Daniel Sallers, coursier bien malgré lui... [PV : Lydia]

Personne n’ignorait à Serpentard que dans la famille Sallers, Lydia et Daniel – bien qu’ils soient frère et sœur – avaient énormément de mal à se supporter. Lorsqu’ils étaient amenés à se rencontrer cela tournait rapidement en une démonstration d’agressivité souvent verbale mais aussi parfois physique. Dans certains cas il leur arrivait aussi de s’ignorer, mais c’était plus rare ; cela dépendait de leur humeur, et il fallait dire que lorsque l’un des deux se mettait à chercher l’autre, il était quasiment impossible pour l’autre de ne pas répliquer. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il leur arrivait de se sauter à la gorge devant des spectateurs, la plupart de ceux-ce se trouvaient choqués par des manifestations de haine aussi violentes (sauf Adam, mais lui on va dire qu’il avait l’habitude ).

Inutile donc de préciser que les échanges cordiaux entre ces deux-là étaient inexistants tout comme les conversations civilisées qu’ils pourraient entretenir. Cependant, il arrivait dans certains cas que les deux enfants soient forcés de se côtoyer ou encore de se parler (au grand dam de Daniel). En général, ce genre de situation était provoquée par les parents des deux enfants qui avaient beaucoup de mal à supporter leurs disputes incessantes.

**********

Aujourd’hui au petit déjeuner lors de la traditionnelle distribution de courrier par les hiboux, Daniel avait reçu une lettre de ses parents. Tout en parcourant la lettre des yeux, son attention fut accrochée par une phrase en particulier, une phrase qu’il dut relire trois fois pour être sûr de ne pas l’avoir rêvée.

Nous n’avons plus de nouvelle de ta sœur et nous souhaiterions que tu lui demandes de nous écrire de temps en temps.

Une fois qu’il se fut bien imprégné de cette requête stupide de la part de sa mère, Daniel acheva la lecture de sa lettre avant de la chiffonner et de la poser rageusement à côté de son bol.

¤ Comme si ça allait changer quoi que se soit que j’aille lui dire ça ! Lydia est tellement crétine… ¤

Pendant un moment il songea à ne pas transmettre le message de sa mère, mais quelque part ça l’embêtait. Si Lydia avait l’avantage d’avoir un allier en la personne d’Adam, Daniel lui ne se privait pas du soutien de sa mère, et il était vrai qu’elle se rangeait souvent de son côté car il était le plus jeune .

¤ Quelle poisse ! ¤

Il mit un certain temps avant de prendre la décision d’aller chercher Lydia pour se débarrasser au plus vite de cette corvée. Le rouquin termina son petit déjeuner tranquillement puis se mit aussitôt à chercher sa sœur.

Le soucis majeur de Daniel étant qu'il était samedi et qu'il ne savait pas vraiment où la trouver car il ne connaissait pas les activités de la jeune fille. Il commença par la salle commune mais sans succès et passa un moment ensuite à la chercher dans les couloirs de l’école. Rapidement, il comprit que la tâche allait être difficile ; le château était trop grand et peut-être s’étaient-ils d'ailleurs déjà croisés. Afin d'éviter de tourner dans Poudlard pendant des heures, Daniel prit la décision d'arrêter ses recherches.

La lettre soigneusement dé-chiffonnée et repliée avait désormais trouvé une place dans sa poche et Daniel n’y pensa plus jusqu’à ce qu’il recroise Lydia. Le rouquin était sorti dans l’idée d’aller flâner un peu en lisière de la forêt interdite lorsqu’il vit la fausse brune au loin. Serrant les dents, il suivit sa sœur jusqu’aux alentours du Saule Cogneur. Lorsqu’il fut assez près d’elle pour qu’elle puisse l’entendre, il sortit la lettre de sa poche et l'interpela.

« Lydia ! »

Son ton était pour le moment dénué d’agressivité car il espérait secrètement que l’échange serait bref. Or, si ils commençaient déjà à s’insulter, ça promettait de durer un peu plus longtemps .


