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| L'esprit ailleurs comme toujours (PV) | |
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Invité
Ξ Sujet: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Jeu 7 Aoû - 21:12 | |
| Le même chapitre, le même paragraphe, la même ligne… Pourquoi n’arrivait elle pas à avancer alors qu’elle était assise là depuis une quinzaine de minutes à essayer de déchiffrer des lignes qui semblaient si claires pourtant. Son corps installé soigneusement sur le sofa tout près de la cheminée, on ne pouvait dire autant de son esprit qui lui était bel et bien absent. S’étant promis de ne plus se mêler de rien et d’essayer d’oublier son manoir, la pression émise par ses parents et tout se qui pouvait se rapporter à sa famille, la jeune fille avait bien du mal à s’en tenir à ses paroles. Laissant le vieux bouquin de potions tomber sur la table basse à coté d’elle, elle remarqua enfin la présence de Milan, son chat, endormi sur ses genoux. D’un poil blanc aussi pur que le bleu de ses yeux, il était unique. Elle se rappelait encore du jour où elle l’avait eu, jour où elle avait aussi partagé une belle discussion avec Diab. Ça remontait à loin et c’est à peine si elles se croisent maintenant. La jeune fille ne comprenait et ne comprendrait sans doute jamais la nature du destin, liant parfois des personnes qui n’ont rien en commun et les séparant tout de suite après sans qu’elles ne se rendent compte du fossé qui se construisait dès le début entre elles. D’abord Cora et Esfir qui avaient quitté Poudlard sans nouvelles, puis le flirt avec Damian, qui lui aussi s’était décidé à partir juste après sans non plus donner de nouvelles… Se lier à quelqu’un était difficile, le perdre ne l’était qu’encore plus, mais s’en passer, personne ne le pouvait vraiment. Dawn et Myrielle étaient devenues celles qu’elle favorisait des autres, elle avait appris à écouter une autre personne que la sienne et ainsi donner sa confiance, jusqu’au jour où elle avait apprit que Flame avait flirté avec le petit ami d’Ice. Le perfect club s’était vite dissout.
Tant de souvenirs qu’elle avait gardés de leurs gages, de leurs bêtises et de leurs longues heures à papoter et à parler de n’importe quoi. Elle avait pourtant évité tout le monde depuis la rentrée, tout le monde à part Dawn à qui elle se confiait de tant à autre. Il y avait aussi Damian qui était revenu de Beauxbatons mais ça c’était un autre problème. Ne voulant pas souffrir d’un autre départ de sa part, elle l’avait laissé de coté et se contentait de ne pas le croiser dans les couloirs… Jusqu’à quand ? Elle n’en savait rien, mais c’était bien la solution la plus facile à laquelle elle avait songé pour ne pas vivre ce qu’elle avait vécut l’année précédente. Se fiant à son intuition, elle sentait quand même que celle-ci allait être encore plus éprouvante que la précédente. Peut être à cause des Buses ou peut être que c’était autre chose encore. Laissant sa main caresser la tête de son chat, elle oublia très rapidement le but d’être allée à la salle commune lors du dîner, heure à laquelle tout le monde désertait le lieu. Révisions, révisions et révisions, captivant ? Je vous l’accorde. Ce qu’elle regrettait vraiment était l’absence de Rogue en Potions et ça la rendait hors d’elle qu’une grosse madeleine ait prit en un rien de temps sa place… Bon d’accord Rogue n’est pas parfait non plus avec ses cheveux gras, mais n’empêche qu’il n’était pas prêt d’exploser, lui. Et oui, le poste de défense contre les forces du mal l’avait enchanté mais bon, l’italienne s’était quand même habitué à le voir en Potions… Et puis le nom de Slughorn lui disait vaguement quelque chose sans vraiment savoir pourquoi. Elle se disait toujours qu'en fin de compte elle l’avait peut être lu quelque part ou l’avait entendu au manoir…. Mais cité par ses parents ? C’était un peu invraisemblable... Si cette grosse marmite était si importante, tout le monde l’aurait vu sur ses traits non ? Jusque là tout ce qui s’y lisait était ‘sans classe’, ‘sans talent’ et ‘sans élégance’...
Milan, ouvrant doucement les yeux sous les caresses qu’elle lui donnait, Elea eut comme l’impression qu’il lisait bel et bien dans ses pensées hochant la tête à chacune de ses critiques. Il était à son image, à ses traits et savait reconnaitre les personnes dignes d’importance aux autres avec qui il valait mieux ne pas perdre son temps. Regardant malicieusement de ces prunelles bleues les moindres détails qui lui tournaient autour, il guettait silencieusement et sans bruit… sur ses gardes. Était-elle dans le même état ? Fermait-elle toutes les portes au moindre bruit suspect de détruire sa vie. Peut être après tout… Mais mieux valait ne pas baisser sa garde et être vainqueur que ne pas s’en soucier et mourir. En y repensant la vie lui paraissait dernièrement semblable à une guerre silencieuse, et elle l’était bien à en croire ses parents. Elle ne se fera bruyante que prochainement, avaient-ils dit, mais quand ? Il y avait tant de choses qu’elle avait entendu au manoir et qu’elle faisait semblant de ne pas entendre.
La jeune serpentard observa silencieusement le feu de la cheminée dans un esprit toujours aussi absent. Elle n’entendit pas quelqu’un entrer à la salle commune au même moment. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Ven 8 Aoû - 12:42 | |
| Esfir souffrait un incroyable mal de tête depuis déjà quelques minutes, cependant, cela ne se voyait pas sur son doux visage de poupée en porcelaine. Ce n’était pas la première fois qu’elle souffrait d’un pareil symptôme, et la russe avait connu bien pire. De plus, elle venait de prendre ses potions ce qui lui promettait une perspective de calme à venir dont Fira se languissait déjà.
