Catastrophe dans les couloirs [Libre]

Seamus observa Teresa.

« Ecoute si je préférais ta sœur c’est elle que j’aurais invité, pas toi. Tu ne crois pas ? » demanda-t-il en montrant ainsi qu’il ne préférait pas la sœur de Terry.

La conversation retomba ensuite sur Weasley. Seamus serra légèrement les points, décidément cette histoire n’était pas prête de se terminer. Le jeune homme essaya tout de même de ne pas penser à la vision de Lavande se mariant avec Ron. De toute façon si cela était le cas, Seamus s’en moquait, il n’avait pas besoin de cette fille pour vivre.

« Oui c’est un grand maladroit, toujours l’air un peu idiot… Je me demande ce qu’elle lui trouve ; enfin on ne va pas s’éterniser sur eux, n’est-ce pas ? On a enfin une chance de s’amuser dans cette sinistre école et surtout par les temps qui courent, ne la perdons pas en discutant sur des sujets qui n’en valent pas la peine. »

Terry s’inquiéta ensuite pour les reins de Seamus. Elle espérait faire quelque chose et cette parole ne tomba bien sûr pas dans l’oreille d’un sourd. Le jeune homme réfléchit en vitesse. Que pouvait-elle faire pour apaiser la douleur de son dos ?

*Allez vas-y ! Profites en !*

Seamus se résigna alors à parler.

« En fait il y a quelque chose que tu pourrais faire mais bon c’est gênant… »

Il attendit qu’il y ai un peu moins d’élèves dans le couloir et continua sur sa lancée.

« Je pense qu’un petit massage au niveau des reins apaiserait sans doute la douleur - mais bon je comprendrais que ce soit gênant pour toi. »

*Si seulement Lavande pouvait passer à ce moment là !*

Un sourire mauvais se répandit sur sa bouche alors qu’il avait le dos tourné vers Terry qui semblait réfléchir à la demande d’aide d’un pauvre jeune homme à l’agonis.

Teresa expliqua alors qu’elle n’était pas parfaite, loin de là et qu’elle avait des défauts comme tout le monde. Elle en cita même quelques uns. Seamus lui sourit et s’avança un peu plus près de la jeune fille.

« Egoïste et jalouse ? Ce sont des défauts parfaits… »

*Ce sont mes défauts, copieuse ! En fait on se ressemble beaucoup plus que ça…*

Elle conclut alors le débat sur les maisons en expliquant qu’elle se moquait du regard des autres.
C’était une très belle phrase qui résumait la bonté d’une personne. Pourquoi se soucier de ce que pensaient les gens quand on était bien ensemble ? Pourquoi fallait-il sans cesse se soucier des autres avant de se soucier de soi-même. Un regard remplit d’affection se dirigea vers Teresa.

« Tu as raison… Peut importe le regard des autres… »

Autour des deux jeune gens la foule s’était dispersée pour aller aux autres cours. Les deux jeunes gens risquaient quelques remontrances si un professeur les trouvait ici, séchant leurs cours ; mais Seamus s’en fichait. Il venait de se faire une nouvelle amie, grâce à un sac qui s’était déchiré et songea avec tristesse à la situation si son sac ne se serait pas déchiré : jamais il n’aurait connu Teresa.

« Heureusement que mon sac s’est déchiré finalement, tu ne trouves pas que c’est un coup du destin ? »

[545 mots]

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Terry eut l’impression que parler de Ron ne faisait pas vraiment plaisir à Seamus. Elle décida donc de plus aborder le sujet.
Il y avait du Lavande là-dessous.
Il fallait vraiment qu’elle voit quelle tête elle avait.
Pour que Seamus le vive comme ça, elle devait au moins être jolie. Ou très intelligente.

Toujours le même schéma : un triangle. A aime B qui aime C qui aime A.
Terry haussa les épaules. On ne changera pas les humains. Il faut toujours qu’on convoite ce que le voisin possède.

Quant à Lisa, la réflexion de Seamus la fit sourire.

