Au bord de l'eau... [PV Wendy]

Belle journée d'automne en ce mois d'octobre, il faisait frais, une légère brise soufflait sur Jack faisant danser ses cheveux ébouriffés dans un festival de longs poils se trémoussant le bassin. Le jeune garçon était assis en face du lac, il était assis sur le sol alors que son dos reposait sur un tronc d'arbre. Son regard était rivé vers l'horizon et ses pensées le transportaient bien plus loin que l'école. Aujourd'hui était une belle journée, mais pourtant le jeune garçon avait perdu son sourire. Il n'était pas triste, il était même loin d'être malheureux, c'était simplement le fait qu'il ne souriait pas, il se sentait bizarre, le monde autour de lui venait de changer. Durant un instant, il tenta de ne penser à rien, mais cela ne semblait pas marcher. Ses pensées revenaient au galop pour le harceler sans cesse. Il devait se changer les idées, il devait penser à autre chose et le lac était une bonne idée. Après tout, ce lac contenait ses secrets comme le Calmar géant qui y vivait. Bon, certes, ce n'était pas véritablement un secret puisque tout le monde connaissait son existence, mais c'était déjà. Jack devait l'avouer, il avait bien envie de le voir, rencontrer un Calmar géant de 20 mètres de long n'était pas courant tous les jours, même pour un sorcier. Il pouvait également tenter de s'en faire un ami. Bob, mon pote le Calmar géant ! Cette idée fit sourire Jack, oui, ça semblait marcher. Enfin, par chance il avait encore 5 ans devant lui, sans compter cette année, pour rencontrer le Calmar. D'ailleurs en parlant de Calmar, il n'y avait pas que lui qui vivait dans ce lac, il y avait aussi les êtres de l'eau qui avait leur propre village au fond de l'eau et les strangulots, des petites créatures bien embêtante. Tout un joli monde au fond de l'eau...

Mais cela n'était pas suffisant, ses pensées revenaient sans cesse, elles ne voulaient pas partir. Quand ce n'était pas ça, il s'agissait de Wendy. Eh oui, lui qui s'accrochait toujours et désespérément (Elizabeth pourra vous en parler) à cette amour sans pour autant faire quelque chose. Le jeune garçon était plutôt du genre défaitiste sur ce genre de choses et il se faisait à l'idée que jamais Wendy ne saurait quoi que ce soit sur ses sentiments ou que même ce soit réciproque. Mais bon, c'était la vie. Et puis quand ce n'était pas Wendy, c'était Siegfried, son meilleur ami. Lui aussi était un soucis supplémentaire, il lui avait fait la promesse de l'aider dans sa quête pour retrouver son passé et cela ne s'annonçait pas si simple que ça, cela allait prendre du temps, mais il était persuadé qu'à eux deux ils pouvaient y arriver. Il fallait simplement espérer qu'ils ne rencontreraient plus cette chère Proudness en chemin. Il y avait aussi Elizabeth, sa grande sœur, une personne de plus à qui il tenait et pour qui il s'inquiétait. Eh oui, il s'inquiétait pour elle, mais pourquoi ? Ça, il ne le savait pas trop, c'était comme ça et pas autrement. Et quand ce n'était pas eux, c'était Cherise. Cherise ? Tiens, c'est vrai, pourquoi ? C'était une bonne question...à laquelle il n'avait pas vraiment de réponses. Peut-être était-ce dû au fait qu'il s'en voulait encore pour le premier match de quidditch ou bien à autre chose.

En y réfléchissant bien, il pensait à beaucoup de monde, il s'inquiétait pour eux. Mais au fond, qui pensait à lui ? Est-ce que certain d'entre eux s'inquiétait-il pour lui ? Il finit par secouer la tête, c'était comme pour l'aider à chasser tout cela. Il partait dans son délire et ce n'était pas bon signe. Il devait oublier tout cela et se faire à l'idée...qu'il allait être grand frère.

