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 Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)

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Ernie MacMillan
Ernie MacMillan
Ministère

Parchemins : 683
Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979)
Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale]
Points : 0


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Ξ Sujet: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptyLun 13 Oct - 12:20

Le temps était encore plus que frisquet, en cette fin d'hiver et le vent du Nord, mordant, ne ménageait pas les rares élèves qui s'étaient aventurés dans le parc.
Pourtant, Ernie, à peine reconnaissable tant il était emmitouflé dans son épaisse cape de laine, l'écharpe aux couleurs vives de Poufsouffle lui remontant jusqu'au nez et les mains perdues dans une paire de gants noirs ultra classes, oui, Ernie descendait d'un pas vif la pente douce qui menait au terrain de Quidditch.
Derrière lui, perdue dans la brume, l'aile Ouest du château, s'éloignait rapidement, ombre fantomatique dont les lueurs, visibles à intervalles irréguliers, parvenaient tout juste à percer l'épais brouillard écossais.
Ernie frissonna et ressera un peu plus sa cape autour de lui. Maintenant qu'il était à l'extérieur, il se maudissait presque de ne pas avoir pris de bonnet. Presque. Car il était bien évident que le port du bonnet de bain ne pouvait qu'amocher son sublime coiffé décoiffé qui, malgré le froid mordant qui sévissait depuis le début de l'hiver, asséchant impitoyablement le cheveu lambda, était toujours aussi souple et luisant grâce aux fabuleux soins capillaires dont la famille MacMillan avait le secret depuis neuf générations.
Bref, Ernie pouvait supporter d'avoir les oreilles gelées et rougies mais pas les cheveux aplatis par un stupide bonnet ! Il était un MacMillan, non d'un chien !

Avec un jet de cheveux pas peu fier de lui, le Poufsouffle accéléra le pas tandis que surgissait, devant lui, les hauts gradins réservés à sa maison, lors des matchs de quidditch.
Mais bien entendu, en cette froide fin d'après-midi, alors que les ombres commençaient à s'étendre alentours, les gradins étaient déserts. L'immense majorité des élèves avaient jugé préférable de rester au chaud, blottis dans les confortables fauteuils de leur salle commune ou installés sur les chaises droites de la bibliothèque.
C'était précisément cette surpopulation du château qui avait poussé Ernie à fixer rendez-vous à sa soeur dans un lieu assez... Incongru en cette saison. Il aurait été bien plus agréable de discuter au coin du feu, plutôt que de se geler les fesses sur le bois glacial des gradins, mais ce bois glacial avait justement l'avantage de ne pas être très prisé par le reste de Poudlard. Au moins, ils sauraient tranquilles pour parler. Et Dieu seul sait à quel point Ernie avait eu du mal à avoir une conversation tranquille avec Ophélia depuis le début de l'année ! Elle était si populaire auprès de ses camarades la brave petite, elle marche sur les pas de son illustre frangin, c'est émouvant, non ? qu'il était impossible de lui parler plus de cinq minutes de suite sans être interrompu par des amis extatiques de la petite Ophy. Alors pour la conversation sérieuse, Ernie pouvait repasser !

Certes, il avait un peu honte, à l'idée d'obliger sa soeur à affronter la bise hivernale, risquant la pneumonie mais aux grands maux, les grands remèdes. Et puis, à se remémorer le brouhaha presque étourdissant qui régnait dans sa salle commune, lorsqu'il l'avait quittée, un peu plus tôt, il se sentait conforté dans sa décision : il était, de toute évidence, impossible de discuter au calme dans une telle ambiance ! Quant à être discret... Inutile d'y penser ! Tout le monde criait pour se faire entendre tant les conversations, diverses et variées, se mêlaient à travers toute la pièce.
Oh ! Ernie n'avait rien de bien secret à dire à Ophélia, pas de plan de campagne à préparer, pas de formule de shampooing ultra secrète à lui fournir, mais à choisir, il préférait bavasser avec sa soeur sans avoir à brailler pour couvrir les bruits adjacents.

