Les ombres du passer (pvEllassandra Clarks)

Chatiel était un élément incontrôlable. Jamais Voldemort, du haut de toute sa malice n’aurait vraiment fait confiance à cette femme. Elle se révélait être une legimentienne de géni, mais c’était tout. Du fait, elle prenait sans cesse des initiatives embarrassantes pour l'organisation, et ce soir là, elle en prenait une de plus. Personne ne savait vraiment quel but elle poursuivait, bien que cela eu un rapport avec son amant défunt. Elle se présent en soirée devant la demeure des Clarks, portant une longue robe noire, comme une robe de deuil, un grand chapeau, cachant une part de son visage, et une croix toujours pendue à son cou. Elle tenait sa bible contre elle, et elle priait intérieurement, elle priait pour que Dieu ne l’abandonne pas à cet instant. Elle était poursuivie par les agents du ministère, et s’ils la trouvaient ici, elle ne saurait pas leur échapper cette fois. Chatiel n’était pas une combattante, elle était juste, l’instrument de Dieu, et l’amour d’Evan Hardlex. C’est une domestique qui vint lui ouvrir.

Domestiques : « Bonsoir, que puis je pour madame ? »
Chatiel : « Je suis une ancienne amie de madame Clarks, je viens lui rendre visite. »
Domestique : « C’est que… Il est tard, et madame Clarks ne sera peut être pas disponible. Voulez vous que je… »
Chatiel : « Dites lui que je suis une amie qui a osé se faire tatouer lorsque nous étions jeune, alors qu’elle n’avait pas osé. Elle ne pourra pas refuser de me recevoir… »

La domestique resta bouche bée pendant quelques secondes, et puis, particulièrement déstabilisée par les déclarations de Chatiel, elle l’invita à patienter dans un salon privé tandis qu’elle allait chercher sa maitresse. Durant son attente, Chatiel pria pour le salut de son âme, et pour le succes de sa démarche. Le message qu’elle avait transmis à la domestique était suffisamment étrange pour ne pas éveiller les soupçons, elle avait préféré ca plutôt que de donner son nom. Mais, si il le fallait, elle était prête à mettre Miss Clarks dans l’embarra. Elle voulait quelque chose, et ici elle pouvait s’en rapprocher.

Comment Son ancienne camarade mangemort allait elle réagir ? Allait-elle prétendre ne pas la connaitre ? Allait-elle l’accueillir à bras ouverts ? Allait elle ne pas se souvenir d’elle, mais se rappeler Evan Hardlex qui était beaucoup plus charismatique et beaucoup plus en vue qu’elle à l’époque de la première guerre ? Comment savoir ?

En ce soir d’Octobre mille neuf cent quatre-vingt dix-sept, Ellasandra Clarks, femme riche et respectée, était tranquillement allongée dans son lit. Elle avait, pour une fois, décider de ne pas sortir, et de se reposer un tant soit peu. Après tout, sortir tous les soirs était quand même épuisant, même pour une femme comme elle ! Ce soir là, la brune avait donc décidé de se ménager et de prendre soin d’elle. Après un bain parfumé aux milles et une propriétés, des masques magiques et des lotions pour une apparence parfaite, la jeune femme, âgée de trente six ans avait fini par se changer et se glisser dans les draps en soie blancs du lit conjugal. Enfin, lit conjugal… Oui, bien sûr, mais cela était quand même vite dit… Après tout, combien d’hommes avaient remplacés son mari un jour, dans ce lit ? Beaucoup, et pourtant, ce pauvre Seth, aveugle et fou amoureux n’avait jamais rien remarqué… Quel idiot, c’était bien un ancien Gryffondor…

Alors qu’elle avait finalement réussi à s’endormir, chose incroyable, lorsqu’on savait que miss Clarks avait souvent des crises d’insomnie, il fallut qu’une de ses idiotes domestiques viennent la réveiller. Bon dieu, mais que se passait-il encore ?! Elle était seule, à ce qu’elle sache, donc ce n’était pas la peine de la prévenir de la venue de son époux… Mais bon, il fallait bien qu’elle écoute ce que cette idiote avait à lui dire… Ce qui était sûr, c’est que si cela était quelque chose d’idiot, la demoiselle serait renvoyée sur le champ. On ne venait pas réveiller Ellasandra Clarks pour une chose futile… Alors espérons au moins que cela soit important…