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Une journée comme une autre, avec un soleil un peu absent mais qui chauffait encore l’ambiance de la journée, rendant l’atmosphère plus respirable qu’en été. Wendy n’avait pas encore sorti ses affaires d’hivers, alors elle se baladait encore en pantacourt et t-shirts à manches courtes.
Elle n’avait pas encore trop de devoir à faire, en cours il semblait encore que c’était les vacances. Alors pour se changer les idées, en espérant un peu aussi apercevoir Preciosa et pourquoi pas Myrielle dans le parc, l’Indienne se promenait d’un pas lent, le nez en l’air.
Oui, tiens, Myrielle, elle ne lui avait pas écrit de l’été, et elle ne l’avait pas revue depuis la rentrée. Bien sûr, elles se croisaient dans les couloirs ou s’entre-voyaient lors des repas, mais elles ne s’étaient pas reparlé. Pas que Wendy aient peur qu’elles ne soient plus amie, loin de la, mais elle avait tellement envie de lui parler. Ou peut-être en fait de parler tout court. De raconter ses vacances, d’écouter celles des autres. Plein de choses, bien entendu. D’abord et avant tout la fête chez Elizabeth, mais Myrielle n’y avait pas été invitée, alors comment présenter la chose ? En prétextant que c’était une amie Moldue ? Parce qu’il était hors de question de ne pas le dire. Mais elle pouvait, peut-être, sans vraiment mentir, cacher quelques détails de l’histoire, non ? Myrielle ne le prendrait pas mal, si ?

En marchant comme ça, sans but, dans le parc, Wendy finit par arriver aux abords du lac. On lui a dit qu’il y avait plein de choses et de bêtes horribles sous la surface, alors elle n’avait jamais pensé à aller s’y baigner. Mais nous connaissons tous Wendy pas vrai, elle finirait bien par s’y attirer des ennuis. C’est fou comme elle les attire, un vrai aimant à embrouille. D’ailleurs, les embrouilles n’avaient pas attendu longtemps avant de survenir, puisque déjà en sortilèges avec sa maladresse légendaire, elle avait faillit éborgner un élève, et en cours de soins aux créatures, elle s’était fait mordre par la bête dont elle s’occupait. Ho, et aussi elle avait déchiré déjà une des robes que Myrielle lui avait faite l’année dernière. Elle avait encore grandit, la jeune fille, et ses affaires étaient encore devenue trop courtes durant l’été.

A ces pensées tristes que malheureusement on ne peut pas faire revenir le temps en arrière, Wendy reposa sur regard sur l’horizon. Elle aperçu alors une forme près d’un arbre, vraisemblablement une personne. Elle accéléra le pas, et lorsqu’elle reconnu Jack, elle courrait vraiment pour aller le retrouver. « Jaaaaaaaaaack ! Coucouuuuuuuuuuuu ! » Criait-elle pour qu’il l’entende.
Une fois arrivée à sa hauteur, elle était tout essoufflée. Elle prit quelques minutes pour reprendre son souffle, puis une fois remise de sa course, elle se jeta sur lui. « Ca va bien ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Demanda-t-elle. « Moi je me promenais juste, je pensais pas te trouver ici. Tu fais quoi donc ? » On vous a prévenu, elle a besoin de parler… Mais vous pouvez plaindre le pauvre Jack, maintenant !

Stats : 517 mots

OK

Jack ne s'était pas attendus à voir débarquer Wendy en courant, en la voyant et en l'entendant arriver à vive allure il se releva rapidement afin de lui faire. Elle s'arrêta un instant devant afin de reprendre sa respiration avant de se jeter sur lui. A ce moment précis, la surprise s'empara du jeune garçon, mais elle s'estompa très vite. Il profita de cet instant qui lui sembla magique. Il n'aurait pus espérer mieux dans ce genre de situation. Sans le savoir, elle lui remontait le moral et cela lui faisait plaisir. Il commença à lever ses mains comme pour étreindre Wendy à son tour, mais il se ravisa rapidement lorsqu'elle se détacha de lui. Il rangea rapidement ses mains dans ses poches. Il se mit à faire un immense sourire à la jeune fille même s'il n'avait pas envie de sourire, il avait toujours ainsi et il continuerait encore pendant longtemps. Il évitait ainsi les questions et les embêtements, mais la raison principal était le fait qu'il ne pouvait pas se permettre d'être triste ou bien de montrer que quelque chose le déranger face à quelqu'un et encore moins face à Wendy. Cela semblait marcher parfaitement puisqu'elle commença à le harceler de questions, comme à son habitude, ce qui fit rire le jeune Poufsouffle qui adorait cette vigueur de la part de sa camarade.