Le jeune garçon se passa distraitement et virilement la main dans les cheveux et gravit d'un pas de sportif très entraîné décidé quelques marches pour aller s'installer à mi hauteur du gradin, posant précautionneusement ses précieuses petites fesses sur les lattes gelées. Il esquissa une grimace et se tortilla un instant sur son banc, comme s'il espérait que ses contorsions ridicules le réchaufferaient.
Finalement, en désespoir de cause, il s'immobilisa et croisa les bras sur sa poitrine, scrutant le brouillard d'un oeil perçant, s'attendant à tout moment à en voir surgir sa soeur.

(700 mots, à un bout de fesses congelées près).

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Ξ Sujet: Re: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptyLun 13 Oct - 19:31

La moitié de l’année scolaire était passée, et l’hiver touchait progressivement à sa fin. Les beaux jours arrivaient. Cependant, en ce jour de Mars 1997, c’était sans compter sur le temps grisonnant et froid de la Grande Bretagne. En effet, partout où l’on portait son regard, on pouvait voir les importantes nappes de brouillard blanches, qui contrastaient avec le gris vaporeux du ciel.

C’était sans conteste un jour très froid, peut-être même tout autant qu’à la fin de l’automne. C’est pourquoi la totalité des élèves de Poudlard, tout autant les premières années que les septièmes, restaient bien au chaud dans l’enceinte du château. Tous ? Non, pas tout à fait. Il y avait bel et bien une personne qui, malgré son jeune âge, bravait à cet instant le vent et le froid, avec pour seules défenses sa chaude cape d’hiver, à la fois noir et épaisse, qui arborait fièrement l’écusson de Poufsouffle, une longue écharpes aux larges rayures noires et jaunes, qu’elle avait au moins fait passer deux fois autours de son cou, ainsi qu’une sobre paire de gants également noire, qui n’en perdait pas sa distinction pour autant. Avec sa longue chevelure blonde et son teint clair, on ne pouvait bien évidement pas omettre que notre jeune Ophélia était très classe.

Cependant, aussi chic qu’elle pouvait l’être, une question se posait : Que pouvait donc faire une jeune Poufsouffle de première année dehors, par un temps pareil ? En réalité, la réponse n’était pas compliquée à donner, et peut-être plus surprenante que complexe. Pour obtenir une précision sur sa sortie du jour, aussi simple que précise, Ophélia allait voir son frère qui, rappelons-le, était dans la même maison qu’elle. Rappelons également que l’endroit où se rendait notre petite Poufsouffle n’était autre que le terrain de Quidditch. Mais pourquoi avait-il donc eu l’idée de faire venir sa jeune sœur jusqu’ici ? A coup sûr, par un temps pareil, elle serait malade toute la semaine à venir…

En plus de ça, le seul motif qu’il lui avait donné n’était autre que « il faut qu’on discute ». Comme chacun le sait, une petite sœur se doit d’écouter non seulement les conseils avisés de son grand frère, mais également toute autre chose qu’il aurait à lui dire. D’ailleurs, Ernie serait certainement très fière de sa petite sœur il avait interret, car celle-ci l’avait écouté pour une fois, et n’avait pas mis d’affreux bonnet tout moche sur sa tête, quitte même à se geler ses pauvres petites oreilles toutes aussi rougies par le froid que son petit nez fin mais la classe MacMillan était toujours présente ! ceci, bien sûr, pour garder encore et toujours son incroyable, mais pourtant si naturel, coiffé-décoiffé bien en place. Le fait de vouloir parler à sa sœur était donc, certes, une très bonne raison, mais étais-ce réellement nécessaire que cette discussion ait lieu du haut des gradins du terrain de Quidditch ? Bien sûr, les couleurs s’accordaient parfaitement avec la tenue vestimentaire d’Ophélia, et évidemment celle d’Ernie aussi, mais tout de même !

Quoi qu’il en était, et après quelques grelottements, la benjamine de la famille MacMillan arriva sur le terrain de Quidditch. Elle se trouvait là, au pied des gradins de sa maison, et leva sa petite tête blonde pour voir si Ernie se trouvait déjà là, où si elle devrait l’attendre en se réchauffant du mieux qu’elle le pouvait. Elle tenta tant bien que mal d’apercevoir ne serait-ce que le haut de sa tête, mais rien. Elle se dirigea alors rapidement vers les grands escaliers de bois, tout autant pour vérifier si son frère n’était pas déjà là que pour ne pas geler sur place. Elle agrippa alors la rampe avec sa petite main, et monta les marches deux à deux. En moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, elle se trouva au sommet des tribunes et, par soulagement, elle vit Ernie qui l’attendait.

