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| Paranoïa et Stupéfaction [PV Eloryene] | |
| Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Paranoïa et Stupéfaction [PV Eloryene] Lun 21 Juil - 23:31 | |
| Pour une petite qui n'aimait pas la routine, il y avait de quoi être ravie. Maintenant qu'elle était en troisième année, elle pouvait aller à Pré-au-Lard... Certes, ce n'était pas forcément sa maigre bourse qui allait faciliter les choses, mais au moins, les week-ends où il était permis d'aller au petit village permettaient de voir des choses nouvelles, de varier les plaisirs. Car pour la jeune Serdaigle, tout se faisait dans l'observation. Avant même d'y aller, il ne serait pas question d'acheter quoi que ce soit. Déjà, elle ne pouvait pas se le permettre financièrement, et puis, elle n'y allait pas pour cela. En fait, elle faisait partie de ces rares personnes qui allaient à Pré-Au-Lard sans dépenser le moindre centime. Enfin, il était peut-être un peu tôt pour faire des généralisations de la sorte, car pour l'instant Juliet n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit. Heureusement, elle avait bien anticipé le coup, car sinon, elle n'aurait jamais pu y mettre les pieds. Car il fallait une autorisation parentale. Et comme la petite avait une famille moldue qui avait un peu horreur des événements étranges du genre "hibou qui vient se scratcher contre la vitre pour apporter un message", il avait fallu qu'elle y pense avant, à cette autorisation parentale. En fait, cela n'avait pas trop été un problème, elle était allée voir son père un quelconque jour du mois d'août, lui avait présenté le papier en lui disant qu'il n'était pas obligé de le lire puisqu'il s'agissait d'une formalité administrative sans importance, et voilà, le tour était joué. Car Mr Knightley n'avait tellement pas envie de voir toutes les choses concrètes qui se rapportaient à l'école étrange où allait sa fille aînée qu'il l'avait crue sur parole et avait signé en essayant de dissimuler une certaine grimace de dégoût. C'était donc avec une certaine fierté que Juliet avait apporté son autorisation au professeur Flitwick.
Le premier week-end arriva donc assez vite, et la petite fut une des premières debouts pour être sûre de ne rien manquer. Bien sûr, elle ne comptait pas visiter tous les magasins le même jour, il fallait bien en laisser pour après... Et puis, il fallait bien avouer qu'elle ferait en fonction de l'affluence, pas question de se prendre des bains de foule ! Vraiment, si Juliet avait l'intention d'aller dans les magasins, c'était uniquement pour la curiosité ! Peut-être trouverait-elle des objets carrément innovants, rigolos, originaux... Bref, dans tous les cas, cela lui donnerait envie d'écrire, elle en était sûre.
Quelques heures plus tard, quand elle arriva dans le village, elle resta d'abord cinq bonnes minutes sans rien faire, juste pour essayer de s'imprégner du lieu. Pas de précipitation, surtout ! Juliet n'avait pas l'habitude de côtoyer le monde magique, il s’agissait de ne pas tout gâcher trop vite. Seulement, elle n’arrivait pas à adopter la technique du gourmand (c’est-à-dire le meilleur pour la fin xD), et dès qu’elle aperçut une boutique nommée « Scribenpenne », son attention fut tout de suite mobilisée. Rien que le nom donnait de l’inspiration. La petite en avait des frissons avant même de rentrer dans le magasin. Elle regarda aux alentours (comme si quelqu’un allait surgir d’un coin sombre pour lui sauter dessus en disant « Nooooon t’as pas le droit d’y aller ! ») et se tapa un petit sprint pour arriver devant l’entrée du magasin sans encombres (elle avait décidé d’y aller, personne n’allait l’en empêcher, na !). Cela devait être assez bizarre de voir une petite se mettre à courir toute seule juste pour être devant l’entrée du magasin… A la limite, au début, on pouvait se dire qu’elle avait dû apercevoir quelqu’un qu’elle appréciait énormément pour venir lui sauter dessus, mais en fait non. Tout se passait dans la tête de la petite, et il fallait avouer que sa logique pouvait paraître étrangère à pas mal de monde. Toujours sur la voie de la paranoïa, Juliet se baissa subitement pour ne pas être visible des gens qui étaient dans le magasin et qui pouvaient éventuellement regarder par la vitrine. Il s’agissait de vérifier qu’elle pourrait bénéficier d’un espace suffisamment large à l’intérieur, c’était une question de vie ou de mort ! Mais maintenant qu’elle était