Parchemins : 345Âge : Presque aussi vieux que Poudlard ! Actuellement : Chargé officiel des répartitions et grand écrivain de chansons baroques. Points : 0
Théophile entra dans la salle de bal, accompagné de sa resplendissante cavalière, fier comme un coq. Comme à son habitude, il avait une démarche et une attitude décontractée et relax, mais à l'intérieur il bouillonnait de joie et d'angoisse, deux sentiments qu'il s'efforçait de masquer. Tout d'abord, la joie qu'il l'avait ressentie à partir du moment où Lethe était apparue dans son champ de vision, et qui s'était accrue lorsqu'elle avait mis sa main sur son bras, acceptant qu'il l'emmène sur la piste de danse. Puis l'angoisse de ne pas être à la hauteur de chevalier pour la soirée, et que tout tourne mal. Mais à mesure qu'ils progressaient à travers la foule d'élèves délimitant la piste de danse, le joie gagnait du terrain alors que l'angoisse reculait à toute allure. Lethe à sa droite qui souriait en regardant autour d'elle, et l'ambiance surchauffée de la salle de bal mettaient son coeur en liesse. Le décor de la salle de bal était magnifique, des stalactites pendait du plafond, des colonnes de glace tranchaient dans la salle au sol blanchi par un sortilège. Un vrai bal de Noël dans toute sa splendeur. Il se pencha, et glissa à Lethe :
"Tu es particulièrement belle ce soir."
Il ne regarda pas si elle avait rougit ou non, car ils arrivaient à l'instant à la lisière de la piste de danse. Celle-ci était matérialisée par la foule d'élèves, aucun n'osant se risquer en solitaire sur l'étendue vide au centre de la salle. Pourtant, la musique était entraînante, et poussait à remuer les pieds. Théophile désigna la piste d'un signe de tête, mais Lethe ne répondit rien. Elle semblait hésitante, pas pressée de son côté de faire le premier pas vers la danse.
Mais quoi ! On va pas rester planter au bord de la piste toute la nuit, à attendre que quelqu'un se lance ! Allez, c'est moi le meilleur, j'y vais !
Il s'avança sur la piste de quelques pas, sous le regards intéressés des quelques personnes présentes autour de lui, se retourna face à Lethe et lui tendit la main. Mais elle resta immobile, encore hésitante.
Bon, s'il faut la décider...
Il ferma les yeux, souffla un bon coup, et se lança dans une série de pas de break, improvisant au fur et à mesure. Il n'aimait pas danser devant un public d'ordinaire, ne se sentant pas encore assez bon ni assez assuré pour faire quelque chose de présentable. Mais là, il dansait devant quelqu'un en particulier, et c'était tout ce qui comptait à ses yeux. A l'instar de tout le château; Lethe ne savait rien de sa passion secrète pour le break, cette danse moldue inconnue du monde des sorciers. Mais puisqu'il fallait lui faire passer le pas de la foule à la piste, autant mettre le paquet. Il s'arrête, au bout d'un dizaine de seconde, soufflant un peu, et risqua un oeil vers sa cavalière. Celle-ci le regardait avec des yeux ronds. Puis elle éclata de rire, d'un vrai rire franc, pas moqueur, mais joyeux, heureux même. Théophile sourit, et lui tendit à nouveau la main. Cette fois elle s'avança, et mit sa main dans la sienne. Le coeur du Gryffondor fit une embardée dans sa poitrine. Il cacha son embarras en commençant à se trémousser sous les yeux de sa cavalière qui fit de même, un grand sourire sur le visage.
Théophile ne rêvait pas, il était bel et bien en train de danser, au beau milieu d'une salle bondée, en compagnie de la plus génialissime fille qu'il ait jamais rencontré.
De quoi est-ce que je pourrais rêver de plus ?
La main de Lethe dans la sienne, ses yeux dans les siens, ses mèches de cheveux qui voletaient gaiement, rien n'existait plus à ses yeux.
La main posée sur l’avant bras de son cher cavalier Lethe suivit Théophile à travers la Grande Salle. Pour l’occasion elle est remplie de sapins, de buffets, de neiges, même un bonhomme de neige avait trouvé sa place dans un coin de la vaste pièce. L’ensemble était encore plus magique que celui de l’an passé. Emerveillée la jeune fille laissa le loisir à son amie de la guidait. Pour le moment elle n’avait d’yeux que pour le sublime décors. Devant elle la foule d’élèves se massait pour danser sur le rythme entraînant de la musique. Le sourire perchait sur ses lèvres elle les regarda se déhancher, redoutant le moment fatidique où elle devrait se joindre à eux. Par-dessus son épaule elle jeta un regard envieux aux élèves situaient autours des divers mets.