Effectuant un incomparable et au combien splendide jets de cheveux si, si, ce sont des vrais ! et bien que personne n’ait jamais douté qu’ils ne soient pas en bataille, elle les remis rapidement en place et s’avança vers son frère en souriant avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie et surement pas sur celui du reproche si, un peu :

- Bon, si demain tu ne me vois pas descendre des dortoirs, tu ne t’étonneras pas !

D’un autre côté, le célèbre duo MacMillan n’était pas souvent réuni. Quoi que si, ils se voyaient bien une ou deux fois par jour, et ainsi, à chaque journée qui passait, Ophélia pouvait dire ses répliques, à présent devenues traditionnelles : « Bonjour grand frère ! » « Bonsoir grand frère ! », sans oublier son superbe sourire plus blanc que la neige, et son jet de cheveux inimitable ! Mais il fallait tout de même reconnaître qu’appart ces petites phrases par-ci par-là, ils ne discutaient pas très souvent ensembles la vie d’une première année est surchargée, vous n’imaginez même pas et donc Ernie avait eu l’idée de parler à sa sœur, bien tranquillement du haut des gradins.

- Alors, reprit-elle de sa voix angélique tout en s’installant sur les lattes de bois gelées, tu voulais me dire quelque chose ? Quelque chose d’important ? Mais quoi alors ? Oh ! Je sais ! Tu as un cadeau pour moi ? Heu... c’est pas mon anniversaire, pourtant ! Mais c’est pas grave, j’accepte toujours les cadeaux, comme tu le sais !




Environ 900 mots

AAA : 912


Dernière édition par Ophélia MacMillan le Lun 17 Nov - 20:09, édité 1 fois
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Ernie MacMillan
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Ξ Sujet: Re: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptySam 18 Oct - 19:53

A force de scruter le brouillard en plissant les yeux à la manière d'une vieille taupe totalement aveugle (sauf que, bien entendu, Ernie, lui, plisse les yeux avec nettement plus de classe et de distinction que MacGonagall la vieille taupe), Ernie finit par se coller une conjonctivite carabinée distinguer une petite forme s'avançant gaillardement vers les gradins.
Il esquissa un sourire joyeux, impatient de revoir sa soeur - car qui d'autre qu'Ophélia aurait pu braver cette froide après-midi d'hiver sinon lui-même ? Et comme il était - aux dernières nouvelles et après vérifications - déjà installé sur son gradin, l'ombre perdue dans la brume ne pouvait être qu'Ophy - et hocha la tête d'un air hautement approbateur en l'observant s'approcher. Quelle grâce dans la démarche, quelle souplesse dans le pas, quelle élégance innée dans le mouvement ! Pour sûr elle était une MacMillan, une vraie, et non la fille du facteur ! Pas comme ces Montgomery-Tout-Court qui venaient d'on ne savait trop où et dont la (les ?) paternité(s) étaient pour le moins douteuse(s) !

Lorsque sa charmante frangine fut arrivée à sa hauteur pas très difficile, il est assis, sinon, bien entendu, il est plus grand qu'Ophélia. Heureusement ! Ernie lui adressa un sourire ultra bright qui fleurait bon l'ail la menthe poivrée avant de se passer la main dans les cheveux d'un geste over désinvolte. La légende veut que lorsque Flaubert (Gustave pour les intimes. Gusgus pour les encore plus intimes. Parce que oui, c'est lui qui "Zouk, Zouk Lucifer", en réalité ! Mais chut, c'est un secret d'Etat) et sa soeur (Caroline pour les intimes. Caro pour les encores plus intimes. Mais pas comme dans les figures des cartes, attention !) entraient dans une pièce, tout le monde était époustouflé ("époufsoufflé" warfwarf) par leur beauté. Mais il ne faisait aucun doute que jamais - ô grand jamais - ils n'auraient pu tenir la comparaison face aux MacMillan. Car la beauté n'est rien, sans un peu d'abandon... Oups, non, ce n'est pas le texte... Mais que voulez-vous, les MacMillan ont jalousement conservé le secret de leur beauté pendant neuf générations, la faisant prospérer de descendants en descendants rien d'étonnant, donc, à ce qu'ils écrasent le reste de la Création, Flaubert compris ! De toute façon, les Français ont une conception de la beauté très surfaite !

