Flic, flac, floc (PV Alehandra)

La rubrique météo de la Gazette du Sorcier les avait prévenus : la semaine allait être détestable. Comme la précédante, d'ailleurs. Et les prévisions s'étaient - hélas - révélées bien plus fiable que les prétendues visions de Trelawney. Depuis le matin, une pluie diluvienne s'abattait sans discontinuer sur Poudlard, frappant violemment les vitres et transformant le parc en un vaste marécage spongieux.
Les sixièmes années avaient vaguement pensé, en voyant le déluge, que Chourave annulerait son cours. Après tout, les parents d'élève apprécieraient rarement d'apprendre que leurs enfants gambadaient (plus ou moins) joyeusement sous la pluie, au mépris de tous les rhumes vicelards qui pouvaient bien battre campagne.
Malheureusement, Chourave n'était pas d'humeur à annuler encore une fois sa classe en raison du gros temps. Il fallait dire qu'ils avaient pris un sacré retard, au court du dernier mois ! Le monde tenait plus de la piscine géante qu'autre chose et leur professeur d'herbologie avait déjà reporté ses cours à plusieurs reprises. Mais ce matin-là, elle avait tenu bon, et tempête ou non, les sixièmes avaient été priés de gagner l'orée de la forêt interdite pour étudier le comportement des grands ifs en hiver.
Grelottant, tremblotant, éternuant, ils avaient passé plus d'une heure dehors avant que Chourave ne déclare forfait.
Elle les avait libérés trente minutes avant la sonnerie. Juste le temps d'aller se sécher pour arriver décemment vêtu au cours de Rogue, avant songé Ernie, en se demandant si Chourave se serait montrée aussi laxiste en sachant que ses élèves avaient Flitwick après. Probablement pas. Mais avec Rogue, il fallait mieux se méfier ! Il était capable d'ôter des points au Poufsouffle uniquement parce que leurs capes dégouttaient sur le parquet ou que leurs chaussures boueuses salopaient tout. Rogue Rusard, même combat !

*La vache ! J'en ai jusque dans les chaussettes !* constata Ernie, en entrant dans le grand hall.

Le mauvais temps le rendait vulgaire. Toutefois, il avait des circonstances atténuantes : il avait couru à travers le parc, manquant plus d'une fois de déraper dans la boue, et salissant au passage tout le bas de son pantalon tant la terre avait été rendue meuble par l'averse. Prenez l'air, qu'ils disaient ! Enfin, au moins, cette fois, aucune fille ne lui était tombé dessus (n'est ce pas, Elizabeth !) et son pull était intacte quoique bon à mettre à rincer.
Les cheveux dégoulinant d'eau - son beau coiffé décoiffé ! - Ernie débarqua dans le grand hall, le souffle court et les joues rosies par sa course. Sa dignité en prenait un sacré coup ! Heureusement que toute l'école était en classe ! Les seuls élèves qui auraient pu se moquer de lui étaient ceux qui, comme lui, revenait de botanique et, avouons-le, ils n'étaient pas plus beaux à voir que lui.
Tentant toutefois de conserver un semblant de prestance, Ernie s'éclaircit doucement la gorge et se redressa de toute sa taille pour traverser le hall... Dommage que ses chaussures fassent "spouic, spouic" à chacun de ses pas...

*J'espère que je ne vais pas tomber sur Rusard ! Sinon, je suis bon pour passer la toile dans toute l'école !*

(523 mots, à un chaussure couinante près)

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Alehandra avait les cheveux trempé à cause de la pluie ses membres étaient gelé car, ne nous voilons pas la face on était presque en hiver. Il était là tout près attendant patiemment que l’automne s’en aille pour lui laisser la place. La jeune fille n’était pas la seule d’ailleurs, Lavande passa à ses côtés entrain de pester contre le professeur Chourave que sa coiffure était foutue pour la journée. Il en fut de même pour Parvati Patil qui suivait Lavande Brown comme à son habitude. Alehandra ne releva même pas la tête laissant la pluie s’égoutter le long de ses cheveux bien sûr personne n’avait eut la bonne idée de prendre un parapluie vu, que personne ne croyait vraiment qu’il allait pleuvoir. Seul Hermione avait eut la bonne idée dans apporter un, évidement il n’était pas assez grand pour toute la classe. Harry, Ron et Hermione seulement arrivèrent à se glisser dessous après que le professeur ait dit que le cours était fini, ils disparurent tous les trois dans la direction de la cabane d’Hagrid.

