'on resta perplexe un instant et lui se balançait d'avant en arrière afin d'apaisser ses souffrances mais aussi ses angoisses naissantes. Il grelottait si bien qu'il se recroquevilla un peu plus. Le petit médicomage fut le premier à prendre la parole :
"Mais si vous ne voulez pas être examiné comme il se doit, que pouvons-nous faire pour vous aider ?".
Et le Mangemort de serrer les dents pour glapir de toutes ses forces :
"Mais rien p**tain !! Laissez-moi tranquille, b**rdel de m*erde !! J'vous ai rien demandé !! Hein ?! Est-ce que je vous ai demandé de venir vous aglutiner sur moi comme des mouches sur du beurre ? NAN ! Alors barrez-vous maintenant et foutez-moi la paix !".
Le cercle de passant resta un instant interdit tandis que certains se dévisageaient et s'échangeaient des regards stupéfiés. La plupart des vieilles bonne-femmes endimanchés tournèrent les talons, le nez haut et la mine hautaine alors que d'autres, sur des grognements inaudibles et des regards foudroyants, tournèrent simplement les talons. Seuls restèrent la petite serveuse venue lui apporter un verre d'eau et le médicomage... Par chance il n'avait pas fait fuir la jolie jeune femme aux cheveux couleur de chewing-gum à la fraise, miam !
Il lui sourit brièvement et accepta le verre d'eau... car il était poli tout de même. Il eut grand peine à le porter à sa bouche et s'en renversa un peu sur ses vêtements déjà tachés de sang. L'eau gouttegeait de son menton et tout au long de sa gorge tandis qu'il buvait... Le médecin reprit :
"Soit, euhmm... si vous ne souhaitez pas être aidé, jeune homme, c'est votre problème. Personnellement j'estime en avoir assez fait comme ça !".
Sidney lança un grand "AH" appréciatif qui fit claquer sa langue puis redonna le verre à la jeune femme en la remerciant d'un signe de tête. Encore un peu tremblottant son visage rond et lunaire se ferma en un masque impénétrable sur un regard sombre et mauvais accentué par la plissures de ses lèvres. L'enfant décréta :
"J'ai besoin de l'aide de personne...".
Il se ramassa un peu plus sur lui-même mais garda toujours ses yeux rivés sur lui :
"Barre-toi, gros plein de soupe...".
"C'est un scandale, marmonna l'autre devenu blème, un scandale !".
Et l'autre trancha sur un sourire des plus méprisants. Le médecin se releva puis tourna les talons d'un pas sec et qui faisait vaguement songer qu'il avait un bâton dans le c**. Sid sourit à cette comparaison et conserva ce même rictus enfantin planté sur ses lèvres tandis qu'il contemplait le pavé d'un air vague...
Peu lui importait puisque que son ange était là... Peu lui importait maintenant qu'elle était à ses côtés... Et ce qui avait une réelle signification fut qu'elle soit restée... |
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Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Mer 24 Sep - 11:51 | |
| [ Pardon du temps que j'ai mit et aussi de la nullité ...] Enfin, un long soupir fut poussé quelqu’un de censé s’avançait vers eux …Bon ok, y’en avait pas beaucoup qui l’écoutait, mais bon, certaines personnes s’écartaient enfin. L’inconnu allait pouvoir respirer un peu. Non mais les gens, toujours à faire le contraire de ce qu’on leur demande, à croire qu’ils ont le cerveau monté à l’envers ? Et si on tentait avec approchez-vous ? Non là ils allaient faire ce qu’on leur demande.. Bizarre l’être humain tout de même.
Le médicomage, à ce qu’il avait déclaré, s’occupa de l’homme allongé à terre. Lilith elle s’était assise, en tailleur et avait déposé délicatement la tête du garçon sur ses genoux. D’un geste machinal, elle lui caressa les cheveux, geste qui avait pour but de calmer l’homme. Une intention qui ne se révéla pas très inutile au vu de la réaction de l’inconnu face à l’évocation du mot hôpital. Le corps tout tremblant, il déclara avoir peur des piqures. Un sourire rassurant sur le visage de Lilith.
Chuut, ça va aller.