Ceci étant, le jeune garçon gratifia sa soeur d'un bref coup d'oeil anxieux en remarquant qu'elle semblait avoir froid sans blague ?!. Il serait dommage que le joli petit nez de sa soeur vire au jaune violacé à force d'être martyrisés par des mouchoirs en papier suite à un gros rhume. Hum... Il aurait dû penser à demander à ses parents de lui renvoyer de la liqueur "Grand Maman MacMillan", pour en faire boire à Ophy la veille. La liqueur Grand Maman MacMillan était un autre des secrets conservés par la famille depuis neuf générations : une trouvaille de génie qui tenait les rhumes à distance tout au long de l'hiver ! Ainsi, alors que leurs petits camarades crachotaient comme des malheureux en promenant partout des mines de papier mâché par Miss Teigne, les MacMillan, eux, resplendissaient de santé. Le seul petit inconvénient de la potion était son aspect pour le moins... Ragoûtant. Seul un entraînement de fond commencé dès la prime jeunesse évitait à l'estomac de rendre les armes dès qu'on lui mettait la bouteille sous le nez.
A défaut de super potion made in MacMillan, Ernie se contenta de répondre d'un ton de grand frère préoccupé par la santé de la petiote sa cadette :

- Je suis vraiment désolé de t'avoir traînée ici par ce temps mais c'est tellement difficile d'avoir une conversation sérieuse dans un château bondé...

Il s'accorda le luxe d'un petit soupir très dramatique et "La vie n'est qu'un long calvaire" qui aurait certainement fait son petit gros effet à Hollywood avant de reprendre :

- Mais si tu as vraiment trop froid, on peut mettre des petites flammes dans un bocal. J'en avais amené deux, ou cas où...

Oh Ernie, tu es tellemeeeent intelligent ! Mais comment est-ce possible ?
Le blondinet s'apprêtait à plonger la main dans son sac à main en peau de léopard tacheté de cours quan dil fut interrompu par la question de sa soeur, qui le pris totalement de court. Un cadeau ? Mais euh... Noël était passé et son anniversaire n'était pas avant plusieurs semaines ! Mince, qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir lui dire ! N'ayant pas envie de blesser sa soeur ("T'as pas de cadeau ! Vilain Ernie, tu ne m'aimes paaas !") et soucieux de s'éviter une crise mais une crise très classe quand même, hein ! (on ne savait jamais, avec Ophélia !), Ernie s'empressa de renchérir avec enthousiasme :

- Je ne sais pas si on peut appeler ça un cadeau mais Mum m'a envoyé une toute nouvelle lotion capillaire spécialement conçue pour les cheveux blonds. Elle l'a faite essayer à Dad et apparemment, c'est un petit bijou de la technologie capillaire !

Donc, Ernie et Ophélia, c'est Parvati et Lavande mais version familiale.

- Mais en réalité, reprit-il avec un sérieux digne d'un futur ministre, je voulais surtout te demander pourquoi diante tous les premières années de Poufsouffle que je croise se précipitent sur moi pour me serrer la main avant de repartir en sautillant d'extase ? L'autre jour, une petite a limite failli tomber en pâmoison quand je lui ai dit bonjour ! "Ooooh Erniiiiie !"

Il lança un coup d'oeil perçant à sa soeur. Pas besoin d'être Barnaby de toute façon, il était bien au-dessus pour comprendre qu'il y avait du Ophélia derrière tout cela.