« Madame, une… Une de vos amies est là… »
« Une amie ? Personne n’a prévenu pourtant… Qui est-ce ? »
« Je ne sais pas Madame, elle m’a dit de vous dire qu’elle était une amie qui avait eu le courage de se faire tatouer alors que vous non Madame… »
« Très bien… Je vois… Je vais m’entretenir avec elle, merci Chloé, vous pouvez disposez. »

Après une rapide courbette, la domestique disparut derrière la porte. Ainsi, elle était venue chez elle… Elle avait osé se présenter aux manoirs alors qu’elle était recherchée dans tout le pays… Elle était folle, c’était donc vrai… Mais que voulait-elle à Ellasandra ? Et puis cette allusion à la marque… Elle méritait ce privilège, alors elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se sentir coupable de ne pas avoir la marque… Après tout, maintenant, elle avait une bague et un collier ayant les mêmes propriétés… Enfin bon. Ellasandra enfila une robe de chambre en satin, par-dessus sa nuisette, et descendit jusqu’au salon où l’attendait son invitée.

« Bonsoir… Je doute que se soit une heure convenable pour s’inviter chez les gens… Chatiel… »

Autant le dire, ce n’était vraiment pas une heure pour rendre visite aux gens… Mais bon, si Chatiel l’avait fait, c’est qu’elle avait une bonne raison, pas vrai ? Enfin, depuis que Evan était mort, elle n’avait plus de raison, Ella failli l’oublier l’espace d’un instant…

Chatiel enleva son chapeau, révélant son visage d’ange déchu, et ses yeux de démon vert/or. Elle affichait un sourire qui aurait pu être interprété comme de la joie, et elle réajusta ses lunettes. Ellasandra savait bien que derrière ce jolie, minois de femme polie et distinguée se cachait un esprit malade, et dérangé. Chatiel était instable et changeante. La folie l’avait probablement tenue des son enfance, Evan avait servit de stabilisateur un temps, mais maintenant c’était de l’histoire ancienne.

Chatiel : « Oh, je t’en prie Ellasandra. Ce n’est pas parce que tu as épousé un gryffondor que tu es devenue une personne convenable. Ce n’est pas parce que tu ne portes pas la marque que tu peux te considérer comme convenable. Malgré toutes nos apparences, Dieu tout puissant voit toujours en nous, et malgré tous nos subterfuges, il connait notre nature. As-tu des pêchers à confesser mon amie ? Penses-tu à voir un prêtre régulièrement ? »

Les propos religieux de Chatiel étaient parfaitement déplacés, mais sa folie dictait ses paroles. Des lors, comment lui en vouloir totalement. A l’instant, c’était une Chatiel Ferme, et sure d’elle qui venait de parler. Mais la secondes suivante, toute son attitude changeât, et elle prit soudainement l’air d’être plus jeune, plus apeurée, presque comme une enfant.

Chatiel : « Mon problème tu sais, c’est que moi non plus je ne suis pas une personne convenable, mais Dieu a voulu que tout le monde puisse le voir. Mes yeux, ma marque, mon visage imprimé sur les avis de recherche du ministère. Je suis recherchée depuis que j’ai quitté ma retraite, et il n’y a qu’a des heures non convenables que je peux me déplacer sans risquer de me faire prendre. Je pensais ne pas y arriver seule, mais « NIL MORTALIBUS ARDUUM EST ». Je viens parce que j’ai des choses à te demander. Je sais que tu as accès à des choses que je veux. C’est injuste, mais c’est comme ca. Tu es toujours une mangemort, tu peux bien porter assistance à une consœur. »

Sa voix exigeante du départ, était devenue presque suppliante. Garder une femme comme ca sous son toit pouvait se révéler dangereux pour Miss Clarks. Tant qu’elle restait calme, pas la peine de s’inquiéter, mais si elle se laissait aller à une de ses crises… Quel chemin allait donc suivre Allesandra ? Celui de la compassion ? Ou alors celui de la survie ?