A côté d’elle Théophile avançait avec sa démarche habituelle mais Lethe sentait son bras tremblait d’excitation contenue avec difficulté. Rassurée de ne pas être la seule à être sur un petit nuage, elle tourna les yeux vers lui et l’observa. Des éclats de bonheur et de joie brillait dans ses yeux, se reflétant sur un immense sourire. La jeune fille remarqua alors à quel point il était beau.
Comme s’il avait perçu les pensées de la fillette il pencha lentement la tête de son côté et lui murmura dans l’oreille :
"Tu es particulièrement belle ce soir."
Malgré le fait que tous les efforts de Lethe n’avait eu lieu que pour entendre ce compliment le teint de la jeune fille vira au rose pâle. Un petit sourire satisfait apparut cependant aux coins de ses lèvres. Elle n’avait pas passé du temps à se préparer pour rien. Quand elle lui répondit sa voix tremblait d’embarras !
- Merci, bafouilla-t-elle. Tu n’es pas mal non plus.
Théophile l’invita à danser, par un signe de tête. Hésitante, Lethe resta figée. Elle était partagée entre le désir de plus en plus grandissant de profiter à fond de la soirée mais sa timidité la clouait sur place. Son cavalier lança un regard vers la piste puis fit une nouvelle tentative en tendant la main à sa princesse. Encore paralysée par la fillette resta immobile. Une lueur déçue s’alluma dans le regard de son ami puis il poussa un soupir exaspéré. Le cœur de Lethe se serra dans sa poitrine... Sa timidité irritait Théo et par la même occasion la blessait elle-même. Voir de la déception dans les yeux de son prince était la pire chose qui pouvait arriver à la jeune fille. Faire de la peine à celui que l’on aime devrait être punie par la loi !
Soudain, devant elle, Théophile entama une série de pas de break-dance. Cette danse était l’une des préférées de Lethe, bien qu’elle ne sache pas en faire. A chaque fois qu’il y avait un tournoi de break elle était aux premières loges pour le voir. En lui révélant ainsi sa passion la Poufsouffle remarqua qu’ils avaient énormément de points communs mais elle découvrit aussi que dans le fond elle connaissait que peu chose au sujet de son ami.
Cette découverte ouvrit un peu plus la plaie que le désespoir dans le regard de Théo avait fait naître de son cœur. Quand son cavalier cessa sa démonstration et qu’il plongea son regard dans le sien. Lethe éclata de rire. Peu lui importé ce qu’il pouvait lui cacher ! Tant que ce n’était pas une femme et des enfants elle s’en moquait. Elle l’aimait et ça lui était largement suffisant ! C’est alors qu’il lui tendit à nouveau une main que Lethe s’empressa de saisir. Encore stupéfaite d’avoir vaincu sa timidité maladive elle se mit à danser, calquant son allure sur celle de son cavalier. Le regard plongé dans celui de son ami elle se laissa guider par la musique. La joie dont Théophile avait eu tant de mal à masquer fit surface et s’installa confortablement sur son visage. La blessure de son cœur se referma un peu en le voyant si heureux. Jamais plus elle ne le décevrait. A un moment Théophile redressa les épaules et écarquilla les yeux. Lethe le serra contre elle. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne en réalisant qu’il dansait. Petit à petit il se détendit se laissant aller dans l’es bras de Lethe.
La foule et la pièce autour d’eux s’évaporèrent. Plus rien n’existait aux yeux de la jeune fille hormis l’homme qu’elle aimait. Elle ne pouvait plus douter de la nature des ses sentiments pourtant elle ne parvenait pas à les lui avouer. Malgré son manque de confiance en elle, Lethe avait toujours était très franche quand il s’agissait de sentiments. Elle ne manquait jamais l’occasion de dire à ses amies à quel point elle les appréciait, ou de dire à ses ennemis qu’ils n’étaient que des pauv’s tâches. Qu’elle aime ou qu’elle déteste Lethe disait toujours ce qu’elle pensait !