[HJ : Si le lieu ne te plait pas (si tu vois mal Lydia traîner près du Saule par exemple ) je peux changer, ça me pose aucun soucis :p]

Lydia, un peu plus préoccupée par son physique depuis que le nouveau professeur de potion avait lancé son histoire de club, s’était encrée en tête qu’il fallait qu’elle fasse un peu de sport. Jamais de la vie on ne l’aurait vue par contre, s’essayer au Quidditch ou quelque autre sport d’équipe, non. La marche ou la course matinale, c’est bien plus sain pour la jeune fille. Personne pour vous gêner, en solitaire. Dommage que les walkmans moldus ne marchent pas dans l’enceinte de l’établissement, parc compris, car la jeune fille aurait bien aimé une petite chanson rythmée pour accompagner ses pas. Tant pis, elle faisait sa gym en silence.

Et surtout loin de tout. Le saule cogneur, voila un endroit au calme, où personne n’ose vraiment venir. Alors Lydia pouvait presque se déshabiller tellement elle avait chaud, personne ne viendrait espionner ses côtes trop marquées. Loin de tout et tous et seule au monde. Qu’est-ce que ça pourrait être agréable. Sur une île déserte, de toute façon, Lydia savait que la seule personne qu’elle emmènerait serait Adam et la seule chose qu’elle emmènerait, ce serait désormais un balai magique, puisque son cousin semblait bien aimer voler dessus. Sinon, pour elle, il n’y avait rien de particulier qu’elle aimait avoir tout le temps avec elle.

Mais c’était sans compter sur son adorable frère ! (Ndla : vous y croyez tous, n’est-ce pas ? )

La rousse teintée (Ndla : c’est comme ça qu’on dit ? ) était en pleine séance de détente de ses muscles, elle avait besoin de s’étirer les bras, pour éviter les courbatures prochaines, et trop concentrée sur son exercice, et toujours aussi sûre de ses statistiques qui disaient que les gens ne venaient pas à cette heure à cet endroit, elle ne faisait pas attention aux bruits à coté d’elle. Et de loin, elle entendit son nom. Mais la voix n’était pas celle d’Adam, dommage. L’espèce de botruc enragé qui lui servait de frère s’approchait d’elle en lui tendant quelque chose. Lydia réprima une grimace, comment allait-elle faire pour toucher se bout de papier qu’il avait maintenant contaminé.
« Daniel » répondit-elle sur le même ton que le bien nommé. Elle lui décrocha pourtant un regard qui voulait bien dire tout ce qu’elle se retenait avec dignité de lui hurler à la figure. Puis elle retourna à son exercice. Paraitre décontracté lorsqu’on ne l’est pas, Lydia savait faire. Même avec son frère. « Ton bout de papier ne m’intéresse pas, tu t’es trompé de chemin pour la poubelle, je t’assure que tu n’en trouveras pas dans le coin. » commença-t-elle. Une petite vanne gentillette, elle savait faire bien pire, elle pouvait même le mordre s’il la cherchait trop. Lydia n’était pas cannibale, mais pour se débarrasser de Daniel, tout était permis.
Intérieurement, elle rageait qu’il ait pu la trouver. Surtout pendant qu’elle se faisait les abdos qu’elle n’avait pas. S’il ouvrait la bouche pour la provoquer de quelque manière que ce soit, elle se ferait un plaisir de le détruire sur place avec son regard de killeuse (Ndla : c’est qu’elle ferait presque peur…) Mais pour l’instant, elle trouvait plus humiliant de continuer ses petites affaires, comme s’il n’était pas là. Il finirait bien par partir non ? Non ?

