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| Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] | |
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Invité
Ξ Sujet: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Mar 28 Oct - 20:26 | |
| Friedrich sortait de la salle sur demande. Encore une fois, il avait joué de la musique en oubliant le temps, il avait rejoué des airs qu’il avait notés sur ses partitions, espérant trouver comment les relier ensemble pour former une autre sonate inconnue, une énième qu’il cacherait précieusement dans son tiroir. Peut-être que Laean la lirait, mais comme il ne faisait pas de musique il n’y comprendrait pas grand-chose juste avec les notes. Et comme l’allemand n’avait pas assez de bras pour jouer de tous les instruments à lui seul, il ne pourrait pas lui faire écouter. Peut-être qu’un jour, Fried réaliserait l’un de ses rêves, celui d’être un chef d’orchestre de renommée mondiale, et de mener sa propre troupe dans des salles toutes plus prestigieuses les unes que les autres, et qu’il pourrait jouer ses morceaux, et que les gens l’acclameraient, et le surnommeraient « le nouveau Mozart »…
En sortant de la salle, Fried’ avait encore quelques petites choses à faire, comme aller aux toilettes, parce que depuis le temps qu’il se retenait, toujours attendre un petit peu plus pour terminer enfin ce qu’il avait sur le bout des doigts et le porter sur l’instrument… Bref, il commençait vraiment à avoir envie, le petit. Encore fallait-il trouver les bon waters, parce qu’avec les âmes farfelues et autres fantômes farceurs qui trainaient dans les couloirs et surtout dans les tuyaux, il était parfois difficile de se soulager rapidement. Alors le troisième année s’était dirigé vers les premiers toilettes, normalement les plus proches pour aller faire sa petite commission. Manque de bol, l’esprit frappeur était passé dans le coin et s’était amusé à balancer des boules puantes améliorées dans les cuvettes, rendant impossible jusqu’à l’ouverture de la porte menant aux petits box tant désirés.
Alors le mâle Maiden (et ouais, y’en a qu’un et c’est lui !) pressa un peu plus le pas vers les toilettes un peu moins proches. Mais là encore, la chance n’était pas au rendez-vous, ou plutôt, il fallait avoir une chance de cocu pour tomber sur la même journée au moment où on en a besoin, sur des tilettes infestées, et ensuite des toilettes bouchées. Mimi pleurait sur les éviers en faisant couler les robinets (au sens propre et au sens figuré d’ailleurs) à chaudes larmes, à grands coups de cascades. Et bien sûr, au lieu de pester, notre petit bonhomme ne réussissait qu’à paniquer. Qu’arriverait-il s’il n’arraivait pas à temps ? Quel était le chemin le plus court et le moins emprunté pour ne pas avoir en plus la honte de se trimbaler avec un pantalon plein d’urine ? Car en homme bien élevé, Fried savait qu’il ne fallait pas attirer les regards, et il s’y employait à plein temps. Surtout en période de crise comme là. Alors le jeune homme courait à présent vers les toilettes les plus lointaines. Il fallait pour ça descendre des escaliers, parcourir des couloirs, tourner à des coins, filer sur les lignes droites, bref, c’était super long et ça pressait vachement ! Alors sans ralentir, il franchit enfin la porte, se rua entre les deux petits murs, bassa son pantalon plus vite que jamais il ne l’avait fait auparavant, et se soulagea comme il se devait. Fiou, il était temps ! Il soupira de soulagement, parce que décidément, il avait frôlé la catastrophe, n’est-ce pas ?
Après s’être essuyé comme il devait, il remonta bien plus doucement son pantalon, remis sa ceinture qu’il avait presque massacrée au passage. Il remit sa chemise comme il fallait et reboutonna tranquillement sa robe de sorcier, alors qu’il tirait la chasse d’eau et sortait dans la salle. Il aurait presque pu siffler de contentement, s’il n’était pas si timide et renfermé. Il laissa beaucoup d’eau lui couler sur les mains, et il se savonna même deux fois. Un peu trop maniaque, le petit boy. Il allait sortir de la salle d’eau, lorsqu’il aperçu quelqu’un. Une fille en fait.