Pour la première fois de sa vie, la franco-allemande se trouvait dans l’impossibilité d’avouer ce qu’elle ressentait, et ce même si c’était son souhait le plus cher. Une interrogation s’installa dans l’esprit de la fillette : Etait-ce ça l’amour ? Se retrouver incapable d’exprimer ce qu’on a sur le cœur ? Vouloir crier au monde entier le nom de la personne que l’on aime et ne pouvoir le faire ? Nan impossible ! Ca ne pouvait pas être ça ! Lethe avait déjà eu l’occasion de rencontrer des personnes amoureuses, ses parents. A chaque fois que la fillette les observait elle voyait à quel point ils étaient heureux ensemble. Etait-ce parce qu’elle n’avait que 12 ans qu’elle ne pouvait pas être heureuse comme eux ? Fallait-il être plus âgés pour avoir le droit d’aimer ?
Une série de questions passa dans le crane de Lethe... Durant tout le temps de son songe elle avait continué à serrer Théophile dans ses bras car, malgré sa peur de dire trois petits mots, ce moment partagé avec lui était l’un des plus mots de sa vie. En silence elle prononça les mots qui lui pesait tant sur le cœur...
Siegfried avait suivit Heaven sur la piste de danse, sa camarade était pressée de briller de tous ses feux. IL lui avait bien semblé apercevoir Hell s’éclipser discrètement tout à l’heure. Etait il à l’origine de cette disparition ? Non, quand même pas… La petite Serpentard était intéressante, mais elle n’avait d’yeux que pour son frère. Elle ne pouvait quand même pas s’être attaché à Siegfried ? Non, c’était une idée stupide… De toute façon, il fallait rester concentré. Pour le moment, toute son attention devait porter sur Heaven, juste sur elle. C’est donc sans hésitation qu’il la porta jusqu'à la piste de danse, ils se mêlèrent aux autres élèves, très peux pour le moment, qui avaient réussi commencé à danser. C’est là, au milieu des autre, que les 2 serpentards imposèrent leur prestance et leur talent. Heaven avait du prendre des cours, certainement, elle était aussi légère qu’habile malgré sa robe délicate. En fait, Siegfried s’étonnait lui-même de pouvoir être à la hauteur de sa partenaire. Olivia le lui avait dit l’an denier, Siegfried avait certainement du recevoir de cours de danse avant sa perte de mémoire. Il ne s’en rappelait plus, mais les pas étaient restés en lui, sans ça, il serait ridiculement maladroit en comparaison de Heaven.
Siegfried : « Dites moi Mademoiselle Clarks ? Est-ce que madame Clarks vous a entraîné elle-même a danser, ou alors à t elle embauché un professeur renommé pour vous hisser à ce niveau d’aisance ? »
Toujours incapable de faire un compliment direct, cette question était en fait une manière de féliciter Heaven. Elle saurait certainement déchiffrer le message discret.
Siegfried : « Elle espérait que tu séduises un riche héritier ? »
(aller, un post un peu plus court, parceque la semaine des 500 mots c'est passé, et puis ca mets plus d'action^^)
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Pendant qu’ils se rendaient dans la sal de balle, Heaven put remarquer sa très chère amie de première année, vous savez, celle dont elle avait prévu de se venger ! Et visiblement la gamine idiote les avaient vu aussi, puisqu’elle avait finit par partir dans le sens contraire à celui des élèves qui venaient au bal. Génial, si la vengeance de Heaven était déjà en train de se faire, la jeune vipère ne pouvait qu’espérer une soirée sublime. Cependant, Heaven remarqua que Siegfried l’avait vu aussi, et elle serra un peu la main du garçon pour le ramener vers elle. Ce soir, elle était sa princesse, sa reine, et ce n’était sûrement pas cette idiote de Serpentard de pacotille qui allait lui piquer son cavalier. Et finalement, Siegfried revint vers elle. Il avait du comprendre, après tout, il n’était pas idiot, pas vrai ?