Ellasandra jaugea du regard celle qui s’était présentée à elle si tard dans la nuit. Non, Chatiel n’avait pas changée. Elle était comme il y a quelques années, comme lors de la dernière fois que les deux jeunes femmes s’étaient vues. D’ailleurs, qui aurait pu croire qu’une Poufsouffle se serait enrôlé chez les Mangemorts ? Et qui aurait pu penser qu’Ellasandra, qui ne jurait que par les Serpentard, se serait liée d’amitié avec la jeune femme ? Mais Chatiel lui faisait des reproches. Elle lui avait toujours fait le même d’ailleurs. La marque… Oui, Ellasandra n’était pas tatouée, mais cela était nécessaire, et c’était le Lord lui-même qui l’avait autorisée à ne pas être marquée…

« Chatiel, tu sais très bien que si je n’ai pas la Marque, c’est que j’ai mes raisons… Et laisses mon mari en dehors de tout cela, je te prie…Tu sais bien pourquoi je l’ai épousé… »

Ellasandra passa les tirades religieuses de sa comparse. Elle était complètement folle, rongée par la religion… Mais pourquoi l’avait on envoyé dans un couvent ?! Comme si elle n’était pas assez dérangée comme ça, il fallait que maintenant, elle rabâche des idées religieuses, en veux-tu, en voilà… Il y avait de quoi devenir aussi fou qu’elle… Mais bon, lorsqu’on savait comme la perte d’Evan l’avait touchée… On ne pouvait que la pardonner, n’est-ce pas ? Oui, bon, presque, mais elle attendrissait toujours… D’ailleurs, beaucoup avaient trouvés leur perte en s’attendrissant devant elle…

« Que veux-tu Chatiel ? Qu’ai-je qui te manque et dont tu as besoin ? Qu'attends-tu de moi ? »

Chatiel avait suscité la curiosité de la mangemort, et sa voix suppliante en avait presque inquiété la brune. Chatiel semblait faible, ce qui semblait normal, lorsqu’on savait qu’elle passait ses journées à se cacher des Aurors… Mais elle avait finit par venir ici, à Lairg, au Manoir des Clarks, cherchant de l’aide… Qu’avait-elle donc dans la tête ? Que voulait-elle à la brune ? Cela était un mystère, mais il ne durerait pas bien longtemps… Peut-être était-elle là pour le Lord… Non, impossible… Mais que voulait-elle donc ?!

Chatiel s’inclina lorsque Ellasandra lui demanda de laisser Seth en dehors de la conversation. Seth avait toujours été un homme gentil, un homme innocent, un homme très simple, un homme pas du tout adapté à la vie avec Ellasandra. Par chance, elle n’avait jamais demandé le divorce, Dieu aurait été terriblement en colère dans ce cas la. Non, au lieu de ca, Ellasandra tentait de sauvegarder les apparences de son couple come elle le pouvait. Elle y parvenait avec brillo d’ailleurs. Chatiel la plaignait cependant. Chatiel n’avait connu qu’un seul amour, mis à part celui de Dieu, et jamais elle n’avait eu besoin de se poser la moindre question concernant son engagement. Elle aimait Evan, Evan l’aimait, et c’était tout, tout était là, seulement ca… Pourquoi certains humains se liaient ils sans qu’il y est d’amours entre eux ? La vie était déjà si compliquée, alors pourquoi. Dieu lui apporterait il une réponse un jour ? Apporterait-il une réponse à l’humanité ?
Non ! Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour se poser ce genre de question. Elle était venue ici dans un but bien précis, ses éternelles questions théologiques attendraient.

Chatiel : « HOC OPUS, HIC LABOR EST. Tu vois ma chère… J’ai appris de source sure… Que ta fille… Sait se faire des amis… Je sais aussi que tu as accepté qu’elle amène dans ces murs, dans cette maison, un invité de choix. Je sens encore son odeur, je devine encore sa présence, même si cela remonte a plusieurs semaines. Je veux trois choses la première, et le plus importante, je veux Siegfried Léthé. HOC ERAT IN VOTIS. Il est gardé sans cesse par son tuteur, Lloyd Mc Doyle, le même aurore a cause du quel je n’ai plus mon Evan a mes coter aujourd’hui. Mc Doyle ne veut surtout pas que je puisse approcher Siegfried. Mais je sais que par ton entremise, je pourrais avoir ce que je veux. »

Elle prétendait sentir que Siegfried était passé par cette maison… Outre le fait qu’elle était bien informée, elle dévoilait ici encore une part de sa folie. Ellasandra maintenant sa maison dans un état de propreté et de splendeur difficilement égalable. La moindre poussière, la moindre odeur avait la vie courte dans cette maison. Comment pouvait-on être à ce point dérangée, comment pouvait-on être à ce point obsessionnel d’un seul être, d’un seul enfant. Elle répéta sa demande comme pour insister alors qu’on ne lui avait encore rien rétorqué.