Installée dans le dortoir, où elle avait passé sa soirée pour pouvoir lire tranquillement, et ne pas voir de visages curieux se retourner vers elle. En effet, depuis son retour elle voyait des regards qu’elle jugeait inquisiteurs. Et alors ? Oui, elle était revenue, ce n’était si exceptionnel en soit, non plus, ces élèves n’avait aucune éducation ! Ils ne tiendraient pas deux jours dans le domaine des Nabirotchkina, Esfir en était sûre à 100%. Sans oublier qu’il ne cachait pas cette envie de savoir ce qu’il lui était arrivé. A croire qu’ils s’étaient souvenus de son visage et de son physique lors de ces trois premières années. Car, la morphologie de Fira avait un peu changé, outre ce visage qui se faisait de plus en plus femme, ce qui était tout à fait normal, la russe arborait un visage blanc maladif, et une silhouette bien maigre, on aurait pu la croire anorexique. Cependant, il n’en était rien, elle n‘avait pas besoin de grand-chose pour avoir l‘estomac remplie, séquelle de sa maladie qu’elle avait atrocement vécue durant ces deux dernières années. D’ailleurs, ses parents n’avaient rien fait pour que cela s’arrange, à croire qu’elle n’avait plus sa place dans cette famille prestigieuse. Devait elle redoubler d’effort pour leur convenir ? Non, hors de question, de toute façon, même en ayant les meilleurs résultats, les meilleures manières possible, ses parents ne lui accorderaient pas un seul regard à cause de sa maladie qui continuait à la ronger. Pourtant, ce n’était pas de sa faute, sa maladie, elle l’a haïssait comme personne. La russe avait toujours cette impression d’être faible et à toujours faire attention. Fira trouvait ça, tout simplement injuste… Alors que certain n’avait aucune difficulté à vivre, la jeune fille devait se battre pour un souffle d’air.
Allongée paisiblement sur son lit, Esfir contemplait le plafond de son baldaquin. Cependant elle avait un air absent, comme ci, elle était à des kilomètres de cette école, ce qui n’était pas tout à fait faux. La russe passait la moitié de son temps à réfléchir à son existence, pour finalement, ne trouvé aucune réponse. Peut être parce qu’elle n’éprouvait plus cette envie de vivre qui caractérisait tout être humain ? Sûrement, pour elle, la vie n’était qu’une farce : on vivait sur terre pour simplement y mourir. Plutôt fataliste comme façon de pensée, mais elle n’avait rien vécu qui puisse prouver le contraire aux yeux de la jeune fille. Après tout, sa vie d’aujourd’hui se résumait à survivre, et bosser ses cours. Depuis combien de temps n’avait elle pas réellement rit ? Bien trop longtemps, plus de deux ans… Plus de deux ans qu’elle ne s’était pas sentie légère, où son rang qui lui était dû ne l’avait pas quitté, ce masque d’impassibilité qui était incrusté sur ce doux visage. Un sourire sarcastique naquit sur ses lèvres fines pour ponctuer ses pensées. Esfir était riche, ne vivait pas dans le besoin, que pouvait elle demander de plus ? Des parents aimants peut être ? Cela, c’était peut être un peu trop demandé, et au moins, elle ne les avait pas tout le temps sur son dos. Ils avaient plutôt tendance à s’occuper de Misha, seul héritier mâle de la famille, et par conséquent, celui qui transmettrait le nom des Nabirotchkina. Ce qui était tout à fait normal. Enfin, normal… Tout était relatif, pour Fira oui, puisqu’elle avait vécu dans cette façon de pensée depuis qu’elle était toute petite : « veille sur ton frère, surtout ! ».
La russe regarda sa montre, elle devait aller manger ; bien que l’envie et l’appétit lui manquait. Cependant, elle s’y força, bien consciente qu’elle était maigre, Fira n’éprouvait pas la réel envie de perdre encore du poids. Se redressant délicatement histoire de ne pas avoir de vertige comme elle en avait l’habitude, la russe constata avec satisfaction que son mal de tête avait nettement diminuer. Heureusement, ce soir, elle n’avait pas besoin de faire ses devoirs. La russe prenait toujours un coup d’avance pour ne pas être en retard. Cette année, Esfir avait les BUSEs et il était hors de question qu’elle se laisse distancer parce qu’elle n’avait pas assez anticiper, et à cause de sa stupide maladie qui prenait bien trop de place dans sa vie, au goût de la jeune fille.
Descendant les escaliers lentement, elle devina que la salle commune était vide n’entendant aucun bruit. Un sourire froid sur les lèvres, Fira ne comprendrait jamais ces personnes qui se dépêchaient d’aller manger… Pour discuter ? L’adolescente préférait clairement observer, cela apportait bien plus d’information que de poser des questions inutiles.
Arrivant dans la salle commune, la russe constata qu’elle avait eu tord, il y avait bien quelqu’un et apparemment, cette personne n’avait pas remarqué sa présence. Fira avait bien eu l’intention de passer son chemin, mais elle ne put s’empêcher de trouver cette silhouette familière, qu’elle ne mit pas bien longtemps à deviner.
-Elea ?
Cela faisait combien de temps qu’elles ne s’étaient pas vu ? L’italienne avait fait partie de ces personnes dont elle aurait bien volontiers donner des nouvelles et aimer en recevoir. Désormais, elles étaient un peu comme des étrangères. Le temps avait passé et leurs caractères avaient évolué, prenant peut être des directions différentes. Néanmoins, cela n’enlevait pas le plaisir qu’avait Fira de la revoir. L’italienne était aussi blonde qu’elle était brune. Les deux jeunes filles ne se ressemblaient pas du tout physiquement. L’adolescente oublia instantanément d’aller dîner, elle voyait là, une nouvelle occasion de renoué avec son passé, comme avec Cora.