Première réaction, il se mit à rougir doucement. C’était un réflexe d’auto-défense. Certains se moquaient de lui encore en disant que c’était sa tenue de camouflage… Juste il n’avait pas le bonne couleur en stock. Que pouvait faire une fille dans des toilettes pour garçons ? Quoi que, minutes ! Où sont les pissotières pour garçons ? Fried ne les utilisait jamais, trop pudique et timide et renfermé pour ça, pour la énième fois. IL avait trop peur qu’on le prenne en flagrant délit d’utilisation (hola, mais petit boy, c’est des toilettes pour gars… faut pas paniquer, c’est fait pour ça !) Seconde réaction, après avoir comprit où se situait l’erreur, le Serdaigle se mit à rougir encore plus violement. Il s’était donc trompé ? Malheur ! Lui qui était si heureux quelques secondes plus tôt d’avoir enfin trouvé son cabinet ! Le voila dans de beaux draps ! Et si un mauvais esprit passait dans le coin lorsqu’il sortirait, il allait devoir subir les quolibets de ses camarades pendant un long moment !
Il baissa les yeux prestement, ne voulant pas gêner la demoiselle qui était donc dans sa propre salle. Il se retourna aussi, mais voyant que les miroirs lui renvoyaient son image à elle dans les yeux, il les ferma et chercha en tâtonnant la porte de sortie. Fried pesta intérieurement contre son manque de jugeote, lorsque sa main toucha un interrupteur. Les voila maintenant dans le noir, dans les toilettes des filles… « Na bravo, Friedrich ! So ein Pechvogel bist du ! » se murmura-t-il pour lui-même.
Traduction > « Ah ben bravo, Friedrich, t’es vraiment un malchanceux ! » |
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Ven 31 Oct - 15:14 | |
| En sortant du cours de potions donnés par le professeur Slughorn la petite première année se précipita dans les toilettes pour satisfaire un besoin urgent. Une fois dans une des cabines, elle referma le loquet, elle entendit alors des filles arriver et parler entre elles. Hell n’aimait pas trop les entendre jacasser alors, elle attendit qu’elles aient fini de discuter. Une fois, que ce fut le cas, elle sortit de la cabine et alla vers les miroirs.
Le reflet que celui-ci lui renvoya d’elle-même aurait pu lui faire peur si elle ne l’avait pas vu quotidiennement pendant une semaine. En fait, à chaque fois qu’elle venait dans les toilettes des filles. Bien sûr, elle ne s’admirait pas tout le temps comme le faisait la plus part des jeunes filles mais, elle jetait de temps en temps un regard, juste pour vérifier qu’elle était encore bien là.
- J’ai encore des cernes sous les yeux, soupira-t-elle en sortant sa baguette pour les atténuer légèrement.
Elle avait surpris un jour une sixième année entrain de le faire et elle c’était donc emparée de la formule ainsi que du sortilège. Elle s’apprêtait à le faire quand elle vit dans le reflet du miroir un garçon.
- Je me suis encore trompée de toilette ? se demanda-t-elle à haute voix.
Elle c’était retournée vivement et c’était agrippée au lavabo, elle examina ensuite la pièce mais, tout indiqué qu’elle était bel et bien dans les toilettes des filles. Donc, c’était lui qui c’était trompé, elle regarda alors, l’insigne qu’il avait sur son blason.
- Serdaigle, soupira-t-elle en rangeant sa baguette et en se retournant de nouveau vers les lavabos pour se laver les mains. |
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Sam 1 Nov - 13:30 | |
| « Euh, non, non… C’est… c’est moi qui fait mal… euh… » s’excusa-t-il maladroitement. Il avait toujours les yeux fermés et pourtant il grimaçait alors qu’il cherchait en tâtonnant la poignée de la porte, pour s’en aller d’ici très vite et très discrètement. Mais lorsqu’il entendit le nom d’une des maisons, il les rouvrit, un peu interloqué, et se remis droit sur ses jambes, dont les genoux avaient presque touché terre, tellement il aurait aimé se fondre dans le carrelage. « Hein ? » Le doigtretrouvant l’interrupteur qu’il avait actionné, il ralluma la lumière et baissa son regard vers l’insigne sur sa robe et ne parut pas comprendre. Il le retourna dans tous les sens, et lorsqu’il se fut complètement embobiné dedans, il finit par enfin lire le nom de sa propre maison. « Ah ! » (Eclair de génie !) « Oui, oui, je suis Serdaigle ! » Déclara-t-il comme s’il était heureux d’enfin l’apprendre. « Et toi ? le vert, c’est... euhm… c’est le… Wie sagt man ? avec le serpent, c’est ça ? »
Elle n’avait pas l’air aussi méchant que les on-dit qu’il avait entendu. Il se rappella alors qu’il n’était pas où il devait être. Il paniqua encore un peu (on ne panique jamais trop, voyez-vous !) et s’excusa d’une voix cadencée et presque mâchée « Je suis désolée, d’être entré dans ta toilette. Je sors vite ! » lui dit-il, tout en fermant les yeux le plus fort possible. Il ne savait pas trop ce qu’il ne devait pas voir, mais il savait qu’il ne fallait pas, ce n’était pas digne d’un grand homme, surtout un Maiden. Le dernier de la lignée d’ailleurs. La honte suprême et totale si Fred’ venait à le trouver là. Ou Laean aussi. Ca aussi ça serait la fin du monde ! Non mais vraiment comme il faisait pour se retrouver dans des situations pareilles ? Avait-il un karma aussi noir que cela pour subir à longueur de temps des humiliations de la sorte ?
