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 Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]

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Ξ Sujet: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyMar 19 Aoû - 11:58

Il fallait absolument qu’Alyss envoie une lettre à ses parents. Ils lui écrivaient très souvent dans la semaine en la suppliant de lui répondre de temps en temps. Miss Fledge ne voulait pas faire de peine à ses géniteurs, et puis après tout, ça ne lui coûtait rien de prendre une plume et un parchemin pour écrire quelques mots ? Elle le faisait à longueur de journée en prenant des notes pendant les cours, ainsi l’étudiante ne risquait pas la crampe !Et puis le remord la guetterait si elle commençait à se la jouer étudiante indépendante qui oublie ses parents. Après tout, elle aurait très bien pu atterrir à Beau bâtons si sa mère ne lui avait pas fais confiance.

La jeune fille se dirigea vers la volière d’un pas décidé. Elle gravit toutes les marches, et arrivée en haut, elle se sentit un peu fatiguée. C’était vraiment long de gravir toutes ses marches. La volière était situé sur le haut de Poudlard car il fallait que les hiboux puisse prendre leur envol le plus en haut possible… Ca leur évitait d’avoir à remonter, il se fatiguait beaucoup moins. Et c’est bien connu que les hiboux se sentent mieux dans les hauteurs, dans la volière il se perchait tout le temps sur les poutres, le plus haut possible. La volière aurait été plus approprié dans la tour d’astronomie.

Alyss franchit la porte d’entrée et ne se sentit pas plus réchauffée qu’au début… En effet, la pièce était constellée de petites ouvertures afin que le maximum de volatile puisse entrer et sortir. L’année dernière il y avait eu une étroite surveillance de tout le courrier. Bien heureusement, la Serdaigle n’avait rien à cacher, car sinon elle se serait fais coincée ! Et vraiment se faire renvoyer de Poudlard était la dernière chose qu’elle souhaité. Alyss se sentait si bien dans cette école… ce grand château. Le seul petit défaut était que ce grand château était un peu trop terne, tout comme ses uniformes… tout noir ! Seul le blason aux couleurs chatoyantes des maison respectives remettait un petit peu de couleur sur ses robes sombres.

L’enfant se posa sur une pierre glaciale et sortit de son sac tout le nécessaire à lettre. Elle prit un parchemin qu’elle déroula et tenta de l’aplanir comme elle le pouvait. Puis elle sortit sa bouteille d’encre qu’elle posa dans un fragile équilibre sur une pierre –tout aussi froide- et enfin sa plume d’aigle… Fallait-il être inhumain pour écrire avec une plume d’aigle… non … ce n’était qu’une plume, mais d’un côté l’oiseau avait du souffrir lorsqu’on le la lui avait retirée. Elle porta la plume à ses lèvres et en suça légèrement le bout tandis qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait écrire. Bien sûr, ce ne serait rien d’exceptionnelle, car tout convenait à ses parents du moment qu’on ne leur annonçait pas une mauvaise nouvelle… Bon alors, il fallait parler de sa sœur Ashley, et puis … peut-être d’une petite anecdote à propos de son chat Misao ? Bon … elle trempa sa plume dans l’encre noire –ben décidément tout ce noir !- et gratta le parchemin :


« Coucou Maman, coucou Papa !

J’espère que vous allez bien ^^ ? Eh bien , j’ai bien reçu toutes vos lettres et vos petites gâteries qui j’ai englouti en peu de temps. Mais ça ne veut pas dire qu’on nous affame ici à Poudlard. Les elfes de maisons se surpassent tous les jours pour nous préparer de bons petits mets. Ils nous ont fais une merveilleuse tarte aux pommes et un fondant au chocolat comme je n’en avait jamais goûté. Mais je te rassure maman, tu es toujours placée très haut dans mon estime pour tes goûts culinaires.

Ashley va très bien, mais je pense qu’elle vous a écrit il n’y a pas longtemps. Je la croise souvent, mais il faut dire qu’on a pas grand chose à se raconter pour le moment ^^ Et puis on fais notre vie chacune de notre côté, je pense qu’elle aurait été super contente que je ne puisse connaître toutes ses petites histoires. Donc si elle vous parle de me changer d’école, c’est un non catégorique, je me plait très bien à Poudlard ! Merci de m’avoir fais confiance et de m’avoir envoyé ici , c’est la meilleure chose que vous ayez pu faire pour votre enfant chéri ! Merci, merci, merci =)

Misao aussi se porte très bien, elle m’a réveillé de façon assez brutale ce matin en sautant sur mes draps, et d’ailleurs elle s’est coincée les griffes dedans, heureusement j’ai évité l’incident et toute ma chambrée ne s’est pas réveillée. Je suis donc toujours la bienvenue dans l’école de mes rêves, pas de problème.

Gros bisous,
Alicounette »


Alyss observa son parchemin et le relut une fois. Elle était très satisfaite de son travail et esquissa un léger sourire. Elle choisit un hiboux d’une couleur assez clair et lui tendit son avant-bras, il semblait en pleine forme et tendit sa patte de façon énergétique. Miss Fledge lui caressa les plumes et attacha solidement son petit bout de papier. Elle s’approcha d’une des nombreux petits fenêtre de la volière et lança énergiquement l’animal dans le ciel. La jeune fille le regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’il ne forme plus qu’un petit point au loin et s’attarda à observer le paysage recouvert de ce magnifique duvet blanc.

[898 mots]



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Dernière édition par Alyss Fledge le Mar 2 Sep - 12:17, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyMar 19 Aoû - 21:57

Le jeune homme s'était installé contre son coffre. Il n'y avait plus personne dans la salle commune. Du moins tout le monde avait préféré aller dehors, profiter de ce petit rayon de soleil qui se refléter sur la neige. Le spectacle de dehors avait attiré l'oeil du petit aigle qui s'était pendant une bonne demi heure pencher par la fenêtre. L'air glacial du vent avait fait danser ses cheveux couleurs encres, et à ce contact, le jeune homme avait légèrement frémis. Cela ne l'empêcha toutefois pas de continuer d'observer le spectacle. Quelques camarades de dortoirs s'étaient engouffrer dans les lieux pour aller prendre ses affaires, et Enry, perdu dans ses pensées, ne fit même pas attention aux adolescents. Certains lui dirent bonjour, mais c'est à peine s'il le remarqua... Le petit aigle était donc aller s'asseoir quelques minutes après contre son coffre qui renfermait tous ses objets personnels, ainsi que ses habits et ses robes de sorciers de rechanges. Le jeune Stanley ramena ses genoux contre son torse en les enlaçant de ses bras, songeant une fois de plus à sa belle poupée de porcelaine. Il était dingue, dingue de cette vipère qui n'attendait qu'une opportunité pour le mordre une fois de plus. Un soupire de mélancolie s'échappa de la gorge du garçon qui se redressa lentement puis se dirigea vers la sortie des dortoirs. Dans sa poche, il avait glisser un morceau de papier sur lequel était inscrit les mots blessants de sa soeur... Blessants, mais pourtant, tellement vrai. Elle avait raison. Au fond de lui, il le savait, mais, il n'arrivait pas à s'y résoudre...