Alehandra se contenta de foncer jusqu’à la Grande Porte où tous les élèves essayés de s’y réfugier pour s’y sécher. Une fois, qu’ils furent tous dans le Hall les baguettes commencèrent à s’animer et un flot de paroles en latin en tout genre furent murmurée. Alehandra regarda l’horloge devant elle et vit qu’il était presque l’heure d’aller rejoindre le cours de sortilège n’allait pas tarder. Alehandra n’aimait pas vraiment ce cours car, elle n’était pas très douée, d’ailleurs ce fut la seule à ne pas se jeter de sort pour se sécher.

*Non, je ne le ferais pas…, la dernière fois…, j’ai faillit me brûler*, se dit-elle en regardant la grande horloge.

La pluie battait contre les vitraux et le vent les faisaient légèrement vibrer. La jeune Gryffondor pensa alors qu’il avait bien fait de rentrer quand ses yeux se plissèrent soudainement et que sa bouche s’ouvrir légèrement.

- Atchi ! Atchi ! Atchi ! fit-elle légèrement.

*Oh, non me voilà avec un rhume*, pensa-t-elle en regardant autour d’elle d’autres élèves commencèrent à tousser et à éternuer également. *Je hais les cours en plein air*, se dit-elle alors que ses mains piquaient.

Elle les leva et vit que ses ongles étaient devenues bleues et ses mains étaient rouges vives. Ca lui un peu mal comme si elle avait des milliers d’aiguilles sur sa peau. Ca lui faisait la même chose au niveau du visage.

*Je dois être belle*, se dit-elle en souriant. *Rouge tomate sûrement, ça doit bien s’accorder avec mes cheveux*, se dit-elle en se mettant à rire légèrement.

Alehandra ne se moquait jamais des autres mais, elle aimait se moquer d’elle de temps en temps. Elle détourna ensuite la tête et vit un jeune homme blond qui paraissait un peu grognon parce que c’est chaussures étaient entrain de couiner sur le sol du grand Hall.

- MacMillan c’est ça ?, lui demanda-t-elle en se rapprochant de lui. Tu sais tu peux y aller franchement, tu n’es pas le seul à avoir tes pieds dans cet état, lui dit-elle en lui montrant les belles ballerines que Lavande avaient mises. Je pense que ce matin elle était rose,lui dit-elle en lui souriant.

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539 mots^^

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Depuis qu'il s'était rendu compte que ses chaussures spouiquaient atrocement (à coup sûr le bruit allait attirer Rusard !), Ernie avançait à deux à l'heure. Il n'avait pas très envie que tout le monde le surnomme "Spouic-Spouic Man" jusqu'à Pâques ! Et puis d'ailleurs, la semelle de ses souliers était plus que glissante. Or carrelage plus semelles glissantes égal généralement lourde chute.
Le Poufsouffle remua précautionneusement le bout de ses orteils gelées. Ses chaussettes étaient définitivement trempées. Il aurait presque mieux fait d'aller en cours pieds nus ! Dire que Mme Guipuire lui avait assuré que la potion imperméabilisante aux extraits de peau de crapaud était la meilleure qui soit sur le marché... Dommage que le produit ne soit pas satisfait ou remboursé ! En même temps, il aurait dû se méfier : la potion était fabriquée par une entreprise espagnole or, tout le monde sait que l'hiver anglais est bien plus rude pour les chaussures que l'hiver hispanique. Ernie maugréa, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus.