-Je peux me joindre à toi ?
Un sourire courtois, elle n’en oubliait pas ses bonnes manières de sang pur. Peut être qu’elle dérangerait Elea dans ce qui semblait être des révisions de potions au vu du livre qu’elle distingua sur la table basse. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Ven 8 Aoû - 14:26 | |
| Un regard rouge-vert qui semblait vague, lointain, dénué de cette parcelle malicieuse et de ce voile de froideur avec lequel elle avait apprit à cacher son profond sentiment de haine et de dégoût. Qu’allait-elle faire de sa vie ? Qu’est ce qui risquait encore une fois de lui tomber dessus et de la sortir de ses rêves sereins? Des questions bien ambigües qu’elle ne se serait jamais posées auparavant. Mais qui avait elle été au juste et qu’était elle devenue ? Personne ne pouvait réellement connaitre entièrement sa personne et ainsi chacun demeurait à jamais ce que le destin a voulut qu’il soit depuis le jour de sa naissance, inconnu de lui même. Il n’y avait en fait qu’un chemin, un seul, tracé pour chaque être, et qui différenciait de celui des autres. Qu’il soit semé d’embuches ou qu’il soit aussi fluide qu’un courant d’eau, il nous était destiné et aucun de nos sacrifices ne le changera jamais. Magie noire ou blanche, il n’y avait pas vraiment de différence, chacune faisant éprouver ce désir de se surpasser et de devenir encore plus puissant. Le seul point important pour tous est sans nul doute celui des classes sanguines qui s’est vite déployé depuis la naissance de la magie. Classe des sangs pur de plus en plus rares à laquelle l’italienne appartenait, celle des sangs impurs dont sang de bourbe et sang mêlés et enfin la dernière, moldue, qui ne se doute de rien et qui vit naïvement dans un monde qu’elle croit le sien.
Comment l’italienne avait elle commencé à croire au destin ? Peut être à cause de l’éducation que ses parents lui avaient inculquée : On est unique ou on ne l’est pas. S’étant toujours habituée à se moquer de ceux qui « ne l’étaient pas » ça lui paraissait normal de vivre dans un monde où certains étaient obligé de se plier aux désirs des autres en espérant une faveur de leur part. Un vainqueur et un vaincu. Fear or not fear, c’est pas vraiment la question qu’on se pose.
S’habituant déjà au silence de la salle commune et aux crépitements du feu qui réchauffait le lieu, elle sursauta en entendant quelqu’un prononcer son prénom alors que le lieu était censé être vide à l’heure qu’il est et se retourna vers la personne qui avait mis fin à son pur moment de réflexion. La première question qui lui vint à l’esprit fut « On se connait ? » Elle avait quelque chose de familier mais la belle italienne ne savait trop quoi. Détaillant un peu plus attentivement les traits de la jeune fille, ses yeux s’agrandirent…
« Esfir ? »
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres en repensant aux bons vieux souvenirs qu’elles avaient vécut avec Cora et qui remontaient à bien loin dont leur premier cours de balai avec le professeur Bibine. Cours dans lequel elles avaient excellé sans problèmes. Balai, balai, balai… Ce mot la déprimait rien que d’y penser maintenant, mais ce n’était pas de sa faute si elle avait arrêté le quidditch… hein ? Les deux jeunes serpentards avaient beau eu à partager le même dortoir depuis le début de l’année, Elea s’était un peu habituée à griller le couvre feu et passer plus de temps ailleurs qu’au dortoir des cinquièmes années et c’est à peine si elle avait vraiment reconnut son ancienne amie, qui avait, il fallait le citer, bien changé… D’une peau aussi laiteuse que celle de Dawn, elle arborait un silhouette mince et un joli sourire aimable, celui que la jeune italienne s’était habitué à voir il ya longtemps sur le visage de la brune et qui se transformait généralement en un autre bien sournois.
« Bien sûr… »
La blonde désigna de sa main la place juste à coté d’elle. Elle avait tant de questions à lui poser mais ne s’imaginait pas à la place de la brune, vouloir un grand interrogatoire alors qu’elles s’étaient à peine revues après des années où elles s’étaient séparées.
« Alors... Qu’est ce que tu deviens ? Tu t’es habituée à Poudlard ? »
Remarque tout le monde pouvait s’habituer à un vieux château prêt à sombrer en ruines d’une seconde à l’autre. Ajoutez à cela un corps enseignant navrant et un directeur vieux de 1000 ans adorateur d’une race infâme, et vous aurez un Poudlard dans toute sa…euh... décadence. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Ven 8 Aoû - 17:03 | |
| Oui, c’était bien Elea… Évidement cette dernière avait changé, sauf peut être que son regard révélait une fille plus posée, et plus réfléchit. Tout ce qu’il y avait de plus normale en somme. La russe n’avait eu aucune difficulté à la reconnaître, comme pour Cora ou Dawn. C’était étrange comment elle se souvenait tout ce beau monde, mais c’était peut être parce qu’elle n’avait pas fréquenter beaucoup de personne avant de disparaître subitement de Poudlard, et les seuls individus qu’elle avait considéré comme ses amies étaient Cora et Elea. D’ailleurs, elle se souvenait de leur première rencontre à toutes les trois. C’était durant un cours de vol, les trois petites filles de cette époque avaient toutes excellés dans ce cours, puisqu’elles avaient eus l’agilité et l’aisance, ce qui n’avait fait que les rapprocher les unes des autres, en partageant une passion qu’était le Quidditch. D’ailleurs, n’avaient elles pas fait partie toutes les trois à l’équipe de Serpentard ? Un temps bien révolu pour ces trois demoiselles. A croire qu’Esfir avait des regrets sur son passé. Il fallait avouer qu’auparavant, elle trouvait sa vie beaucoup plus trépidante. Joueuse de Quidditch, aimant faire sa véritable peste même avec les professeurs qui lui en laissaient la possibilité, comme par exemple avec Hagrid, tout comme Cora et Elea si elle s‘en souvenait bien. Cependant, il n’y avait aucun regret, la brune avait été dans ce temps là beaucoup plus stupide et ignorante. Désormais, elle se montrait discrète, mais gardait toujours ces même traits hautains qui l’avaient toujours caractérisée, révélant son statut social élevé.