Un murmure pour l’inconnus, il s’était redressé. Voulait-il montré qu’il allait bien ? Ensuite elle s’adressa au médicomage d’un ton déterminé. S’il ne voulait pas allez à l’hôpital on n’allait pas l’y obligé tout de même ?
On ne l’emmènera pas à l’hôpital contre sa volonté … Je vais m’occuper de lui.
Un regard pour l’homme qui se balançait la couverture sur les épaules. Il était comme un enfant apeuré. Non elle n’avait pas pitié, c’était juste son caractère qui la poussait à ne pas fuir cet inconnus, à s’occuper de lui. Les autres voulaient s’en remettre à la magie de la guérison, mais bizarrement, la jeune marchande savait que ce n’était pas forcément les blessures apparente qui étaient le plus douloureuses.
Il explosa lorsque le médicomage retenta une approche déguisé. Les derniers passants s’étaient éloignés. Visiblement, il n’était pas nécessaire de venir en aide à ceux qui ne le veulent pas. Seuls trois personnes restèrent vers lui. La serveuse au verre d’eau, qu’elle tenait toujours dans la main, le médicomage et Lilith. Celle ci était resté à terre. L’homme accepta enfin le verre d’eau, ceci ne pouvait que lui faire du bien. Mais il laissa le liquide couler sur son visage.
La jeune femme fouilla dans sa poche, elle en retira alors un mouchoir jaune poussin. Dans un geste d’une extrême lenteur elle voulu éponger un peu son visage. Mais alors qu’elle prenait cette initiative, il dit qu’il n’avait besoin de l’aide de personne, Lilith se ravisa alors. Et baissa la tête. Attendant patiemment son tour. Quand allait il lui dire de dégager elle aussi ?
Mais pourtant rien. Quelque secondes, durant lesquelles un silence de mort s’était installé. Silence qu’elle brisa. Elle tendit à nouveau son mouchoir ver sui.
Je pense que vous devriez vous essuyer, au moins ce qui est superficiel … Et si … Si vous voulez …Je ne vous force pas. … j’habites pas loin d’ici, je pourrais vous soigner un peu …
Elle avait bredouillé ces quelques paroles, elle ne savait pas s’il allait accepté ou pas. Mais ses blessures n’allaient pas se guérir ici en pleine rue, assis par terre. La jeune femme attendit patiemment la réponse de l’inconnu. Puis elle se leva, et lui tendit la main.
Au fait je m’appel Lilith et vous ? |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Jeu 2 Oct - 10:39 | |
| Sidney s'était un peu calmé. Ce fut dur, oui très dur... comment faire calmer cette véritable boule de nerf et d'électricité qui, déjà, pleurnichait d'énervement, d'excitation, de colère, de rage... de tout ce que vous voulez de négatif ? Il se balançait doucement sur lui-même, l'eau ruisselant en fines goutelettes sur son visage d'opaline, rond et blaffard tel la lune. C'est à peine s'il lui jeta un regard la première fois qu'elle s'adressa à lui pour lui proposer un mouchoir. Il était encore trop abasourdi par ce qui venait de se produire autour de lui et encore trop souffreteux de ce qui s'était passé cette nuit-là pour lui offrir la moindre attention.
Ce n'est que lorsqu'elle lui assura qu'il pouvait venir chez elle qu'il redressa légèrement le museau pour le replonger aussitôt dans ses pensées, le visage fermé de morosité. L'angoisse avait laissé place au contre-coup : la souffrance. Amère sensation qu'il ne connaissait que trop bien... Mais c'est vrai ça ! A force cela aurait dû ne lui faire ni chaud ni froid. Son père avait eu l'art et la manière durant toutes ces années de s'en prendre à lui et de l'humilier pour son bon plaisir... Pourquoi cela serait-il différent aujourd'hui ? Peut-être parce qu'il avait de bonnes raisons de s'en vouloir cette fois-ci...