Jack : Doucement, Wendy ! Prends ton temps. En tout cas je vais bien, je te remercie. Et toi, comment ça va ?

Le jeune garçon adressa un tendre sourire à la jeune demoiselle avant de jeter un petit regard vers le lac comme pour indiquer, d'un signe de tête, ce qu'il observait depuis déjà plusieurs minutes.

Jack : J'étais simplement venus pour me reposer et contempler la beauté du lac, le décor est tout simplement sublime en cette période de l'année. Et comme il fait toujours bon, j'en profite aussi. Les jours commencent à se rafraîchir.

Il préféra passer les détails sur ses réflexions personnels, cela n'était pas un très bon sujet de conversations, d'ailleurs voilà qu'il y repensait soudainement. Il resta donc muet durant quelques instants tout en continuant d'observer le lac avant de revenir à la réalité. Il se tourna une nouvelle fois vers Wendy tout en lui adressant un immense sourire. Il était heureux de la voir et il aurait bien aimé lui dire, mais cela était peut-être déplacé de l'avouer ainsi, peut-être même que cela pouvait trahir son secret concernant ses sentiments à l'égard de la jeune fille. Il n'était d'ailleurs pas prêt de les avouer, il avait bien trop peur de la perdre pour cela et cela ne servirait à rien. Cela ne pouvait être que mauvais. Il fallait donc contenter de sa présence en tant qu'amie tout simplement et sourire.

Jack : Alors qu'as-tu de beau à me raconter ? Je suis certain que tu as des tas de choses passionnantes à me dire.

« C’est super profond ce que tu dis. T’es d’humeur philosophique ? » S’étonna Wendy. Pas que la philosophie en soi la dérange, mais ça la déroutait toujours un peu, qu’on lui parle de beauté, de face cachée des choses. Wendy était bien trop terre à terre, bien trop premier degré pour s’arrêter un jour et se poser les fesses par terre pour philosopher sur la profondeur ou la beauté des choses. Ce n’était pas un reproche, bien entendu, juste, un peu comme un réflexe. Tout ce qui étonne Wendy a droit à une remarque (Ndla : vive le tact !)
« Si tu veux te reposer, je vais p’tet te laisser, non. Non parce que je sais que je suis fatigante, alors bon… » Même pas vexée, la gamine, juste réaliste. Elle demandait juste à prendre congés. « Mais c’est vrai qu’il fait très bon, j’aime bien, on a l’impression d’être encore un peu en vacances, mais on est à l’école. Paradoxal, n’est-ce pas ? » rigola-t-elle. En fait, Wendy n’était pas du genre frileuse, ou alors juste quand ça l’arrangeait (Ndla : c'est-à-dire pas encore consciemment… Plus tard…)
Et puis Jack signa son arrêt de mort. Proposer à Wendy de raconter ce qui lui passait par la tête équivalait à allumer une radio sans bouton « OFF ». Un peu comme une boite à meuh sans fond… Bref, au début c’est marrant, puis après « ça soule grave ! »

