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 La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}

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Ξ Sujet: La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}   La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open} EmptyMer 27 Aoû - 19:04

{ Suite de " Le Client est Roi ", à la poste de Pré-Au-Lard. }

CRAC


Une haute silhouette vêtue simplement d'une chemise et d'une jupe noire se matérialisa sur un trottoir de l'artère animée qu'était le Chemin de Traverse. Morphÿn cligna des yeux pour s'habituer à la soudaine clarté qui succédait aux ténèbres étouffantes du transplanage, soupirant de soulagement en voyant qu'elle n'avait percuté personne lors de sa téléportation. Car en un samedi après-midi, où la rue sorcière était plus que bondée, où tout le monde transpirait, puait, et commençait à s'énerver du fait de l'heure qui commençait à pencher vers la soirée, atterir sur un trottoir au hasard sans se prendre quelqu'un dans la figure ( quelqu'un qui aurait trouvé moyen de vous invectiver, en plus ! ) relevait du miracle. Et Morphÿn en fut bien aise, car elle était tout aussi énervée et fatiguée que la plupart des gens qui sillonnaient la rue, et qui pour la plupart rentraient non pas d'une journée de travail à tenter de garder son calme face à des clients tous plus abrutis les uns que les autres, mais de quelques heures de shopping durant lesquelles ils n'avaient pas trouvé LA paire de chaussures dont il rêvaient. Bref, la grande brune pensait avoir bien plus de raisons qu'eux d'être sur les nerfs.

Pour remédier à cet état, elle s'offrit, comme à chaque fois avant de rentrer chez elle, dans son petit appartement au-dessus du Chaudron Baveur, ( En réalité la plus grande des chambres avec salle de bains et toilettes intérieures, cuisine séparée du salon...ben quoi, elle y vivait à l'année, elle, elle ne pouvait se contenter d'uns tudio, non mais ! ) une pause bien méritée à son glacier préféré, Florian Fortarôme. Les terrasses de cet infrastructure était son phare, son point de repaire. Ca, et le Café de L'Instant Magique, lorsque le temps était plus frais. Morphÿn avait ses habitudes, ses serveurs préférés, et c'était tout. Serveurs qui l'appréciaient réciproquement, car elle passait la moitié de l'année une heure là-bas en rentrant du travail. Mais aujourd'hui, il faisait chaud, chaud et lourd : aussi prit-elle la direction du Glacier.

Elle s'assit en terrasse sur un transat qu'elle bascula en position mi-assise. Heu, pardon, SON transat. Elle avait élu domicile sur celui-ci la première fois qu'elle était venue, et, l'ayant trouvé déserté les fois suivantes, elle l'avait donc choisi comme étant le sien, celui sur lequel elle s'allongerait à chaque fois qu'elle viendrait. Et les autres gens, à présent, connaissaient parfaitement les habitudes de Morphÿn : tous les jours d'avril à mi-octobre, quand le soleil était au rendez-vous, la grande brune, celle qui ne parle pas, arrive aux alentours de 16:45, s'installe sur le transat, pas celui duquel on a la meilleure vue sur le Chemin de Traverse ni qui a l'avantage d'être le plus proche des toilettes, non, celui calé contre la barrière transparente, celui qui est ombragé par une plante verte et duquel on aperçoit un bout de montagne. Alors, on sait ensuite que la grande brune sourira à Florian Flortarôme, que celui-ci viendra à sa rencontre sans se presser, mains dans les poches, comme on vient voir une vieille amie, et que celle-ci lui demandera...

- Un granité citron-passion, s'il te plaît.

