Cours de Vol N°1 : Initiation au vol ~ [ 1ères années ]

Le jour venait juste de se lever lorsque Rolanda bâtit ses paupières, réveillée et éblouie par le soleil qui venait de pénétrer dans sa chambre. Elle se hâta de se préparer pour ce premier jour de cours et descendit les marches de l'escalier en pierre pour arriver dans la grande salle. Ce matin, malgrès l'heure, la salle était bondée de monde : les élèves se pressaient autour des quatre tables pour déjeuner. Au dessus de leurs têtes, le ciel magique était gris perle : l'automne avait l'air d'être arrivé plus tôt que la date prévue.
Un coup d'œil rapide à la table des professeurs, Rolanda s'approcha et prit place sur son siège habituel. Après un rapide petit-déjeuner de jus de citrouille et de porridge, elle prit le chemin de la cour réservée aux leçons de vol. Cette cour était assez spacieuse, à ciel ouvert permettant aux balais de voler librement dans un grand espace. Dans un coin avait été aménagé un petit cabanon vérrouillé : l'abri des balais.
Pour Rolanda, le temps était convenable : le ciel était gris mais lumineux, permettant de bien voir sans être trop ébloui, le vent était absent, idéal pour apprendre à voler et la pluie de menaçait pas de tomber. Elle se dirigea alors vers le cabanon qu'elle ouvrit d'un coup sec de sa baguette magique sur la serrure. À l'intérieur régnait une obscurité inquiétante et une odeur d'humidité. Les balais étaient rangés au fond, derrière d'anciennes robes et les balles de quidditch. C'était des vieux balais qui dataient de plusieurs années : la plupart étaient des Comètes 206 et des Brossdurs, les plus récents étant des Nimbus 1000 mais ils étaient réservés pour les joueurs de quidditch qui n'ont pas de balai.
Rolanda fit un geste de sa baguette :

- "Locomotor Barda !"

Aussitôt, une vingtaine de balais alignés s'élevèrent à un mètre du sol, flottant dans les air comme s'ils étaient accrochés par des fils invisibles. Rolanda les emmena alors hors de la cabane, au milieu de la cour où ils s'alignèrent de façon à ce qu'une personne puisse se placer entre chaque balai.

* Il manque quelque chose... * pensa-t-elle

Elle se précipita alors à nouveau dans la remise à balais pour en ressortir avec une petite boite en bois de rosier dans les mains qu'elle ouvrit délicatement. A l'intérieur était lové un petit sifflet d'or en forme de balai accroché à une petite chainette posé sur un coussin de velours écarlate. Une fois le sifflet accroché autour de son cou, Rolanda rangea la petite boite vide dans une des poches intérieures de sa robe de sorcier.
À présent, tout était prêt, il ne manquait que les élèves pour commencer. Il était près de huit heures moins le quart et le cours devais débuter à huit heures.

* Combien d'élèves viendront cette année ? * se demanda Rolanda.

Elle était habituée à attendre. Cela faisait presque dix années qu'elle enseignait et elle aimait préparer son cours pour être un temps en avance. Et durant ces années, elle croyait avoir tout vu jusqu'à rencontrer Neville Londubat. C'était un élève particulièrement malchanceux et maladroit. La première fois qu'il était monté sur un balai il était tellement nerveux qu'il s'était lancé bien avant le coup de sifflet et s'était élevé jusqu'à six mètres et ne sachant pas manœuvrer son balai il était retombé aussitôt de son balai. Résultat : poignet cassé. Mais s'était des choses qui arrivaient souvent pendant ses cours mais quelques instant après elle avait vu une démonstration de vol du jeune Harry Potter, plutôt doué pour n'avoir jamais touché à un balai de sa vie. D'ailleurs, il avait pris le poste d'attrapeur dans l'équipe de quidditch de Griffondor alors qu'il n'était qu'en première année. Puis trois années plus tôt, lors d'un match de quidditch, une centaine de détraqueurs avaient envahi le terrain la recherche d'un tueur innocent...
Se remémorant ses souvenirs et en attendant ses élèves, Rolanda s'assit sur une murette de pierre. Elle se demandait encore si quelque chose d'inhabituel allait encore se produire cette année.

C'était déjà son troisième matin à Poudlard et, bien qu'elle se soit éveillée plutôt détendue, elle sentit la tension l'envelopper de nouveau en descendant les escaliers mouvants, comme la veille, et comme l'avant-veille. Le passage obligé par ces capricieux escaliers lui rappelait, comme chaque matin, qu’elle se trouvait désormais dans un monde remplie de magie. Et la fascination qui en découlait était bien peu de choses à côté du stress qui l’envahissait lorsqu’elle songeait qu’elle devait devenir, elle aussi, digne des sorciers.

