Ainsi va la vie [PV Samantha]

¤ Que fais-tu Vicky chérie ? Tu ne dois pas enlever cette robe, tu ne dois pas détacher tes cheveux, ta mère ne l’aurait pas voulut, elle n’aurait pas supporté de te voir dans cet état…¤

Victoria ouvrit les yeux.
La lumière du soleil l’aveuglait et quelque chose lui chatouillait le dos de la main. En se redressant, elle remarqua la petite coccinelle se baladant sur l’un de ses doigts et la chassa d’un geste agacé. Elle n’aimait pas s’endormir pendant sa lecture, ça lui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps. Les deux dernières semaines avaient été éprouvantes, la jeune Gryffondor était à bout, non pas seulement à cause des épreuves qui l’attendaient. Son double se manifestait de plus en plus souvent et elle ne savait plus du tout comment faire face. Elle songea un court instant à en parler à un professeur, comme-ci ils n’avaient pas assez de soucis ! Elle risquait en plus d’être renvoyé chez elle, ou pire…. Retourner à St Mangouste ou dans un autre hôpital moldu. Victoria avait conscience d’en faire trop quelques fois. Elle tentait tant bien que mal de poursuivre ses activités en dehors des cours, comme participer à des clubs et diverses associations, mais elle n’avait plus le temps, elle ne pouvait que se consacrer à ses études, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Une fois son diplôme acquis, elle pourra enfin penser à faire autre chose. D’ailleurs, il lui restait encore à définir son projet professionnel. Que ferait-elle une fois sortie de l’école ? Que voulait-elle faire comme métier ? Auror ? Journaliste ? Guérisseur ?

¤ C’est impossible, ma pauvre, tu n’es bonne à rien, personne ne voudra d’une malade comme toi ! ¤

Elle ignora les ricanements dans sa tête et passa une main dans ses cheveux. Mon dieu, sa coiffure n’avait pas tenue le coup cette fois… Elle devait être horrible, un petit tour aux toilettes s’imposait. Trop la flemme. La jeune fille resta assise dans l’herbe, près d’un grand frêne et ramassa son livre de défense contre les forces du mal. Elle avait encore du mal à croire que Rogue occupait ce poste à la place de maître des potions, comme ça avait toujours été le cas. Quelque part, elle regrettait un peu de s’être plainte d’avoir Rogue en potions, il était certes désagréable, mais au moins elle comprenait à peu près les instructions et ne perdait pas son temps à écouter des commentaires sur tel ou tel parent qui était doué ou non en magie. Bien heureusement, sa mère ne semblait pas s’être fait remarquée par Slughorn à l’époque ou elle étudiait à Poudlard, Elle se serait mal vu intégré le « club de Slugh »
Sans compter que le cours de défense contre les forces du mal étaient devenus son grand cauchemar, alors qu’elle adorait ça du temps ou Lupin, ou même Fol œil se chargeaient de l’enseignement. Mais bon, il y avait plus important et personne ne pouvait obliger Rogue à démissionner.

¤ Surtout pas une fille comme toi, tu penses être capable de faire quelque chose de vraiment utile dans ta vie sans but ? ¤

Victoria déplissa sa robe âcre et regarda ses bottes noires avec attention, les yeux éteints, l’esprit vagabondant dans une autre dimension. Comme elle aurait aimé être quelqu’un d’autre… Ne pas avoir à supporter cette voix sarcastique dans sa tête qui ne cessait de la rabaisser. Avoir eu une autre famille, un autre passé, avoir été considéré comme une petite fille normale et non pas comme une poupée de porcelaine… Ne pas avoir fait hurler sa mère, le jour ou son double l’avait menacé…

¤ Elle le méritait Victoria, je devais le faire, nous n’avions pas le choix, tu souffrais Vicky et moi je voulais t’aider, tu sais que je suis de ton côté… ¤
¤ De mon côté ? Pourquoi dis-tu toutes ces choses méchantes ? Pourquoi tu me traites comme une bonne à rien ? ¤
¤ Mais je ne fais que dire la vérité ! Tu le sais bien Vicky, je vois ce que tu es à l’intérieur et crois-moi, c’est assez pitoyable. Regardes-toi… Tu portes encore des vêtements de petite fille, tu n’as pas changé… ¤
¤ Je refuses d’avoir ce genre de conversation avec toi, laisses-moi tranquille, je suis crevée. ¤
¤ Tu viens de passer les deux dernières heures à soupirer et parler dans ton sommeil, tu ne penses pas que c’est assez ? Hé, tu m’écoutes ? ¤

Non, elle n’écoutait plus. Victoria venait de s’allonger de nouveau dans l’herbe et feuilletait distraitement son livre de défense contre les forces du mal.