Fortarôme sourit à son tour. Ils avaient tellement l'air de se connaître, ces deux-là, de s'apprécier. Peu de paroles, un regard, un sourire, un oeil qui brille et quelques piques amicales. C'était cela, leur amitié, à Morphÿn et Florian, depuis près de dix ans environ, du temps où Fortarôme avait encore des cheveux et une stature droite. Ces deux-là se ressemblaient plus qu'il n'y paraissait à première vue. Peu bavards, taquins quand l'occasion s'y prêtait, s'attachant peu facilement au/à la premier/ère venu/e, mais une fois que l'amitié est là, solide, ancrée, fidèles à leur poste et à eux-même, ils s'aiment, Morphÿn et Florian. D'un amour qui n'exige pas contact du corps ni paroles galantes, mais qui s'entretient à force de regards et de simplicité. Comme un frère et une soeur, un frère pourtant de vingt-cinq ans plus âgé, Morphÿn aime Florian, et, tandis qu'elle commande son granité citron-passion, elle oublie toute sa fatigue, ses soucis et ses tracas, et se met à penser que la vie est parfois agréable.


- Je me demande pourquoi tu me le dis. Ca fait dix ans que tu prends la même chose.
- Ca, c'est faux ! Un jour, j'ai pris un café !
- N'empêche que c'était le premier jour que tu es venue ici, et que tu n'en as jamais repris.
- Après, ce n'est pas de ma faute si ton café est infect. Le granité, au moins, je sais qu'il est bon. Et puis pourquoi tu viens prendre ma commande, alors, si tu sais d'office ce que je veux ?
- Parce que sinon, les clients pourraient croire que je te l'offre gratuitement. Mauvais pour les affaires.
- Espèce d'abominable vautour ! Tu me fais presque pitié.
- A ton service, m'dame !

Et Morphÿn regarda en souriant pour elle-même, son glacier préféré aller chercher un granité citron-passion. Elle se pourléchait les babines d'avance : ce granité était vraiment une merveille, elle le savait. Elle était heureuse de cette amitié. Elle ne l'avait vraiment acceptée, acceuillie, que trois bonnes années après avoir commencé à fréquenter l'établissement. Elle voulait savoir si cet homme était digne de confiance, et à présent, elle le savait : Florian Fortarôme était un homme un or, avec un coeur encore plus beau, si cela existe. Il aurait été son frère que cela ne l'aurait pas étonnée. Elle ignorait comment elle avait pu se laisser gagner par la reconnaissance, puis la curiosité, et enfin par l'amitié d'un simple glacier. Presque un serviteur, en fin de compte. Mais elle s'en fichait. La seule chose qu'elle savait, c'était que le premier qui lui ferait du mal, elle se fairait une joie de lui refaire le portrait à grands coups de tatanes.

Un sortilège de Réflexion Solaire protégeant ses yeux des assauts de l'astre, moitié sirotant, moitié grignotant son granité, elle savourait cet instant qui lui apportait un peu de sérénité dans ce monde de traîtrise.
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Ξ Sujet: Re: La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}   La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open} EmptySam 30 Aoû - 18:44

    Les joies du samedi après-midi pour certains étaient des calvaires pour d'autres. Et Aelys faisait partie de ces autres. Plus de monde il y avait, moins de Mangemorts venaient au magasin, moins elle avait d'argent. Bien que l'argent, ce n'était pas vraiment un problème, elle en avait à profusion, disons plutôt qu'elle s'ennuyait. Toute la journée, voir passer des enfants trop impétueux qui voulaient montrer à leurs copains qu'ils étaient trop forts et qui allaient s'aventurer dans l'Allée des Embrumes. Pour passer le temps, elle jetait donc un petit sort pour montrer à ces rejetons qu'ils n'avaient strictement rien à faire ici. L'un criait lorsque la brume s'intensifiait autours de lui et qu'il ne voyait plus rien, l'autre se mettait ) pleurer, ou encore s'abaissaient même à appeler au secours leurs amis. Des vrais bébés! C'était quoi cette génération?! Bêtes et impulsifs, qui agissaient avant de réfléchir, quand elle était petite, même si elle connaissait déjà l'endroit comme sa poche, Aelys n'aurait jamais oser aller dans l'Allée des Embrumes sans sa mère! Et si ç'aurait été le cas, elle l'aurait fait avec du vrai courage, non pas cet esprit crâneur qu'avaient les jeune sorciers!