Fira se rendit compte alors qu’elle n’avait pas croisé Elea depuis le début d’année, c’était plutôt étrange, étant donné qu’elles partageaient le même dortoir. Cependant, la russe savait très bien qu’Elea n’était pas le genre de jeune fille à se plier aux règles de cette école, et le fait qu’elle n’ait pas vu la jolie blonde dans le dortoir ne faisait que confirmer ce caractère bien trempé qu’elle lui avait connu. D’ailleurs si elle s’en souvenait bien, Esfir et Elea étaient allées une fois dans la réserve de la bibliothèque simplement pour le plaisir. Dommage, maintenant, elle était bien trop posée et surtout sa santé bien trop fragile ou se risquer à refaire ces petits caprices de la vie. La brune avait apprit à s’y résoudre depuis bien longtemps, après tout, n’avait elle pas touché à un balais depuis plus de deux ans à cause de cela ? Tout de même, ce sport lui manquait, et lui aurait sûrement donné une meilleure silhouette que celle qu’elle avait maintenant. Fira était très dure envers elle-même, mais c’était simplement pour atteindre la perfection, n’étant pas du genre à se contenter de la médiocrité dont certain se complaisait, comme des porc dans leur boues. Sophistiqué, la jeune fille avait des goûts simple : elle voulait le meilleur.
Lui demandant de si la brune pouvait se joindre à la blonde, cette dernière acquiesça. Esfir s’installa donc avec grâce, son éducation ne la lâchait pas une seule seconde sans même qu’elle ne s’en rende compte. A vrai dire, c’était tellement ancré en elle, que cela faisait partie de sa personnalité à part entière. Elea lui demanda ce qu’elle devenait… Question inévitable, mais dont elle n’avait pas pensé, comme le soir des retrouvailles avec Cora, ce fut la première question. Deux fois la même erreur, il était temps qu’elle se mette à réfléchir, puisqu’elle ne pouvait décemment dire « oh rien de particulier, juste une maladie que j’ai depuis 2 ans, et qui va finir par m’achever à un moment ou un autre de ma vie ». Déjà d’une, Fira n’assumait pas sa maladie alors révéler qu’elle s’était sérieusement affaiblie depuis qu’elle avait quitté Poudlard, il en était hors de question, de deux, elle voulait qu’on la traite comme une personne normale et ne pas avoir l’impression qu’on agissait d’une telle façon parce qu’on avait pitié d’elle… Oh bien sûr, elle finirait très bien à révéler à Dawn, Elea et Cora ce qu’elle avait, enfin dans les grandes lignes et si ces trois dernières faisaient toujours partie de son cercle d’amies. Mais bon, en ce moment, le futur n’était pas le plus important, elle devait donné une réponse à son amie. Affichant toujours ce même sourire courtois, les yeux émeraude d’Esfir restaient tout de même froids et dénué de toute vie. Cette lueur de méchanceté avait disparut de son visage d’ange, depuis qu’elle avait quitté Poudlard…
-Rien de spéciale, ma chère Elea, de simples aléas de la vie…
Quant à son habitude de Poudlard… C’était encore une autre histoire. Beaucoup de choses avaient changé, à commencer par les cours de potions. Bien qu’elle fasse partie du club de Slugh, la russe préférait nettement Rogue niveau ambiance. Avec ce nouveau prof, on avait l’impression que les potions étaient accessibles à tous, c’était vraiment navrant.
-Habituée ? Certes, ce n’est pas bien difficile, mais m’y plaire véritablement c’est une autre histoire. Poudlard n’a pas réellement changé…
Ce n’était pas tant les sang de bourbe et les sangs mêlés qui l’agaçait, tant qu’ils ne la cherchaient pas, Esfir n’avait aucune raison de les pousser à bout. C’était plutôt cette ambiance qui semblait joyeuse, ces couples qui l’horripilait, comme ci tout le monde était heureux de sa vie. Une forme de jalousie ? Peut être, Fira avait depuis bien longtemps arrêté de penser à ses états d‘âme.
-Et toi, Elea ? Que deviens-tu ? Apprécies-tu toujours Poudlard ?