Et finalement, les deux Serpentard arrivèrent sur la piste, et c’est là que tout se mit en marche. Ce soir, ils allaient briller, ils se devaient de briller, car après tout, Serpentard était une maison où la prestance était un des maîtres mots. Alors forcément, les deux jeunes brilleraient par leur talent et leur prestance. Et alors qu’ils dansaient –et en mettait plein les yeux aux autres- Siegfried commença à parler à la petite écossaise. Heaven nota qu’il avait recommencé à la vouvoyer, tout en lui demandant si sa mère lui avait appris à danser. Oui, Siegfried était complètement largué… Heaven allait devoir lui rappeler une fois de plus ses origines…
« C’est l’apprentissage de base que l’on reçoit lorsque l’on vient d’une riche et imposante famille de sang-pur, mon cher… »
Heaven sourit à son capitaine de Quidditch, et l’écouta poser une autre question. Séduire un riche héritier ? Hum, si c’était Malefoy, la petite princesse des vert et argent ne dirait sûrement pas non, mais la petite doutait que se soit pour cela. La danse ne fait généralement pas office de charme pour les mariages entre Sang-Pur…
« Non, les riches héritiers ne se laissent pas avoir par la danse… Nous apprenons la danse au même titre que nous apprenons à parler ou à marcher… »
Décidemment, le petit jeu de Juliette avait marché. Amusée par la réponse de son amoureux, Juliette éclata de rire. Depuis peu (soit depuis qu’ils étaient ensemble, la brunette était sur un nuage. Elle n’aurait jamais cru auparavant qu’elle pouvait se sentir aussi bien avec quelqu’un. Avec Ernie, tout allait bien. Il était vraiment très, très, mais alors très beau. Il était romantique, adorable et vraiment sympathique. En plus de tout cela, il était intelligent ! Vraiment, tous deux bénéficiaient de plusieurs points en commun. Ils étaient tous deux de bons élèves, ils aimaient lire et avaient beaucoup de passe-temps en commun. Bref, ils étaient à la fois des compagnons, des amis et des amoureux.
| Juliette | « Merci, tu es adorable. » Répondit-elle en rougissant légèrement.
Puis, elle devint véritablement rouge comme une tomate. Erf, Ernie savait pour son anniversaire ! Alors là, il avait assuré, vraiment. Se demandant laquelle de ses amies lui avait dit, la Serdaigle repris la parole, excessivement gênée.
| Juliette | « Tu sais pour… ma fête ? Alors ça alors… » S’exclama t-elle, toujours surprise et gênée. «… Eh bien, merci. Ne t’inquiètes pas, je ne le regretterai jamais, tu as ma parole. Je suis trop heureuse pour ça, d’ailleurs. » Lui souffla t-elle en souriant timidement.
Puis, une élève de Gryffondor s’approcha des deux tourtereaux, provoquant la surprise chez la brunette. Cette dernière ne la connaissait que de nom, pas plus… Lavande, c’était tout ce qu’elle savait d’elle. Elle sortait avec Ronald Weasley, le meilleur ami d’Harry Potter, selon les rumeurs qui circulaient. C’était assez mignon, pour tout dire. Toutefois, en tant que fille, Juu’ se doutait qu’une autre Gryffondor ne devait pas être très heureuse…
| Juliette | « Bonsoir Lavande. » Répondit la bleue et bronze en souriant. Puis, en entendant le reste de sa phrase, la brunette devint rouge comme une tomate ; Mouarf, ce à quoi elle s’était attendue s’avérait vrai, et la Gryffondor venait d’être la première personne qui leur disait qu’ils formaient un beau couple. « Eu… Merci, c’est gentil. » Puis, vint la dernière phrase, qui était rendue une question. Retrouvant son calme, la gamine pu sourire avant de répondre : « Oui, nous prévoyons nous y rendre par la suite. J’espère te revoir là-bas. » Puis, s’apercevant que Lavande venait de voir Ronald, Juliette agrippa le bras de son amoureux et lui déposa un baiser sur la joue. « Allez, allons-y. »
Puis, les deux amoureux entrèrent dans la Grande Salle. Cette dernière était excessivement bien décorée, il fallait l’avouer. Un immense arbre de Noël se tenait au centre de la salle de bal, ainsi que des chandelles qui volaient magiquement au plafond. Une immense piste de danse se tenait dans le milieu de la place, accompagnée par un orchestre. Des buffets et des tables rondes se trouvaient des deux côtés de la piste de danse, pour rafraîchir et nourrir les danseurs. Souriant comme jamais, la brunette se sentait vraiment bien. Elle était aux anges, pour tout vous dire. Soudain, la Serdaigle vit une table vide et s’approcha. Elle déposa sa bourse sur cette dernière, ainsi que sa veste, puis se tourna vers son amoureux pour s’approcher de lui.