Mots : 543
Comme j'avais dit : "T'inquiète tout va" (même si mon histoire de gym tiens pas la route X3 désolée)

$$$

Bien qu’elle ne manifesta pas extérieurement son déplaisir, Daniel connaissait suffisamment bien sa sœur pour être certain qu’elle n’était pas contente de le voir. ¤ Comme si ça lui arrivait d’être contente de toutes façons… ¤. Cette information ne fit ni chaud ni froid au Serpentard qui n’était pas tellement content de la voir non plus. D’ailleurs, une fois qu’il fut certain d’être assez proche de la fausse brune il resta à bonne distance d’elle (pour ne pas risquer d’être contaminé par le nuage de stupidité qui flottait autours de Lydia).

Alors qu’il jetait un regard sur sa lettre pour en lire au plus vite le passage qui la concernait, celle-ci prit la parole pour lui faire savoir qu’il pouvait garder son bout de papier pour lui. Il s’interrompit alors pour lui jeter un regard à moitié interloqué et à moitié méprisant.

¤ Décidément, qu’est ce qu’elle peut être stupide ! ¤

Ravalant sa salive pour s’empêcher de cracher au plus vite un maximum d’insultes sur sa « chère sœurette », Daniel poursuivit dans son idée première : informer au plus vite Lydia sur ce que voulaient leurs parents et s’en aller.

« Les parents m’ont envoyé une lettre où ils se plaignent de toi. Tu ne leur écris pas assez et ils n’aiment pas ça. »

Voilà comment en à peine 2 minutes il venait de se débarrasser de sa pire corvée de la journée. Pour le moment on ne pouvait pas tellement dire que son entrevue avec Lydia se passait mal. Il n’y avait plus qu’à voir ce qu’elle allait trouver à redire à ça. A l’instant elle restait à bonne distance de Daniel, l’ignorant à moitié pour retourner à ses activités passées. Mais qu’elles étaient-elles déjà ? Le Serpentard n’avait pas réellement eu le temps de le voir précisément. Lorsqu’il était arrivée elle était à moitié par terre en train de faire on ne sait trop quoi.

¤ Pas du sport quand même ?!? Elle ressemble tellement à rien… Ça serait franchement trop drôle… ¤

La voyant toujours l’ignorer plus ou moins, Daniel soupira et ne put se retenir d’envoyer une pique à l’adresse de Lydia. Après tout elle l’avait presque cherché avec son histoire de poubelle .

« D’ailleurs je viens t’annoncer qu’ils te déshéritent. Ils me chargent de récupérer tous tes biens. Tu peux garder tes fringues horribles mais ça serait bien que tu me files tes gallions dès maintenant ! J’en ai besoin en plus. »

Daniel prit alors l’air le plus insolent dont il était capable et tendit la main vers sa sœur Lydia comme si il s’attendait à ce qu’elle lui remette ses sous sur le champ.

Certes il prenait de gros risques en agissant ainsi. Déjà il n’y avait aucune chance pour que sa « bien aimée sœur » ne s’exécute, mais de plus sa répartie risquait d’être cinglante. C’était plus fort que Daniel, il n’avait pu s’empêcher de la provoquer… Restait à voir jusqu’à quel point elle répondrait. Dans tous les cas le rouquin était prêt à réagir. Quoi que Lydia décide de faire, il ne se laisserait pas approcher et était déjà plus ou moins prêt à prendre la fuite .


[531 mots]