La salle commune était beaucoup plus remplis que les dortoirs en tout cas. Certains de ses camarades le saluèrent en levant simplement la main, lui leur répondit par un hochement de tête. Mais rien de plus. Pour Enry, l'amitié n'était pas utile. Enfin... Certains trouvaient une certaine force en l'amitié, des liaisons tellement puissantes que cela permettaient à n'importe qui de rester à la surface. Tu parles... Lui ne voyait vraiment pas en quoi cela pouvait servir dans une vie, dans un travail, et surtout à l'école... Il ne niait pas que parfois, il lui était arrivé d'apprécier la compagnie de certaines personnes. Néanmoins, il ne qualifiait pas ce genre de liaison d'amitié. Trop pour lui... Le jeune homme descendit de la tour des aigles, il avait envi d'aller faire un tour dans la volière. Ce n'était pas son endroit favori, certes. Mais notre jeune garçon aux yeux océans n'avait vraiment pas envi de traverser tout le parc devant les yeux de ses camarades pour rejoindre la forêt interdite. Non... Il n'allait pas à l'intérieur. Juste à la lisière. Il aimait écouté les bruits suspects et étranges que renfermaient la forêt, il aimait essayer de trouver un son étrange, différent que dans le parc. Il aimait entendre les feuilles frémirent sous le passage d'un éventuel animal. Toute cette faune le fascinait, et il avait plus que tout au monde envi de la connaître. Lui peur ? Non. Il n'aimait pas braver les interdits. Ce n'était pas trop son genre.

C'était peut être ce trait de caractère qui lui avait valu son entrée dans la maison des sages ? Il n'en savait rien. Le Choixpeau ne lui avait pas dit grand chose à ce sujet, il lui avait juste dit qu'il possédait de nombreuses qualités pour aller chez les aigles mais aussi chez les serpents. Chose bien évidente, il n'irait jamais chez les serpents. Puisque leur maison en renfermait jamais des né-moldu. Le petit aigle faisait partis de cette catégorie de personne... Et, il se fichait pas mal de savoir si son sang était pure ou impure... Ce genre de pensée, c'était pour les imbéciles... Car, de puissants sorciers très connus étaient des né-moldus. Et leur sang ne leur avait pas empêcher d'atteindre des sommets. Enfin bref... Tout pour dire que le garçon n'avait pas de préjuger sur les sang pure, mêlé, et né-moldu... Enry arriva enfin dans le hall, l'esprit ailleurs, mais impatient de pouvoir savourer enfin l'hiver à sa juste valeur avec un peu de soleil surtout... Car, les grisailles, les nuages, et surtout, la neige, c'était pas du tout son truc. Quelques minutes après, il sentit ses pieds s'enfonçaient dans la neige, le soleil chaud et le vent glacé lui fit découvrir de nombreuses sensations. Le petit aigle s'était arrêté, inspirant profondément l'air froid qui vint lui glacé la trachée et les poumons...

La volière se hissait non loin, le lieu où il voulait aller. L'endroit où il voulait s'évader, à relire ces lignes et à réfléchir. Que faire ? Changer ? Mais comment ? Se forcer à sourire quand il faut. Rigoler aux plaisanteries d'autrui ? Aider les autres ? Ah ah... Trop pour lui. Il n'avait pas envi de s'encombrer de ce genre de tâches. Il aimait trop sa tranquillité pour la bousculer. Ses pas le menèrent au bas de la tourelle. Ce lieu si tranquille où tellement de monde venait s'y engouffrer. Ces pierres renfermaient de nombreuses choses, l'histoire, des pensées, mais surtout des souvenirs enfuient. Qu'on pouvait redécouvrir en écoutant les murs. En silence... C'était peut être idiot... Mais, le petit aigle aux cheveux corbeaux pensait ainsi. Et cela ne risquait pas de changer... Enry poussa un soupire de soulagement lorsqu'il eut gravis les marches pour rejoindre la volière. Puis, à peine entra t-il dans les lieux, qu'il remarqua la présence d'une jeune fille à sa droite. Elle était en train de regarder le paysage, tandis que lui la fixait. Pas même un bonjour. Non... Il réfléchissait.

Enry referma sa main sur la lettre qui était toujours nichée dans sa poche. Puis finalement, il retira celle-ci pour reporter son attention sur les écrits de sa soeur. Il resta dans l'embrasure de la porte pendant quelques minutes, tout en lisant les passages qui le faisait tant songer. Il s'approcha ensuite de la jeune fille, toujours son regard plonger dans le récit de sa soeur. Puis, après s'être adosser contre le mur où la petite ouverture permettait à l'adolescente de voir le paysage, il leva enfin ses yeux océans vers elle. Sans aucun doute qu'elle avait remarquer sa présence... En tout cas, Enry l'avait déjà détaillé. Environ de son âge. Elle était de la même maison que lui. Elle rêvassait en regardant le paysage qui s'offrait à elle. Ils avaient quelques points communs, certes, mais cela ne faisait pas d'eux des amis. Même s'ils apprenaient à mieux se connaître, ils pouvaient avoir des différents... Mais, tout de même... Il avait bien envi de savoir son nom. Juste pour savoir. Peut être que son esprit jugerait ce prénom comme utile, et l'enregistrerait ?


" Salut... "

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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyMer 20 Aoû - 14:54

Alyss observait le paysage avec une telle concentration qu’elle n’arrivait plus à s’en détacher. Lorsque ses yeux faisaient simplement mine de se détourner, les flocons l’appelaient irrésistiblement. C’est ainsi que la jeune fille ne se rendit même pas compte que quelqu’un venait d’arriver. Les faibles bruissements qui venaient de dernière ne l’atteignirent pas le moins du monde ! Les quelques hiboux qui s’envolèrent à l’arrivé de l’inconnu passèrent inaperçus aux oreilles distraites d’Alyss. Il ne faut pas croire que la vieillesse la guettait, mais la jeune fille avait une exceptionnelle tendance à se laisser tellement passionnée par les choses de la nature qu’elle en oubliait le reste. C’est d’ailleurs pour cela que ces dessins étaient aussi réalistes… car elle était parfaitement concentré sur le paysage. Mais ces talents en dessin n’étaient pas hors du commun, néanmoins ses esquisses étaient précises.

La jeune fille sursauta légèrement quand elle entendit quelqu’un la saluait dans son dos. Sur le coup, la demoiselle se sentit abasourdie, ne sachant pas vraiment où regarder pour découvrir. Finalement, elle reprit ses esprits et tourna le dos à son paysage malgré son appel irrésistible. Mais elle aurait tout le temps de l’observer un petit peu plus tard –c’est du moins ce qu’elle se dit pour se consoler-.

Le Serdaigle qui se tenait en face d’elle était un des plus austère qu’elle avait jamais rencontré. Pourtant il n’était pas d’humeur désagréable, ou encore glaciale à vous faire frémir tous les muscles. Au contraire, le jeune homme semblait plutôt gentille… mais réservé. En effet, il s’agissait du terme correcte, il était réservé. Alyss avait connu un jour quelqu’un de la sorte et avait eu beaucoup de mal à lui extirper quelques mots. Elle décida de progresser dans la conversation avec une certaine tactique. Tout d’abord elle ne se présenterais pas tout de suite, laissant ce petit détail à plus tard pour faire durer un petit peu plus longtemps leur échange. Combien de temps cela allait-il durer ? Quelques secondes ou au contraire quelques minutes… Les gens sont imprévisibles tant qu’on ne les connaît pas, et certains ont un caractère très, voir trop difficile à cerner.

Le « Salut » de son interlocuteur avait été prononcé d’une façon si nonchalante et ennuyé qu’Alyss en était perplexe. Souhait-il vraiment lui parler. Comme pour obtenir la réponse à sa question, la jeune fille plissa légèrement les yeux et le sonda dans les yeux. Ce genre de regard pouvait être très gênant mais miss Fledge le soutint… Finalement elle fit semblant d’être très intéressé par un hiboux le temps de réfléchir à ce qu’il fallait dire pour ne pas le faire fuir. Non pas qu’il était peureux, mais c’est plutôt qu’il ne devait pas apprécié la compagnie en général. Alyss avait fondé toutes ces suppositions sur son simple regard, renfermé.