Il était à peine arrivé au milieu du hall (qui, comme son nom l'indique, est grand. Ce qui explique en partie pourquoi Ernie l'escargot ne soit pas encore arrivé au niveau de l'escalier) quand Lavande, suivie de près par Parvati, le dépassa. De toute évidence, la jeune fille était furieuse. Il y avait de quoi, quand on voyait l'état de son collant ! L'espace d'un instant, Ernie bénit les Dieux de ne pas l'avoir fait naître fille. Sûrement le pantalon de l'école était bien plus chaud et plus résistant aux intempéries que les collants noirs réglementaires, tout opaques fussent-ils !
Un sondage très intéressant réalisé par la Gazette du sorcier auprès de la population féminine révélait que le plus grand fantasme de toute une chacune était de se faire embrasser sous une pluie battante. A en juger par la démarche furibarde de Lavande, le journal n'avait pas interrogé la bonne part de la population féminine. En tout cas, les filles qui avaient répondu n'avaient certainement jamais eu à subir un cours d'herbologie en plein mois de décembre pluvieux ! Car même à supposer qu'un baiser soit plus agréable qu'un cours de botanique et encore ça dépend avec qui, il n'en a pas pour autant des propriétés imperméabilisantes et on en ressort, au final, trempé et grelottant. Passons.

Ernie était précisément en train de se demander - tout en regardant Lavande et Parvati s'éloigner - si marcher sur la pointes des pieds ne serait pas plus sûr, lorsque quelqu'un éternua à trois reprises, tout près de lui.
Curieux de voir qui était la malheureuse créature dont la constitution n'avait pas résisté à la pluie écossaise, Ernie se retourna précautionneusement (ce n'était pas le moment de se montrer imprudent et de se casser le cou sur le carrelage devant témoin) pour tomber nez-à-nez avec Alehandra Stones, plus trempée qu'une cape de pluie après une semaine de camp scout à la Toussaint (oui, on sent le vécu). Mais visiblement, elle ne semblait pas se laisser abattre pour si peu.
Ernie lui adressa un franc sourire amusé et répondit, presque soulagé d'avoir de la compagnie (ce qui lui évitait de penser à ses semelles spouic, spouic) :

- Rose ? Tu es sûre ? Moi, elles m'ont paru plutôt marrons...

*En même temps, quelle idée de mettre des ballerines par ce temps... En plus, je croyais que le réglement imposait des chaussures noires... Si MacGonagall venait à l'apprendre...* rajouta-t-il en son for intérieur.

Ernie aimait vraiment beaucoup Lavande et pas seulement parce qu'elle l'avait sauvé de Miss Teigne, l'an passé et il la tenait en haute estime. Aussi lui paraissait-il assez incompréhensible qu'elle se soit laissée aller à mettre des chaussures roses ce matin-là. Ah les filles, des fois...
Mais il y avait plus important pour le moment. Réalisant qu'Alehandra avaient les mains violettes de froid, illui proposa d'un air inquiet :

- Et toi, ça va aller ? Tu veux mes gants pour te réchauffer ? Ma cape ? Un mouchoir pour ton rhume ? Une pastille pour la gorge ? Oui, j'ai tout ça sur moi, on ne sait jamais Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ?

Ben oui, il s'en faudrait un peu, de savoir qu'Alehandra avait contracté une pneumonie vicelarde...

(712 mots, à une Lavande humide près)


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Le jeune homme lui adressa un sourire franc et amusé, il lui répondit ensuite en lui demanda si elle était sur que les ballerines de Lavande était bien rose car, pour lui elles étaient plutôt marrons.

- Avec toute la boue qu’il y a dehors, ça ne m’étonne pas, lui répondit-elle en lui souriant. Atchi, fit-elle en fermant les yeux et en mettant sa main devant son nez. Oh, je crois que je suis bonne pour avoir attrabé un rhube, dit-elle en parlant dans son nez.

Elle chercha un mouchoir dans sa poche mais, quand elle les sortit, ils étaient tous complètements trempés.

*Génial*, pensa-t-elle en regardant son paquet de mouchoir.

Le jeune homme lui demanda sur un ton inquiet, si ça allait, la jeune fille lui fit oui de la tête, le jeune homme lui demanda si elle voulait des gants ou sa cape, ou un mouchoir, même une pastille pour la gorge.

*Et bien…, il a de tout un vrai petit secouriste en herbe*, pensa-t-elle en souriant.