Alors comme ça les parents se plaignent de son manque d’assiduité épistolaire ? De quel droit Daniel se permettait-il de lui faire des remarques ? Pourtant… Pourtant la fausse rousse se contenta de s’arrêter dans son élan, se mordit les lèvres, mais jeta un regard noir à son frère. Elle espérait que celui-ci pourrait servir d’intermédiaire pour atteindre ses parents. De quels droits osait-ils la rappeler à l’ordre ?
« Tss, ils sont trop impatients, ma lettre est partie hier ! » mentit-elle. Elle faisait ça comme elle respirait, on aurait pu croire qu’elle disait la vérité. Mais c’était Daniel à qui elle s’adressait, donc ses petites habitudes ne passaient pas toujours.
Mais lorsque cette petite déjection de hibou osa fanfaronner avec son héritage, elle ragea d’une colère froide. Le genre de colère où elle semblait de glace, mais où ses yeux verts auraient pu flamber et griller tout ce qu’elle voyait sur place. Ce genre de colère que seul Daniel semblait capable d’éveiller.
« Oh mon dieu, mon cher petit frère,mais bien sûr que tu peux tout prendre, je peux t’aider en quoi après que tu aies pris tout ce qui t’intéresse ? Aurais-tu besoin de quelque chose ? à boire ? à manger ? Un manucure ? » Le ton mielleux de la demoiselle, à mesure qu’elle s’avançait vers lui, ne présageait rien de bon.
D’ailleurs, la suite ne se fit pas attendre, et elle explosa tout de suite en direct à la figure du petit Serpentard. Elle martelait d’ailleurs chacun de ses mots avec son index sur le torse du petit garçon. « Ecoute-moi bien, espèce de petit botruc raté, le jour où tu héritera de MA part de l’héritage des parents n’est pas près d’arriver. Le jour où tu pourras te permettre de m’annoncer cela n’est possible que dans tes plus beaux rêves, gnome que tu es. Jamais, tu m’entends ?! JAMAIS tu n’obtiendras un seul gallion, une seule noise, ni même une seule mornille de ma part. Tu en as besoin ? Laisse-moi rire. Va mendier ailleurs, délinquant. Tout ce que je pourrai te donner, c’est une paire de baffe que tu mérites. » Rigola-t-elle, de son rire noir et nerveux.

Si Daniel voulait commencer les hostilités, elle relèverait le défi. Elle ne se laisserait pas menée ainsi par son petit frère qu’elle exécrait. « Surtout que je parie que tu en profiterais pour t’acheter encore tes horreurs de livres stupides et sans intérêt. Tu devrais penser plus à ton avenir, plus que lire ces… ces trucs inutiles. » Lydia s’était redressée de toute sa petitesse, de manière à dominer son frère. Elle le regardait de haut, comme à l’accoutumée, les mains sur les hanches, le menton et l’air dédaigneux. Elle était loin de sourire, bien au contraire. Et ses yeux verts, seul point commun physique avec son frère, étaient près à le fusiller sur place s’ils avaient pu.

¤ Une manucure ? Non merci, j’aurais trop peur que tu me coupes un doigt ¤ allait répondre Daniel mais il garda les lèvres closes ; occasion que saisit sa sœur pour lui faire une nouvelle petite tirade exprimant une nouvelle fois à quel point elle le détestait.

Alors que Lydia lui crachait sa haine au visage, le rouquin vit son torse se faire marteler de petits coups de doigt. Les coups n’étaient pas bien violents, mais suffisants pour que faire reculer le garçon d’un pas et demi (beh oui, c’est qu’elle a les doigts pointus sa sœur !).

« Comme si t’allais toucher une fortune ! De toutes façons tu sais bien que les parents n’attendent qu’une chose, c’est de trouver quelqu’un d’assez bête pour t’épouser. Comme ça on sera tous débarrassés de toi et ça sera pas plus mal ! »

Et clac, nouvelle insulte gratuite. Gratuite oui, comme toujours ou presque, mais surtout nouvelle. Entrer à Poudlard avait fait quelque peu murir Daniel (pas forcément toujours dans le bon sens du terme) et lui avait fait prendre conscience de certains faits comme par exemple la place des femmes dans la société des Sang Pur et leur rôle quelque peu « secondaire ». Bien évidemment, cette graine de macho de Daniel n’allait pas manquer de faire remarquer à Lydia qu’elle ne faisait partie de la famille que « temporairement » tandis que c’était à lui de porter fièrement le nom de Sallers jusqu’au bout.

La dispute était lancée, et comme d’habitude, les deux enfants s’attaquèrent mutuellement à leurs points faibles. Tandis que Daniel explorait la piste « tu n’es qu’une fille, c’est pas sur toi que repose la famille de toutes façons », Lydia aborda le sujet « lectures obscures » qui fit légèrement pâlir Daniel.