Chatiel : « Tu m’as bien compris mon amie ? Je veux l’enfant, Je veux Siegfried, il est tout entier, a moi… »

Pourquoi Ellasandra avait-elle épousée Seth Clarks, Gryffondor et si différent d’elle ? Pour une simple question de perpétuation de sang-pur… Peut-être aussi par amour, mais cela venait alors en second… De plus, la position de la famille Clarks était plus qu’enviable par les gens du bas peuple, alors si la riche famille Lerant mariait leur fille au fils Clarks, leurs progénitures ne seraient que parfaites… Ce qui était le cas… Heaven avait été admise dans la noble maison de Salazar Serpentard, et Haven chez les courageux Gryffondor, reprenant ainsi le schéma de leurs parents. Autant dire qu’Ellasandra vivait une vie de famille parfaite… Oui, si elle n’avait pas été un Mangemort… Car après tout, malgré cette image parfaite qu’elle donnait de sa vie, la jeune femme était avant tout une adepte du Mage Noire et de ses horribles actions… Pauvre miss Clarks… Une si jolie femme aux mains d’une ordure dans ce genre… Quel dommage…

Ellasandra écoutait donc Chatiel, sans l’interrompre (sait-on jamais, qu’elle soit prise d’une crise de folie si Ella l’interrompait…), mais ses dires inquiétaient passablement la brune. Elle sentait Siegfried Léthé dans sa propre demeure ? Hé bien, Chatiel était toujours aussi folle… Cela faisait près de deux mois que le jeune orphelin qui avait tant intriguée Ella avait quitté le manoir, et pourtant, Chatiel assurait que son odeur était toujours là… Ellasandra pensa à laver tout le manoir à l’eau de javel avant de se rappeler que Chatiel était quand même un peu fêlée…

« Oh, par pitié, Chatiel ! J’ai l’impression d’entendre ma propre fille ! J’avoue que Siegfried est plutôt intriguant mais que lui veux-tu ? »

Oui, pour être intriguant, le jeune garçon l’était. Sa ressemblance frappante avec Evan Hardlex, feu amant de Chatiel, était plus qu’intrigante, elle était même effrayante… Mais Ellasandra ne pouvait décemment pas l’enlever de Poudlard… Elle risquerait de se mettre sa fille à dos, et le jeune de savoir ce que la mère des jumeaux Clarks était réellement… Si cela aurait été pour le Lord, Ella aurait usé de tous les sortilèges de confusion et d’hallucination qu’elle connaissait, mais là, ce n’était que pour le propre intérêt de Chatiel, et elle ne pouvait pas accepter sa requête…

« Ecoute Chatiel, tu sais bien que je ne peux pas m’afficher en plein soleil en tant que Mangemort, je ne peux décemment pas enlever Siegfried… Tu le sais cela… »

Cela attristait et inquiétait un peu la mère de famille qu’était Ellasandra. Après ses mots, Chatiel pouvait très bien faire une crise… Auquel cas, Ellasandra serait incapable de la contrôler… Bon dieu, Evan, pourquoi t’es tu fais avoir par ce McDoyle ?! Ellasandra contempla son invitée, redoutant sa réaction.

C’est à cet instant précis que Chatiel sera un peu plus fort contre elle sa bible. Le mouvement était imperceptible, presque anodin, mais il révélait quelque chose d’essentiel aux yeux d’Ellasandra. Elle l’avait froissé d’une façon ou d’une autre. Qu’avait elle dit ? C’était à propos de Siegfried ? C’était parce qu’elle venait de lui refuser son aide ? Allait-elle exploser ? Non, pas encore, mais il fallait se méfier, choisir ses mots avec attention. Chatiel ferma les yeux, et respira profondément. Ses mains se crispaient, et se décrispaient sur la bible, et elle rouvrit les yeux.

Chatiel : « Je peux me montrer patiente tu sais… J’ai attendu presque 4 ans dans un monastère que Dieu m’envoie un signe, la preuve que mon heur était venu, je peux bien attendre quelques mois de plus. Je ne te demande pas d’enfoncer la porte de Poudlard avec moi, et de tout renverser pour m’aider à m’emparer de lui. Nous pouvons attendre une opportunité intéressante… Par exemple… pendant un trajet du Poudlard express… A la fin de l’année… Mc Doyle sera moins vigilent à ce moment la. »

Elle décrispa définitivement ses mains, sans pour autant révéler ce qui avait provoqué ce soudain excès de tension en elle. Visiblement, elle tentait malgré tout de rester calme dans la maison de son amie. Les plans qu’elle avait exprimés a hautes voix avaient étés dictés comme si Ellasandra avait donné son accord, alors qu’elle venait clairement d’exprimer son refus de se compromettre dans une action dangereuse.