(944 mots, à une pâmoison près)

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Ξ Sujet: Re: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptyVen 24 Oct - 14:25

Ophélia était enfin arrivée près d’Ernie, son grand frère. Entre deux grelottements, bien qu’elle se soit un peu réchauffée en montant les escaliers quatre à quatre, elle répondit rapidement au sourire de ce dernier qui, admettons-le, battait à plate couture celui de Lockhart, tout du moins dans le temps, lorsqu’il était encore jeune et fringuant il y avait de cela bien longtemps, alors. Oui, parce que maintenant, Lockhy, c’était plus tout à fait ça, hein…

Ainsi, Ophélia associa très rapidement cette pensée à la célébrité d’Ernie qui, comme chacun le savait, était en perpétuelle progression. Et qu’elle petite fille de première année, de Poufsouffle tout du moins, n’avait jamais rêvé de faire la connaissance d’Ernie ? Quel petit garçon n’avait jamais voulu être à la place de Roman Jones, qui avait pu discuter avec Ernie ? Très bonne question, et en réalité, la réponse était très simple. Les élèves qui ne rêvaient pas de rencontrer Ernie, et bien… c’était ceux à qui Ophélia n’avait pas encore parlé de lui. Elle devrait travailler dans la communication, cette petite, plus tard…
Ainsi, une fois installée sur le banc en bois, Ernie prit la parole. Elle ne tarda d’ailleurs pas à lui répondre, de sa petite voix angélique.

- Oui, c’est vrai, tu as raison, c’est très dur d’avoir une discussion sérieuse, à Poudlard… Et puis, je ne te vois pas souvent, moi, tu sais…

Evidement, Ophélia accompagna cette phrase d’un air qui se voulait résigné et tristounet, hochant légèrement de droite à gauche sa petite tête blonde, et ô combien distinguée comme chacun le savait, légèrement baissée vers le sol. Ainsi, elle accompagna Ernie comme il se devait dans sa prestation mélodramatique qui, évidement, devait convaincre chacun que la vie, ce n’était pas aussi facile que ça en avait l’air et au moins ça ferrait un bon coup de pub « Les MacMillan sont des gens proches du peuple ! » « Ils compatissent pour améliorer ! » !. Et c’est avec leur immense courage que le duo MacMillan avait bravé la neige et le froid pour pouvoir avoir une discussion sérieuse entre frère et sœur. Quelle courage, vous ne trouvez-pas ?
Ensuite, Ernie ne tarda pas à ajouter qu’il avait amené deux bocaux au cas où ils auraient froid, afin de mettre des petites flammes bleues dedans pour se chauffer.

- Oh ! Mais tu as pensé à tout, comme c’est gentil ! Et oui, je veux bien que tu allumes des petites flammes. J’étais dans la salle commune jusqu’à maintenant et comme il faisait bien chaud, là-bas…

Cependant, elle ne laissa pas vraiment à Ernie le temps de sortir ne serait-ce que l’un des bocaux, qui se trouvaient manifestement dans son sac de cours puisqu’il s’apprêtait à farfouiller dedans. Effectivement, elle venait tout juste de lui demander pourquoi il avait tant voulu qu’elle vienne jusqu’ici, et émit l’hypothèse que ce pouvait être pour lui offrir un cadeau. Et bien que ce ne soit ni Noël ni son anniversaire, un cadeau était toujours bon à prendre.


- Une toute nouvelle lotion ? Pour moi ? C’est vrai ? Comme c’est gentil, Ernie ! Tu l’as déjà testée au cas où elle ne fonctionnerait pas bien que je sache ce que ça a donné sur toi ?

Et avec son sourire vraiment très White, elle écouta Ernie qui reprit presque aussitôt, avec son air de ministre dont la place, ô combien convoitée, n’était pas prête d’être à prendre… Ainsi, il lui demanda pourquoi il avait autant de succès avec les premiers années de Poufsouffle, et évoqua sa rencontre avec la petite Bérénice. D’ailleurs, Ophélia, qui lisait tranquillement installée dans l’un des moelleux fauteuils de sa salle commune, fut surprise lorsqu’elle l’entendit entrer et s’approcher presque en courant de notre petite MacMillan. « Ophéliiiiiiiaaaa, j’ai… j’ai… j’ai rencontré Erniiiie ! » Avait-elle dit, avant de s’assoir sur l’un des canapés présent dans la pièce, assez essoufflée et avec un air béat sur le visage.