« J’ai pas dit ça. Je précisais juste que si tu me trouve jolie, tu trouveras mas sœur très belle. Ce n’est pas pour autant que je te demande de l’inviter au bal ! »

Répondit-elle en riant.
Quand Seamus lui proposa de le masser, elle haussa un sourcil et esquissa un sourire goguenard.
Elle croisa les bras sur sa poitrine.

« Tout de suite, ça va mieux, quand il s’agit d’un massage. Tsss, les garçons, au fond, vous êtes tous les mêmes…
On en reparlera au bal. Devant ta Lavande… »

Ajouta-t-elle malicieusement. Elle espérait que sa remarque était bien placée, qu’elle avait bien compris la situation.

« Elle est trop bête pour mériter ma compassion. Elle n’a pas voulu aller au bal avec toi ? Soit ! Eh ben elle va s’en mordre les doigts… »

Dit-elle pour expliquer sa précédente phrase.

« Ne crois pas que je vais lui faire des coups bas, hein ? Je ne vais pas aller m’amuser à lui faire un croche patte ou une gentillesse du genre. Non, non.
Mais je serai ravie de lui faire regretter le choix de son cavalier.
J’adore rendre les filles jalouses… »

Ajouta-t-elle, mi-malicieuse, mi-provocante.

« La jalousie et l’égoïsme ? Des défauts parfaits ? Ce n’est pas ce qu’on m’a dit jusqu’ici… Mes sœurs me le reprochent souvent. Moi, ça ne me dérange pas. Mais ça a l’air d’en déranger certains. En même temps, ça aussi je m’en moque.
Je suis comme je suis, et je ne compte pas changer pour faire plaisir aux gens. Quand on aime quelqu’un, on n’essaye pas de le changer. Tu ne crois pas ? »

Elle attrapa les livres de Seamus et en glissa dans son sac.

« Je vais t’aider à en porter. Oui, en fait, tu pourras remercier ta mère. Sans elle, je ne t’aurai jamais rencontré et nous serions allé au bal seuls chacun de son côté.
Je ne crois plus au hasard depuis que je connais la magie. Depuis longtemps donc.
Ça devait se faire, c’est tout. Je ne suis pas fataliste, mais j’ai bien envie de penser que c’était écrit quelque part.
J’avais passé une mauvaise journée, au moins, elle finit bien.
Mais au fait, tu n’as pas cours là ? J’espère que je ne te retarde pas avec tous mes verbiages…
Si tu trouves que je parle trop, dis-le moi, hein ? »

Lui demanda Terry d’un air embêté.

« Parce qu’on me dit souvent que je parle trop… Je pense bien qu’il vaut mieux trop parler que pas assez mais ce n’est pas forcément du goût de tout le monde. Lisa par exemple ne parle jamais. »

Elle se tut, ayant pris conscient qu’elle parlait toujours.

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Bien entendu Terry ne tomba pas dans le panneau et expliqua au jeune homme qu’ils verraient cela durant le bal et peut-être même devant Lavande. Un léger sourire apparut sur les lèvres de Seamus.

*Et oui ça pourrait être pas mal ça…*

« Oui tu as raison, je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ? » se contenta-t-il de dire en observant la jeune fille.
« Tu as vraiment d’excellentes idées. » lui fit-il remarquer.

« Par contre je ne pense pas qu’elle soit bête - si tu la verrais tu comprendrais. Elle est si belle. Mais d’un côté lorsque je l’ai vu dans les bras de cet imbécile de Weasley et que je l’ai vu l’embrasser, je crois que si j’avais eu un fusil moldu je l’aurais abattu sur place. »

Il se remémora la terrible image avec difficulté, ses mains se contractant une nouvelle fois.

Terry expliqua ensuite qu’elle aimait rendre les filles jalouses. Et bien en sortant au bal avec Teresa c’est bien ce que Seamus espérait provoquer chez Lavande ; de la jalousie.
Oh mais rassurez vous, il n’allait pas au bal avec la jeune fille que pour ça ! Il trouvait Terry drôle et franchement la soirée avec une telle pipelette allait être grandiose.