« Euh.. je… » Tenta-t-il… « Je veux te demander, si.. s’il te plait… Si tu peux dire à personne que je suis là… euh… venu, là. » l’implora-til, les sourcils relevés et suppliants. Ca serait la fin de son monde pendant au moins une semaine, si sa sœur ou son meilleur ami l’apprenaient, et encore une semaine supplémentaire si tous ses camarades de dortoir s’y mettaient. « Je peux faire… euh… ce que tu veux, si tu veux. » Allons-y, quitte à avoir la honte, et à vouloir la cacher, Fried était prêt à marchander son honneur. Après tout, même s’il faisait les quatre volontés de la demoiselle, ça ne choquerait presque personne, il avait l’habitude de la servitude. Incapable de se rebeller, il était toujours la carpette dans l’histoire. Et une fois n’est pas coutume, la carpette était de retour. Ou le punching-ball, au choix. |
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Jeu 6 Nov - 15:05 | |
| Le jeune homme lui dit que c’était lui qui avait mal fait et non elle. Hell se retourna vers le jeune homme qui semblait surpris qu’elle ait reconnu sa maison, il chercha alors, à lire son insigne le jeune homme était tellement pathétique qui la fit sourire. Le bleu et bronze lui dit finalement que oui, il était bien à Serdaigle et qu’elle, elle devait-être à Serpentard.
- Toi, tu n’es pas anglais d’origine, lui dit-elle en lui souriant.
Le jeune homme lui dit qu’il était désolé d’être rentré dans les toilettes et qu’il ressortait aussi vite.
- Hey minute ! lui demanda-t-elle en l’attrapant par la manche.
Une fois, qu’il se fut retourné, elle le relâcha, le jeune homme lui demanda ou plutôt la supplia de ne rien dire à personne sur le fait qu’il était rentré ici et qu’il pouvait faire ce qu’elle voulait. Ce n’était pas très malin de dire ça surtout à une Sepentard.
- Je vais te donner un conseil, dit-elle en passant près de lui pour ouvrir la porte. De un, tu me laisses ouvrir la porte pour vérifier qu’il…
Elle le retourna ensuite de force et l’emmena vers la cabine le plus loin possible de l’entrée où, elle le poussa de force et rentra elle aussi et elle entrouvrit la porte. Hell vit alors, deux jeunes filles rentrer dans les toilettes des filles pour se remaquiller.
- Et maintenant plus un mot, lui murmura-t-elle en refermant délicatement la porte pour que les deux jeunes filles ne les entendent pas. Au fait, ne dit jamais que tu es prêt à tout faire quand tu es face à Serpentard, il ou elle pourrait te prendre au mot, lui dit-elle en se retournant et en se retrouvant nez à nez avec lui. Tu ne pourrais pas te pousser légèrement ? Si tu montais sur la cuvette ça serait mieux comme ça, elles ne pourront pas voir tes pieds si elles sont trop curieuse !, lui suggéra-t-elle. |
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Lun 10 Nov - 11:23 | |
| Cette fille était assez déstabilisante pour Friedrich. Tout en étant Serpentard elle-même, elle lui ordonnait presque de ne jamais se fier à eux. Bien, mais alors que faire avec elle ? Il attendait, il aurait pu lui faire un devoir de potions de 250 centimètres, si elle lui avait demandé, ou même faire tous les devoirs d’histoire de la magie pendant un mois, c’était facile, c’est ce qu’on lui demandait en général. Mais non, elle, elle ne lui avait rien demandé. Et même, elle semblait vouloir l’aider à sortir de la pièce d’eau réservée aux filles. Fried allait lui dire qu’il lui était reconnaissant, et qu’il n’avait pas très bien compris pour les Serpentards, ce qu’elle voulait dire, mais il n’en eut pas le temps, elle lui tirait la manche et l’entrainait au fond d’une cabine.