« Salut…Je te conseille ce hiboux si tu veux envoyer une lettre, fit-elle en lui adressant un hiboux petit duc gris »


Une phrase toute simple, mais ce n’était qu’un conseil… qu’il pouvait suivre ou pas. Il pouvait détourner ou non sa marche pour se réchauffer au près du feu de la salle commune. Alyss guetta sa réaction, le regardant à nouveau totalement dans les yeux. D’un côté, c’était très impoli de fixer ainsi les gens, mais miss Fledge ne s’en souciait guère, non pas qu’elle veuille paraître désinvolte, mais c’était une façon de connaître les gens. Une simple lueur dans les yeux pouvait en dire long… C’est un petit peu comme quand on vous offre un cadeau et qu’un voile de déception s’abat sur les yeux de la personne, alors que pourtant le sourire est là, imposant et plutôt convaincant. Mais peu importe, la personne en question est toujours flattée qu’on est pensé à elle. C’est l’intention qui compte comme on dit. Quand on est petit, on souhaite avoir tant de cadeaux, alors qu’en grandissant cette envie diminue… Du moins c’était le cas chez la jeune Serdaigle, à présent elle ne demandait aucun cadeau particulier, mais l’envie de déballer ses cadeaux l’habitait encore et toujours.

La neige continuait de tomber dru à l’extérieur, mais pourtant quelques rayons de soleil résistait à persister à travers les lourds nuages et baignait le parc de sa douce lumière.


[702 mots]


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyMer 20 Aoû - 16:21

Le garçon venait toujours se réfugier ici pour aucune raison. Il aimait simplement cet endroit, et il n’arrivait pas à réfléchir ailleurs qu’ici. Bien sur, il y avait d’autres endroits… Tel que la forêt interdite, où encore le parc mais aussi la bibliothèque. Tous ces lieux avaient un lien. Le silence, un silence qui le faisait sourire, un silence qui apaisait son esprit. Un silence réparateur qui le comblait. Des gens pouvaient bien rire de sa façon de voir les choses, et sa façon de réfléchir. Il s’en fichait. Les gens autour de lui n’existaient que lorsqu’il en avait envi. Sinon il les effaçait de sa mémoire. Il faisait comme s’il n’était pas là… Le jeune homme continuait de fixer l’adolescente qui avait à peu près son âge, elle semblait songeuse, ailleurs, perdu dans ce paysage où elle devait s’y reconnaître. Un paysage pâle, triste mais joyeux à la fois. En hiver, tout marcher au ralentis, les heures, les temps, les flocons, les animaux, et même les êtres humains. L’esprit de l’homme s’engourdissait à la vue d’un tel paysage, tandis qu’Enry dévorait consciencieusement les moindres traits du paysage. Il encrait ces spectacles dans son esprit, en faisait un tableau dont seul lui connaissait le détail. Et dont seul lui avait collé un non dessus. Mélancolie. Ravage. Tristesse. Joie. Peur. Rire. Pâleur. Froideur. Tous ces mots avaient un vrai sens pour lui, et il arrivait toujours à coller une étiquette en dessous de chaque paysage… Le petit aigle aux cheveux corbeaux n’avait pas quitter une seule fois des yeux la jeune fille, puis finalement, elle se réveilla. Elle parut surprise, et il comprit aussitôt qu’elle était en train de rêvasser. Son esprit était allé ailleurs. Il connaissait cette sensation pour l’avoir si souvent vécu. Finalement, cette fille n’était pas aussi différente que lui. Même si elle avait l’air beaucoup plus sociale, souriante, et pétillante.

Pendant de long moment, les deux Serdaigles s’observèrent, chacun ne baissant pas une seule fois les yeux. Si quelqu’un serait rentrer à ce moment précis, il se serait certainement poser de nombreuses questions. Mais, de son coté, le jeune Stanley se fichait pas mal de savoir ce que pensait les gens de lui. Il attendait que la jeune fille dise quelque chose. Puisque lui, de toute manière, n’ajouterait rien… Elle devait avoir deviner que lui et la conversation, ça faisait deux… Il n’aimait vraiment pas faire la discussion. Même si pour une fois, une personne l’intéressait, psychologiquement bien sur. Puis, finalement, elle parla. Lui proposant un hibou gris perchait non loin. Enry posa un instant son attention sur l’hibou, restant silencieux. Il n’avait pas l’intention d’envoyer de lettres. La jeune fille au nom inconnue se poserait des questions s’il lui disait qu’il était juste venu ici pour son bon plaisir. Le silence s’installa à nouveau entre les deux adolescents et on entendait le bruissement des ailes de hiboux au dessus de leur tête. Le jeune deuxième année laissa le silence persister pendant encore une longue minute. S’il n’y avait pas eu les hiboux, on aurait entendu la neige tombait sur le sol.


« Je ne viens pas pour écrire une lettre ni pour en envoyer… » Rétorqua t-il sans l’ombre d’un sourire. Il avait employé le même ton que lorsqu’il lui avait adressé la parole. « … Je suis venu ici pour mon bon plaisir… J’aime bien regarder le paysage. Je n’arrive pas à réfléchir lorsque je suis dans un endroit où ça grouille de monde… »

Le jeune homme s’approche de la fenêtre où se trouvait la jeune fille. Puis, après l’avoir quitter des yeux, il détailla le paysage qui s’offrait à lui. Un mince sourire s’étira sur son visage. Un sourire qu’on aurait pu qualifier de radieux. Un sourire qu’Enry avait rarement. Mais, face à un tel spectacle, il ne pouvait que sourire. Certes, la neige n’était pas l’un de ses éléments favoris. Et, les quelques rayons du soleil étaient peu présents… Néanmoins, il aimait quand même ce spectacle que lui offrait la nature…

« Et… j’ai un hibou. Je n’utilise jamais ceux de l’école… »


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyMer 20 Aoû - 17:43

[Waaaw… tu écris merveilleusement bien ! C’est un réel plaisir de faire du RP avec toi =) Bravoo ! !]

Les deux Serdaigles s’observèrent de longues minutes sans ciller, se sondant l’un et l’autre, en essayant de déterminer leur caractère respectif par un simple regard. De longs silences s’installèrent entre eux, mais aussi bizarre que cela puisse paraître, Alyss n’en ressentit aucune gêne. C’était comme si leur moyen de communication avait été leur silence, comme si les paroles étaient inutiles. Une sensation très étrange pour une demoiselle qui n’avait pas vraiment la langue dans sa poche. Le temps semblait s’être arrêté, les regards persistaient, les yeux dans les yeux. Ce fut miss Fledge qui céda la première, loin d’être habituée à ce genre de confrontation. La jeune fille lui proposa d’utiliser un de ces hiboux préférés, sa couleur grise n’en faisait pas exactement son favoris, mais elle avait toujours été satisfaite de ses services.