Il se redressa avec difficulté, refusant la main offerte par l'inconnue pour préférer resserrer la couverture contre lui. Un dernier regard noir à la serveuse et la demoiselle ne fit ni une ni deux et retourna à l'intérieur. Ses prunelles profondément sombres se posèrent sur ce petit éclair rose ambulant."Sidney Avery Junior, déclara-t-il d'un ton mauvais et bougon, qualité : Mangemort. Ca vous va ?".Et il la dépassa de quelques pas, marchant la tête baissée sur le pavé... pour finalement s'arrêter quelques mètres plus loin. Et de se retourner..."Bon alors ? Tu viens ?".Il s'impatientait à présent. Comment sa copine ne pouvait-elle pas le suivre ? C'était invraisemblable ! Il l'avait choisi et elle, elle ne marchait pas à ses côtés. Fichtre ! Si elle commençait ainsi qui pourrait lui assurer qu'elle ne l'abandonnerait pas en cours de route comme tous les autres ? Devait-il se méfier ? Serait-elle une personne fiable ? Qu'à cela ne tienne ! C'était SA nana ! Elle apprendrait à être fiable et aimante avec lui !! Mince ! Il tapota du pied contre le bitume, bouillant intérieurement tandis qu'il frissonnait, blessé, battu et courbattu."Je commence à avoir froid, Lilith ! Emmène-moi dans un endroit chaud ! Un bar, par exemple. Après on ira où tu veux, ça m'est égal...".*Enfin sauf chez toi... Ah oui mais faut que tu me soignes, c'est vrai ! Et je veux pas aller à l'hôpital ! Et je peux pas rentrer chez moi non plus !! Grrr...*."Hey, Lilith ! Reprit-il tout de go, tu me soigneras dans la rue !!".Il se courba à moitié et ne put faire sans que son dos n'aille donner contre un mur. Grimaçant de douleur, peinant à respirer, il chercha à réfreiner ses tremblements aussi bien que la fièvre étrange qui commençait à s'emparer de lui. Non la jeune demoiselle n'y était pour rien... Toujours fut-il qu'il jugeait être TRES malade et que c'était là la véritable raison de toutes ces bouffées de chaleur aussi soudaines.
Il attendit patiemment -enfin tout est relatif- que sa copine vienne à sa rencontre puis il baissa ses yeux sur elle... sur elle... pas sur autre chose !!"Euuhh... t'aurais pas ton mouchoir jaune par hasard ? Je peux pas entrer dans un bar comme ça".Sa main toute potelée et encore parcourue des stigmates de la nuit dernière se présenta à elle, paume ouverte, innocente et sincère à la fois. Sidney baissa doucement la tête, enfant perdu et brisé. Il détacha son regard de sa jeune amie..."D'ailleurs je te l'ai pas dit mais tu es ma petite copine maintenant. Alors tâche de t'y faire et de pas me quitter, ok ?".Il renifla doucement, passant un doigt sous son nez."De plus, faudra te faire à l'idée que ton mec est recherché pour meurtres mais ça, bon, je t'expliquerai comment m'aimer et me couvrir à la fois. Ce n'est pas compliqué... Mais bon tu n'es pas idiote non plus, sinon je ne t'aurais pas choisie, bien sûr".Et ses deux billes noires se posèrent sur elle presque avec timidité..."Bon, t'es contente j'espère ? Je suis plutôt beau gosse, tu trouves pas ?".... pour s'achever sur un léger sourire.[HJ : moi je le trouve très bien ton RP !!! Faut pas t'inquiéter Bon tu excuseras la manière un peu pas glam de Sidney bien sûr ^^] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Lun 27 Oct - 11:00 | |
| [HJ: enfin je l'ai fait !!!! Désolé pour l'attente :/ ] Le jeune homme se balançait sur lui-même, Lilith le regardait tranquillement, son mouchoir jaune se présentant prêt du visage de l’inconnu, mais l’inconnu ne dit un mot, ne lui accordant pas un mot. Visiblement il ne voulait pas de son bout de tissus, d’un geste lent elle rangea le tout dans sa poche, et s’était relevé, pour lui offrir à nouveau son aide.
Lilith venait en même temps de lui décliner son identité, il y avait quelque chose chez cet homme d’intrigant, et d’attirant en même temps. La petite vendeuse avait toujours la main tendue vers lui, attendant qu’il la lui prenne pour se relever tranquillement, un sourire s’affichant sur ses lèvres. Nouvelle aide refuser par l’homme, le sourire que la jeune femme lui avait adressé s’effaça instantanément, ses prunelles chocolat se perdant dans la contemplation du sol.