« C’est vrai que toi on te voit tellement entourée de bouquins qu’on se demande si tu sais lire ma pauvre ! »

Le ton avait un peu monté entre les deux et Daniel tenta de refaire un pas en avant pour affirmer sa supériorité physique sur Lydia (pas plus grand pour le moment, mais au moins aussi fort !). Cependant, le doigt de sa sœurette étant toujours apposé sur le torse du Serpentard, celui-ci entreprit de le repousser en l’écartant d’une petit tape donnée par le dos de sa main.

« Et me touche pas après t’être roulée par terre, tu vas me salir ! »

¤ Non mais vraiment ! Aucune classe et aucun respect des convenances celle là ! ¤

Piquée à vif, Lydia hésitait réellement entre sauter à la gorge de son frère direct ou l’assommer maintenant pour le découper en rondelle ensuite. Tant de violence dans ce petit corps. En plus il allait bientôt être plus grand qu’elle, c’était sûr. Elle ne grandissait pas beaucoup, ni ne grossissait d’ailleurs, à force de ne rien manger. Par contre, lui, semblait bien se porter. « Ha ! Même si j’héritais d’une unique pièce des parents, tu serais encore capable de venir me la mendier, petite sangsue. » Il avait toujours l’art et la manière de la mettre hors d’elle, surtout quand elle était dans une position de faiblesse, c'est-à-dire, une situation où elle voulait que personne ne la voie, et parmi ces personnes, Daniel en particulier. Les seules personnes à qui elle parlait de ses faiblesses (éventuelles) c’était Adam et depuis le début d’année, avec Heaven. Quoique depuis que cette dernière s’était trouvée un Poufsouffle à tourner en bourrique, les deux filles n’avaient pas pris le temps de se reparler plus avant. Ca la désolait un peu, mais en soi, elle comprenait que la Serpentard ait d’autres chats à fouetter.

Bref, pour le moment, elle, elle avait un énorme chat devant elle, qui lui crachait sa salive vérolée à la figure. « Tu me fends le cœur » feignit-elle, une main sur la poitrine, l’autre portée à son œil. « Inutile de dire, que moi au moins je me marierai, ce qui ne risque pas d’être ton cas, petit frère… » Les deux derniers mots avaient été prononcés tels des insultes. Et Lydia savait qu’en laissant ses insinuations sous-entendues, elle le frapperait en plein cœur. N’était-il pas en peine en ce moment ? Oui, enfin, d’après elle, il était tout le temps en peine. Mais elle savait détecter ses tics qui trahissaient ses pensées. Ils n’étaient finalement pas frère et sœur pour rien. « Tu sais, les moldus ont inventé un truc très intéressant pour les dégénérés dans ton genre, ceux qui n’ont pas de vie ou de réseau social. Ca s’appelle, les agences matrimoniales. Peut-être qu’une fermière perdue au fin fond de sa montagne daignera accepter la somme que les parents lui verseront pour te kidnapper. » Mouais un peu plate celle-ci, mais à coup sûr, une vanne, même plate ferait son effet sur Daniel, si c’était Lydia qui la prononçait. La magie des liens de fraternité.

Elle aurait bien attendu de voir la tête de son frère, mais le temps passait, et plus il passait, plus il risquait de comprendre ce qu’elle faisait ici, recluse. Elle s’en retourna sans attendre vers ses affaires, les remballa en vrac, et jeta son sac sur son dos. « Au moins la saleté qui vient de par terre, on peut la laver. Tandis que toi, tu auras beau tenter, ça te colle à la peau… » Elle avait grimacé en disant ça, comme si ce qu’elle était en train de dire avait un goût particulièrement désagréable. Elle tourna alors les talons vers Poudlard, et s’épongeant le front, ne se retourna même pas.

[Fini pour Lydia ]