La dernière question, n’était que pur ironie, la russe savait que l’italienne n’avait jamais porté cette école dans son cœur. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Dim 10 Aoû - 21:15 | |
| Simples aléas de la vie ? Si Esfir lui cachait quelque chose à ce moment Elea ne s’en serait jamais douté, la croyant sur parole. Mais en même temps sa vieille amie, pas si vieille que ça x), avait quand même le droit de garder les secrets de sa vie pour elle et ce cas arrangeait bien la blonde qui ne s’amusait pas non plus à crier tous ces malheurs sur les toits. En fait, elle n’avait même pas à les crier, les rumeurs faisaient bien tout le travail. Murmures et murmures, elle se sentait traquée de mille yeux à chacun de ses passages dans les couloirs. Paranoïa ? Elle n’y croyait pas trop non plus, peut être depuis les chocolats empoisonnés qu’elle avait reçut à la saint valentin dernière. Peste, mangeuse d’hommes, allumeuse, salope… Elle en avait entendu de bonnes, mais en même temps elle s’en fichait un peu de ce que tout le monde pensait d’elle, ayant déjà du mal à s’écouter elle-même pour se fier aux autres. Le concept même d’être une serpentard implique et impliquera toujours celui d’avoir tout ce qu’elle veut quand elle le veut alors elle ne voyait pas en quoi ça dérangerait qui que se soit. Jalousie ? Elle n’en avait jamais ressentit alors comment comprendre ?
Oui, bon, elle avait déjà envié Myrielle et Dawn quelques fois et pour cause, les deux jeunes serpentardes n’avaient pas de parents sur le dos comme elle. Mais en même temps elles n’en avaient pas, alors pour elles c’était certainement aussi difficile à vivre que pour elle… hein ? Dans tous les cas elle ne pouvait pas savoir, n’ayant reçut ni traitement de faveurs, ni affection et encore moins un soupçon d’amour durant son enfance, la richesse avait en quelque sorte prit la place de ces derniers et elle ne s’en plaignait pas tout compte fait, ne s’imaginant pas la vie qu’elle aurait eu sans galions ni titre de noblesse. Peut être serait elle à l’heure qu’il est une… allez, elle peut le dire ><’… gryffondor –ouf-, une de ces bouffons qui se croient les meilleurs en tout et qui passent leur journée à rire bêtement et à se dire que tout va bien pour le meilleur des mondes pour eux. *Yeurk* Fallait être réaliste quand même, le monde ne tournait pas autour des lionceaux idiots et prétentieux, mais bien des serpents, venimeux et arrogants. Et oui, c’était prouvé que presque tous les imbéciles de Poudlard venaient de cette maison dont saint Potter, ou balafré pour les intimes. Cicatrisé qui profite bien de la mort de ses stupides parents pour paraitre dans tous les écrans. Remarque elle tuerait bien les siens aussi pour avoir la paix une fois pour toute. La jeune fille se appelait encore des paroles de Rogue ‘enfermer la mort dans une bouteille’ oui elle enfermerait la leur et la jetterais dans le lac. Brillant comme idée ? Oui, il n’y avait qu’elle pour penser de cette manière. Une autre qualité qui la rendait unique hein ? –sbaaf-
Esfir lui dit être vite habituée à la vie –Oh combien intéressante- de Poudlard. Etonnant. Elle se rappelait des longues discussions qu’elles avaient autrefois eues sur ce qui faisait de Poudlard un endroit si beau et où il était si facile de se sentir chez soi, notamment grâce aux lits dans les dortoirs qui avaient bien massacré le pauvre dos de la belle blonde lors de sa première année. De beaux souvenirs certes mais qu’elle préférerait quand même oublier. Poudlard n’a pas changé durant toutes es années et ne changera sans doute jamais. Château poussiéreux où il fallait étudier, dormir et s’ennuyer. Ça ne serait sans doute pas pareil si c’était une personne compétente qui prenait cette résidence presque en cendres en mains. Malheureusement c’était bien le vieux Dumbledore qui avait la place. Si elle commençait à regretter le départ d’Ombrage ? Un peu, oui…
La brune lui demanda alors de ses nouvelles et si elle appréciait toujours aussi bien Poudlard. Que d’ironie cette soirée mais comment faire autrement ? Elle n’allait pas lui raconter qu’elle avait toujours cette envie dépressive qui grandissait de plus en plus en elle à chaque fois qu’elle retournait dans sa tête ce qui faisait sa vie, ses cauchemars et son futur. Bien trop lent, bien trop sombre, et bien trop ennuyant. La soirée venait de bien commencer, pourquoi gâcher cet air de retrouvailles avec des sottises qui ne concernaient une autre personne que la sienne. Chacun sa vie chacun ses ennuies, disait-on, et malgré qu’on se fasse croire à nous-mêmes et aux autres que tout va bien, il ya toujours quelque chose qui sort du décor et qui nous ramène à la vraie vie, celle qui ne fais pas de cadeaux au hasard, te donne et te reprend.
« Et bien… Je suis encore vivante même si je respire l’impureté des sangs de bourbe dans l’air. Serpentard dérape, la majorité des premières années ne sont ni de branche noble ni purs de trois générations… Lamentable avec un grand ‘L’ tout comme le vieux Slug… »
Donnant de douces caresses à Milan, encore endormis sur ses genoux, la blonde reprit :
« Que penses-tu de cette grosse citrouille qui croit nous enseigner le grand art des potions, en fait ? »
Donner toujours sa véritable vision des choses, le concept qu’appliquait avec beaucoup de plaisir Elea. Il manquerait plus qu’Esfir se soit prosternée devant la prestance –bien invisible :p- de ce gros personnage. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Jeu 14 Aoû - 18:41 | |
| Pour la première fois de la soirée, Esfir afficha un air mauvais, de ce point de vu là, Elea n’avait pas changer, et la russe avait l’impression de revenir en arrière, lorsque les trois jeunes filles étaient de véritables pestes avec les sangs impurs, c’est-à-dire, quasiment tout le monde dans ce château. En effet, ce dernier n’avait pas comme premier critère la lignée de chaque sorcier. Si depuis le début Poudlard avait suivit les idéaux de Salazar Serpentard, Fira était sûre que tout serait autrement. Les sangs purs telle qu’elle ou Elea seraient parmi les élèves les plus réputés de cette école, les intouchables en quelques sortes, et Cora serait de sang pur, à moins qu’elle serait allée à Beaubâtons ? En fait, rien ne serait ainsi, peut être même que Potter n’aurait pas cette stupide cicatrice et ainsi de suite… Oui, tout serait différent. La loi du plus fort, personne pour protéger les plus faibles. Cela supprimerait déjà pas mal de monde dans cette foutue école, à commencer par les Poufsouffle, dont les qualités était leur loyauté et leur sens du travail. C’était sûrement la maison la plus discrète qui ne ferait jamais parlé d’elle, et pour cause, cette maison n’avait aucune véritable qualité pour les différenciés. En fait, cette maison était coincée entre celles des Serdaigle et des Gryffondor. Après tout, les bleus et argents avait aussi le sens du travail, mais ils étaient qualifié d’érudits, quant au rouge et or eux aussi étaient censés être loyaux et en plus d’être courageux, même si aux yeux d’Esfir, c’était plus de la stupidité.