Enfin il consenti à lui parler, et c’était pour se présenter à son tour, les mots parvenaient avec lenteur jusqu’au cerveau de la demoiselle, il se prénommait Sidney, et c’était un … Lilith releva la tête, l’observant avec curiosité. Ce n’était pas banal qu’un mangemort déclare sa nature avec autant d’aisance, avec si peu de discrétion. Elle venait de tomber sur une de ses personnes que sa meilleure amie traquait. Mais au lieu de fuir, elle restait là plantée au milieu de la rue. Avant qu’elle n’ait pu lui dire quoique se soit, il partit la laissant là, seule.
Mais la voix de Sidney l’interpella. Elle se retourna, et le regarda une nouvelle fois. Son sourire revint, et elle entreprit de combler le vide entre eux. Visiblement, depuis qu’il s’était relevé, il avait trouvé l’usage de la parole, et il lui demanda de l’emmener dans un endroit au chaud, un café … Heu attends là, elle ne lui avait pas dit qu’elle l’invitait chez elle ? Là bas il y avait de quoi le soigner, et elle avait du boulot.
Le soigner dans la rue ? Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres, sans qu’elle ne puisse se contrôler, elle pensait qu’il plaisantait, mais son rire se perdit quand elle s’affola de le voir s’adosser au mur. Il lui demanda son mouchoir, ce qu’elle fit. Elle chercha dans sa poche et lui tendit …Ne sachant que faire.
Prends le …
Lilith lui posa son mouchoir dans la paume ouverte. Il avait l’air d’un petit garçon perdu, meurtri. Cette scène l’attendrissait. Il était sévèrement amochée, mais la jeune femme ne cherchait pas à savoir où, qui ou comment avait-il pu se faire ça. Non elle ne devait pas lui montrer toute l’étendue de sa personnalité dés la première rencontre.
Sid lui déclara que désormais elle était sa petite amie. Là, elle ne sut comment réagir, elle était partagée entre la surprise et d’autres sentiments dont j’ai perdu le nom … Bon on va dire que là, Lilith était comme qui dirait un peu bloquée, mais cette situation n’allait pas lui déplaire. Bon on réfléchira au comment du pourquoi de ce qu’elle allait dire à Leandrà … Et si elle gardait cela secret, juste quelques temps ?
Recherché pour meurtre, ça au moins c’était fait, Leandrà devait le connaître, donc les présentations allaient être rapide. Ses lèvres se fendirent en un large sourire … Passons outre qu’il était, ce qu’il était. Elle le trouvait sympathique … Elle posa sa main sur celle de son nouveau petit copain, qu’elle emprisonna entre ses doigts.
Allez viens, on y va dans ce café ou pas ?
Elle commença à le traîner jusqu’au prochain bar, mais avant s’arrêta, et se tourna pour observer Sid … Elle le jaugea de la tête aux pieds.
C’est vrai que tu es pas mal.
En disant cela elle lui déposa un rapide baiser sur la joue …. Mais oui ne brusquons pas les choses tout de même. Après cela, elle prit l’initiative de l’entraîner jusque dans un bar où il y avait peu de monde. Elle n’avait pas parlé sur les tout petits mètres qu’ils avaient parcouru. Il y a avait peu de monde ici, elle se dirigea vers un petite table isolée, en attendant que l’un des serveurs viennent prendre leur commande. |
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Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] Mer 5 Nov - 17:49 | |
| Ouuuuuuaaaiiiiiiss !! Elle avait accepté d'aller dans un bar !!! Bon voila qui était fait ! Au moins ils seraient tous deux au chaud et à l'abri le temps que l'orage passe. Mais quel orage ? Non pas l'ombre d'un nuage à l'horizon... le problème étant que cette intempérie faisait rage dans son être et surtout dans son coeur. Ohh ! il espérait vraiment que Lilith la calmerait... et plus quand affinités ! Pour l'instant, c'est vrai, il ne pensait pas trop à cela. Quoique... elle était vraiment jolie. Mais bon elle avait essentiellement besoin de baisers pour le moment plutôt que d'un grand numéro passionnel. Et puis il n'était pas fort à ce jeu !