accroupie par terre, elle se retrouvait un peu coincée. Si elle se relevait pour voir à l’intérieur, il y avait le risque qu’on la voit aussi (mais pourquoi diable voulait-elle encore passer inaperçue ? Encore un coup du maudit badge de préfète peut-être !), mais si elle ne se relevait pas, elle ne pouvait pas évaluer la situation… Tant pis, il fallait jouer le tout pour le tout. Au moment même ou la porte s’ouvrait pour laisser sortir quelqu’un, Juliet bondit comme un chat et atterrit à l’intérieur. A ce moment-là, elle se rendit compte que si elle voulait passer inaperçue, ce n’était peut-être pas la bonne solution de se comporter comme un caméléon… Aaah, si seulement elle avait la faculté de pouvoir changer de couleur en fonction du décor, comme lui ! Vraiment, c’était à se demander si Juliet n’avait pas besoin d’aller voir un psy, son désir de passer inaperçue ne cessait d’augmenter depuis le début de l’année, il ne fallait pas que cela en devienne carrément maladif ! (Si ça n’était pas déjà fait) De toute façon, la petite Serdaigle n’était plus en état de mesurer quoi que ce soit ni d’estimer la meilleure façon de passer inaperçue, elle était restée totalement pétrifiée devant tous les étalages qui se présentaient à elle. Des plumes. Des centaines et des centaines de plumes ! De toutes les tailles, toutes les couleurs, toutes les formes, tous les effets magiques ! Non, c’était incroyable. Il y avait même tout le matériel nécessaire pour écrire. Dire que Juliet avait évolué dans le monde sorcier depuis deux ans déjà et qu’elle ignorait l’existence d’une telle boutique ! Comment aurait-elle le cœur de pouvoir ressortir sans rien acheter ? De toute façon, elle n’avait pas le choix, elle n’avait rien pris pour…
Mais il y avait un petit souci. En fait, Juliet bloquait carrément la sortie. Et en plus, dans une position qui était pour le moins surprenante. Comme elle avait joué au chat (ou au crapaud, cela dépend du point de vue) pour rentrer dans le magasin, elle avait plus ou moins rebondi sur ses jambes, mais n’avait pas pour autant repris une position tout à fait « humaine », disons. Elle n’était pas non plus accroupie, elle était entre les deux en fait. Cela paraissait très inconfortable (et cela devait l’être), mais Juliet n’était même plus en mesure de s’en rendre compte tellement elle était comme hypnotisée par ce qu’elle voyait.
Par contre, pour ce qui était de passer inaperçu, pour le coup c’était râté…
[1112 mots] $$$ |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Paranoïa et Stupéfaction [PV Eloryene] Dim 27 Juil - 12:50 | |
| Premier weekend end de l’année à Prés Au lard, enfin Eloryene avait attendu ca avec une certaine impatience. Elle avait réfléchit toute la nuit à ce qu’il lui manquait, elle avait même déjà en tête une nouvelle idée de robe….et le tissu si elle trouvait celui qu’il lui fallait cela serait parfait. Halloween était dans pas très longtemps et si elle se mettait pas tout de suite à la confection de son costume, il ne serait jamais prés a temps non ? Bref elle s’était retournée mille et une fois dans son lit soufflant à tout va, mais avec le peur de réveiller ses camarades. Elle ne savait pas réellement ce qui la mettait dans cet état la ou si elle le savait mais elle ne voulait pas se l’avoue….sa mère lui avait bien dit qu’il fallait qu’elle arrête d’être obnubilée par la couture et les vêtements mais c’était plus fort qu’elle des qu’elle avait une idée en tête, il lui fallait systématiquement la réaliser…..
Mais ce qu’il y avait de pire dans sa vie c’est que la sortie au village n’était qu’une fois par mois. Vous, vous rendez compte, non ? Non, vous ne pouvez pas mais pour notre jeune Serdaigle c’est le bagne comment pouvait elle mettre ses idées en créations si elle n’avait pas ce qu’il lui fallait…et pour ca il lui fallait du tissus…BEAUCOUP de tissu d’ailleurs cela lui faisait penser qu’il fallait qu’elle achète de nouveau de la dentelle rouge pour la robe aux cerises qu’elle avait acheté cet été. Bon de toute façon elle ne pouvait plus dormir, tout se bousculait dans sa tête. Et Petit boulon qui venait se frotter à son visage n’arrangeait rien. Elle jeta un sort pour avoir l’heure l’horloge magique lui indiquait 5h50 du matin. Elle soupira bon sang, son horloge biologique était elle déréglée ? A moins que ce ne soit ses hormones….Ah les hormones chez les adolescentes….non, non je ne vais pas faire de cours mais bon ca les perturbes, vous comprenez ?