Quant à Serpentard, d’après Elea cette maison perdait en prestance. La majorité étaient des impurs et des pauvres (bah oui, pour Fira soit on est riche soit on est pauvre XD). En même temps, il fallait dire que ces familles se faisaient de plus en plus rare dans ce monde. Sang purs de trois générations ? Alors ce n’était pas des purs. Esfir était et resterait catégorique de ce point de vue là. Sinon, ce serait trop facile d’entrée dans leur monde, pourtant si fermé. Bien que la jeune fille ne mettait plus son sang en avant, et jugeait moins les personnes sur ça, elle en gardait tout de même un point d’honneur, et c’est cela qui faisait sa dignité. Et qui disait sang purs disait aussi que ces même personnes avaient reçu la même éducation stricte. C’était un monde où tout le monde se comprenait bien qu’il n’y ait aucune confidence au coin du feu, tout passait sous silence.
-Au moins, cela prouve que Poudlard avance dans le temps…
Sarcastique ? Oh oui beaucoup, et c’était l’humour de la brune. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Poudlard n’était qu’une longue plaisanterie, où tout les ans, un nouveau professeur défense contre les forces du mal apparaissait, et les autres professeurs restaient coller, telles des abeilles dans un pot de miel à leurs postes. Cette école était elle aussi catastrophique que les deux jeunes filles en parlaient ? Pour Fira non. Elle préférait Poudlard à son manoir, c’était simplement le luxe et son piano qui lui manquait. Ses parents, elle les laisseraient bien volontiers de côté, et s’ils venaient à mourir, aucun chagrin ne se lirait sur son doux visage de poupée. Bien au contraire, elle gagnerait en plus un tiers de la colossale fortune des Nabirotchkina. Indigne de pensée ainsi de ses parents ? Un sourire déplaisant s’inscrivit à l’intérieur d’elle-même. Rien ne la liait à sa famille, sauf peut être Ksénia et Misha qu’elle efforçait de protéger d’une vérité qui pourrait se révéler peut être douloureuse. Après tout, elle n’en savait rien, chacun prenant bien soin à cacher ses sentiments.
-De toute façon, même sorciers de trois générations ils sont impurs alors… Il faut se faire à l’idée, il n’y a pas que Poudlard qui soit en déclin mais aussi le monde magique. Les traites à leur sang se font de moins en moins rare, et cause la perte de leurs propres familles.
Paroles révoltante ? Non, pour Fira c’était simplement une constatation. D’ailleurs sa voix était restée calme et dénuée d’émotions à par peut être celui de lassitude. En effet, elle trouvait bien dommage que les purs ne perdurent pas. Mais de là, à faire une fixation, sûrement pas ; ça ne servait à rien de rester débattre sur quelque chose qui était inévitable.
Elea lui demanda ce qu’elle pensait de Slughorn. Un sourire légèrement amusé apparut bien vite avant de disparaître. Il ne valait pas Rogue, c’était un fait. Mais, cela aurait pu être pire tout de même.
-Franchement aucune classe, aucune grâce, aucune prestance, bref, tu m’auras compris… Néanmoins, je dois admettre qu’il s’y connaît au niveau des potions. Et puis, quelques chose me dit qu’il a de très bonnes relations en dehors de Poudlard qui pourrait aider les ambitieux à grimper en haut de l’échelle sociale.
D’où l’importance de faire bonne figure. De l’hypocrisie ? Fira préférait dire que c’était une simple question de stratégie. Et puis, elle était à Serpentard après tout, pas chez les Bouffons. Il ne fallait pas s’attendre qu’elle se montre franche devant un individu qui avait des chances de la tirer vers le haut.
-Et toi, qu'en penses tu ? Tu l’air de ne pas beaucoup l’aimer…
Un sourire légèrement provocateur, l’italienne saurait sûrement que ce n’était pas contre elle. Mais plutôt contre les propos qu’elle avait fait. La russe comprenait parfaitement le sentiment d’Elea. C’était sûrement ce que bons nombres de Serpentard pensaient.
La jeune fille décida de changer de position sur son fauteuil, et jugea utile de changer de sujet de conversation. Bien sûr cette conversation l’intéressait, la russe aimait toujours avoir l’avis de ses amis ou de personne qu’elle considérait, pour enrichir son petit inventaire de la personnalité des autres. Cependant, il n’y avait pas que les cours dans la vie.
-J’ai entendu dire que tu t‘étais bien amusé l‘année dernière ?