    Elle essaya de s'occuper l'esprit en bricolant quelques instruments de magie noire, mais il fut clair après recherches infructueuses qu'il n'y en avait plus, merci les nuits blanches! Pas de rangements non plus, pour une fois (et celle qui ne fallait pas), la boutique était rangée, propre, avec que des objets en bon état. Elle avait toujours rêvé de pareille journée, mais maintenant qu'elle y était, Aelys regrettait franchement ce rêve devenu hélas réalité... Bah, peut-être qu'un petit jour de congé ne ferait pas de mal...? On était samedi et comme le Maître était en train de renverser la donne, il n'était pas rare de voir un magasin fermé, en même temps, si ce même magasin est tenu par une Mangemort, c'était plutôt bizarre... Mais personne n'était au courant qu'elle en était une... STOP! Ca recommençait, elle était en train de parler à sa conscience, ce qui était déjà bizarre, mais ces "joutes verbales" n'en finissaient jamais, oh, un jour de congé et la conscience, elle se tait! Se posait maintenant une autre question, d'accord, elle prenait un petit jour de congé, mais pour aller où? Aller voir sa mère et April? Oui, ça pouvait se faire, mais la dure réalité vint vite à son esprit, le week-end, ce n'était pas April à la maison mais bien cette horreur qu'on nommait Alistaire! Un frisson courut le long de son échine en s'imaginant approcher cette réplique du hippy, heurk!

    Restait donc l'idée du Chemin de Traverse, depuis que le Lord était publiquement du retour, peu de gens se promenait dehors, elle pourrait donc flâner sans risque ni soucis dans le peu de magasins encore ouvert, prendre une bonne crème glacée tant il faisait chaud et passer une bonne après-midi! Aussitôt dit, aussitôt fait, Aelys ferma le magasin et sortit dans le Chemin de Traverse, mais arrivé là-bas... Elle fit un effort surhumain pour ne pas garder la bouche ouverte comme un merlan fris. Le Chemin de Traverse était presque... comme avant! Il y avait quand même beaucoup de gens pour une période noire et Aelys avait une sainte horreur d'être entourée d'autant de gens, presque tous si... sales! Si impurs! Rien qu'à y penser, la jeune femme avait son estomac tout retourné, mais elle s'était prévu une bonne après-midi et elle la passerait! La plupart du temps, mise à part quelques imprudents ou téméraires, personne ne l'approchait. C'est vrai que si elle n'était pas laide, son regard n'était pas autant avenant! Froid, voir même méchant aux extrême, Aelys n'était pas la meilleure personne à fréquenter, surtout si on était pas ancien Serpentard ou Mangemort!

    *Enfin, je dirais ce léger... détail au Maître. Pour l'instant, allons chercher une glace, chère petite conscience!*
    Et c'était reparti! Aelys secoua la tête, presque navrée pour l'idiote qu'elle pouvait faire. Elle réglerait aussi ce problème mental plus tard, ça devenait presque gênant... Enfin... Elle partit donc en direction du magasin de Glaces de Florian Fortarôme, un autre qui n'avait pas fermer sa boutique! Une petite seconde, Aelys sentit du découragement l'envahir pour repartir tout de suite, tout le mal qu'ils s'était tous donné pour faire revenir le Maître, mettre tous ces plans géniaux à exécution et tout ça pour quoi?! Pour que ces sorciers indignes, ces... Sang-Mêlés voir même pire! Ces Sangs de Bourbe se baladent encore comme s'ils étaient au bord de la mer! Cette fois, ce ne fut pas une vague de désespoir mais bien une vague de rage qui l'emporta, cette rage qui ne vous prend que très peu de fois sur toute votre vie, mais cette rage qui vous donne tant de force qu'elle pourrait tout abattre sur votre passage. Ce genre de rage qui donnait à Aelys des ailes, mais cette rage n'avait strictement rien à faire sur le Chemin de Traverse, le but de toutes ces années était d'éliminer les sangs impurs, pas d'exterminé la route la plus prise des sorciers! La jeune femme avait maintenant le regard si dur que les gens se reculaient lorsqu'elle passait à proximité, un peu gênant, mais, essayant de contrôler sa rage, l'aînée des McFear ne voyait strictement rien.