Bon et bien autant mettre le temps d’avance à profit, non ? Pas la peine non plus de se tourner les pouces, elle avait du pain sur la planche….direction la salle de bain…..qui une fois n’est pas coutume se trouva forte agressive envers la jeune fille. Bah oui a chaque fois qu’elle entrait dans cette salle de bain même en prenant tout les précautions qu’il soit, elle se retrouvait le cul par terre. Elo se relava difficilement pestant contre ce maudit sol qui ne voulait visiblement pas sécher ou du moins pas lorsqu’elle était la. Les murs de la salle de bain semblaient se moquer d’elle ouvertement ce qu’il mit en rage.
« Non mais je vois pas ce que je t’ai fait franchement…..c’est ton carrelage qui te plais pas parce que si y a que ca je veux bien te le changer moi…..ah mais c’est peut être mon parfum qui te plais pas non plus en fait….Quoi, Bah répond aller……Pff, ca n’en vaut pas la peine. »
Un nouveau bruit sourd, de fesse contre le carrelage retentit avec un aie gigantesque, notant le coup contre le lavabo. Lorsqu’elle sortit de sa salle des tortures comme elle aimait l’appeler, elle avait un pansement à l’arcade sourcilière gauche, un énorme bleu aux fesses. Il était 6h30 du matin maintenant et son ventre criait famine. Rien de tel qu’un bon petit déjeuner au calme pour se remettre de ses émotions. A table elle rêvassa la plus part du temps de toute façon à cette heure ci un samedi matin il n’y avait personne. Elle fit donc sa liste :
- Du tissu bleu nuit - Du tissu bleu roi - Des dentelles rouges et une blanche - Des plumes - Un livre « Comment appliquer magiquement des paillettes sur une blouse » - Et pour finir de l’encre de couleur (rose, bleu, rouge et vert)
Elle regarda sa feuille, sa montre. Et bien elle en avait mit du temps à manger. Tout autour d’elle fourmillait des élèves maintenant, elle n’avait vraiment pas vu le temps passer. Elle salua quelque camarade à elle mais ne resta pas pour discuter. La sortie d’aujourd’hui était à mettre en profit c’est pour ca qu’elle n’y allait pas avec des copines trop de chose à faire c’est vrai quoi peut être qu’elle les retrouverait plus tard dans l’après midi mais pas maintenant. Direction le centre du village….en courant bien sur et en évitant les racines du sol traitresses qui chercherait à l’abimer un peu plus. Arriver au village c’était comme si elle avait été mise en avance rapide, entrant et sortant à une vitesse grand V des magasins les bras toujours plus charger….la boutique de tissu, la boutique de livre enfin plus communément appeler la librairie…le déjeuner sur le pouce, les bonbons histoires de bien s’ankyloser un peu plus et pour finir la boutique de plume et d’encre.
Bien sur comme le reste de la journée le passage dans cette boutique devait se faire éclair. Mais vu qu’elle avait les bras charger de tissu, en rouleaux et de dentelle, elle distinguait a peine ce qu’elle avait devant elle si bien que lorsqu’elle ouvrir la porte pour entrer elle ne vie pas sa préfet au milieu du passage (déjà parce qu’elle n’est pas grande) et donc ne vit pas non plus la drôle de position qu’elle avait. Sans ménagement elle lui rentra dedans et bien sur adroite comme elle l’était s’attalea de tout son long dans la boutique laissait rouler les rouleaux de tissus dans tout les sens, s’ouvrant de nouveau l’arcade de ce matin. Elle resta un moment étaler a tête…Au moins cette fois ce n’était pas les fesses qui en avait prit un coup. C’est avec peine qu’elle se redressa…elle regarda autour d’elle pour apercevoir Juliet.
« Au pardonne moi Juliet je t’avais pas vu…la honte, j’ai renversé ma préfète…non mais vraiment qu’est ce que je peux être simplette des fois. Tu t’es pas fait mal au moins dit moi ? Hein ca va ? Oh lalalala faudrait que j’apprenne à pas me précipiter…..Ah mais y en a partout…..en plus tout le monde me regarde….la honte, la honte je te jure »
Tout le monde était regroupé auprès d’elle….et elle était rouge de honte. Elo regarda Juliet, et vit qu’elle n’était pas plus alaise qu’elle. Elle soupira se confondit en excuser et se baissant en même temps pour les asiatiques et commença à ramasser ce qu’elle avait fait tomber. Tout cela en pensant qu’elle n’oserait sans doute plus jamais rentrer dans cette boutique. 1093 motsok |
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