« Oui j’espère qu’elle sera jalouse de toi - et franchement ça ne sera pas difficile, tu ne lui arrives pas à la cheville. »

Ne pas vouloir changer quelqu’un quand on l’aimait ? Terry n’avait pas tord. Lorsque l’on aimait une personne on aimait également ses défauts. Il comprenait maintenant pourquoi Lavande aimait Ron, elle n’aimait que ses défauts, car reconnaissons-le le plus jeune frère de la famille Weasley n’avait aucune qualité.

« Je pense que l’on peut aimer les défauts d’une personne… » dit-il en haussant les épaules.

Soudain son cœur fit un bond : son cours ? Il réfléchit à toute vitesse et se souvint qu’il aurait du en principe avoir un cours de sortilèges et d’enchantements avec le vieux Flitwick. Il consulta alors sa montre et vit que la moitié du cours s’était déjà écoulé, ce n’était plus la peine d’y aller.

« J’avais un cours avec Flitwick en effet… mais tant pis… je lui expliquerais que mon sac s’est déchiré et je mentirais en disant qu’un énorme gorille de Serpentard m’est tombé dessus et m’a écrabouillé et que j’ai finis à l’infirmerie, le dos en morceaux. Tu connais Flitwick, il est si brave, il ne dira rien… »

Cette idée lui parut donc la meilleure. En effet il était rare que le minuscule professeur de sortilèges retire des points et beaucoup le considérait comme le professeur le plus sympathique du château.

« Et toi tu n’as pas cours ? » demanda-t-il alors, un air interrogateur posé sur la jeune fille.
« Si McGonagall nous voit ici, on va se faire démonter. Enfin espérons qu’elle dispense un cours à cette heure-ci. Je suis si bien en ta compagnie que je n’ai pas envie de te quitter. »

Seamus leva alors des yeux amusés vers la jeune fille.

« Tu vois bien que là c’est moi qui parle plus que toi ! »

Et il se mit à rire, faisant tout de même attention à faire le moins de bruit possible pour ne pas trop attirer l’attention des passants.

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Seamus Finnigan a écrit:

« Oui j’espère qu’elle sera jalouse de toi - et franchement ça ne sera pas difficile, tu ne lui arrives pas à la cheville. »

[Je prends ça pour un lapsus de la part de Seamus, hein ? XD]

Terry sourit à pleine dent.

« De bonnes idées ? Oui, ça m’arrive parfois d’en avoir ! Mais parfois, elles ne sont pas si bonnes que l’ont croit. Enfin, mes idées ne sont à suivre qu’avec modération, après mûres réflexions. »

Seamus avança le sujet sur Lavande. Terry prit donc le droit de le continuer.

« Je ne pense pas que tu sois totalement objectif à son sujet. Tu as l’air complètement aveuglé. Et aussi belle soit-elle, cela ne l’empêche pas d’être bête.
Mais c’est vrai que je ne la connais pas. Donc, je réserve mon avis sur elle jusqu’à ce que je l’aie rencontrée.
Ça te va comme ça ? Mais après, je te dirai ce que je pense d’elle, exactement, sans mâcher mes mots. Même si ça doit te faire mal. Comme ça, tu ouvriras peut-être les yeux. Enfin, je dis ça, mais si ça se trouve, je la trouverai très sympathique. On verra bien au bal. »

Terry sourit au lapsus de Seamus. Il devait être bien amoureux…
Mais elle décida de le prendre pour elle.

« J’espère, quand même, que je lui arrive au moins à la cheville. Ce n’est tout de même pas une déesse pour être aussi au dessus des autres… »

Dit-elle ironiquement. Elle n’avait pas du tout été blessée par le lapsus. Bien au contraire. Il la faisait beaucoup rire.

« C’est bien d’aimé les défauts d’une personne. Ça permet de l’apprécier toute entière, à sa juste valeur. L4aimer pour ce qu’elle est. C’est bien mieux. C’est une qualité que j’apprécie ça. »

Enchaîna-t-elle, passant d’un sujet à l’autre avec une dextérité effrayante.