Bien sûr elle avait entendu parler des ‘Perfect’ étant donné que sa cousine Dawn en était une. Avec ce qui lui semblait, Myrielle dont elle n’avait jamais adressé la parole et Elea son amie de ces trois première années. Elle n’avait pas cherché à trouver le système ni comment cette ‘alliance’ c’était produite, sûrement grâce au hasard comme à son habitude. Cependant, elle avait entendu dire que ces trois dernières s’étaient lancée des défis les unes aux autres. Concept dont Fira n’aurait jamais pris part même si elle avait été ici l’année dernière. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Mer 27 Aoû - 18:21 | |
| -Vraiment désolée pour le retard je pouvais pas me connecter pendant une tite période T-T- Poudlard ? Avancer dans le temps ? Mais pour devenir quoi ? Des centaines de familles indignes de leur rang et de leur sang se font tuer partout dans le monde mais ce n’est pas suffisant. La traitrise commence à Poudlard, là où l’on n’a pas accepté de d’exclure la vermine. On aurait beau essayé d’enlever ces idées racistes de la tête de l’italienne, ça ne restait pas moins que sa vision de penser, celle qui l’avait guidée jusqu’à devenir la personne qu’elle semblait être aujourd’hui et rien ne la changerait, elle en était sûre et certaine. Bientôt le monde se bouleversait et il n’y aurait alors aucune autre issue que celle de choisir son camp. Purs contre impurs. Les maisons se mélangeaient, le vieux Dumbledore tentait de fermer les yeux et essayer d’effacer chaque différence qui rendait l’un meilleur que l’autre, mais il n’y avait pas moyen de rompre les choses. Potter resterait à jamais un dégonflé cicatrisé, les vrais sorciers prendront enfin le règne qui leur ait du et ces piètres moldus sauront enfin leur vraie nature en faisant face aux purs; de la vermine qu’il fallait abattre de la même façon qu’on avait su rendre les elfes des domestiqués.
Etrange de la part d’une serpentarde portant le doux prénom de celui d’Elea de penser ainsi… Mais c’était comme ça, et la douceur n’était qu’un autre synonyme de froideur à ses yeux. Et puis ce n’est pas avec de la gentillesse et de la pitié pour chacun qu’on gravissait les échelles de la vie et que l’on arrivait à bâtir un monde ; Tu veux quelque chose tu le prends, c’est aussi simple que cela.
Esfir lui dit alors ce qu’elle pensait du ‘grand’ et ‘unique’ professeur Slughorn et elles eurent toutes les deux des points de vue complices. Mais comment dire autrement de cet individu borné et imbu de lui-même dont l’égo dépassait en rien celui de Lockheart. *Eurk* La belle blonde eut intérieurement une moue de dégoût. Le cher ex-professeur de défense contre les forces du mal… Rien que de se rappeler de ses sourires, des clins qui se faisait à son reflet à chaque fois qu’il passait devant un miroir et des longs discours supposés parler de lui des heures entières… Elle ne pouvait s’empêcher d’apprécier mister Slugh, mais ça, elle n’était pas prête à se l’avouer. La jeune brune lui fit alors un autre commentaire concernant le nouveau professeur de potions, comme quoi il avait aussi son importance dans le milieu magique… Voulait-elle par là insinuer que manger dans la main de cette montgolfière serait la bonne résolution à faire pour accéder à un futur prometteur aux grands privilèges pas donnés à tout le monde? Peut être… Mais cette idée ne l’inspirait pas le moins du monde et elle savait au fond qu’elle n’en aurait pas besoin pour entrer dans les grands milieux importants dans n’importe quel domaine, que ça se soit en Angleterre, en France ou en Italie, d’où on pouvait voir l’importance de ne pas se mettre ses parents, sa richesse et tout ce qu’elle avait acquit par son nom, à dos.
« En vérité, je n’arrive pas du tout à apprécier cette… personne. Passer quelques heures de potions avec elle et je sens des nausées me monter à la tête. Oui, il est peut être compétent, mais sa manière de faire m’agace ! Les potions sont un art, un art et un privilège, surtout pas donné à tout le monde ! Lui pourtant, fait croire à chacun qu’il est facile d’y accéder. Tu as vu un peu Potter et les autres bouffons en cours de potions ? Ils sont aux anges ! Heureusement que Rogue n’est pas loin… »
Sa voix avait peut être eu un ton neutre mais on pouvait quand même y décelé un élan de froideur et surtout une pincée d’ironie non dissimulée. Le sujet tourna vite vers les évènements de l’année dernière. Année que l'italienne ne regretterait sans doute jamais et où Poudlad n’avait plus été ses yeux ce vieux châteaux pourris qu’elle haïssait, mais plutôt un terrain de jeu ou tout était permit et ou il n’y avait pas de règles inscrites si ce n’est celle de s’amuser et d’oublier une fois pour toute les tracas habituels dont ceux de ses parents qui n’avaient eu autant d’importance qu’en ce jour-ci. Un rêve qui avait vite prit fin avec le dur retour à la réalité, sans doute moins joyeuse. Un sourire amère pendu ses lèvres, elle répondit à la brune d’un ton un peu lointain :
« Amusée ? Ce n’est pas vraiment le mot… Disons que j’ai crut pouvoir me libérer une fois pour toute de mes vieux démons en les fuyant et en profitant du moment présent. Je t’avoue que pendant un court instant j’ai réussi à oublier que la vie est et demeura à jamais une garce. J’en arrive maintenant à oublier qui je suis et c’est ce que je pourrais enfin appeler le retour au gouffre… »
Ayant même oublié la présence de la jeune fille à coté d’elle, elle s'en voulut d'en avoir trop dit sur son état et sur ce qu'elle ressentait au fond. Beaucoup n'en avaient pas idée, et elle préférait que ça reste ainsi plutôt qu' autrement car après tout ses problèmes ne concernaient qu'elle...