- Ah oui c’est vrai, elle m’avait dit qu’elle t’avait rencontré… D’ailleurs, elle en était toujours sous le choc le soir, la pauvre…

Ainsi, après cette brève explication, elle reconsidéra les paroles de son grand frère, et fit un léger mouvement de tête. Mais pourquoi soupçonnait-il immédiatement qu’Ophélia puisse être le géni caché derrière ce grand complot à la base de tout ça ? Il n’y avait aucune raison, voyons… Ceci était d’ailleurs très vrai, « il n’y avait aucune raison », mais alors avec une bonne dose de potion by Mamie MacMillan d’ironie.

- Tous les premiers années, vraiment ? C’est vrai que J’ai peut-être mentionné ton nom une fois ou deux, mais…

Ainsi, elle ponctua sa phrase par un petit air totalement innocent qui voulait bien dire " Je ne vois absolument pas de quoi tu parles, Ernie... ". Voyons, qui pourrait en douter ?


Dernière édition par Ophélia MacMillan le Lun 17 Nov - 19:50, édité 1 fois
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Ernie MacMillan
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Ξ Sujet: Re: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptyLun 10 Nov - 12:21

Comment cela, Ophy ne le voyait jamais ? Alors ça, c’était vraiment très étrange ! Ernie, lui, au contraire, avait le sentiment de croiser sa sœur très souvent ! Mince ! Est-ce que cela signifiait qu’il n’était pas assez visible pour le public ? Parce que si Ophy – qui le connaissait pourtant bien – ne le remarquait pas particulièrement, lorsqu’il était dans la salle commune ou à la table de Poufsouffle, il y avait encore moins de chance pour que les autres, la foule des anonymes, le voit ! Ce qui était vraiment très mauvais pour son avenir de candidat ! Peut-être devrait-il laisser Ophélia se présenter à sa place ? Ou lui demander des conseils pour être plus largement connu du grand public ?
D’ailleurs, soyons honnête, sans Ophélia, jamais il n’aurait eu une telle aura auprès des petites classes ! Ah tout de même, quelle chouette idée ils avaient eu, ses parents, le jour où Ophélia avait été mise en route ! Et quelle veine, parmi la multitude des possibles, d’être tombée sur elle plutôt que sur un petit frère imbécile ou des jumelles capricieuses ! Ernie lança un coup d’œil ému (surtout ne pas écraser une petit larme, son rimmel risquait de couler avec le froid elle risquait de geler !) à sa petite sœur ou plutôt, à la masse de vêtements dans laquelle elle était emmitouflée avant de pousser à son tour un profond soupir tout en secouant la tête (jet de cheveux à gauche, jet de cheveux à droite, jet de cheveux à gauche…) d’un air attristé :

- Oui, affreusement difficile, confirma-t-il dans un ultime – et magnifique – jet de cheveux, nous devrions peut-être songer à un système d’échange de lettres, non ? Ce serait certainement plus simple pour communiquer sans être entendus de toute la salle commune… proposa-t-il d’un ton grave.

*Et puis ça nous éviterait les gels de fesses en hiver !* rajouta-t-il mentalement.

Il tira alors de son sac deux petits bocaux qui avaient anciennement contenus les succulentes confitures de Gran’ MacMillan (encore un secret familial bien gardé !), confitures dont elle ne manquait jamais de fourrer des quantités industrielles de pots dans les valises de ses petits-enfants avant qu’ils ne regagnent Poudlard, des fois qu’ils mouraient de faim là-bas, les pauvres chéris (de toute évidence, Gran’ MacMillan avait eu le temps d’oublier à quel point les repas, à Poudlard, pouvaient être pantagruéliques !). Pointant sa baguette sur le premier bocal, il eut un petit geste désinvolte du poignet et lança le sortilège sans en prononcer l’incantation à voix haute. Maintenant qu’il avait (après un trimestre de dur labeur !) bien saisi le truc, il ne se privait pas pour montrer qu’il savait lancer des sortilèges informulés, lui ! D’ailleurs, la chose produisait toujours son petit effet et Ernie n’était pas peu fier à l’idée qu’il était un des rares, en sixième année, à réussir l’exercice sans s’y reprendre à deux fois !
Des petites flammes bleutées apparurent à l’intérieur du pot, dont Ernie referma le couvercle (parce que oui, on peut mettre un couvercle sur un feu magique sans qu’il s’éteigne !) avant de tendre le tout à Ophélia. Puis, après avoir fait subir le même sort (houlàlà, attention, le jeu de mot hyper intellectuel et même pas voulu, que c’est beau, que c’est beau !) au second bocal, il reprit, adoptant l’attitude du docteur ès shampooings spécialisé dans la critique du produit :