« Oh… Pauvre Flitwick. Il est trop gentil pour te dire quoique ce soit. Et puis, ton histoire n’est pas tout à fait fausse. Je suis vraiment un gros gorille de Serpentard ? »

Demanda-t-elle en explosant de rire.

« C’est vrai que c’est l’un des professeurs le plus gentil que j’ai eu. Un peu trop parfois. Certains élèves en profitent pour faire les pitres. Ceux-là m’énervent. Mais devant Rogue, ils font moins les malins. Il a bien trop de charisme. Je trouve ça bête de profiter de la gentillesse de quelqu’un.
Quoique. Je n’hésite pas, parfois, à profiter de la gentillesse de ma sœur. Mais enfin, c’est différent quand ça concerne les rapports fraternels.
A propos, tu as des frères et sœurs ? »

Lui demanda-t-elle, curieuse.

« Oh si, si j’ai cours. Enfin, j’avais étude des moldus. Mais de toute façon, j’avais décidé de ne pas y aller. J’avoue que ce n’est pas toujours passionnant. En fait, je n’ai choisi ce cours que parce que mon père est moldu et que je voulais lui faire plaisir en lui montrant que je m’intéressais à mes origines.
Mais il y a des fois où ça m’ennuie beaucoup.
Dans ces cas là, comme aujourd’hui, je n’y vais pas.
Je rattraperai le cours plus tars. Comme à chaque fois.
De toute façon, il suffit que je demande à mon père.
Mais je trouve que certaines visions des moldus ne correspondent pas à la réalité. Mon père, par exemple, ne s’amuse pas à couper l’herbe du jardin toutes les semaines, de sortes qu’elle ne soit jamais plus haute que Deux centimètres. Pourtant, notre professeur nous avait dit que tous les anglais faisaient ça… »

Teresa haussa un sourcil au nom du professeur Mac Gonagall.

« Oui, j’espère vivement qu’elle a cours en ce moment. Sinon, ça va barder pour nous. Et je ne tiens pas à tenir compagnie à Rusard…
Elle n’est pas commode, Mac Gonagall. Pas commode du tout. Je n’aimerai pas avoir à me frotter à elle… »

Terry sourit doucement.

« Fais attention, c’est très contagieux la bavardise ! »

Quel beau néologisme n’est-ce pas ? Ou pire, peut-être est-ce un barbarisme ?

« Tu sais, je suis vraiment ravie d’avoir fait ta connaissance. J’étais dans un bon jour aujourd’hui, heureusement. Sinon, j’aurai été capable de te crier dessus et de te dire des choses… Disons, pas très gentilles.
Ça aurait été dommage, non ?
Au fait, on se donne rendez-vous où pour le bal ? Dans le hall ? Ou directement dans la salle ?
C’est comme tu préfères. Moi, ça m’est complètement égal.
Par contre, je pense que ma robe sera verte, pour aller avec mes yeux. J’espère que ça ne te dérange pas. Ça fera un peu Serpentard. Quoi que je pense qu’il y aura peut-être d’autres personnes qui porteront du vert. Je ne suis pas la seule à avoir les yeux de cette couleur, quand même.
Enfin bon. J’espère que ça ne te dérange pas.
Lavande a les yeux de quelle couleur, au fait ? Elle ressemble à quoi ? »

Demanda Terry. Depuis le temps qu’elle entendait parler de cette Lavande, elle était curieuse de savoir quelle tête elle pouvait bien avoir.
Etait-elle aussi jolie que Seamus semblait le croire ?

« Elle a intérêt à être à la hauteur de sa réputation. Sinon, fais attention, je serai fâchée.
Elle est douée en classe au moins ? C’est une bonne élève ?
Est-elle sympa ? Gentille ? Agréable ? Ouverte d’esprit ?
A-t-elle quand même des défauts ? Elle doit bien en avoir, même si tu ne les vois pas tant tu es aveuglée par son incroyable beauté ! »

Ajouta Terry, l’air goguenard.
Elle se moquait gentiment du garçon, pour le titiller.
Rien de bien méchant.
Et c’est vrai que cette Lavande avait attisé sa curiosité.
Deux garçons amoureux d’elle. Rien que ça.