C’était très étroit, et le corps de la jeune fille était collé à celui du garçon, qui ne se sentait plus bien d’un coup. Il commença à suer à grosse goutte, il avait la gorge sèche et il faisait son possible pour s’éloigner d’elle. Pas qu’elle le répugnait non, mais les contacts physiques impromptus et le jeune Allemand n’étaient pas bons amis. L’idée qu’elle lui suggéra, à savoir monter sur la cuvette ne l’aida pas à se sentir mieux, mais il obéit. Il fit son possible pour retenir sa respiration qui s’alourdissait à mesure qu’il paniquait, et s’interdisait de glisser, il avait les mains moites et la cuvette de toilettes en céramique était trop sale et lisse pour qu’il puisse prendre un quelconque appui dessus avec ses chaussures de ville. Il réussit néanmoins à se tenir immobile, mais dans une position inconfortable. S’il n’attrapait pas de crampe avant la fin de l’exercice, il serait heureux.
L’idée que ses pieds puissent le trahir était assez saugrenue pour lui. En quoi était-ce utile de vérifier les pieds des gens enfermés dans les cabines alors que s’ils fermaient la porte, c’était justement pour qu’on ne les dérange pas ? Il s’apprêtait à rétorquer cette superbe réflexion, mais la jeune fille devant elle semblait tellement absorbée par le fait que d’autres étaient entrées dans la pièce et pouvaient les surprendre, qu’il s’abstint.
Il se mit à réfléchir que son karma devait vraiment être mauvais aujourd’hui pour se retrouver dans une situation pareille. Il se mit à chercher ce qu’il pouvait bien avoir fait de si mauvais un peu plus tôt pour s’attirer de pareils ennuis. Ses muscles tendus commençaient à le lancer un peu, alors pour se détendre, il essaya de se redresser, levant un peu le dos. Sa tête passa alors au-dessus de la porte de la cabine. Encore une fois, pourquoi était-il possible de pouvoir regarder derrière lorsque la raison d’être d’une porte est d’empêcher l’accès à ce qu’il y a derrière, que ce soit aux regards où à des corps entiers ? Fried se figea un instant, espérant que le miroir soit lui aussi trop court. Les deux filles se regardaient réciproquement dans le miroir, en baragouinant des choses que Fried ne compris pas. Il fronça les sourcils, et essaya de comprendre, en tendant un peu plus l’oreille, se penchant un peu plus en avant. Il failli perdre l’équilibre, son pied avait glissé de la cuvette blanche, mais heureusement, ses mains moites étaient collées aux cloisons de l’espace restreint. La panique l’avait gagné totalement, il murmura à la jeune fille qu’il était désolé, vraiment, et qu’il lui demandait pardon, mais sa voix mutante avait choisi ce moment précis pour s’aggraver, rendant ses murmures trop audibles pour le laisser cacher. Hell, mon dieu, comment vas-tu les sortir de là ?
Stat : 604
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] Ven 21 Nov - 15:10 | |
| Hell avait eu le temps de voir que les deux filles qui étaient entrain de se repoudrer le nez étaient toutes les deux à Gryffondor. Une chance pour elle car, les deux filles avaient manifestement entendu les excuses du jeune Serdaigle et demandèrent qui était là. Hell se retourna alors, vers Friedrich et lui fit signe de se taire, la jeune fille dû l’effleurer pour appuyer sur la chasse d’eau une fois cela fait, elle sorti de la cabine et se dirigea vers les deux jeunes filles.
Gryffondor 1 > C’était toi qui a parlé à l’instant.
- Bien sûr que c’était moi qui…, dit-elle prenant une intonation à deux octaves en dessous de sa voix naturelle puis elle toussa, j’ai un rhume ça vous dérange ?
Gryffondor 2 > non, non, tu viens Emily on s’en va ! Gryffondor 1 > oui, oui j’arrive !
Les deux jeunes filles se précipitèrent alors, vers la sortie sans demander leur reste, une fois qu’elles furent partie. Hell ferma la porte à l’aide d’un sortilège qu’elle commençait à connaître par cœur à force que ses camarades l’utilisaient pour coincer la porte de son dortoir pour l’empêcher d’entrer.
- Tu peux sortir ! lui annonça-t-elle plus personne ne peut rentrer ! Enfin plus personne de vivant, lui annonça-elle en lui souriant. Je ne me suis pas présentée Hell Luminas, enchantée de faire ta connaissance, lui dit-elle en lui tendant la main.
Hell savait que la plupart des personnes auraient refusés de lui serrer la main et elle voulait voir la réaction du jeune homme… Enfin, elle voulait savoir si elle pouvait s’en faire un allier ou un ennemi. |
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Ξ Sujet: Re: Quand ça presse... [Pv Hell Luminas] | |
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