- Atchi, fit-elle en éternuant de nouveau. Si tu as un mouchoir propre et non mouillé, ça m’intéresserait, lui dit-elle en lui souriant avant de fermer une nouvelle fois les yeux. Atchi, roh que c’est embêtant !

L’infirmerie ce n’était pas vraiment nécessaire, la jeune fille guérissait assez vite, tout ce dont elle avait besoin c’était de se mettre au chaud pendant un moment. Mais, ça elle ne le ferait pas tout de suite vu qu’elle avait court de sortilège dans pas longtemps.

- Au fait, je sais qu’on se croise souvent en cours mais, on ne c’est jamais vraiment parlé… Alors, faisons les choses correctement, lui dit-elle en essayant de ne pas rire. Bonjour, je m’appel Alehandra Stones et vous ?, lui demanda-t-elle en lui souriant.

Alehandra ne voulait pas froisser le Poufsouffle, elle voulait vraiment apprendre à mieux le connaître car, elle n’avait pas vraiment d’amis en dehors des Gryffondor. Alors, un deuxième amis à Poufsouffle, elle n’était pas contre, bien au contraire. En fait, à cause des cours elle ne connaissait que son nom de famille vue que les professeurs n’appelaient pratiquement jamais les élèves par leur prénom.

A peine Alehandra avait-elle exprimé l'envie d'un bon mouchoir propre et pas une de ses saloperies à bas prix constituées d'une unique feuille de papier carrément ridicule et qui vous reste collée aux doigts à la moindre utilisation... Autant se moucher carrément dans ses mains, à ce rythme là qu'Ernie en bon futur ministre de la magie à l'écoute des besoins vitaux de la population avait entrepris de fouiller dans son sac de cours aussi bordélique que celui d'une fille, à la recherche du précieux sésame.
Fin stratège, ou plutôt petit anglais averti, il avait eu la bonne idée de glisser ses mouchoirs et autres ustensiles allergiques à l'eau dans une petite pochette imperméable, le matin même. Certes, sa besace était censée résister à la pluie, mais deux précautions valaient toujours mieux qu'une. De toute façon, s'il en jugeait pas l'état de son sac, qui rendait l'eau de toute part, grand bien lui en avait pris !
Bénissant mentalement Dame prévenance, Ernie finit par mettre la main sur la fameuse pochette qu'il extirpa fièrement de son sac... Avant de réaliser qu'elle était d'un rose Barbie des plus en vogue chez les petites de huit à dix ans. Il esquissa une grimace gênée et rosit lui-même imperceptiblement des oreilles avant d'expliquer d'un ton faussement détaché et les yeux soigneusement fixés sur ses souliers :

- Euh oui euh... C'est à ma petite soeur, en fait... Une première année... Ophelia... A Poufsouffle... Elle aime beaucoup le rose... Hum...

*Oh Merlin ! Encore heureux qu'Ophelia ne m'ait pas refourgué un machin avec des petits coeurs ou des paillettes !* songea-t-il avec un soulagement mêlé d'horreur.

Pour tenter de se donner une contenance, Ernie se passa une main dans les cheveux et décocha un sourire détendu à Alehandra. Manque de bol pour lui, il avait des épinards coincés entre les dents la pluie avait toujours eu un effet désastreux sur sa chevelure de rêve aussi ne parvint-il qu'à se dresser trois ou quatre épis visiblement anarchistes et prêts à combattre jusqu'à la mort sur le sommet du crâne plutôt que remettre en place son délicieux coiffé-décoiffé, comme il l'avait espéré. Heureusement pour son moral, il n'avait pas de miroir à portée de regard (hé non ! Ernie ne se promène pas avec un miroir de poche sur lui !).
Persuadé d'être aussi bien coiffé - le côté "je sors de la douche" en plus - que Lavande Brown avant une soirée "over" importante et désireux de faire oublier à Alehandra l'épisode trousse rose (quoique... Il avait la nette impression que tout le château serait au parfum de cette histoire avant qu'il n'ait eu le temps de dire "Accio brosse à cheveux, accio !". Les Serpentard allaient en faire des gorges chaudes... Alehandra avait son avenir social entre ses mains. Que fallait-il faire ? La tuer tout de suite en la noyant dans le lac - "La malheureuse... Une inondation arrive si vite, de nos jours... Elle a certainement été victime du réchauffement climatique, Monsieur le juge !" - ou attendre tranquillement que le rhume l'ait achevé en priant pour qu'on mette ses élucubrations sur la trousse rose sur le compte d'une fièvre maligne ?), Ernie tira un paquet de mouchoirs ultras doux, ultra parfumés à l'eucalyptus, ultras hypoallergéniques, ultras épais et surtout, surtout, ultras secs de l'horrible pochette.