La vie était compliquée parfois : pourquoi fallait-il que deux garçons, qui s’étaient peut-être bien entendus, se déchirent pour une fille, qui ne pouvait évidemment pas choisir les deux.

« Ça fait longtemps que tu l’aimes ? »

Lui demanda-t-elle doucement. C’était, a priori, un sujet sensible.
Terry avait demandé ça avec calme et douceur, car Seamus semblait quand même souffrir de cette situation.
Mais la curiosité avait pris le dessus. Elle voulait savoir.
Elle n’avait donc pas pu résister, sa question lui avait échappé.
Elle espérait qu’elle ne remuait pas le couteau dans la plaie.

[990 !!! ^^ Sans le HJ]

1016
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[HJ : Oh zut, en effet ]

Seamus observa Terry, soudain conscient des paroles qu’il venait de prononcer. Il avait commis un terrible lapsus et espérait que la jeune fille ne lui en tienne pas rigueur.

« Oh par Merlin ! Non excuse moi ce n’est pas ce que je voulais dire - j’étais tellement absorbé dans mes pensées ; non en fait je voulais dire le sens contraire, qu’elle ne t’arrive pas à la cheville. Excuse moi encore. »

Il lui posa une main sur l’épaule. Soudain conscient que son geste était peut-être un peu déplacé, il la retira, rougissant légèrement.

« J’ai du mal à savoir ce que je fais. Cette histoire avec Lavande m’a complètement retourné. Et bien Lavande je l’ai rencontré en première année et j’ai toujours eu un faible pour elle. On est allé ensemble au bal lors de ma quatrième année et du tournoi des trois sorciers il y a deux ans et on a vraiment commencé à s’aimer à ce moment là. On est donc devenu très proche mais malheureusement depuis quelques semaines elle est tombée amoureuse de cet imbécile, et lorsque je lui ai demandé d’aller au bal avec moi elle m’a répondu qu’elle y allait déjà avec Ron. »

En effet c’était comme remuer le couteau dans la plaie. Seamus sembla se perdre dans sa réflexion et eut un air ému pendant quelques secondes. Il se retint de verser une mini larme (fierté du lion oblige) et préféra changer de sujet.

La réflexion sur l’énorme gorille de Serpentard fit sourire le jeune homme.

« Non tu n’es pas un gros gorille de Serpentard - mais tu vois si je dis à Flitwick que c’est une ravissante jeune fille de Serpentard, légère et gracieuse et que j’ai invité au bal qui m’est tombé dessus, tu penses qu’il le prendrait comment ? » demanda-t-il, un sourire s’étant dessiné sur ses lèvres.

Elle parla ensuite des frères et des sœurs. Au contraire de Terry qui avait une famille nombreuse, Seamus était enfant unique, c’est pour cela que sa mère le couvait sans arrêt.

« Et bien non je suis enfant unique ; c’est une horreur surtout durant les vacances, je m’ennuie… »

La question du bal se fit ensuite imposer. Où s’attendre ?
Être ou ne pas être telle est la question. Il y a-t-il dans l’âme plus de noblesse à endurer les coups et les revers d’une malheureuse fortune ?
Ah beauté de Shakespeare Et oui Seamus était un fan du grand écrivain même si ce n’était plus de sa génération

« Euh on a qu’à s’attendre directement dans la salle du bal. Je sais que cette soirée va être magique à tes cotés et je crois même que ce sera une des meilleure soirée de ma vie. J’ai vraiment hâte d’y être, pas toi ? »

Il s’y prendrait deux heures à l’avance, au moins il serait sûr de ne pas arriver en retard comme il avait faillit l’être au bal de Noël il y a deux ans.