Sidney, depuis qu'elle avait accepté d'être sa petite copine -bisou sur la joue pour gage de confiance et d'amour !, était monté au septième ciel et ne parvenait à s'en décrocher. C'est vrai ! Peu de personnes acceptaient de vraiment s'attacher à lui, et ce aussi bien en tant qu'amis qu'en tant qu'amants. c'était là très frustrant ! A la longue même usant ! enfin bon cette jeune femme était la bonté et la gentillesse même alors... oui il n'avait rien à craindre ! Ils vivraient heureux ensemble désormais.
*Et que l'on essaye encore de m'empêcher d'aimer quelqu'un ! Je tuerais pour elle ! Elle est trop, trop jolie ! Et c'est MA copine maintenant ! Elle est à personne d'autre !*.
Le visage marqué d'un grand sourire d'un bout à l'autre de ses oreilles, Sid approcha d'une petite taverne qui venait juste d'ouvrir. Cette dernière s'appelait "croissant et petits pains". Le nom était naze mais il était fou des croissants ! Au moins une spécialité Française excellente... le reste, cacahuette !! Dégueulasse le camembert !! Ce qui lui fit dire :
"J'aime pas le camembert. T'aimes le camembert, mon ange ?".
Puis sans attendre...
"Moi j'aime pas le camembert ! Ca me file la gerbe à chaque fois et j'arrive pas à le digérer ! Il me faut plusieurs jour avant de tout rendre, tu vois ? C'est pas agréable... Puis après t'as mauvaise haleine donc... -et une idée lui traversa subitement l'esprit, si bien qu'il s'arrêta- Si tu veux m'embrasser je t'interdis de manger du camembert, t'as compris ?".
Il agita d'autorité son index sous le joli nez de la belle histoire de faire remarquer qu'il ne plaisantait pas. Non il valait mieux pour sa santé qu'elle n'en déguste pas sinon... ahh oui ! Là oui ! il serait TRES fâché.
"On va rentrer ! Annonça-t-il, on va prendre des croissants ! J'adore les croissants !".
Et cette fois-ci ce fut à lui de la tirer par la main, écrasant (mais pas trop, juste par amour) ses petits doigts dans les siens tout aussi potelés. Il l'aimait cela se voyait... se sentait même. Il était libre, heureux et même la douleur qu'il ressentait aux différents points statégiques de son corps n'était rien comparés à l'immense passion qui envahissait son être -coeur en premier.
Pour la peine il l'aurait dévoré toute crue... ça aurait changé des insectes !
Ah ! mais au fait :
"Tu aimes les araignées ? Demanda-t-il tandis qu'il avisait une table isolée, moi j'aime bien ! Ca se mange tu sais ? C'est tout à fait possible si, si ! Et c'est même très bon ! Ca craque un peu sous la dent et c'est juteux... celles qui ont un goût amer c'est les plus grosses. Mais t'es pas obligée d'en manger si tu veux pas. Je te ferai goûter si tu veux !".
Il lui offrit alors le sourire le plus large, le plus beau et le plus innocent qu'il fut possible de voir. On eut dit qu'un instant Sidney Avery Junior, dans tout ce qu'il pouvait avoir d'horripilant ou d'inquiétant, c'était alors attiré les faveurs des anges... Sa main, quant à elle, ne s'était pas séparée de celle de Lilith. Il plongea ses yeux charbon dans les siens :
"Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, lui susurra-t-il, jamais je ne te quitterai, je t'aime... si tu savais comme je t'aime... tu e sma copine, je suis ton mec. Tu me quitteras jamais toi non plus, hein ? Quoiqu"il arrive c'est pour la vie ! Ca te dérange pas ?".
Il prit un air un peu confus baissant doucement ses prunelles rondes juste avant de répartir :
"Merci de me trouver "pas mal". Toi aussi tu n'es pas mal... Tu es même super jolie !".
*Attends !! Comment on dit pour flatter une fille et pour passer pour un beau gosse de la mort qui tue ? Hmmm...
Ah ouais !!*.
Junior se racla la gorge et annonça alors d'une voix roucoulante sur un regard langoureux :
"Tu es super bonne, tu sais ?". |
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Ξ Sujet: Re: Froid mordant [PV Lilith] | |
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