- Oui, il est très bien ! Il donne une sensation de fraîcheur très agréable et le parfum est à tomber par terre ! D’ailleurs ma voisine, en cours de sort, a eu une pâmoison quand je me suis penchée pour lui demander un parchemin, mais il ne mousse pas beaucoup, du coup, il faut en utiliser une quantité assez importante pour avoir le cheveu bien propre, c’est assez ennuyeux si tu es pressé. Enfin, Mum veut que tu le testes, toi aussi, qu’on puisse lui donner notre avis tous les deux. Je ne l’ai pas apporté ici, tu comprends, avec le froid, j’avais peur qu’il gèle, mais je te le donnerai quand on sera revenu dans la salle commune, conclut-il en gratifiant Ophy d’un sourire très bright (à tel point, d’ailleurs, qu’on était en droit de se demander s’il n’avait pas actions chez une quelconque marque de dentifrice).

Il lorgna un court instant sa jeune sœur avant de reporter son attention sur le brouillard qui envahissait les gradins, comme s’il cherchait à voir si un quelconque espion n’était pas embusqué à quelques pas de là, cherchant voler la recette du fabuleux shampooing MacMillan pour cheveux blonds ou celle des confitures à la mûre de Gran’ MacMillan. Peuh ! Comme si Ophy et Ernie étaient assez bêtes pour dévoiler les secrets de famille comme ça, après neuf générations de mutisme ! Ils auraient été bien ingrats envers leurs nobles aïeux de ne pas se montrer prudents (Vigilance constante, j’ai dit, vigilance constante ! Et non pas vigilante Constance, attention, ça n’a rien à voir) :

- Elle veut que je lui signe un autographe, cette petite ? Peut-être, mais alors tu peux être certaine que – effet boule de neige aidant – le «une ou deux fois» a suffit à me créer une solide réputation chez les premières et secondes années ! J’ai l’impression d’être un Lockhart version miniature. Enfin, pas miniature, remarque, je suis probablement plus grand que Lokhart, mais quand même ! Je veux dire, Lockhart… Hum… Tu penses qu’elles voteraient pour moi, tes copines ? rajouta-t-il toutefois, les yeux pétillants, et l’air, somme toute, plutôt réjoui de sa bonne fortune auprès des années inférieures.

Hein ? Quoi ? Non, je ne l’ai pas dit !

(946 mots)
XXX
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Ξ Sujet: Re: Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV)   Jets de cheveux loin de l'espionnage industriel (PV) EmptySam 15 Nov - 17:13

Pour venir en haut des gradins aux couleurs de Poufsouffle, il fallait reconnaître qu'Ophélia s'était bien couverte. Elle avait effectivement prévu qu'avec un froid pareil, toute maladie était à redouter, surtout que ça ne serait pas très soft, avouons-le. Imaginez une seule seconde qu'Ophélia décide d'aller faire campagne pour Ernie ( ce qu'elle faisait certes chaque jour ), avec un rhume, une angine, ou toute autre maladie, virale ou non ? Et bien je ne crois pas que les électeurs se presseraient pour venir attraper à leur tour une maladie parler à Ophélia ! Ainsi, en prévention, elle avait décidé de se couvrir du mieux qu'elle le pouvait. Elle avait donc mis un épais manteau d'hiver, avec sa cape de sorcière molletonnée, des gants noirs très chics, et une grosse écharpe, si longue qu'elle pouvait faire deux fois au moins le tour du cou d'Ophélia sans qu'elle ne la serre le moins du monde, et assez épaisse pour que sa gorge soit parée contre le froid et toute bourrasque de vent. Cependant, jamais ô grand jamais elle n'aurait porté de bonnet de laine, quand bien même aurait-il été très chic et assorti à son écharpe ! Sa coiffure en aurait obligatoirement pris un coup et aurait ressemblé à celle de la Grosse Dame après le réveillon du nouvel an... oui oui, quelques peu éméchée ! Et comment aurait-elle pu faire un remarquable jet de cheveux dont les MacMillan seuls en ont le secret ? Ah, Ernie, heureusement qu'il avait été là pour lui inculquer les vraies valeurs de la vie, à cette petite...