- Je t'en prie, garde le paquet, dit-il Grand Prince, en le tendant à Alehandra.

De toute évidence, elle en aurait bien besoin d'ici peu ! Il pensait encore à la traîner de force à l'infirmerie lorsqu'elle renchérit sur un sujet autrement plus civique et nettement moins dramatique que les rhumes de l'hiver.
Aha ! Le civique, ça le connaissait, Ernie ! Fourrant à la va vite la trousse rose dans son sac et avant que Drago Malefoy ne passe dans le coin, morceau de chance ! Toute le monde sait à quel point il peut être friand du rose ! Il aurait probablement essayé de voler la pochette !, le Poufsouffle décocha un nouveau sourire ultra bright à Alehandra avant de répondre d'une voix grave super virile :

- Oui, je crois que nous avons partagés tous nos cours de potions et d'herbologie depuis la première année ! Je suis MacMillan. Ernie MacMillan. Et contrairement aux apparences, je n'aime pas le rose, ne put-il s'empêcher de rajouter d'un air plus amusé que mal à l'aise, cette fois-ci.

*Et maintenant, tes paupières sont lourdes de sommeil... Vote pour moi, vote pour moiiiii !*

(747 mots, à un mouchoir ultra épais près)

MMM

[HJ : désolée pour le retard]

Alehandra avait déjà entrepris…, enfin plutôt essayé de rendre son sac imperméable à l’eau quand elle était encore en quatrième année et que le temps ainsi que le destin - comme elle se le disait – l’avait un peu séparé d’Harry. Elle avait donc beaucoup de temps libre - même un peu trop – et elle avait essayé de jeter un sort qui pourtant paraissait très simple. La première fois son cartable avait disparu, la seconde elle l’avait réduit en cendre heureusement, elle n’avait rien laissé à l’intérieur. La jeune fille était maladroite et elle le savait pertinemment, elle n’était pas non plus très douée pour les sorts simples ce que lui avait reprochait Aelita quand elle s’entraînait toutes les deux. Sa cousine l’avait toute fois félicité pour son Patronus et pour transformer le moindre morceau de bois en la réplique parfaite d’une baguette magique. Alehandra n’était certes pas douée en tout mais, quand elle voulait elle pouvait se montrer très douée.

Le jeune homme lui tendit une pochette rose bonbon tout à fait adorable, Alehandra ne se moqua pas de lui, ce n’était pas du tout son genre. Le jeune homme lui avoua alors, que la pochette ne lui appartenait pas que c’était à sa sœur Ophélia en première année à Poufsouffle qui aime beaucoup le rose.

*Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à aimer le rose… Même si ce n’est pas ma couleur préférée*, pensa-t-elle en regardant le jeune homme.

Celui-ci extirpa alors, le paquet de mouchoirs et lui dit en grand seigneur de le garder, elle lui sourit en le remerciant de sa générosité. Le jeune homme lui dit ensuite qu’il avait partagé les cours de potions et de botanique depuis leur première année. Alehandra se sentit mal à l’aise de n’avoir pas fait ça connaissance bien plus tôt… Mais, comme on dit l’amour rend aveugle. Le jeune homme lui dit alors que son prénom était Ernie vu que pendant les cours elle n’avait pu qu’entendre que son nom de famille. Il lui dit ensuite que contrairement aux apparences, il n’aimait pas le rose.

- Pourquoi ? lui demanda-t-elle en lui souriant. Je suis sûr que ça te donnerais bonne mine, oh bien sûr je ne te vois pas avec un rose comme ta pochette mais, un rose parme t’irais à merveille en plus ça ferait ressortir la couleur de tes yeux, lui dit-elle en le regardant.