Le refus d’Elizabeth de venir au bal avec Daniel avait sérieusement attaqué le moral du rouquin et remit sérieusement en question sa première intention d’aller au bal. Pendant la semaine qui suivit ce « non » de la Poufsouffle, le Serpentard se montra quelque peu déprimé (un peu plus que d’habitude on va dire), de nouveau agressif (idem : plus que d’habitude) et toujours aussi solitaire (hum hum). Pendant 3 jours il ne vit pas du tout son amie et il laissa même de côté sa précieuse bague, ne supportant pas de savoir qu’Elizabeth trouvait le bonheur en compagnie de quelqu’un d’autre que lui.
Cependant, Daniel ne resta pas très longtemps dans cet état d’esprit car il savait que la Poufsouffle finirait par lui en vouloir d'agir ainsi. Encore une fois, il ne voulait pas risquer de gâcher leur amitié donc il choisit de se ressaisir rapidement. Peu à peu il se força donc à retourner voir la blondinette, se montrant cordial et amical avec elle, bien que quelque peu tendu.
En parallèle, il restait très jaloux de ce garçon qui avait obtenu les faveurs de son amie et avait mené des recherches afin de découvrir son identité. ¤ Olwen Wilson… ¤ Aussitôt qu’il avait appris le nom du garçon il l’avait haï et se fut pire lorsqu’il l’aperçut pour la première fois. Il était plutôt beau garçon, semblait d’humeur joyeuse (comme Eli) et avait été réparti à Serdaigle donc il devait avoir quelque chose dans le cerveau… Sans le savoir, le Serdaigle s’était fait haïr de Daniel, et le pauvre risquait fort bien de s’en mordre les doigts un jour.
¤ Et dès le bal si possible ¤
Car oui, Daniel comptait finalement se présenter au bal et sous son meilleur jour ! Cette soirée était en effet très importante et sûrement une superbe occasion d'éblouir Elizabeth et d'évincer son rival. Daniel comme l’an passé se mit donc sur son 31 et fit un maximum d'efforts afin de toucher la blondinette. Il s'habilla, se parfuma et se coiffa avec soin mais passa également de longues minutes à s’entraîner à sourire à sa glace, et il songea même à offrir un cadeau à la belle Harris (cadeau qu’il laissa dans son dortoir et qu’il offrirait plus tard dans la soirée à Elizabeth si elle acceptait de lâcher Wilson).
Une fois prêt, il se présenta à la salle de bal en tout début de soirée mais déjà il constata que de nombreux élèves étaient arrivés. Evitant soigneusement le buffet qui fourmillait de monde, il se posta proche de la piste de danse car c’était probablement ici qu’il retrouverait son amie pour sa danse. Repassant nerveusement les mains le long de sa robe de sorcier, il balaya la salle du regard dans l’espoir d’apercevoir Elizabeth (et donc tenter de l’accaparer pour la soirée) ou Wilson (pour le noyer dans le bol de punch avant que la belle arrive ). Il ne vit ni l’un ni l’autre et se dit avec regret que probablement les cavaliers arriveraient ensembles. Dommage, il allait être plus difficile pour lui de mettre à exécution son micro plan de vengeance sur Wilson.
Poussant un profond soupir, l'attention de Daniel se porta quelques instants sur un jeune couple (Theophile et Lethe) et le rouquin leur accorda un regard méprisant au garçon qui dansait d’une façon grotesque. Il haussa alors les sourcils et se dirigea vers une chaise proche de la piste où il s’assit en attendant que sa belle arrive à la soirée.
Quand Anastazya était apparue devant lui, il avait eu comme un léger flottement. Elle était radieuse et sa robe lui allait à ravir. Il n'avait fait aucune erreur en osant l'inviter au Bal ce soir. Il était content qu'elle soit sa cavalière, même fier pour être honnête. Hé oui, Will avait bon goût et Ana était une belle fille. Le compliment qu'il lui avait fait l'avait fait rougir et il la trouvait encore plus jolie. D'ailleurs, il apprécia le compliment qu'elle lui fit et pour toute réponse, il répondit à son sourire. Bon...il était temps de quitter le hall et de pénétrer dans la Salle de Bal pour profiter de la soirée, boire et danser en agréable compagnie. La piste de danse avait déjà pas mal d'occupants et le groupe, les Bizarr Sister en l'occurence, comme à son habitude, mettait une sacrée ambiance. Les couples, réels ou fictifs, se déchaînaient dans une atmosphère agréable de rires. C'était même presque....pétillant! A cet instant, même s'il avait quelque peu le trac, William était impatient de danser avec sa si séduisante cavalière. Bon, encore heureux pour lui, il savait danser. Heureusement me direz-vous! Parce qu'avec un physique avantageux comme le sien, ne pas danser ferait vraiment tâche dans le tableau. Et Ana? Savait-elle danser? De toute façon, cela importait peu qu'elle sache danser comme une danseuses étoile ou comme un éléphant. Il était même prêt à lui apprendre s'il le fallait. D'ailleurs, ils pourraient d'ailleurs se rapprocher.