Néanmoins, son interlocuteur ne semblait pas le moins du monde intéressé par le volatile. Il lui lança un regard rapide et dépourvu d’intérêt. Il ouvrit à nouveau la bouche, débitant une courte tirade d’un ton monotone et sans émotion. Le ton le plus neutre qu’elle n’ait jamais entendu. On n’y décelait aucune pointe d’humour, de joie, d’ironie, ou encore de mépris, ou d’ennui. C’était un petit peu comme s’il n’était pas habitué à faire paraître ses émotions dans ses paroles… qu’il n’était pas habitué à parler, ou tout simplement comme si cette activité lui paraissait futile, si bien que ce n’était pas la peine de lui donner de la valeur. La parole était-elle vraiment inutile pour lui ? Est-ce qu’ouvrir la bouche une fois était une fois de trop ? La communication est pourtant très importante… Par exemple, miss Fledge venait d’envoyer une lettre à ses parents et la rassurait sur sa bonne santé. Soudain, une pensée la frappa ! Pourquoi viendrait-il écrire des lettres après tout ? S’il préférait se réserver et éviter toute communication, préférant se renfermer dans son monde emplie de solitude… écrire une lettre était tout à fait illogique !

Sa théorie ne mit pas longtemps à être confirmé, le jeune homme lui répondit qu’il n’avait pas l’intention d’envoyer une lettre et qu’il était simplement venu ici pour être seul et profiter du paysage. C’était beaucoup plus simple de penser à tout et à n’importe quoi devant quelque chose d’aussi merveilleux ! Avec un petit sourire elle se détourna de lui et tout deux regardèrent à travers la petite fenêtre puis elle répondit avec un voix plus enjouée que la sienne :


« Pas étonnant de vouloir venir ici rien que pour le paysage… »


Les flocons avaient recouvert toute l’herbe du parc. De temps en temps on pouvait voir une petite touffe d’herbe verte qui résistait à l’envahisseur. Un duvet glaciale s’était répandu, mais la neige avait beau apporter le froid, la saison de l’hiver était tout simplement incroyable. Pour tout dire, Alyss préférait plutôt le froid au chaud… elle tenait très bien le froid et la neige était synonyme de pureté. La troisième année était encore plus pâle que l’habitude ne pouvant pas vraiment prendre de couleur en une pareille saison…Mais, la jeune fille n’était pas blafarde à faire peur. Pour la première fois depuis qu’elle avait rencontré le garçon, elle le vit sourire ! Ses lèvres se retroussèrent en un sourire sincère et captivés par la blancheur du paysage.

*Qui pourrait retenir un sourire en face d’une pareille image…*


Miss Fledge fut agréable surprise lorsque le garçon reprit la parole… Plus surprise que contente, il ajouta qu’il avait son propre hiboux et ne servait pas de ceux mis à disposition de l’école. Alyss avait du choisir entre un chat, un crapaud et un hiboux. Un chat était beaucoup plus attentionnée, et bien qu’il ne serve pas à grand chose, il ne sautait pas de partout comme les crapauds et pouvait la détendre un petit peu lorsqu’elle ne parvenait pas à achever son travail pour le lendemain. Fallait-il se présenter à présent ? Non, il fallait faire durer ce moment, elle sentait que ce n’était pas le moment… Et puis tout se passait si bien sans qu’ils annoncent la façon dont leurs géniteurs avaient choisis de les nommer lorsqu’ils étaient venus au monde.

« Je n’aime pas vraiment rester dans la salle commune aux heures agitées. Il y a beaucoup trop de monde pour arriver à se concentrer. La neige est magnifique… mais elle a ses inconvénients, elle apporte le froid. Ce serait trop facile autrement. »

Alyss avait parlait lentement, pesant chacun de ses mots, les faisant apprécier, réfléchissant un peu avant de parler. Sa bonne humeur persistait à travers ses paroles, même lorsqu’elle ne souhaiter pas forcément paraître joyeuse, on trouvait toujours une pointe de joie. Son cerveau était absorbé par le paysage, ces yeux ne pouvant vraiment se détourner des flocons qui s’abattaient du ciel un à un pour se fondre sur le lit déjà présent sur l’herbe.


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyJeu 21 Aoû - 11:23

Adosser contre le rebord de la fenêtre, le silence aimait s’installer entre les deux adolescents. Ce silence n’était guère pesant, chacun l’appréciait à sa juste valeur. Le jeune Stanley admirait le silence autant qu’il admirait ce paysage. Le silence permettait aux gens de s’évader dans un petit cercle de paix, de tranquillité et de sérénité. Mais, cette façon de voir les choses n’étaient pas donnés à tout le monde. Il y a des gens sur cette planète qui ne supporte pas le calme, il cherche constamment à mettre leur cœur sous tension, ils veulent faire la fête, voir leurs amis, rigolés, crier, courir, s’éclater. Et de l’autre coté du mur, il y a ceux qui aime la quiétude. Savoureuse et exquise, il n’y a rien de plus sein pour l’esprit et son corps. Car ce dernier se sent reposer, et on peut même supposer que cela rajoute quelques années à vivres à la personne. Le jeune Stanley plissa les yeux, l’esprit complètement tournait vers ce paysage féerique. Certains lieux à Poudlard avaient été construits pour des élèves comme les deux adolescents, tandis que d’autres avaient été construits pour des élèves plus énergiques. Où peut être que ces lieux avaient été édifiés sans raison particulière ? Enry ne pouvait pas le savoir, et la curiosité le poussait à voir plus loin. Il avait si longtemps détaillés tous ces murs, tous ces plafonds lors de sa première année dans l’enceinte de l’école, qu’il pourrait même donner un nom à chaque fissures, un chaque empreintes, à chaque objets. Le petit aigle donnerait un intérêt à certaines choses sans nom, que les autres élèves trouveraient fort inutiles. Le petit aigle aux cheveux corbeaux était un jeune garçon étrange, et il n’en doutait pas. Ses yeux voyaient les couleurs, les visages, les peintures, les colonnes différemment. Une perception du monde vu sous un autre angle. Mais, jamais Enry n’avait partagé sa vision du monde. Il ne voulait pas qu’on ait des préjugés sur lui, même s’il s’en fichait. Personne n’aurait l’occasion de savoir. Hormis peut être si quelqu’un lui plaisait vraiment, et qu’il aurait envi d’ouvrir son cœur… Le petit aigle songea à sa sœur qu’il aimait énormément, mais à qui il n’avait jamais rien confiée. Solitaire, renfermé, distant. Dans sa précédente lettre, Thaï lui avait tout craché, elle voulait la vérité, et cela faisait plus de trois mois qu’elle attendait car il ne lui avait toujours pas répondu…

La jeune fille au nom inconnue s’était penchée elle aussi vers le paysage, ses yeux pétillants fixant les environs avec la même admiration que lui. Une dame nature. Peut être qu’elle aussi aimait la botanique ? Enry ne le saurait probablement jamais puisqu’il n’avait même pas l’intention de lui poser la question. Il préférait écouter le silence, et la voix fluette de la jeune fille. Mine de rien, ces sons se complétaient très bien. Lui qui trouvait toujours la voix humaine dérangeante, surtout quand elle déballait des mots et des phrases sans le moindre intérêt. C’était pour cette raison qu’il ne parlait pas. Il utilisait sa voix seulement lorsqu’il avait des choses concrètes à dire. Des choses avec un intérêt certain, avec une construction de phrase pleine et vraie. Pas une phrase du genre : « Il fait beau hein ? » Ce genre de phrase complètement inutile que les imbéciles disaient quand il ne savait pas quoi dire. Dans ces cas là, ils auraient mieux fait de se taire…
Enry hocha la tête lorsqu’elle lui rétorqua qu’il n’était pas étonnant de venir ici rien que pour admirer le paysage. Surtout en hiver en faite. La tour était parfaitement bien placé, et donnait une vue parfaite sur le parc, le lac et la forêt interdite. Les trois endroits favoris du Stanley réunis ! N’est-ce pas magnifique ? ^___^ Les flocons descendaient du ciel avec paresse, le vent les emportant vers le sol qui se transformait en tapis blanc. De loin, elle semblait si soigneuse qu’on avait envi de se ruer sur celle-ci. On aurait cru à un immense lit pâle, mais sa froideur n’était pas aussi agréable que si on la touchait avec les yeux…