    C'est néanmoins un peu plus calme qu'elle arriva chez Florian Fortarôme; si elle n'aimait pas cet homme, ces glaces étaient délicieuses à un tel point qu'elle arrivait à sourire de délice, un peu barjot sans doute, mais il ne fallait pas le formuler à voix haute sous peine de répréhensions...


-Une glace au chocolat, demanda-t-elle sans même regarder Fortarôme qui lui avait gentiment demandé ce qu'elle prendrait.

    En espérant maintenant que la journée serait bonne...
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Ξ Sujet: Re: La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}   La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open} EmptySam 30 Aoû - 21:48

Tiens, tiens, tiens.
Qui voilà donc.
La femme fatale du coin ? La précieuse du Chemin de Traverse ? La pète-plus-haut-que-j'ai-le-cul avec de la thune plein le soutif ? Rien qu'à voir sa démarche, l'air dédaigneux et l'indifférence dont elle gratifie Florian qui lui a aimablement demandé ce qu'elle désirait boire ou manger, je ferais bien de ne pas l'approcher de trop près, celle-là.
Pas envie de me retrouver avec de l'eczéma plein les fesses. Non merci. Ou, pire. Quoi, ça la tuerait de faire un sourire, à la nénette au balai resté coincé quelque part dans son fondement ? Ou même, si c'est trop demandé à sa petite bouche parfaite que de s'étirer au risque de prématurer l'apparition des rides, un simple "s'il vous plaît", un hochement de tête, enfin, quelque chose qui puisse nous assurer qu'elle n'est pas qu'un bloc de glace, ne serait pas du luxe.

C'est fou ça. Je m'entends si bien avec Florian, sans dépenser de temps en paroles inutiles, en ayant percé le mystère de son regard et la signification du pli si spécial au coin de la lèvre, que je suis presque reliée en lien télépathique avec lui. Je devine tout ce qu'il pense. Et vice-versa, sûrement. Tiens, je l'entends d'ici. " Nom mais c'est quoi cette garce qui se croit en pays conquis ? Elle est bien mignonne mais ici c'est pas la taille de ses bonnets qui paye, c'est la politesse et, au moins, la délicatesse ! "

Du Fortarôme tout craché. C'est peut-être parce qu'on est comme frère et sœur qu'on se devine les pensées l'un l'autre. Parce que l'on pense exactement les mêmes choses, au même moments, dans les mêmes circonstances et au moyen des mêmes termes. Je suis certaine que c'est ce qu'il se dit à ce moment là. Il faudra que je le lui demande quand je repartirai. Mais pas tout de suite. Je ne quitterai les lieux que quand l'autre bombasse sera partie. je peux pas le laisser tout seul, mon frère, en compagnie de cette fille dont je sais qu'il n'a qu'une envie, celle de lui verser de l'aconit en philtre comme nappage de sa glace au chocolat.
Si tu savais comme je t'approuve, l'ami. Courage, mon frère, je suis avec toi. Je te soutiens. Et si tu dois faire sauter les dents de la pétasse à grands coups de petit parasol à cocktail, je serai avec toi. Derrière toi. Non, même, à tes côtés, voir devant. Je me ferai une joie de lui décoincer le balai qu'elle a dans le cul. Moi-même, sans anesthésie générale ou locale, à l'aide du pied de sa coupe de glace.
Non mais.
Je suis d'une nature assez calme et avenante, c'est vrai. Mais quand on porte atteinte à la dignité de MON Florian, alors là, elle peut seulement s'attendre à des représailles, Miss Machin.

C'est complètement hallucinant. Même mon granité me fait plus envie, tellement que je bouillonne de le lui écraser dans sa figure de poupée de porcelaine. Et d'ailleurs, ça m'étonne qu'il n'ai pas encore tout fondu, à force d'être traversé par des rayons de colère et d'indignation. Non mais regardez-moi ça !! A peine ça reçoit sa glace que c'est tout juste si elle en demanderait pas finalement une autre à Florian, parce que en fin de compte celle-ci a l'air dégueulasse ! Je t'en foutrai, moi du dédain et de la mesquinerie !