Le soleil venait gentiment taquinait la peau blanche de la jeune serpentard, et qui réchauffait son petit corps engourdis. Pour une fois elle s’était fâchée avec son lit, en étant levée de si tôt. Dommage pour un samedi matin, puis comme elle savait qu’elle n arrivait jamais a se rendormir, et ayant l’envie de gambader plutôt de rester cloué dans sa chambre. voila pourquoi, on pouvait l appercevoir maintenant a l’extérieur de Poudlard. Voyant sa tenue, elle était dans ses bons jours. Sa petite jupette blanche allait a merveille avec son corser mauve velours dont les lacets or étaient soigneusement attaché . Pour ne pas avoir froid, elle portait sa fameuse caps de sorcière, dont le magnifique écusson de sa maison brillé de mille feux. Elle était contente d’être ici, pour une fois que rien ne la déranger. Toute seule enfin en compagnie de sa petite chouette grise, elle parcourait tranquillement les longs sentiers, les chemins du grand parc. Les cheveux dans le vent, elle respirait l’air frais de la nature où sa sentait l’odeur du bois mouillés. En remarquant cela en plus du sol mouillé, elle devinait facilement qu’il avait plu dans la nuit et heureusement.

La jeune coles ne pouvait supportée de voir un samedi foutu a cause du mauvais temps, ce jour était si précieux a ses yeux. Le samedi, elle était libre de tout faire et quand elle veut. Le paradis de ne pas etre sous le stress des cours, les préfets qui vous surveilles tout les quatre quatre deux, et sans parlait des élèves turbulents qui mettaient le bazars partout ou ils passaient. Un train train quotidiens commencait a laisser la fille serpend. La vie monotone était bien son pire ennemie, d'ou son caractere extravagent. Contrairement a ses confrères, elle était plutôt pour la paix et la solitude, pourquoi ?

Car pour elle, se battre n’avait aucun sens a part celui de se détruire petit a petit. Vous allez vous demander pourquoi on l avait envoyé a serpentard ? Sûrement a cause de son coté froid et peu sympathique, qu’elle avait réussit a se forger durant son enfance. Pour le moment elle ne se souciait de rien, elle ne rêvait de rien , elle se plaignait de rien, en clair elle ne pensait pas. Le temps lui sourit alors elle aussi elle souriait, un grand et sublime sourire se dessinait sur son visage. Sa démarche était légère et rapide, mais elle pu bien voir le lac non loin d’elle. A cette vu, la jeune fille de onze ans se figeait en observant l’immense étendu d’eau, ses grands yeux parcourait cette vaste étendue avec une grande admiration. il n y avait aucune raison qui l’empêchait a y aller et vu qu elle adorait l eau, notre jeune élèves ne pu s’empêché de s’aventurer dans ces lieux. Curieusement, elle remarquait qu’il y avait un peu trop de monde de sortie, normalement ils font tous la grâce matinée! Avec ce beau temps, c’était certainement des plus vieux qui ont décidés de se ruiner les poches au près au lard. Samantha ne passait pas beaucoup de temps a savoir le pourquoi du comment, elle s’en fichait totalement. Cependant la jeune fille avait beaucoup entendu parler de cette endroit, elle les enviait presque a cause de l’immense boutique aux bonbons et sans parler du magazin de farces et attrape. En repensant a toutes ces bonnes choses, elle se consolait du mieux qu’elle pouvait en se disant qu’elle irait dans deux ans. De plus que la; elle s’était offerte une superbe vu sur le lac ! C’était super pour un petit matin de week end, rien ne pouvait lui semblait plus parfait a cet instant. Non loin d’elle, sam vit une jeune fille qui faisait la même chose qu’elle. Allait elle la voir ? Pourquoi pas, comme sa période du mutisme et bougonne était passée depuis un bye. Toujours avec le plus grand sourire du monde, elle s’avançait de quelque pas en lui disant:

«  salut; apparemment je ne suis pas la seule a admirer ce paysage »

Victoria sursauta en entendant une voix s’adresser à elle. Elle fut d’ailleurs si surprise qu’elle n’arriva pas à distinguer l’origine de cette fois. Son cerveau était un peu endolorit ces derniers temps, elle ne distinguait plus grand chose de toute façon. Le manque de sommeil associé à son problème personnel intérieur la rendait plutôt de mauvaise humeur. De plus, elle n’appréciait pas trop qu’on la dérange en pleine méditation. Elle se redressa et repoussa son livre de DCFDM avec dégoût et se tourna vers la personne qui venait de lui parler. Une jeune fille assez petite, accompagnée d’une chouette grise se tenait à quelques mètres, Victoria fut presque certaine que c’était une première année car elle ne l’avait jamais vu auparavant et elle connaissait beaucoup de monde à Poudlard depuis les six années précédentes qu’elle y avait passé. Tout ça lui rappelait qu’elle ne serait plus ici l’année prochaine, qu’elle ne reverrait peut-être plus cet endroit, qu’elle ne goûterait plus jamais à tant de bonheur, le bonheur de servir à une noble cause, de s’investir dans des projets en groupe, de faire valoir ses connaissances… Elle se leva pour être environ à la même hauteur que la fillette et se rendit compte que le blason de sa robe de sorcier était vert et formait un « S ».

¤ Tiens… Regarde qui voilà Vicky ! Une petite limace de la maison serpent ! Demande lui ce qu’elle nous veut. ¤

La jeune Gryffondor soupira intérieurement, sans prendre en compte la remarque désagréable de son double. Elle avait passé assez de temps ici pour savoir que seulement une infime partie des serpentards ne prêtaient pas attention aux querelles des deux maisons. Pour sa part, elle se fichait éperdument de leur rivalité, elle n’avait aucun problème avec personne et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer.

¤ Oh tu crois ça ? Que dirais-tu d’une petite face, comme l’autre jour dans les toilettes ? ¤
¤ Arrête, ce n’est pas le moment, c’est une première année et elle ne semble pas méchante, alors ne fais rien de déplacé ¤
¤ Et alors ? C’est peut-être une première année, mais elle représente tout ce que les nôtres détestent… ¤
¤ Tu veux dire tout ce que toi tu déteste ! Tous les serpentards ne cherchent pas les problèmes. ¤
¤ Oh, alors tu pense que cette jeunette vient en paix pour te faire la conversation ? ¤
¤ Je ne vois pas en quoi c’est bizarre… Même-ci j’avoue que j’ai rarement été en contact avec des gens de cette maison. Il y a un début à tout. ¤

La voix se mit à ricaner et Victoria récupéra son livre par terre, puis elle reporta son attention sur la brunette pour lui faire un de ces plus beaux sourires. Bien sûr qu’il existait des serpentards respectables ! Mais elle ne savait pas trop quoi répondre, déjà parce qu’elle n’avait pas vraiment fait attention au paysage, ne le connaissant que trop bien, et ensuite parce qu’elle n’était pas encore certaine des intentions de son interlocutrice.

« Salut ! C’est vrai que c’est très beau… »

Elle jeta un rapide coup d’œil au lac, l’air rêveur, se souvenant d’un événement qui l’avait vraiment marqué au cours de sa cinquième année. Lors du tournois des trois sorciers, la seconde tâche s’était déroulée ici même dans ces eaux, beaucoup se doutaient qu’elles recelaient de nombreux secrets, des créatures passionnantes, mais on était loin de se douter qu’elles aient pu tenter de tuer qui que ce soit. Poudlard n’était pas un endroit si sur que ça… Et puis il y avait aussi eu l’intrusion d’un criminel l’année précédent le tournois des trois sorciers…

« Non mais franchement, un jour tous les élèves finiront six pieds sous terre… »

Les mots avaient dépassés sa pensée, en vérité, elle n’en était pas l’auteur, c’était son autre elle qui avait poussé le vice jusqu’à prendre sa place ! Ah non ! Ce n’était pas le moment, elle refusait qu’il se passe le moindre incident aujourd’hui ! Elle se frotta la tête en étouffant un petit hoquet de surprise et ajouta à l’adresse de la première année :