Oui, se rapprocher! Parce qu'il l'avait peut-être invité au Bal, ils n'étaient pas vraiment tout à fait ensemble. Depuis leur rencontre nocturne sous les étoiles où ils avaient échangé quelques pensées, il s'était rendu compte qu'ils avaient pas mal de points communs. De plus, il avait été intrigué de ne pas avoir remarqué Ana auparavant alors qu'elle était si jolie. D'habitude, il les repérait rapidement les jolies filles, mais visiblement, il avait été totalement aveugle. Faut dire qu'il lui arrivait de planer assez régulièrement, de quoi s'oublier soi-même. Et puis...ce n'était pas tout! Il avait souvent pensé à elle depuis leur rencontre...à ses yeux verts, à ce qu'elle lui avait dit aussi. Et bizarrement, quand l'annonce du Bal avait été officialisée, l'image d'Ana s'était imposée à lui comme une évidence. Donc il avait pris son courage à deux mains et franchit le pas. A son grand soulagement, elle avait accepté. Depuis, il n'avait parlé d'elle qu'à Shawn et Erwan, les deux amis proches qu'il avait à Poufsouffle. Heureusement, ils avaient gardé l'info pour eux, même Shawn ^^. Il était discret de nature, pas besoin que tout Poudlard cancanne pour rien. Il prit le bras de sa cavalière sous le sien et s'avançèrent vers la piste.
"On va danser?"
Puis ni une ni deux, il entrenait sa jolie cavalière dans ses bras. Discret sur sa relation, mais pas timide le Will!
"Tu aimes les Bizarr Sister?"
Danser oui, mais cela ne les empêchait pas d'échanger quelques mots. En tout cas, sur la piste, avec sa robe blanche, Ana était à ses yeux la plus jolie fille de la soirée. Il lui attrapa la main, et de ce fait, rapprocha Ana de lui. Quelque chose que peu de personnes savaient sur lui, à part Liz évidement, c'était que William était quelqu'un de tactile et il avait besoin de toucher souvent l'autre, encore plus quand la personne en face de lui lui faisait de l'effet. Serait-il donc possible que notre cher William ait des vus sur la jolie Gryffondor? L'inviter au Bal était une chose, mais être attiré par elle en était une autre...et visiblement, Ana avait un charme fou, même sous le feu des projecteurs. Mais ce qui l'hypnotisait le plus, c'était son sourire pétillant et ses yeux verts dont il avait du mal à se détacher.
Elle aimait tellement lui rappeler qu’il était un simple orphelin sans rang, et qu’elle était l’héritière d’une des familles les plus en vue du monde des sorciers. Certains auraient pu s’offenser de se voir ainsi remis à sa place sans arrêt, mais Siegfried n’était pas de ceux là. La vérité ne pouvait pas le blesser. Heaven était certainement capable de nommer tous les ancêtres de son arbre généalogique, et d’en expliquer la fonction et les faits d’armes sur les 35 dernières générations. L’opération prendrait d’ailleurs certainement plusieurs heures, voir même quelques jours… elle portait en elle tout le passer des Clarks. Alors que lui… C’était à peine 4 ans de sa propre vie qui constituait son passer, et son héritage. Même qi il se rapprochait de plus en plus d’une certaine vérité quand à ses origines, il restait, et resterait certainement, Siegfried Léthé, orphelin sans famille, et sans titre. Il s’était accommodé de cet état, et y avait même trouvé certains avantages. L’avantage déjà, de ne pas trop attirer l’attention, l’autre avantage aussi de ne pas être prisonnier des aspirations et des phobies des parents. Son tuteur légal lui menait la vie dure, mais ca ne durerait qu’un temps. Siegfried sourit et fit tourner sa cavalière sous son bras, il resongeât justement à ce que Olivia lui avait dit l’an dernier, sur sa façon de danser, et maintenant, voila que Heaven lui expliquait que la danse était une seconde nature dans les familles nobles… Il y avait de la noblesse quelque part dans l’arbre généalogique de Siegfried, et il était bien décidé à s’en assurer.