Le glacier repart. Son dos est un peu voûté. Il a l'air épuisé. Oh la la. Stop. Action, maintenant. Mon sang bouillonne et menace de s'éjecter hors de moi. Je ne laisserai jamais personne LE toucher, LE faire souffrir.

- Hey, vous !

Pas l'ombre d'un signe indiquant qu'elle m'a entendu. Ah, tu crois t'en tirer comme ça, la belle ? Pas sûre. J'abandonne pas la partie quand il s'agit de mes amis. Encore plus de CET ami. Un des rares que j'ai, en fin de comtpe. Mais plus c'est rare, plus c'est cher. Plus ça M'est cher. De l'or en barre, ce type. Et tu oses, tu oses le dédaigner et te foutre de lui ? Tu le crois vraiment ? Je travaille toute la journée à voir défiler des crétins plus cons qu'une paire d'huîtres au guichet, et tu crois que je vais accepter de voir un client se foutre de la gueule de celui qui travaille ? Tu es sûre que tu le crois ?

- La grande brune avec la glace au chocolat !

Ah, enfin, elle réagit. Je me lève même pas de mon transat pour elle. Incroyable que j'ai réussi à rester dans la même position, stoïque, malgré toute la rage qui brûlait en moi. Même ma voix est posée. Froide, et calculatrice. Comme mon cerveau. Sourire cynique aux lèvres. Bon appétît...

- Faites attention, votre glace est en train de fondre !

Et zouuu. Le petit coup discret de baguette magique. Ma chère baguette en orme. Discrète, concise, comme toujours, mais redoutablement efficace. Sortilège informulé. Incendio. Une flamme bleutée et éphémère naît au coeur de la coupe de glace. Recouverte de chantilly et presque éteinte sur le champ par le froid qui l'environne, elle disparaît, mais en ayant cependant eu le temps de fondre. Un deuxième coup de baguette, un deuxième sortilège informulé, et le pied de la coupe de glace se détache, et bascule. La glace fondue se répand sur les genoux de la demoiselle. Gniihiângnarkgniark...Rire de victoire intérieur. Je m'en fous des représailles. on touche pas à MON Florian, c'est tout.

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Ξ Sujet: Re: La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}   La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open} EmptySam 30 Aoû - 23:41

    Rien de telle qu'une bonne glace pour éteindre la rage d'Aelys, avec un peu de recul, une seule fois, une telle rage l'avait prise. Et, si Aelys était une insensible, elle n'aurait jamais voulu la revivre! C'est cette fois-là qu'elle avait tué son frère, celui-là, il se prenait pour qui?! La faire chanter, elle, sa grande soeur, celle qui le défendait lorsqu'il était tout petit, celle qui couvrait les bêtises qu'il faisait! C'avait été la goutte qui faisait déborder le vase! Pourquoi était-il venu fourré son nez dans les affaires qui ne le regardait strictement pas?! Elle était Mangemort et quoi d'autres? Après tout, chacun sa vie, chacun son destin si Emmet voulait perdre la bataille et mourir tant pis! Elle avait simplement avancé sa mort... Et la destruction de la famille au passage, mais c'était le cadet de ses soucis, elle détestait son père et Alistaire et les voir partir sans un mot était la meilleure chose qui aurait pu arriver aux McFear! Bref, revenons-en donc à a glace au chocolat, plutôt bonne, plutôt chère aussi, mais bon, déjà dit: l'argent n'était pas un problème, sa mère, fière que sa fille soit devenue Mangemort à son tour, lui donnerait n'importe quoi... L'argent aussi.

    Mais, problème à l'horizon, quelqu'un l'interpelle. Hey vous, non mais, elle se croyait où la bonne femme, au marché?! La jeune femme savait que c'était elle qu'on interpellait, mais, sachant que si son interlocutrice disait un mot de travers, elle pêterait un câble, elle préféra jouer les sourdes. Ne pas provoquer de catastrophes en public, c'était un peu comme sa devise. Il ne fallait pas trop attirer l'attention de peur que le meurtre de son frère lui soit mis sur le dos et que l'on découvre qu'elle était Mangemort. Bien qu'elle ne savait pas trop comment ils découvriraient ça, sans Marque, un peu dur de le prouver... Néanmoins, on parlait d'Aelys McFear et, si elle n'était pas douée dans certaine chose, elle était la reine de la manipulation et tout ce qui s'en suivait et elle n'était pas du tout en confiance avec cette femme qui l'appelait. Aussi elle mit sa main sur sa baguette, plus par précaution que pour autre chose, n'empêche que...