« En bref, je pense que cette année va être différente… Ennuyante et stressante, sans oublier les Buses… J’ai intérêt à ne pas avoir des notes catastrophiques… »
Prenant une autre position sur le canapé, son chat en fit de même en se jetant sur les genoux d’Esfir. |
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Ξ Sujet: Re: L'esprit ailleurs comme toujours (PV) Dim 7 Sep - 21:27 | |
| [Dsl, rp complètement naze, mais ces temps ci, j'ai vraiment pas le temps XD]
Slughorn, maître des potions, professeur de Poudlard, et anciennement élève de la prestigieuse maison qu’était Serpentard. Qui l’eut cru ? (lustucru XD *sort*) Ce dernier avait réussit à se faire un nom dans le monde magique anglais. Après tout, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était célèbre en Russie. Il y avait des mages bien plus connu. Esfir le connaissait simplement par liaison avec ce pays, pour le moins morne. Elea ne supportait pas ce professeur, quoi de plus normal ? Pour Fira aussi, c’était difficile. Elle n’avait été scolarisée que trois ans dans cette école, et pourtant, elle n’arrivait pas à dissocier Rogue et les potions. La jeune Italienne, lui avoua, qu’avec Slughorn, l’art des potions était à porté de tous. Un sourire amusé naquit sur le visage de la belle brune. En effet, cette dernière avait eu cette même impression, et cela l’avait aussi très irrité. Fira pratiquait les potions depuis qu’elle était toute petite avec son père, lui-même spécialiste des potions. Que ces Bouffondors soient capable de faire une potion correctement était totalement absurde, indigne. Sa matière préférée ainsi bafoué. L’adolescente s’emportait quelque peu dans son esprit, et elle en était consciente. Cependant, son visage impassible ne montrait strictement rien.
-Je te comprends, j’ai exactement la même impression. Mais que veux tu ? Une éducation, reste une éducation, alors autant se faire bien voir, et mettre toutes nos chances de notre côté. Rogue, professeur de défense contre les forces du mal. Imagines la tête de Potter et autre Gryffondors qui aiment cette matière.
Esfir était certaine que cela resterait une matière neutre pour elle, qu’elle ne trouvait pas spécialement intéressant. De plus, les créatures maléfique très peu pour elle. La jeune fille s’imaginait très loin de tout ceci. La vie n’était qu’une courte plaisanterie, bien loin d’être drôle… Cette dernière se demandait toujours pourquoi faisait elle toujours le maximum pour contenter ses parents, alors qu’elle pouvait mourir du jour au lendemain. Se battre, simplement pour un souffle d’air, alors que les autres le faisait sans même y penser. Tout cela n’était qu’injustice à ses yeux. Le destin, elle n’y croyait pas, son traçait son propre chemin. D’ailleurs, elle ne croyait en rien. Si, elle avait été moldue, elle ne croirait sûrement pas aux fantômes. Superbe philosophie qu’elle abordait. Tout était tellement fataliste chez elle. Fira écouta Elea d’une oreille distraite, cependant, elle l’écoutait, et comprenait chaque sens de ses mots, puisqu’elle pensait exactement la même chose. Un visage toujours aussi froid et dénué de sentiment. Néanmoins, la jeune fille ne put s’empêcher de penser qu’Elea se « confiait » à elle. Etrange… Venant de la part d’un Serpentard, et surtout d’Elea. Cependant, elle ne blâmait en rien ces paroles, pour le moins… fataliste ? Le maître mot de cette conversation, fallait il croire.
-Un gouffre sans fin…
Fira trouvait tellement simple le discours d’Elea, mais la russe était certaine que peu de monde saisirait. Il fallait avoir vécu à peu près la même chose. Après tout, l’Italienne était une sang pur ayant des parents exigeant. Tout comme elle. Néanmoins, la blonde avait vécu un bref moment de liberté, certes seulement en illusion, comme l’était le bonheur à vrai dire, mais au moins, elle avait pu avoir l‘impression de véritablement respirer. Elea aurait pu craindre qu’Esfir ébruite ce court moment de confidence, pourtant, la russe n’avait même pas eu cette idée. La Serpentard faisait partie de ses amis, amis qu’elle ne trahirait jamais. Inhabituelle pour une Serpentard ? Sûrement, mais Fira savait qu’elle n’était pas la seule dans cette maison. Et puis, savoir qu’elle n’était pas la seule dans ce cas là, la rassurait. Bien qu’en restant objectif, pour la russe, il n’était pas bien difficile de connaître les états d’âme de l’italienne. Après tout, les deux adolescentes avaient pratiquement le même comportement : les deux étant difficile à saisir.
-Oui, et les profs n’hésitent pas à en rajouter. Mais, je n’ai pas de doute sur mes résultats. Mes parents m’ont donné des cours lorsque je n’étais pas à Poudlard. Et ils sont bien plus exigeant que cela.
Cela faisait déjà une touche de stresse en moins, d’ailleurs, elle aurait intérêt d’en avoir le moins possible pour éviter une perte de connaissance en plein cours. Inutile de se donner en spectacle de cette façon. D’ailleurs, elle sentait la fatigue la rattraper brusquement. Cela ne surprit pas vraiment Fira, étant habitué.
La russe sentit la boule de poil se blottir sur ses genoux. Au moins, l’animal semblait l’apprécier, au moins un être vivant qui n’exigeait pas grand-chose de sa part. Un sourire amusé, elle reporta son regard sur son amie.
-Je te propose que nous montions dans notre dortoir pour continuer la conversation, avant que nous n’ayons plus la moindre envie de monter.
Chassant délicatement le chat de ses genoux, Fira se leva avec toute la grâce qu’elle possédait…
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