« Oh… Je suis désolée, ne fait pas attention à ce qu’elle… J’ai dit. Comment tu t’appelles ? »

Pour une fois, Samantha c’était rapprochée de la jeune fille sans avoir des mauvaises idées dernières la tête. Elle venait vers elle pour briser sa solitude, de temps en temps elle aimait bien un peu de compagnie. La jeune fille lui parure sympathique même si elle avait déjà remarquer qu’elle appartenait a la maison ennemie de la sienne, c est a dire a griffondor. Cependant et contrairement a beaucoup de personnes, la jeune fille ne s’arrêtait pas a des vieux principes a la noix A vrai dire elle ne les avait jamais respecter, et ça depuis toute petite ! Elle en faisait qu a sa tête et pensait que toujours qu’il y avait du bon dans chaque un de nous, et oui même ce vieux professeur rogue était dans le lot. De plus que ça ne la der rangeait pas de parler avec importe qui, mais attention ce n est pas pour autant qu’elle vas croire tout ce qu’on lui dit. A onze ans, elle était capable de faire une différence entre le bien et le mal, ou quand il y a des choses qui ne se fait pas. En conclusion elle le verra parfaitement si cette or et rouge est oui ou non très a cheval sur l’emblème de sa maison, en espérait que ça ne soit pas le cas. Douée comme elle était, elle avait réussit a lui faire peur ! Super comme approche, t as pas mieux ? Enfin c est déjà bien qu’elle ne lui avait pas jeter un sort, ou bien de la renvoyer chier !

Malheureusement, elle remarquait que le visage de son interlocutrice était fatiguée. Là, elle se demandait si elle avait bien fait de l avoir déranger. Heureusement qu’elle ne pu pas prendre le temps de répondre a cette question, comme la fille se contentait de lui continuer la conversation, finalement les thèses de sam étaient correctes. C’était beau, beau et rebeau mais ça ne suffisait pas pour combler la fameuse cité autorisé qu a partir de la 3 eme année ! sam en était dégoûtée, triste et n’arrivait pas a s’y faire ! Soudain, elle se voyait pincée par son animal de compagnie, ben qu’Est-ce qu il lui prend ? Peut être qu’il était pas du même avis que sam sur cette jeune fille, ben quoi ? Les animaux aussi ont leurs goûts personnels ! La jeune fille de onze ans essayait tant bien que mal, a calmé son piaf en ébullition. Sa lui prenait souvent, et a chaque fois il ne lui fallait pas longtemps pour perdre patience, trop chiant ! Elle finissait par le cacher sous sa cape, histoire qu’il ne voit plus l autre élève. Elle faisait quand même attention de ne pas l’étouffer, ce n’était encore un bébé de quelques mois. Confus du comportement incorrecte de sa chouette, elle s’excusait au près de la griffondor:

« pardonnes le, il est un peu fou en ce moment.. Mais rien de grave »

A la fin des ses mots, un petit sourire se dessinait sur ses lèvres. Ravis et enchanté d avoir fait la connaissance d’une si gentille fille, sam s’essaya sur le sol en regardant la fille dans les yeux. Elle patienta tranquillement qu’elle lui répondit, elle avait tout son temps ! Soudain une drôle de phrase comme quoi tout les élèves allaient bientôt mourir ! Sam ne pu s empêcher de la regarder d’une drôle de facon, avait elle mal compris ? La jeune fille ne devenait pas folle si ? C’était a cause de voldemort ? Son retour aurait il fait des ravages dans les esprit des gens ? Apparemment oui, de plus que Samantha avait entendu dire qu’il y avait des parents qui s’étaient retenues de mettre leurs enfants au château. Mais depuis quand les griffondor étaient morbides ? C’était flippent s’ils commençant a penser de la même façon que les serpentard ! Non sérieusement, c’était quoi son problème ? Inquiète d être tombé sur un mauvais oiseau, elle fronçait le sourcil en mettant sa tête sur le coté. Quelques temps après, sam fut soulagé que ce n’était pas très grave, qu’elle devait pas s inquiéter. Elle repris son sourire normal au même moment, on l autre voulait savoir son nom. Par pure politesse elle lui répondit sur un ton joyeux comme une vrai gamine !

« Sam ! Je suis Samantha coles ! Et toi tu es ?