- La grande brune avec la glace au chocolat !

    Ah! Tiens! C'était la première fois qu'on lui disait qu'elle était grande, merci m'dame! Vive l'impolitesse aussi! Aelys savait que c'était un peu... prétentieux de sa part, mais que voulez-vous? A avoir toujours vécu ainsi, on prend des habitudes dures à oublier! Comme par exemple la femme qui l'appelait avait pris l'habitude de venir ici et il y avait sûrement peu de chances pour qu'elle arrête, ça se voyait comme un nez au milieu de la figure qu'elle en pinçait pour Fortarôme... Bon, cette fois, pas le choix Aelys fit un infime mouvement de la tête vers la femme, regard glaciale mais surtout "Quoi? Tu vois pas que j'ai pas envie de parler?!". La Mangemort aurait préféré parler à son frère et son père demain plutôt que de parler à l'inconnue aujourd'hui! Quoi que en y réfléchissant... Enfin, ça ne ferait pas de mal de l'écouter; peut-être même cela la calmerait-elle? Et elle aurait mieux fait de ne pas l'écouter...


- Faites attention, votre glace est en train de fondre !

    Aelys sentit franchement la température entre ses doigts changer, elle était en train de faire un bond dans le passé, nous nous retrouvons en première année à Poudlard les enfants! Prêt à faire toutes les blagues les plus enfantines possibles? Bien alors, Lets Go! La voix posée et douce, elle connaissait ça, cynique et froide au possible, bref, Aelys savait qu'une simple glace fondue, ce n'était pas cette simple chose qui l'attendait. C'est seulement maintenant qu'elle ressentit... Qu'elle ne ressentit rien en fait, sa colère c'était simplement envolée, plus là, tout était redevenu "normal". La colérique avait fait place à la manipulatrice et calculatrice, à celle qui ne laissait rien passer, qui jouait la plupart du temps en finesse... A celle qui venait de faire "tomber" sa glace sur sa robe de sorcière. A vrai dire, Aelys ne sentait rien de méchant envers la femme qui lui avait fait ça, simplement de la pitié, de la pitié pour être tombée amoureuse d'un pareil homme, sûrement de Sang impur. Et de la pitié pour s'abaisser à faire pareille chose seulement parce que son "mec" n'avait pas eu un "S'il vous plaît". Et encore, si Aelys lui avait dit, elle aurait peut-être eu la même réaction par jalousie! En fait, l'aînée des McFear plaignait tous les gens qui tombait amoureux ou qui se fiaient à leurs coeurs.


*Gamineries de bas étages*

    Si elle n'était pas plus rancunière que ça envers l'amoureuse effrontée, elle avait quand même quelque peu d'honneur à sauver, aussi, pour une fois, ne fit-elle pas dans la finesse. Après tout, la jeune femme avait une baguette aussi! Aussitôt dit, aussitôt fait, un petit sort informulé, ah! Ce qu'elle aimait la magie! Elle sortit ensuite sa baguette aux yeux de tous et lança simplement un petit "Recurvite" sur sa robe, ni vu, ni connu! Plus rien sur sa robe! Elle ne regrettait même pas sa glace!


-C'est vrai qu'il fait chaud, dit-elle avec un sourire froid, toujours sans regarder son interlocutrice, mais je trouve qu'il y a beaucoup de vent. Ce n'était pas très raisonnable de sortir avec si petite jupe madame...

    Si on avait un sens infime de la déduction, il n'y avait pas besoin de baisser les yeux, la jupe de "Madame je suis amoureuse et on ne touche pas à MON Fortarôme" s'était soulevé avec le "vent"!