Enry plissa les yeux, puis jeta un coup d’œil vers la jeune fille qui venait de dire exactement ses pensées. Il y avait trop de monde dans la salle commune, surtout maintenant. Pourquoi toutes les fois l’année précédente où il était venu se réfugier ici il ne l’avait pas rencontré ? Surtout si les deux jeunes gens avaient les mêmes idées sur certains points. Ils aimaient le calme et la tranquillité. Très vite, le garçon reporta son regard azur sur le spectacle qui s’offrait à eux, un vent violent et glacial s’engouffra dans la volière, faisant frémir le jeune garçon. Mais son visage resta de marbre, seul une lueur argentée volait dans son regard. Puis finalement, il rétorqua sans lever les yeux vers la jeune fille :


« La neige est belle, elle semble calme et douce. Mais je doute que tous les gens penseront ainsi s’ils allaient faire un tour dans le Nord, où même en Russie… Comme tu le dis elle a ses inconvénients. Elle détruit des récoltes, elle apporte aussi la déchéance, des gens meurent à cause du froid. Il y a certes une bonne facette, mais aussi une très sombre… »

Le jeune garçon plissa de nouveau les yeux puis posa ses coudes contre la fenêtre pour poser sa tête entre ses mains. Fixant intensément ce magnifique spectacle. Par moment, il jetait quelques regards à la brunette qui se trouvait toujours à ses cotés et qui observait avec attention ce magnifique spectacle. Les flocons tournoyaient dans un tourbillon de folie, se laissant emporter par le vent contre leurs grés. Enry, rêveur comme toujours oublia pendant une fraction de seconde la présence de la jeune fille à ses cotés. Perdu dans ses pensées, il songeait à Heaven. Sa petite poupée de porcelaine qui faisait chavirer son petit cœur sombre mais fragile.

« Les gens parfois se voilent la face en imaginant que tout autour d’eux est beau, magique, et splendide. Il ne voit que la belle facette des choses. Ce qu’il ne faut surtout pas… Puisque les choses les plus belles peuvent être les plus dangereuses. En apprenant à découvrir les cotés sombres des choses, on apprend à les connaître et donc à les combattre… »

Peut être que la jeune fille ne comprendrait absolument rien à son petit récit. Mais, il doutait que se soit le cas, elle faisait tout de même partie de sa maison et était doté d’un cerceau. Pas vrai ? Enry continuait d’observer le paysage. Il avait complètement oublié de demander le nom de l’adolescente…


[ Nombres de mots : 1 1 1 2 mots ]

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[ HJ : Je préfère de loin tes descriptions. * ___ * J'arrive pas à trop décrire et je fais pleins de fautes d'orthographes... T ___ T Tooooaaa tu joues vraiment super bien Lylysseeuh XD ange 1 ]
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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyJeu 21 Aoû - 14:15

[Merci beaucoup =) J’te préviens, j’ai prévu qu’Alyss te dise son nom juste avant de partir de la volière ^^]

Alyss avait l’impression de ne pas se trouver à côté d’un jeune élève de seconde année. Il ne pensait pas comme quelqu’un de son âge… la jeune fille ne pourrait pas prétendre être aussi mature d’esprit, bien qu’elle soit plus âgé que lui. Il parlait d’un ton sans voix, mais on sentait persister l’intelligence à travers celle-ci. Ses mots étaient soigneusement pesés, il faisait bien attention à ne rien dire d’inutile, ce serait se fatiguer la mâchoire pour rien. Son interlocuteur était là … sans être là ! Son corps était planté sur le sol de la volière, alors que son esprit s’était déjà défenestré depuis un bon moment, de temps en temps il revenait à son propriétaire pour échanger quelques paroles d’un ton morne à la jeune fille à ses côtés. L’ennuyait-elle ? Miss Fledge n’en avait pas réellement l’impression, c’était plus le principe en lui-même de parler qui l’exaspérait. Mais comment pouvait-il supporter toute ces pies qui peuplaient les salles de Poudlard, toutes ces filles qui gloussaient à chaque détour de couloir et passer leur soirée à parler du garçon qui leur avait demandé de lui passer le beurre au petit déjeuner. Il devait les ignorer ou leur lancer des répliques cinglantes sur ceux ton neutre… ou il les ignorait royalement lorsque ces jeunes filles l’abordaient. Après tout, il avait déjà du en faire tomber quelques une dans ses bras ? L’inaccessible attire, non ? Alyss préférait néanmoins des gens plus énergiques toujours prêt à rigoler et la bonne humeur sur le bord des lèvres, mais une conversation sage et réfléchie était très agréable en un tel moment où elle ne souhaiter pas forcément éclater de rire.

Aborsé par le paysage, elle jetait de temps en temps des petits coups d’œil à son voisin tant son expression la fascinait… Il était tout simplement concentré, la concentration à l’état pure, que les évènements importaient peu, qu’il neige, qu’il vante… Rien n’aurait pu le détourner de ce merveilleux poste d’observation. Alyss reporta son attention sur la neige qui s’abattait sur le parc. Ella adorait ce point de vue, les hauteurs en général, dominé le paysage par son simple regard, pouvoir tout voir en un clin d’œil. C’était un sentiment de jouissance qu’elle appréciait particulièrement, à chaque fois qu’elle allait poster une lettre, la demoiselle s’arrêtait tout le temps pour observer le parc. De temps en temps il était enseveli sous les couches de neige, parfois recouvert de toutes les feuilles mortes d’automne, parsemé de jolies fleurs multicolores et chatoyantes…Une telle diversité en une année seulement, les choses varient, subissant la volonté de la nature, s’enchaînant tel un cercle vicieux. Mais si l’arbre perdait ses feuilles, mortes et pourries, c’était simplement pour en refaire de plus jolie. La seule nouveauté dans la renaissance de la nature était due à l’homme qui venait déranger ce fragile équilibre. Mais Poudlard ne semblait pas affecté à ces changements, la neige, la pluie et le soleil était au rendez-vous chaque année.

En tendant le cou, Alyss parvint à apercevoir la forêt interdite. Une volée d’oiseaux s’en échappa, brisant le merveilleux silence qu’entourait les deux êtres présents dans la volière. Vu d’ici, de ce spectacle fabuleux, la forêt ne semblait pas aussi sinistre que d’habitude. Tous les élèves avait certainement vouloir aller dans cette forêt un jour ou l’autre, attirait par les créatures qui la peuplaient, mystérieuse… L’année dernière, Ombrage avait été attaqué par des centaures, hybrides qu’elle redoutait tant. Cela voulait donc dire qu’il y avait des centaures parmis tous ces arbres touffus. Quelle autre créature abritaient-ils ?

A nouveau, l’autre Serdaigle à la chevelure sombre ouvrit la bouche et surprit une fois de plus Alyss. Il lui expliqua une des plus grandes vérités du monde. La nature humaine était attirés par les choses belles. Redoutant celle qui était repoussantes et effrayante. Pourtant, les apparences sont trompeuses. Les vélanes étaient un parfait exemple , elles pouvaient attirer les hommes dans leur pièges en remuant seulement leurs cheveux dorées, mais pouvait devenir redoutable à l’instant même où ils faisaient un faux pas, déchaînant leur colère monstrueuse qui déformait leur beauté.