« Etude des moldus ? Moi je l’ai suivi durant une année - personnellement j’ai bien aimé. Ma mère étant une sorcière et mon père un moldu il était intéressant d’en savoir un peu plus, et puis mon père pouvait m’expliquer un tas de choses à leur sujet. »

[550 mots]

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[Désolée, j'ai été longue à répondre... ]

Terry haussa les épaules en souriant.

« J’avais bien compris. Il faudrait vraiment être un gougnafier pour dire de telles choses à quelqu’un, même si on le pense vraiment. Tsss »

Terry sentit alors la main du jeune homme sur son épaule, et, aussi absurde que cela puisse paraître, elle se prit à rougir violemment.
Ce n’était pourtant qu’une main sur son épaule, pas non plus un geste obscène et pourtant Terry s’en sentit toute gênée.
Seamus avait vraiment le chic pour la faire taire.
C’était au moins la quatrième fois qu’elle perdait ses mots.
Lisa aurait sûrement été ravie de connaître son truc.

« Olala ! Le bal d’il y a deux ans ? J’aurais rêvé d’y aller. Mais j’étais trop jeune. Seuls les quatrième année et plus avaient le droit d’y aller.
Les autres années ne pouvaient y aller que s’ils étaient invités mais malheureusement, je n’ai trouvé aucun cavalier.
Tu n’imagines même pas à quel point j’ai été déçu. Je voyais toutes ces filles en train de se pomponner, ma sœur avait acheté sa robe de bal et moi je ne pouvais pas y aller.
Qu’est-ce que j’ai été en colère ce soir là ! Dans une rage folle.
Je trouvais ça d’une injustice !
Alors, quand, le lendemain j’ai croisé une fille qui aurait pu y aller mais qui a préféré rester travailler dans son dortoir ! J’ai cru que j’aller la tuer.
Heureusement, je n’ai rien fait. Et puis, je me suis bien rattrapée depuis. Il y a eu d’autres bals. »

Terry se tut soudainement. Seamus lui dévoilait quelque chose d’important pour lui et elle, elle blablatait pour rien. Ah bah bravo ! C’était du joli ça !
Elle méritait des gifles.

« Mais, elle sait au moins ce que tu penses ? Elle connaît tes sentiments ?
Non, parce que, si elle ignore tout, elle ne peut pas deviner.
J’espère juste qu’elle n’est pas tombée amoureuse de ce Weasley parce que tu ne t’étais pas déclaré : je veux dire, imagine qu’elle ait été amoureuse de toi mais qu’elle ait pensé que tu ne ressentais rien pour elle ? Elle a du s’éloigner un peu pour ne pas souffrir, puis petit à petit tomber amoureuse de Weasley. »

Terry et ses théories... Elle devrait faire psychologie, non ?

« Et pourquoi tu ne t’es pas débrouillé pour le lui demander avant Weasley ? Hein ? D’aller au bal avec toi ? Tu as dû tarder si il s’est débrouillé pour être le premier.
Il faudra que tu sois plus rapide la prochaine fois…
Ça se trouve, elle ne l’aime pas, elle essaye juste d’attirer ton attention, ou bien, elle avait accepté d’aller au bal avec lui à défaut d’autre chose. Et après, elle ne pouvait plus se décommander pour y aller avec toi… »

Ça se passe de commentaires…

Terry en revint aux gorilles gracieux de Serpentard (XD).

« En tout cas, je suis d’accord avec toi, si tu dis ça à Flitwick, il ne le prendra peut-être pas très bien. Même si je suis sûre que tu exagères… Je ne suis pas si… gracieuse que ça, quand même…»

Je vous ai déjà dit que Terry aimait les compliments, non ?

« Oh… ça doit être ennuyeux d’être enfant unique. Certes, tu es sûrement plus choyé mais tu dois t’embêter.
Moi, je me dispute souvent avec mes sœurs, mais au moins, comme ça, le temps passe plus vite.
Enfin, je pense que les deux situations ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. »

Blablabla…

« D’accord, on s’attend dans la salle de bal. Je serai… »

Terry n’eut pas le temps de finir sa phrase. La sonnerie se fit entendre et le couloir fut aussitôt envahi d’élèves.