Elle avala un petit déjeuner léger, imaginant que ça pourrait l’aider à surmonter l’épreuve qui la cueillait de si bon matin : le vol.
Se sentant plus lourde à chaque pas, elle franchit les portes de chêne et se dirigea vers la cour où elle distinguait déjà les balais couchés sur l’herbe. Les balais volants ! L’aberration la plus énorme qu’elle ait rencontré jusqu’à présent. Elle se souvenait très précisément de la phrase quasi-prophétique qu’elle avait prononcé lorsqu’on était venu lui annoncer sa nature de sorcière :
« Sorcière ? Alors on va me faire porter un chapeau pointu et me faire voler sur un balai, hein ? »
A ce moment là, elle avait dit ça en ricanant. Mais là elle n’avait plus du tout envie de rire. Et comme par hasard, un duo de sixième année assis juste en face d’elle au petit déjeuner parlait avec délectation des plus belles chutes de kouiditch qu’il leur ait été donné de voir. D’après ce qu’elle avait comprit, le mot barbare désignait un sport, ou un jeu, qui se déroulait sur des balais à plusieurs mètres d’altitude. Et si on leur demandait de se battre en duel à 5 mètres du sol, comme dans une joute équestre ? Raine s’arrêta de marcher, pétrifiée par cette soudaine idée. Mais elle se reprit. Non, c’était ridicule, ils commenceraient au moins par leur apprendre à se tenir sur un manche de bois. Mais… après ?

S’efforçant de considérer ces idées comme purement ridicules et fabulatrices (comme s’il n’était pas ridicule et fabulateur d’essayer de voler sur un balai-brosse, un chapeau pointu sur la tête et une baguette magique à la main) et de les chasser de sa tête, elle s’aperçu brusquement qu’elle était arrivée sur le terrain du cours de vol. Elle regarda fixement l’un des balais qu’elle jurerait avoir vu frémir, comme de plaisir à l’idée des pauvres enfants inexpérimentés qu’il allait pouvoir joyeusement envoyer cul-par-dessus-tête. Elle se força à quitter le balai des yeux, et ceux-ci se posèrent sur celle qui devait être leur professeur de vol. Les cheveux grisonnants, un regard de faucon, un sifflet étincelant autours du cou, elle était exactement semblable à l’idée que Raine s’en était faite : l’apparente vieillesse des prof’ combinée à la force de caractère d’une personne capable de dompter des balais. (ah, l’imagination des né-moldus !)

Elle bafouilla un « bo, bo, bonjour pr, pr, pr, pro, professeur. » et se plaça intuitivement à côté d’un balai, tournée vers lui, le surveillant attentivement (et s’il se mettait à cabrer ?) tout en gardant une partie de son attention visuelle et auditive fixée sur le professeur de vol, au cas où celle-ci aurait des consignes à lui donner. Pendant ce temps, les autres élèves arrivaient, et Raine se détendit un peu en constatant que beaucoup avaient l’air aussi tendus qu’elle.

[Et 557 mots, nyah]

« Il est hors de question que je monte sur ce vieux débris ! » s’exclama la petite capricieuse en donnant un petit coup de pied sur le sol et en croisant ses bras devant sa poitrine.

Elle avait les yeux fixés sur le balai étendu sur le sol et le regardait avec un tel dégout qu’on aurait pu croire qu’elle assistait à l’accouplement de deux verracrasses. La réaction de la jolie blonde devait paraître disproportionnée face à l’ampleur de la situation mais pour elle c’était tout à fait justifié. En effet, la jeune McLane était issue d’une célèbre famille de sorcier connue non pour la pureté de son sang mais pour l’immensité de leur fortune. La mère était une collectionneuse de pierres précieuses. Elle en possédait des centaines dans les coffres-forts de sa demeure. C’est d’ailleurs à cause de son amour des belles pierres qu’elle avait nommé ses deux filles : Précieuse et Perle. Pour ses 11 ans, sa famille lui avait offert un superbe balai possédant un manche incrusté d’émeraudes. La demoiselle ne savait même pas voler mais ça n’avait pas d’importance. Au moins, elle avait pu épater ses amis avec son super balai lors de son anniversaire. Le lecteur comprendra donc à présent le choc de la gamine en voyant un vieux balai au manche usé sentant le moisi.

Pour le moment, une seule autre fille était arrivée. En temps normal, Précieuse se serait abstenue de lui parler car chacun sait que parler aux Poufsouffles c’est maaaaaal. Mais dans cette situation hors normes, il lui fallait quelqu’un à qui crier son désarroi. Elle s’approcha donc de la brune tout en gardant son doigt pointé sur les balais couchés sur le sol.