*En plus de les haïr, je crois que je plains ces pauvres moldus, que serions-nous sans magie...?*
    Le tout agrémenter d'un petit sourire suffisant mais surtout... satisfait.



[HJ: S'il y a des fautes de compréhension dans le texte, désolée, mais j'ai encore quelques lacunes en français =/]
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Ξ Sujet: Re: La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open}   La postière sur le terrasse avec la coupe de granité. {Open} EmptyDim 31 Aoû - 0:05

Alors, la belle, ça te plaît ? Ca te fait rire ? On pourrait dire effectivement que nous sommes quittes, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie d'être loyale et honnête avec toi. Non. Moi, les filles de ce genre, je te me leur referais plutôt le portrait sans compter les attaques et les coups critiques. C'est à celle qui jouera le plus longtemps, et le mieux. Ce n'est qu'un jeu, en fin de compte. Je m'amuse, toi aussi. Tant mieux, ainsi,je serai détendue et mon esprit reposé quand je rentrerai chez moi. J'ai tant à te montrer. Je suis sûre que toi aussi, tu sais faire plein de choses. Mais dans ce jeu-ci, il n'y a pas de règles. Je frappe avec des mots, puis un sort. Tu ripostes. Attaque verbale, attaque magique. On n'est même pas obligé de suivre un ordre précis : c'est à qui tiendra le plus longtemps. Paroles, sortilèges, paroles, sortilèges. C'est comme au poker : je mise, je plaque mes jetons sur le velours de la table, velours sensuel, divin, érotique, tu relances, mises un peu plus de perfidie que mon premier blind, à moi à présent, de miser, de relancer, ou de me coucher.
Mais ça, non. Je ne me coucherai pas. Car même si nous jouons toutes deux à un jeu, un jeu du sort si je puis dire, un jeu aux sorts, un jeu de sorts, et qu'il n'y a aps de règles à respecter, l'honneur, lui, est au-dessus de toutes les notices possibles et inimaginables. Je suis quelqu'un d'étrange, de paradoxal. Je joue pour m'amuser, mais je joue sérieusement. Vous n'y comprenez rien ? Tant mieux. Comme ça, je reste un mystère pour tous. N'essayez pas de me percer. Vous ne comprenez pas.


Et je relance...


Cartes en main. Cartes fermées. J'ignore si elles sont avantageuses ou négatives. Je ne le saurais que plus tard. Pour l'instant il faut bluffer. Bluffer l'adversaire, jouer faux, pour gagner. Jouer faux pour ne pas se coucher. Jouer faux...comme au poker.


Ma jupe s'est soulevée. Si sa première attaque ne ressemble qu'à cela, je ne doute pas qu'elle n'est pas proportionelle à son pouvoir. Elle est une puissante sorcière, je le sait, ça se voit dans son regard assuré, arrogant. Seule quelqu'un de très expérimenté peut ainsi jouer avec le feu sans craindre de se brûler. Eh bien, soit. La partie n'en seras que plus amusante. Plus divertissante. Voir plus...dangeureuse.


J'accueuille avec un rire satisfait, radieux, la malice de mon adversaire. Futile petite plaisanterie qui ne peut que me plaire. Et c'est fou, ça, je ris. Je ris comme une enfant à qui on a promis un paquet de bonbon pour de faux, et qui réussit quand même à s'en emparer. je tournoie sur moi-même, toujours riant. Ma jupe volette avec une grâce toute aérienne autour de mes cuisses, dans un effet Monroe que j'apprécie. Pour un peu, je me mettrais à chanter " Poupoupidou " au-dessus d'une bouche d'égoût, tiens.

- Que de beauté dans ce monde si gris...

...m'esclaffe-je en continuant de tournoyer, les plis de ma jupe volant dans mon sillage et exposant furtivement mes cuisses. Mes cartes fermées ont l'air pour le moment assez puissantes. Il ne me semble pas avoir besoin de relancer, à présent. Simplement soutenir l'action au niveau où elle se trouve. Ne pas la laisser retomber, ni exploser. Ne pas bluffer et jouer franc jeu. Ne pas se coucher.
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