Siegfried : « Et bien, si la danse fait ainsi parti de l’éducation des riches et des puissants… Je peux dire que je n’avais pas encore mesuré toute la richesse et la puissance des Clarks. »
Encore un compliment déguisé. Siegfried était réellement admiratif de l’élégance et de la grâce de sa cavalière. Les autres garçons étaient certainement envieux, et déçus. Il ne fallait pas les décevoir. Heureusement pour lui, Siegfried avait de la ressource.
Siegfried : « Tu n’avais donc pas peur d’être accompagnée par un simple roturier comme moi ? Tu n’avais pas peur d’être ridicule avec moi ? L’image c’est aussi important pour vous non ? »
Non, évidement qu’elle ne craignait pas de se couvrir de ridicule avec Siegfried, même si il n’avait aucun rang. Ils étaient déjà cote à cote sur le terrain de quiditch, une piste de danse à coter de ca, c’était facile.
Le bras toujours accroché après celui de William, Anastazya entra dans la salle de bal avec une fière allure. Après tout, comment ne pas l’être alors qu’on était excessivement bien vêtue, et accrochée aux bras d’un garçon aussi beau que Will l’était ? Mais voyons, pensez-y un peu ! Donc bon, un sourire jusqu’aux coudes et l’air plus heureuse que jamais, notre Gryffondor marchait aux côtés de son beau Poufsouffle. Lorsque tous deux entrèrent dans la salle de bal, Ana’ laissa échapper un tout petit couinement de surprise. Pour être surprise, alors ça, elle l’était ! La salle de bal avait été changée, pour ne pas dire métamorphosée. L’orchestre (composé d’élèves de l’école) ainsi que les Bizzar’ Sisters se trouvaient sur la scène qui était « séparée » en deux pour l’occasion. Diverses tables rondes étaient disposées autour de la piste de danse. Les tables se trouvaient juste à côté de l’immense buffet, qui comportait quatre tables. Le tout était vraiment sublime ! Un sourire aux lèvres, la brunette se laissa entraîner sur la piste de danse.
| Ana’ | « Avec joie. » Répondit-elle en rigolant.
Puis, la brunette se laissa entraîner avec un nouveau sourire ravi qui éblouit instantanément son visage. La piste était déjà quelque peu occupée par d’autres couples qui, eux aussi, dansaient corps à corps. Lorsque William et Ana’ entrèrent à leur tour sur la piste de danse, la chanson qui jouait se termina et une balade débuta. Ses joues rougissant au rythme de la musique, la brunette enlaça le Poufsouffle, apparemment gênée. La chanson lui rappelait quelque chose… Elle devait déjà l’avoir entendue à la radio, c’était fort possible. M’enfin, ce qui comptait en ce moment, c’était qu’elle était en compagnie d’un garçon vraiment très séduisant, et qu’elle était véritablement enlacée à lui, dansant tout doucement à ses côtés. Qu’aurait-elle pu demander de plus ? Franchement, Ana’ ne savait pas… Aussi, lorsque William lui demanda si elle aimait les Bizarr’ Sisters, la Gryffondor lui sourit.
| Ana’ | « Oh, oui, je les aimes beaucoup. Je trouve que leurs chansons sont amusantes et parfois très jolies. Et toi, tu les aimes ? »
Ana’ ne savait que répondre de plus. En fait, ses yeux véritablement fixés sur ceux de William. Ils étaient bleus… Anastazya ne l’avait jamais remarqué. C’était simplement maintenant, accrochée à lui, qu’elle voyait la beauté du Poufsouffle. Il était vraiment très séduisant. Ce qui la charmait plus que tout, c’était son regard et sa manière d’agir. Il était un vrai gentleman, rien à redire là-dessus. En plus, il avait un regard vraiment profond. Ses yeux étaient pénétrants, comme s’il pouvait lire en elle sans qu’elle parle. Ses lèvres esquissaient des sourires qui répondaient à ceux que la rouge et or lui envoyait. Elle ne tiendrait plus longtemps, parce qu’il était très difficile de résister à un tel charme… Souriant, la brunette ferma les yeux. Elle était si bien, se laissant valser par son compagnon…