« Je ne pensais pas que l’école Poudlard était tombée aussi bas, » chuchota-t-elle à sa voisine. « Même ceux du Musée du Balai de Londres paraissent modernes comparés à ces antiquités. Ils veulent vraiment qu’on se casse un membre dès le premier jour de cours ? »

Elle avait dit tout cela d’un air scandalisé et s’attendait à ce que sa voisine approuve ses propos. Sans attendre la moindre réponse (qui était évidente), elle continua dans son élan.

« C’est un scandale de nous laisser monter des balais qui ne sont même plus en état d’être commercialisés. Je crois que nous devrions pouvoir monter nos propres balais. Si je suis blessée aujourd’hui, je demanderais à mon père de porter plainte contre l’école. Et toi ? »

Le regard de Précieuse fut attiré par un balai situé à quelques mètres d’elles. Il avait presque perdu la totalité de ses branchettes. Elle eut un petit sourire mauvais en imaginant la mauvaise surprise qu’allait avoir l’élève en comprenant qu’il allait monter sur un manche sans branches. Apeurée à l’idée que l’élève en question puisse être elle-même, la blonde s’éloigna le plus possible du balai maudit. Elle se hâta de se placer en face du balai qui semblait être dans le meilleur état et attendit que la prof donne ses premières instructions.

[503 mots]

AAA

Alors ça, Raine ne s'y était pas du tout attendu. Une autre fille de première année, à Serpentard celle-ci, était venue lui chuchoter dans l’oreille des commentaires sur l’état des balais. A l’entendre, les balais étaient dans un état avancé de décomposition. La Poufsouffle regarda le balai face à elle. A vrai dire, elle était habituée aux balais-brosse avec de courts poils bien rangés en rangs d’oignon sous une plaque de plastique soudée à un manche rond et bien droit de la même matière. En comparaison, les manches en bois légèrement tordus et les fagots de branchettes lui semblaient un peu… vétustes. Mais elle doutait que les sorciers volent habituellement sur des manches en plastique et ne savait pas vraiment quoi donner comme réponse. Elle fut donc extrêmement soulagée de voir que la serpente ne lui en demandait pas, trop occupée à houspiller pour elle-même…

Mais cet épisode avait fait naître une véritable inquiétude pour Raine. Inquiétude qui se trouva aggravée lorsque la fille lui dit : « Si je suis blessée aujourd’hui, je demanderais à mon père de porter plainte contre l’école. Et toi ? »
Raine ne pu que lever bêtement les yeux sur sa camarade et, après quelques secondes de silence, bégayer : « On p, on peut se blesser ? Se ble, se ble, se blesser vraiment ? » Mais elle semblait n’avoir rien entendu puisqu’elle s’éloigna. Ce qui n’était que de la tension devint de la peur. La jeune sorcière chercha le regard du professeur de vol, mais elle scrutait l’entrée de la cour pour surveiller l’arrivée des élèves. La pauvre Raine se mit alors à fixer le sol en se livrant à la panique.
*Mais non enfin, ça ne peut être réellement dangereux. Enfin, pas plus que de monter sur un cheval un peu nerveux. Cette fille ne fait que se plaindre sans raison véritable, voilà tout. Ces balais sont peut-être démodés, mais ils n’en restent pas moins en parfait état de marche. Et puis, si le mien ne fonctionne pas, je resterai au sol, voilà tout, pas la peine d’en faire une affaire d’Etat, ce n’est pas comme si le balai rendait l’âme en plein vol, à dix mètres du sol. Ca, ça ne risque pas d’arriver, non ?... non ?*
Non, réfléchir ne lui réussissait pas. Le mieux était que le cours se dépêche de commencer et qu’elle quitte le sol avant d’avoir analysé tous les risques. C’est comme le saut à l’élastique, si on réfléchit trop on finit par ne plus le faire…

Pendant ce temps, les élèves arrivaient peu à peu… Si certains étaient plus nerveux les uns que les autres, Raine ne pu s’empêcher de remarquer qu’un bon nombre avait l’air relativement détendu… Ignorance de l’état des balais ? Ou bien avait-elle réellement surestimé les risques du vol sur manche à balai ? Elle regarda attentivement le balai qui rongeait son frein à ses pieds. En fait, il n’avait pas l’air vraiment abîmé. Certes, le manche aurait eut besoin d’une épaisse couche de bondex et certaines brindilles étaient tellement tordues qu’elles pointaient vers le manche, mais le bois n’avait pas de trous ni de crevasses, le fagot était plutôt bien fourni et avait l’air solidement ficelé. Bien sûr, n’y connaissant rien en balais, elle ne savait pas du tout si ces éléments encourageants étaient des preuves valables du bon état de l’engin, mais elle avait cruellement besoin de réconfort et n’avait pas les moyens de refuser quelques arguments positifs ! Elle se résolu donc à accrocher un sourire sur ses lèvres et à appliquer l’enseignement du professeur Flitwick : en matière de magie, la confiance en soi est la clé de la réussite.