« Oh, que oui, j’ai pleeeeeeiiiiiin de choses à raconter. Mais t’es sûr que tu ne voulais pas te reposer ? » Question réthorique, de toutes façons, la demoiselle était lancée, une fois la locomotive en marche, il est difficile de l’arrêter. « Déjà, et bien, j’ai pas revu tous mes amis de l’école, ça me rend un peu triste. Y’a Sean, puis Alyss, puis Juliet, puis Adrien aussi… Je t’ai déjà parlé de Myrielle et de sa couture ? Si non, faut que je t’en parle, et peut-être que je te la présente, elle cherche des mannequins homme, parfois. Elle a que le Préfet Alex et son copain, en homme, ça fait pas très varié ! » Rigola-t-elle. « Oh, et j’ai été nommée à nouveau chef de l’équipe de Quidditch. Je sais pas trop pourquoi ils ont voulu que je reçoive encore l’insigne, moi je pensais que ça serait Susan ou toi ou même Alex, il l’avait eue avant moi, l’insigne, Alex. » Toujours un mystère où il n’y en a pas, sinon la vie serait bien trop monotone ! Mais laissons-la divaguer, et passons au sujet suivant (Ndla : nous avons volontairement sauté quelques minutes de monologue pour passer à la suite) « Je suis toujours aussi nulle en sortilège, ça m’agace. Et hors de question de demander à Sean, il va encore se moquer de moi » se plaignit-elle une énième fois. Oui en plus de parler beaucoup, elle radote! « Ca fait tache une sorcière qui sait pas lancer un sort ! Tu ne trouves pas ? Ca ne fait pas très Disney en tout cas. Même la fée clochette, elle sait en lancer ! » Un peu vexée qu’une minipousse y arrive mieux qu’elle, Wendy avait ramassé ses genoux sous son menton, un air contrarié sur le visage. « Oh, et Eli m’a dit qu’elle était amoureuse. Mais d’un garçon que je ne connais pas. Je ne sais pas si je dois être contente ou me méfier. J’imagine que je le verrais plus tard et que je me ferais ma propre idée, mais bon… Tu le connais, euh... Tiens je sais même pu son nom. Il est trop bizarre! » Un peu angoissée, la demoiselle, surtout qu’elle n’y connait rien en matière d’amour (Demandez à son voisin ce qu’il en pense ! ) « Ah, et j’ai laissé tomber mes recherches pour le Père Noël. Même mes parents rigolent quand je leur en parle, alors j’imagine que même avec toutes les preuves du monde, j’ai tord. » La première fois qu’elle avait réalisé cela, la petite fille s’était sentie tellement trahie, qu’elle s’était enfermée dans sa chambre et avait jeûné facilement… quatre heures ! Il avait fallu que sa mère et Charles l’appâtent avec des crêpes avec une boule de glace vanille à l’intérieur pour la faire ouvrir la porte. Puis Maman avait passé la soirée à faire des câlins à sa petite chérie qui avait pleuré. Wendy ne pleurait plus maintenant. Mais c’était toujours une expérience amère…

Mots : 746

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Quand elle lui fit remarquer qu'il était d'humeur philosophique, il eut un rire léger et franc, voilà bien une fille qui ne se prenait pas la tête, elle avait raison et pour cela Jack l'enviait. Quand elle pensa s'en aller pour le laisser tranquille, le jeune garçon prit la main de Wendy sans s'en rendre compte. Ce fut comme un réflexe. Drôle de réflexe ! Mais en voyant son geste, il hésita à s'attarder sur cette main dont le touché lui provoqua une drôle de sensation à travers tout son corps. C'était la manière de Jack de lui faire comprendre qu'il voulait qu'elle reste ici, auprès de lui, chose qui fut faite puisqu'elle entra dans son récit, ou plutôt dans son monologue. Elle commença par tous ceux qui l'avaient manqué. Sean, Alyss, Juliet, ce qui rappela un vague souvenir à Jack, et Adrien. Il y avait aussi une certaine Myrielle qui ne connaissait pas non plus, d'ailleurs il secoua la tête négativement quand la jeune fille lui posa la question qui s'en suivi.

Jack : Euuuh...je ne suis pas sûr qu'elle me trouve approprié pour être son...euuuh...mannequin homme.

C'était vrai, il était jeune et il n'avait pas spécialement la carrure d'un mannequin, mais c'était gentil d'avoir proposé. En tout cas, cela l'attrista un peu lorsqu'il se rendit compte qu'il n'était pas dans la liste. Il ne lui avait pas manqué, il ne devait pas être assez signifiant pour elle. Tout était fichu ! Mais néanmoins, il gardait le sourire face à Wendy, il ne pouvait pas se laisser démonter comme ça. Surtout quand elle lui parla de sa nomination au poste de capitaine. Elle semblait avoir du mal à comprendre pourquoi c'était encore elle et pas un autre. Jack non plus ne savait pas, mais fort heureusement ce n'était pas lui.

Jack : Je suis certain qu'ils t'ont mise à ce poste parce que tu représentes le mieux l'esprit du quidditch qui est un sport d'amusement et que tu possèdes toutes les qualités requises pour l'être.