« Les gens sont attirés par ceux qui les ressemblent. La beauté est relative. C’est tout à fais vraie qu’il faut se méfier de tout ce qui est beau, on ne vit pas dans une idylle. On apprend nos erreurs pour éviter de les recommencer. C’est ce qui nous enseigne la maturité, la prudence. Il y a beaucoup d’enfants gâtés qui sortent de leur conte de fée en entrant à Poudlard… On devient plus autonome, c’est une étape de notre vie, où on ne peut plus vivre dans les jupons de nos mères »


Certains Serpentard menaient une vie particulièrement aisés et il essayait de se faire respecter par les autres élèves parce qu’ils avaient toujours eu l’habitude de donner des ordres et qu’on courbe l’échine à leur vue, car à la maison les domestiques grouillaient. Pourtant en rentrant à Poudlard, il s’agissait de devenir un petit peu plus mature. C’était fini le temps où était bordé dans son lit et avec le bisous maternel. Son voisin était-il sensible à ce genre d’attention de la part de ses parents… bien sûr oui, il devait être affectueux envers son famille, qui ne tiendrait pas à ses géniteurs ou à ses frères et sœur ? Même si parfois, Alyss avait quelques prises de bec avec sa sœur il n’empêchait qu’elle l’aimait fort et ne voulait pas qui lui arrive de mal pour rien au monde elle n’aurait souhaiter son malheur. Au contraire, sa joie et son sourire la rassurait.

Pourtant certains décidait de renier leur famille car leurs actions les décevaient ou il ne les approuvait pas. Alyss était bien contente que rien de tels ne soit avoués dans sa famille. Certes, certaines décisions de ses parents ne l’avaient pas toujours enchanté et l’avait plongé dans une fureur sans pareille. Néanmoins les interdictions étaient toujours fondés et étaient là pour une bonne raison et avec le temps, Alyss ne les avait plus contesté.


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptySam 23 Aoû - 9:43

On pouvait qualifier la volière comme lieu de méditation et de confiance. La compagnie des hiboux pouvait être agréable pour certains, tandis que la compagnie du paysage pouvait être agréable pour d'autres. Le jeune homme et la jeune fille faisaient partis de la deuxième catégorie de personne. Cela ne signifiait pas pour autant que le jeune Stanley n'aimait pas la compagnie des oiseaux, il appréciait la compagnie des animaux, quel qu'il soit. Sauf peut être son piaf voyageur qu'il ne pouvait pas supporter. Son niveau d'intelligence était tellement bas qu'il était capable de confondre une lettre avec de la nourriture... Vous voyez le genre ? Les prunelles saphirs de l'adolescent ne cessait de fixer le paysage, il sentait par moment le regard de sa voisine peser sur lui, mais il ne se retourna pas vers elle pour croiser son regard. La jeune serdaigle devait certainement se poser des questions sur l'état mental du jeune Stanley ? C'était tout à fait compréhensible après tout. Enry n'a jamais vraiment été comme tout le monde. Un peu trop rêveur, l'esprit toujours dans un monde lointain, la tête dans les nuages et impossible de l'en sortir. Il y avait aussi un autre point, sa maturité. Cela faisait longtemps que le jeune Stanley n'avait plus garder son âme d'enfant, même si par moment, il lui arrivait d'être un peu gamin. Exemple : Au lieu d'aller discuter avec la jeune poupée qu'était Heaven, il l'avait complètement ignorer. Ou du moins, avait tenté de complètement l'ignorer... Enry était persuadé qu'elle se fichait pas mal de lui, et il avait des raisons d'être persuadé de cette manière puisque ses pensées étaient déjà fondés. Combien de garçons avait-elle embrasser juste pour s'amuser ? Combien de fois l'avait-il vu agir ainsi depuis leur sois-disant, séparation ? Bref, ce n'était pas le sujet du jour. Et, Enry n'avait vraiment pas envi de penser à cela. C'était juste un bref aperçu sur sa vie de jeune garçon immature. Puisque le petit aigle l'était aussi un tout petit peu. Tout au long de sa vie, Enry savait qu'il avait grandis trop vite par rapport aux autres enfants de son âge. D'ailleurs, certains filles et garçons de classe de primaire l'avait une fois nommé le fou qui sait tout. Genre... Déjà, Enry ne savait pas tout. Il fondait juste des hypothèses qui pouvaient être fausse. Le jeune homme ne s'appelait pas Einstein II.

Le paysage hivernal était des plus splendides. Même s'il trouvait que l'été était plus agréable, avec ses fleurs, ses animaux, le soleil, les journées plus longues. Enry supportait toutes les saisons sans broncher, car c'était des caprices de la nature et du temps, et il fallait l'écouter. Il fallait savoir savourer chaque saison à leur juste valeur, et ne pas se clôturer dans sa chambre où dans son petit chez sois en ignorant royalement tel ou tel saison. Rien que sortir et aller se promener permettait de découvrir chaque saisons, chaque cycles, chaque chansons. Car, si l'on écoutait bien le champ de la nature, les saisons avaient tous une chanson différente. Une chanson douce, claire, ou grave, lourde. Le souffle du vent, le bruissement de feuilles, les pas discrets de quelques animaux, les piaillements d'oiseaux. Chaque son définissait une saison. Même lorsque l'ouïe de l'homme n'en détectait aucun, il suffisait seulement d'une bonne heure d'attention, et l'oreille s'adaptait aux sons les plus futiles, les plus légers. Lorsque quelqu'un est attentif, ses sens se développent toujours d'une certaine manière. Enry afficha un demi sourire à peine perceptible, il avait trouvé sa réflexion amusante mais vrai. Le petit aigle au regard azur en avait fait l'expérience des centaines de fois. Mais toujours est-il que notre jeune homme est un garçon à part...

La voix mélodieuse de son interlocutrice vint faire vibrer son tympan. Il avait dressé l'oreille pour écouter ce qu'elle avait à dire. Car, il était toujours bon de connaître l'opinion des autres. Et en toute honnêteté, Enry trouvait que la réflexion de sa vis-à-vis était un peu plus pousser que les autres personnes avec qui il avait pu avoir une conversation pleine de sens. Lorsqu'elle parlait de jeunes qui sortaient seulement de leur cocon lorsqu'ils entraient à Poudlard, elle avait raison. S'était souvent lorsqu'on était éloigné des bras protecteurs de nos parents qu'on apprenait la vie, qu'on découvrait comment être autonome... Beaucoup de jeune adolescent entrait dans la vie de cette manière, comme de nombreux moldus apprenaient la vie dès leur entrer au Lycée. Car, au Lycée, on se responsabilise, alors qu'au collège, on est encore appuyer par les professeurs. N'était-ce pas véridique ? N'était-ce pas prouver ? Alors que dans le monde des sorciers, c'était différent. Dès l'âge d'onze ans on se trouvait confronter à l'autonomie. Les professeurs ne vous appuient que très peu dès le début. Et vous n'avez que l'aide de vos amis lors des devoirs.