Chatiel : « Tu as une très belle famille Ellasandra. Ce serait dommage qu’elle s’effondre… Je cherche juste à redonner un certain ordre aux choses, et l’ordre des choses pour Siegfried, c’est d’être avec moi. Mon unique, mon miens… Tu peux comprendre ca j’imagine. Je prendrais Siegfried, et je m’en irais, tu n’entendras plus jamais parler de nous. Sauf si Mc Doyle nous poursuit, ce qui me fait en venir à ma seconde demande. Mc Doyle, je veux sa tête, c’est peut être plus dans tes cordes ?»

Un enlèvement, un meurtre… 10 galion, un mars et l’addition ? Chatiel dépassait l’entendement dans ses souhaits, et il en restait encore un à exprimer. Et sa façon d’évoquer la famille d’Ellasandra… Complainte ou menace ?

Ellasandra remarqua la crispation de Chatiel. Par pitié faites qu’elle ne devienne pas complètement folle sous ce toit ! Ella ne saurait la calmer, et elle ne savait quoi faire si jamais Chatiel devenait hors de contrôle. Après tout, le Lord lui-même avait du mal à la tenir… Alors Ella … Même si elle connaissait des sortilèges puissants, il n’était pas dit qu’ils arrêteraient la blonde. Après tout, seul Hardlex savait calmer cette furie… D’ailleurs, qui aurait pu penser qu’une Poufsouffle deviendrait comme elle ? Personne, pour sûr… Un Serpentard, oui, bien entendu, ils finissaient tous complètement fous –ou presque-. Chatiel était devenue une amie de Miss Clarks, et elle savait qu’elle pouvait compter sur elle, mais elle ne pouvait pas non plus lui demander l’impossible…

« Chatiel, comprends moi, pour Siegfried, c’est impossible… Je peux t’aider pour n’importe quel crime, mais ne me demande pas de toucher à un enfant… Tu sais bien que je suis trop bonne pour les enfants… Et ce garçon est intelligent, on ne peut le cacher… Qui est-il Chatiel ? Réponds-moi mon amie… »

Ellasandra scruta la blonde des yeux. A Poudlard, elles avaient été plus qu’opposées, et Ellasandra ne se rappelait pas de lui avoir parlé une seule fois, sauf peut-être pour la rabaisser, mais tout cela s’était effacé lorsque les deux jeunes femmes avaient rejoint le Seigneur des Ténèbres. Là-bas, elles s’étaient connues sous un autre jour, et une amitié était née… Comme quoi, être mangemort n’était pas si négatif que cela… Enfin, sauf quand votre amie finissait par devenir une psychopathe de première…

« Chatiel, je peux me débarrasser de McDoyle, tu le sais bien… Aucun auror même le plus digne de ce nom ne m’a résisté… Oserais-tu sous-estimer mes pouvoirs ? »

Oui, pour la jolie brune, un meurtre était bien plus simple qu’un enlèvement, surtout s’il s’agissait du garçon que sa fille avait en vue. Oui, bien entendu, Ella’ l’avait remarqué, elle n’était pas idiote, non, loin de là ! Enfin. Autant en revenir à Chatiel, avant qu’elle ne décide de faire une crise d’hystérie –stigmate ou trouble de la personnalité #ZBAFF# (vilaine philo !)- dans le manoir des Clarks.

« Exposes-moi tes plans Chatiel. Exposes-moi tes plans pour McDoyle, et je t’aiderais… »

Chatiel s’approcha doucement d'Ellasandra, elle porta les mains au visage de son ami délicatement, comme si elle tenait un calice. Elle la regarda avec ses yeux suppliants, et harassés.

Chatiel : « Ellasandra… Ma chérie… Ma très chère… Ma précieuse Ellasandra… Tu as bien vu comme Siegfried ressemble à Evan… Oh oui, il est tout Evan... Evan mon amour… Ellasandra… Evan et moi nous nous sommes noyés dans le pêcher, mais nous l’avons fait par amour. Oh, Ellasandra… si Evan était le père… Et Siegfried le Fils… Je serais… le Saint esprit… »

Encore une fois, il était difficile de saisir les propos décousu de Chatiel, mais il paraissait évident, qu’elle refusait de confier la vérité à son amie. Si siegfired était juste son fils, et aussi le fils de Evan, il suffisait de le dire. Alors pourquoi faire tant de mystères, et pourquoi prononcer autant de paroles dénuées de sens?