Il ne voyait pas d'autres raisons si ce n'était qu'elle était douée, mais ça tout le monde le savait, donc il n'y avait pas lieu de le préciser. D'ailleurs cela le faisait repenser à la liste de tout à l'heure. Elizabeth n'y était pas...peut-être qu'il n'y avait pas tout le monde, donc il pouvait très bien faire partie ! C'était repartit !! Il avait encore ses chances ! Elle continua à parler alors que Jack pensait à ses chances de réussite, elle en avait des choses à raconter, même beaucoup, mais cela faisait sourire Jack qui manquait, pour sa part, de conversation. Il aurait pu rester là et la contempler pendant des heures alors qu'elle parlait. Elle avait cette qualité de faire tous les soucis du jeune garçon, il ne pensait plus qu'à elle et du moment de bonheur qu'il allait passer avec elle. C'était un don qu'elle possédait et que Jack adorait. Elle avait cette faculté qui était spéciael et qui n'était pas descriptible. Alors que pouvait faire le jeune élève face à ce pouvoir incroyable ? Rien, si ce n'était que de succomber avec un immense bonheur. Soudain, les mots « Elizabeth » et « amoureuse » arrivèrent jusqu'à son cerveau. Eh ben, c'était une bonne nouvelle. Malheureusement, Wendy aurait mieux fait de ne pas en parler. Et là, ce fut le drame...

Jack : Et toi, tu es amoureuse de quelqu'un ?

Peut-être que drame....c'était un euphémisme. Durant quelques secondes, Jack ne se rendit pas compte de son geste, ce fut instinctive, un réflexe là aussi (drôle de réflexe quand même). Il resta là, à la regarder tout en avalant difficilement sa salive.

Jack : Euuuh...enfin, je voulais dire que c'était une bonne nouvelle pour Elizabeth ! Wahou ! Super ! Génial ! Youhou ! Sinon, dommage pour le Père Noël ! Tu aurais dû continuer !

Voilà comment une personne pouvait tenter de se rattraper aux branches. Enfin là, à ce stade, c'était les racines. Il avait bien envie de courir plonger dans le lac pour se noyer après une bêtise aussi énorme. Il pria simplement pour que Wendy prenne cela avec humour et légèreté, mais il ne fallait pas vraiment parier sur cela.

[Vraiment désolé pour le retard. :/]

« C’est le mannequin qui fait la couturière, pas l’inverse ! Je te jure que tu serais parfait pour qu’elle s’entraine ! » Avait tout de suite rassuré Wendy. Et puis, si c’était Wendy qui proposait l’aide de Jack, dans un moment où Myrielle était en recherche de bustes à habiller, elle était sûre que la réponse serait positive. « Oui, enfin… Si tu veux bien, bien sûr. Parce que si tu ne veux pas, ce n’est pas la peine. » Avait-elle ensuite réfléchit.

Elle haussa les épaules lorsque Jack lui avait dit qu’elle avait les capacités pour endosser le rôle de capitaine de Quidditch, la jeune fille n’avait pas moufté plus. Elle s’était contentée de se tourner vers le lac, et de regarder dans le vide. Bweh, après tout pourquoi pas une année de plus, après tout la maison de Poufsouffle n’avait rien à perdre, ils pouvaient se permettre de faire n’importe quoi, même de perdre, n’est-ce pas ?