[614 mots]

AAA

Mary venait de se lever. Elle était la première du dortoir réveillée… Rien de bien étonnant, en général, c’était une lève-tôt (à quelques exceptions près…). Elle se leva sans faire de bruit, mais Boule de Suif, chaton fougueux et joueur, commença à cracher sur la robe de sorcière qu’elle devait enfiler rapidement.

« Oh Suif, tais-toi, tu vas les réveiller !! » murmura-t-elle à son chaton.

Pour le calmer, elle lui chatouilla le menton. Ensuite, elle s’habilla rapidement et quitta le dortoir en silence, laissant tranquillement ses amies finir de dormir. Elles avaient encore du temps après tout !
Mary fila vers la Grande Salle, histoire de se remplir l’estomac avant de se lancer vers son premier cours de Vol. Une fois arrivée dans la Salle, elle vit une fille de son dortoir, Raine. Elle lui fit un sourire. Celle-ci se contenta d’un petit déj’ ultra léger avant de filer vers le cours de Vol. Mary, elle, prit un peu plus son temps.
Elle observa un long moment les plats avant de se décider. Que pouvait-elle avaler de léger, mais consistant ? En sportive, elle avait l’habitude de s’alimenter de façon très correcte avant un entraînement. Mais c’était beaucoup moins facile de se repérer dans un endroit où la nourriture n’avait rien en commun avec les plats moldus…
Elle se décida finalement : un verre de jus de citrouille pour les vitamines (il y a bien des vitamines dans ce jus, aussi ?) et deux tranches de pancake. Pas terrible, mais bon, ça valait mieux que rien !
Après quoi, elle enfila son pull moldu préféré – trop grand, trop large, noir. Il fallait bien ça pour affronter le froid au dehors : à cette heure-ci, il valait mieux encore sortir couvert. Elle enlèverait son pull pour la pratique.
Quelques regards la suivirent tandis qu’elle quittait la Grande Salle. Oui, un pull moldu par-dessus une robe de sorcière, ça devait faire un sale mélange… Mais bon, qu’est-ce qu’elle s’en fichait du regard des autres !
Elle se retrouva dans le hall et croisa quelques élèves de deuxième année qui se rendaient à un cours de Potions. Ils avaient l’air ravi… Pourtant, quand Mary avait su qu’avant, c’était le professeur Rogue qui s’occupait de cette matière, elle avait trouvé que Slughorn était beaucoup plus… Sympathique ? Oui, sympathique.
Elle les laissa marmonner, et elle sortit du château. Elle prit la direction que Raine avait emprunté quelques minutes avant.
Une fois arrivée au cours, elle alla se placer prêt de Raine : ça faisait toujours du bien de se retrouver près des gens qu’on connaissait. Alors, une fille de la même chambre, forcément, ça aidait.
Elle salua le professeur.

« Bonjour professeur. »

Elle l’observa… Cette femme avait un regard… Si perçant… On aurait dit les yeux d’un faucon. C’était impresionnant… Mais ses yeux glissèrent rapidement sur le matériel que Rolanda Bibine avait sorti.
Des balais… Une quantité impressionnante de balais ! Cette vision satisfit Mary… Elle allait apprendre à voler ! Dingue… Elle allait découvrir de nouvelles sensations, elle allait voir le monde d’un nouveau point de vue… Elle commençait déjà à ressortir une vague d’excitation la submerger !
Vite !! Que le cours commence !!

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534

AAA

[ HJ : Problème d'Internet, désolée du retard... ]


Summer s'était levée de bonne heure, ce matin. La veille, elle s'était glissée dans son lit avec une pointe d'exitation en elle car le lendemain aurait lieu son premier cours de vol. La jeune fille était impatiente d'apprendre à voler ; elle avait entendu parler d'un sport qui s'appellait le Quidditch et qui se jouait sur des balais volants. Ce devait vraiment être un sport fabuleux ! La jeune Poufsouffle était à présent dans le Parc et se rendait à son cours de vol.

Elle vit au loin quelques silhouettes qui ne devaient être que le professeur Bibine et les premiers élèves. Summer pressa le pas, sa cape de sorcière voltigeant derrière elle. La jeune fille aperçut Matt en compagnie de Laura et Abby. Eux aussi participaient à ce cours alors ! Summer s'approcha d'eux et passa devant le professeur.

- Bonjour professeur, dit-elle.

Elle sourit et se planta à côté de ses amis.

- Salut tout le monde !

Toujours le sourire aux lèvres, la jeune Poufsouffle regarda les balais qui se trouvaient au sol. Ils n'avaient pas l'air d'être neufs... mais cela ferait l'affaire ! Autant commencer à apprendre à voler avec de vieux balais qu'avec des neufs, beaux et rapides... cela évitait de faire toutes sortes d'accidents.

- Je suis impatiente de commencer, pas vous ?