" Les choses les plus gracieuses, les plus harmonieuses, et les plus jolies, attirent forcément l'oeil. Même quelqu'un de réfléchit ne pourra détacher son regard. C'est la nature humaine. On y peut rien. Je présume que tu as songé aux Vélanes ? Des créatures redoutables. Elles ont un pouvoir d'attraction sur l'homme très élevé, et le regard ne peut s'en détacher. La fascination qui émane de la chose ne permet pas d'échappatoire. C'est malheureux quand même. L'homme possède énormément de point faire. Par contre, un homme en compagnie d'une femme qui se trouve en face d'une vélane, peu peut être sortir de sa torpeur. "


Enry avait lu énormément de chose sur les vélanes. Ces créatures l'avaient toujours fascinés, et comme de nombreux adolescents, il appréciait leur beauté. L'humain ne pouvait pas être immunisé contre le charme de ces créatures. Hormis peut être face à de très grand sorcier. Hors, Enry doutait qu'il en soit un... Il ne deviendrait même pas auror. Enfin, cela ne l'affoler pas pour autant... Enry plissa les yeux puis se tourna vers la jeune fille :

" C'est peut être beau d'être mature avant l'heure. Mais, lorsque cela va trop vite. On est en décalage par rapport aux autres, et se sentir différent, c'est pas toujours marrant. "


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptySam 23 Aoû - 17:18

Depuis le début de la conversation, les deux jeunes gens n’avaient du échanger qu’un ou deux regards. Souvent, Alyss lui jetait des petits regards furtifs et anxieux mais leurs yeux ne se croisaient que très peu. Leur sens étant beaucoup trop occupés à dévisager la nature d’une telle vigueur que celle-ci devait se sentir mise à découverte malgré son habit de neige. Miss Fledge en était même à hésiter sur la couleur des yeux du garçon… En réalité, elle n’en avait aucune idée. Les yeux de la jeune Serdaigle étaient assez spéciaux, d’un vert émeraude peu commun.

Les étudiants continuèrent leur lancée sur la beauté que la nature avait donné à certaines créatures… Son interlocuteur renchérit en ajoutant que les choses gracieuses attiraient l’œil, et il avait tout à fais raison. D’ailleurs, les jeunes étaient bien placés pour le savoir ? Les jeunes filles avaient l’habitude de passer au rayon X tous les beaux garçons de l’école, ignorant les plus moches qui pouvaient pourtant s’avérer d’une sympathie exceptionnelle ! Les apparences sont trompeuses, c’est une des vérités essentielles de la vie. Comme s’il avait lu dans ses pensées, l’aigle à ses côtés lui parla des Vélanes. Lorsqu’il lui demanda si elle avait en effet pensé à ce genre de femmes, Alyss répondit un hochement de tête délicat.

Peut-être que l’élève à sa droite avait déjà été sous le charme d’une tel créature. Quoi qu’il en soit, Alyss n’était pas exposés à leur charme. Elle ne pouvait être séduite par ce genre de femme, qu’elle trouvait beaucoup trop provocante à agiter leur longue chevelure sans arrêt et à croiser les jambes en gloussant. En revanche, on ne pouvait pas vraiment dire que les hommes soient insensibles à leurs manières. Il suffisait qu’elles lèvent le petit doigts pour qu’une cour de soupirants viennent à leurs pieds. Néanmoins miss Fledge fut particulièrement étonné lorsque l’inconnu lui expliqua qu’un homme profondément amoureux pourrait peut-être échappé à leurs séductions. Les hommes avaient de nombreux points faibles selon son voisin…


« Les femmes ont également de nombreux points faibles, si elles étaient si forte que ça, pourquoi ont-elles étaient soumises pendant de nombreux années ? Pourquoi n’ont-elles pas été assez intelligente pour se rebeller à juste titre. Tout le monde a ses faiblesses mais pas sur les mêmes choses. Je ne savais pas qu’un homme accompagné de sa belle pouvait résister … Et s’il est seul, mais profondément amoureux, peut-il résister également ? »


C’était la première fois depuis le début de leur conversation qu’Alyss avait posée une question. Car oui en effet, elle ne lui avait pas demandé d’informations personnelles sur lui, comme son année, son nom… Son nom… en effet elle l’ignorait, mais lui aussi ! Pourtant, ils semblaient très bien s’en passer, alors pourquoi rompre cette situation ? C’était tellement inhabituel et originale. De plus, leurs conversations avaient bien su s’orienter toute seule sans qu’il ait besoin de se présenter, pourquoi le faire à présent et rompre leur discutions ? Tout se passait bien pour le moment.

La Serdy observa encore une fois son interlocuteur pendant que ce dernier parlait, et à sa grande surprise il se retourna à son tour également et leurs yeux se croisèrent. Comme à son habitude, Alyss regardait les gens bien dans les yeux et fut étonnés par la pureté des siens. Ils étaient bleus… mais pas d’un bleu de bambin, non… il y avait quelque chose de plus adulte dans ses yeux. Elle écouta attentivement ce qu’il lui expliqua, et elle aurait juré qu’il avait tiré cette théorie de ses propres expériences. Si cette pensée était confirmée est-ce que cela voulait dire qu’il se sentait différent que les autres. Voilà qui expliquait son air ténébreux et renfermé… Il ne devait pas apprécié les autres car il les trouvait beaucoup trop niais. Avait-il un ami… avait-il déjà connu l’amitié, ou même l’amour ? Oui bien sûr, tout le monde connaît l’amour, même le plus barbare des hommes. Tout le monde connaît un jour ou l’autre cette sensation qui vous rend bête et timide… Cette sensation qui nous fais faire des choses que nous n’aurions jamais faites autrement.


« Être mature, c’est une belle qualité. Mais il ne faut pas vouloir être trop en avance car il faut savoir profiter de son enfance… Jouer, et passer inévitablement par l’âge bête. Il faut se faire plaisir… Grandir en même temps que les autres n’est pas forcément un impératif, on ne peut pas se contrôler, et si tout le monde était pareil on s’ennuierait beaucoup trop, il en faut pour toutes les sauces. »


D’un certains côté, Alyss essayait de réconcilier son voisin avec la nature humaine en général, de le rassurer, qu’il ne se sente pas si différent que ça. Après tout il était un élève comme tout le monde, et des gens aux caractères bien opposés pouvaient parfois se trouvaient des points communs insoupçonnés ! Mais on ne pouvait pas changer son caractère, s’il se sentait mieux à l’écart, pourquoi pas ? Sa seule compagnie et celle de la nature devait lui suffire, une vie très simple…


[843 mots]
[Désolé, j’avais pas trop l’inspiration Sad j'ai pas écrit des choses particulièrement interessantes... ]


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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] EmptyDim 24 Aoû - 10:46

Il se demandait bien comment la jeune fille détaillée le paysage, car chaque être vivant voyait ce genre de spectacle sous un oeil différent. C'était évident. Le jeune homme ne savait guère pourquoi il attendait avec impatience la réplique de l'adolescente. Ce sentiment qui ne l'abritait jamais d'habitude venait de surgir de nul par et il ne savait même pas comment s'y prendre. Il ne montra pas son trouble qui avait naquis dans son esprit, l'embrumant, et l'empêchant de réfléchir désormais. Le paysage était toujours aussi important à ses yeux, mais l'envi d'avoir une réponse quelconque de la jeune fille faisait battre son pauvre de petit coeur fragile. C'était complètement stupide d'être excité de cette manière, et Enry tentait sans le faire remarquer de calmer les battements de son coeur. Il plissa les yeux à plusieurs reprises, puis retira brusquement son bras du rebord de la fenêtre sans pour autant quitter le spectacle blanc des yeux. Il avait commencé à avoir mal au bras, comme si sa tête était devenu soudainement lourde, son esprit avait subi un trop pleins d'émotions sur le coup.