Chatiel : « Je ne veux pas faire de mal à Siegfried, au contraire, je ne veux que son bien, mais les aurore me l’interdisent. Il va y avoir une guerre, et poudlard sera au milieu de cette guerre. Aide moi à l’en sortir avant que la guerre explose. MC Doyle ne me laissera jamais l’approcher. Si tu pouvais mettre MC Doyle hors d’état je pourrais me saisir de Siegfried sans être inquiétée Il faudrait se débarrasser de lui, le jour de la fin des cours. Siegfried ne se doutera de rien, il n’apprendra pas ce qu’il sera arrivé à son tuteur, et lorsqu’il arrivera à Londres par le poudlard express, je n’aurais plus qu’à me saisir de lui. Oh Ellasandra, je ne ferrais aucun mal à Siegfried, il a besoin de moi, mais il ne le sait pas, il a oublié combien il a besoin de moi. »

Chatiel s’écarta, serra sa bible contre son cœur, et ferma les yeux.

Chatiel : « Je vais te dire un secret mon amie… Evan et moi… Nous voulions ne plus avoir de rapports avec les mangemorts. Nous voulions une autre vie… Oh, ça n’a pas été possible mais… Des que j’aurais récupéré Siegfried, je partirais avec lui. Tu n’entendras certainement plus jamais parler de nous… »

Comprendre les propos de Chatiel était relativement compliqué, et d’une difficulté surprenante, surtout la personne a qui elle parlait n’était autre qu’Ellasandra, cette femme d’affaire et de ténèbres qui pouvait cerner quelqu’un en moins temps qu’il n’en faut pour dire Quidditch ou Poudlard… Mais depuis la mort de son cher et tendre Evan, la blonde avait changé du tout au tout, et il était dès lors devenu très compliqué de saisir le sens de ses phrases, sauf quand elle les exprimait comme il le fallait, sans rajouter quelques versets de la bible entre trois mots…

Lorsque Chatiel s’avança vers elle, Ella eut légèrement peur. Bah, c’est vrai, Chatiel n’était plus vraiment réputée pour être douce, mais bon, pour le moment, elle ne faisait pas de crise, encore heureux pour Ella… Chatiel prit le visage de la brune si c’était un bijou particulièrement précieux, et la fixant elle lui parla. Ses paroles étaient certes peu compréhensibles, Ella en saisit l’essentiel. C'est-à-dire trois noms, qui étaient celui de Chatiel, de feu son bien aimé, et du jeune capitaine de Quidditch. De quoi faire une bien belle potion tout ça, mais bon… Enfin, Ella n’allait pas demander de détails, de toute manière, la blonde ne ferait que de l’embrouiller avec ses paroles trop décousues…

Attrapant les mains de son amie, Ella la fit se rasseoir, c’était déjà plus sûre pour la brune si la mangemorte-sœur appelez la comme vous le voulez était assise, et relativement loin d’elle et de sa peau de nacre. Non, Ella n’en avait pas vraiment peur. Pas de Chatiel en elle-même, mais plutôt de ses crises qui pouvaient survenir n’importe quand…

« Chatiel, calme-toi… Je comprends, ou peut-être pas, mais je suis là, ne t’inquiète pas… Je tuerais McDoyle, ça ne sera pas un problème, mais s’il te plait, c’est une amie qui te le demande Chatiel, fais attention à toi… »

Depuis que les deux femmes s’étaient connues chez les mangemorts, en dehors de Poudlard, Ella avait souvent prit soin de Chatiel, surtout lorsqu’Evan eut disparut. Maintenant que Chatiel s’était évadée, son amie s’inquiétait, ce qui était bien évidemment normal. Et bien qu’elle fût légèrement énervée par le fait que Chatiel débarque comme ça au manoir des Clarks, alors qu’elle était recherchée comme Voldemort, risquant de mettre à jour le fait qu’Ella était au service du Seigneur des Ténèbres, elle en avait été soulagée en même temps. Chatiel était toujours vivante, et pas morte tuée par le Lord, ou dans un coin reculé du monde.

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