Par contre, la suite de l’entretient était bien plus intriguant. Elle reposa ses yeux sur son vis-à-vis, des yeux bien ouverts, et carrément étonnés « Hein ? » Elle n’avait pas vraiment fait attention à la question, il lui semblait avoir compris de travers. « Euh… Oui, je suis contente pour Elizabeth. Mais elle me demande à moi comment gérer son début d’embryon de commencement de départ de relation, alors que moi, j’y connais rien. T’y connais quelque chose toi en relation humaine ? » Wendy était un peu décontenancée. Elle savait bien que ce n’était pas son fort. Faisant la moue, elle avait l’air d’hurler ‘ého, vous parlez à la fille égocentrique qui parle trop et qui en dit plus que ce qu’elle en sait, juste pour qu’on s’occupe d’elle, ce n’est pas à moi qu’il faut s’adresser pour vos histoire de cœur !’ « C’est franchement pas chouette pour moi ni pour elle, parce qu’elle a besoin de soutient, moi je peux juste l’écouter, tu vois, parce que j’y comprends rien, puis je ne sais pas si j’ai été amoureuse moi, on sait ça comment, d’abord ? » Avait-elle continué, plus ou moins comme si elle pensait tout haut. « J’aime Eli, j’aime Myrielle, puis toi aussi je t’aime, mais je veux dire, comment on sait que c’est différent. Moi j’aime tout le monde, alors ça veut dire que je suis amoureuse de tout le monde ? » Elle commençait à paniquer un peu, sa réflexion avançait plus vite que ce qu’elle pouvait comprendre. Un peu comme d’habitude quoi.
« rah ça m’embrouille la tête. » Dit-elle, un brin énervée. Elle regarda par-dessus l’épaule de Jack, et fixa le lac. « Je crois que je vais aller piquer une tête, tu viens aussi ? » Lui demanda-t-elle, sérieuse. Personne n’avait vraiment informé la demoiselle s’il était interdit ou non de nager dans le lac. Puis on n’avait pas dit à la demoiselle d’aller se documenter sur les êtres de l’eau, d’ailleurs, on lui en aurait parlé, elle aurait été capable de poser mille et une question, qu’est-ce que c’est qu’un être de l’eau ?
Bref, pour le moment, ça ressemblait juste à une grande piscine aux yeux de la kamikaze.

Stat : 532 mots

MMM

Plus il y pensait, plus cela lui donnait envie. Il ne savait pas vraiment en quoi cela pouvait consister si ce n’était à essayer des vêtements avec lesquelles il aurait la classe. Cela ne semblait pas trop embêtant. Bien au contraire même ! Il y avait longtemps de cela, à une époque il ne pouvait pas comprendre l’attirance des garçons envers les filles, son oncle lui avait dit qu’elles aimaient les hommes bien entretenus, beaux et s’ils étaient célèbre cela ne pouvait que faciliter leur réussite. Et que faisait un mannequin ? Il devait simplement paraître beau ! Il jouait au quidditch depuis son entrée à l’école en tant qu’attrapeur, il était loin d’être d’une star, mais il était loin d’être un élève inconnu. Il y avait tout ce qui fallait pour plaire à une fille, il suffisait de faire avec et…cela allait peut-être plaire à Wendy. Après tout, c’était pour elle et pour personne d’autre. Ce fut donc avec un immense sourire qu’il reprit la parole.

Jack : Alors, je te fais confiance. J’accepte avec plaisir, il ne me reste plus qu’à rencontrer cette chère Myrielle et découvrir son avis. Jack, le mannequin…ça sonne bien je trouve.

Le jeune homme eut un petit rire pour ponctuer sa phrase. L’idée de pouvoir être mannequin le séduisait, mais il restait à voir si cela allait se concrétiser. Mais après ce petit interlude, ce fut à Wendy de reprendre la parole (en entrant dans un monologue) concernant les relations humaines et l’amour. Quand elle demande à Jack s’il connaissait quelque chose à ce sujet, le jeune garçon osa les épaules. Il devait l’admettre, ce n’était pas son sujet de prédilection, il ne savait de cela que ses parents et son oncle lui avaient dit et tout cela n’était pas à prendre pour argent comptant. D’où la parodaxalité (j’aime bien ce mot qui n’existe pas) de Jack qui suivait les conseils de son oncle sans pour autant y croire vraiment, mais c’était la seule base à laquelle il pouvait bien se raccrocher. Alors qu’elle continuait d’avancer dans son discours, Wendy sembla perdre pied et commença à s’énerver. Rapidement, sans s’en rendre véritablement compte, Jack lui prit la main pour la rassurer, pour la ramener à des choses plus légères.

Jack : Je suis désolé de t’avoir posé cette question, je n’aurais pas dû. Si tu veux mon avis, on sait qu’on aime quelqu’un quand on ressent quelque chose de particulier et de différent par rapport aux autres. Mais bon, ne penses plus à cela.

Le jeune homme lança un immense sourire à la jeune fille avant de lui lâcher lentement la main. Alors qu’il s’apprêtait à la suivre pour aller se baigner dans le lac avec elle, la réalité revient rapidement.

Jack : Euuuh…par contre, il y a un petit problème…j’ai pas de maillot de bain.

Incorrigible Jack !