Chaque rencontre était unique, lui avait dit une fois sa soeur. Alors que lui était persuadé que chaque rencontre était pareil. Les gens étaient pareils, ils voulaient ressemblés aux autres, mais surtout à leur 'idole'. C'était stupide. Alors, lui préféré se démarquer de cette manière. Errer dans l'école seul, les mains dans les poches. Rejoindre toujours seul la bibliothèque pour y faire ses devoirs seul, et encore une fois seul lorsqu'il s'agissait de faire certains travailles de groupe en cours. Bien sur, lorsque le professeur imposait à tel ou tel personne de ce mettre avec machin truc, ou machin chose, Enry n'avait que d'autres choix que d'obéir. Il poussa un soupire étouffer, ne tournant toujours pas ses prunelles couleurs océans vers l'adolescente. Ses cheveux voletaient au son du vent, tandis que le silence obscurcissait à nouveau la volière. L'ambiance n'était pas pesante, elle était au contraire très agréable, et leur conversation était basé sur la réflexion et non sur une discussion sans sens véritable. Les gens parlaient en général des cours, des amis, des parents. Des discussions qui restaient identiques, et qui n'apportait pas grand chose à chaque personne. Juste une conversation agréable. Rien d'autres. Mais, attention. Cela ne voulait pas dire qu'Enry n'avait pas de conversation de ce genre de temps à autre dans sa vie, juste qu'il préférait les limités. Il aimait lorsqu'une conversation lui apporter un tout petit quelque chose, qu'elle soulève un point sur son coeur par exemple. Une conversation qui avait un sens, une raison d'être, une raison de venir s'incruster dans son esprit. Une raison pour être écoutée avec attention...

Le petit aigle sentit un nouveau vent frais passer sur son visage, mais cette fois, lorsque le vent s'engouffrer dans sa robe de sorcier, il frémit. Mais, rien ne se fit voir sur son visage toujours aussi impassible. Tandis que son coeur bondissait d'émotions multiples... le jeune homme ne cessait de contempler le paysage, lorsque les deux adolescents avaient tournés les yeux exactement en même temps. Leurs regards s'étaient croisés, et s'était ensuivi une longue observation. Chacun détaillé l'autre, même si Enry l'avait déjà fait tout au début de leur rencontre, lorsqu'elle n'avait pas encore été consciente de sa présence. Ils se fixaient, ils se parlaient par le regard. Aucun son ne sortait de leur bouche. Le silence guidait simplement les adolescents, comme un chef dirige une armée. Le silence était imposant, dur, mais il aimait rendre service. C'était le fil conducteur de bien des mots, et Enry appréciait plus que tout sa présence. Comme la présence de cette étrange jeune fille. Non pas étrange dans le sens que vous pensez, elle avait une chose différente des autres. Ou peut être faisait-elle exprès d'agir ainsi simplement parce qu'elle avait en face de lui l'un des garçons les plus distants de Poudlard ? Enry n'était pas exceptionnellement connu de nom dans l'école, mais par contre, beaucoup d'adolescents reconnaissait son visage. Ce n'est pas tous les jours qu'on avait l'occasion de voir un visage aussi neutre, et aussi détacher du monde réel qui l'entoure...

Puis, la question de la jeune fille le plongea à nouveau dans ses pensées. Qu'en savait-il ? Il n'avait jamais vraiment testé, sachant pertinemment qu'il avait offert son coeur dès sa première année à la pire garce de l'école. Garce peut être... mais, il avait aimé ses qualités, et son visage si pâle de poupée de porcelaine, il aimait trop la contempler pour la haïr comme on devait haïr n'importe quelle personne qui nous avait déchirer le coeur. Pour lui, Heaven était la perfection réincarnée, et il doutait que son coeur déchiré ait envi de se détourner d'elle. Il y pensait encore maintenant, lui petit adolescent de douze ans, alors qu'il s'était persuadé pendant tout l'été de l'oublier. Impossible. Son coeur était trop fanée, telle une fleur qui se meurt, pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à ce visage sublime. Enry critiquait peut être ces imbéciles qui mettait des gens parfaits sur un podium, mais lui n'avait jamais cesser d'aider intérieurement la jeune Clarks à rester sur son podium en première place. Tel un gardien, il ne voulait laisser personne la détrôner de son coeur fragile. C'était bien beau tout ça... Mais, qu'en adviendrait-il de ses années suivantes à Poudlard ? Si une autre fille venait le voir en lui dévoilant ses sentiments, hein ? Il allait lui dire qu'il était amoureux d'une autre qui ne se tournerait plus jamais vers lui ? C'était complètement stupide. Et, cette stupidité profonde, Enry l'avait bien dans le sang. Après tout, il était humain comme tous les autres. Humain certes différent, Humain qui nourrissait des réflexions plus pousser que les autres sur les grandes vérités qui ornaient notre monde, mais Humain qui était bien le plus faible de tous les premières années réunit. Seul son mur de glace lui permettait de survivre comme un grand jeune homme... Personne n'osait le franchir. Ah si... Une avait déjà tenté, et, elle y était parvenue d'ailleurs...

Enry secoua la tête, puis après avoir fuit le regard de la jeune serdaigle, il reporta son attention sur elle en rétorquant :

" Je ne sais pas. Peut être. Mais, cela dépend sûrement s'il est réellement amoureux de la fille en question, ou si seulement il l'admire physiquement sans la connaître. "

S'amuser ? Grandir comme les autres ? C'est comme ça qu'il aurait dû grandir. Comme sa jeune soeur jumelle, qui lui sautait dans les bras quand elle était heureuse, qui mettait accidentellement un morceau de bois encore roussit par les flammes dans la poubelle de la cuisine. les petites bêtises stupides d'un enfant de huit ans qui découvre la vie à sa manière. Oh bien sur... Enry l'avait découverte. Il l'avait tout de suite trouvait moche, l'aide, et tout ce que vous voulez. Il n'aimait pas tout ce qui faisait l'être humain. Et plus il en côtoyait, plus il se dégoûtait. Ses parents ne comprirent jamais comment avait évolué leur jeune protéger. Sa soeur elle, ne l'avait jamais remarqué au début, et ne cessait de lui sauter dans les bras. Même s'il la repoussait par moment, elle n'hésitait pas à renouvelé son geste. Enry devenait de plus en plus distant, il ne manqua pas non plus de rester enfermer dans sa chambre pendant trois jours une fois. Sans raison. Il avait pris quelques bouteilles d'eaux et quelques salés (des cochonneries quoi), il était resté dans sa chambre, n'écoutant pas ses parents qui frappaient à la porte. Parfois, il répondait qu'il allait très bien, et continuait la lecture de son roman. Ah. Ne vous ai-je pas dit qu'Enry a appris à lire un an avant l'âge ? Avant le CP donc. Il avait été fasciné par les formes des lettres, et avait appris de lui même à lire quelques mots. Il avait appris à lire seul, et lorsqu'il entra au Primaire, les professeurs furent plus qu'étonner... Encore aujourd'hui, notre petit aigle admire les formes rondes des lettres, admire et décortique chaque mots, chaque syllabes, chaque lettres.

" Chaque personnes grandissent d'une manière différente, chaque expériences et chaque jeux de la vie apporte une petite pointe de changement dans le caractère de la personne. Même lorsqu'il n'y a aucune expériences, aucun jeux, on évolue. D'une certaine manière. Après, il y a ceux qui observe les expériences des autres, les analyses, et jugent ce qui est bon de faire ou pas. Ensuite, il y a ceux qui ne font que jouer, et qui tire leur caractère de ces jeux. "

En rétorquant cela, il n'avait pas cillé une seule fois devant le regard de la jeune fille. Finalement, il céda le premier et reposa son attention sur la paysage.

" Je vais te dire en toute honnêteté ... "

Commença t-il en contemplant le tableau qui s'offrait à nouveau à lui. Il laissa le vent fermer sa phrase, et le silence s'installer à nouveau entre eux deux. Un silence calme et reposant, puis un sourire naquit sur le coin des lèvres du jeune garçon de deuxième année.

" Je t'aime bien. "


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