- Un échange de lettres ? Répondit Ophélia tout en réfléchissant. Oui, cela peut être une bonne idée... Ou alors peut-être devrions-nous trouver un endroit tranquille, chaud en hiver et frais en été, enfin au printemps, pour pouvoir discuter ?

Ophélia ou Comment rêver de l'impossible ?

Après quelques instants, Ernie farfouilla dans son sac de cours, et en sortit deux bocaux qu'Ophélia reconnu immédiatement. Et pour cause ! C'était ceux des très célèbres confitures de Gran’ MacMillan ! Enfin, très célèbres dans la famille, car Gran'MacMillan était quelqu'un de très modeste, comme chacun le savait, et n'avait de ce fait pas voulu étendre la renommé de ses confitures plus loin que le cercle familial. Ainsi, ayant préféré ne pas faire partager son savoir culinaire en montant sa propre entreprise de confitures faire du business avec cette recette précieusement gardée depuis neuf générations, qui était transmise de mère en fille depuis des décennies ( ce qui implique qu'un jour Ophélia aussi connaîtra la recette... espérons qu'il n'y ait pas trop de dégâts dans la cuisine, ce jour-là... ), elle pouvait en faire largement profiter ses petits enfants, remplissant leurs sacs par des confitures faites maison. D'ailleurs, elle trouvait toujours un petit endroit dans l'un des bagages d'Ernie ou d'Ophélia pour y mettre un pot de plus tout en ajoutant l'inévitable « Mon p'tit chou, tiens, met ce pot dans ton sac, regarde, là, il reste de la place ! ».

- Ça me fait penser qu'il faudra que je dise à Gran'MacMillan que ses confitures ont du succès ! Une amie a voulu goûter, et elle a adoré !

Tester la confiture de mûres de Gran'MacMillan, c'est l'adopter. Ernie pointa sa baguette vers l'un des bocaux, et lança un sortilège informulé qui, évidemment, marcha du premier coup. Oh ! Comme il était fort Ernie ! Et oui, on n'est pas MacMillan pour rien ! C'est donc avec classe et un sublississime jet de cheveux qu'il alluma une flamme bleue, referma le bocal et le tendit à sa petite sœur qui s'empressa de le prendre, désireuse de trouver un peu de chaleur sur ce terrain de Quidditch à moitié gelé, avant que son frère ne fasse de même pour le second bocal qu'il garda pour lui.

- Tu me le donneras tout à l'heure, alors, et je le testerai ce soir ! Comme ça, dès demain on pourra écrire à Mum pour lui donner nos impressions. Mais si il faut en utiliser un grande quantité, c'est vrai que ce sera ennuyeux... Peut-être Mum pourrait-elle modifier un chouilla la recette, non ? En plus, j'ai peur que mon précédent shampoing ne convienne plus à mes cheveux. Je les trouve un peu ternes..., conclu-t-elle avec un mine à la fois consternée et dépitée, qui voulait très clairement dire « Mais comment cela peut-il être possible ? »

Ophélia était de toute évidence très heureuse de ce présent. Et comme elle venait de le dire à son frère, cela ne faisait aucun doute qu'elle l'essayerait le soir-même, en rentrant dans leur salle commune. En plus, si le parfum sentait aussi bon que ce qu'Ernie laissait entendre, et que le shampoing garde les cheveux lisses et soyeux, comme tout shampoing MacMillan, ce serait vraiment génial !
Après cette courte mais si importante discussion sur le tout dernier shampoing de Mum, la conversation prit un autre tournant. En effet, Ernie aborda le fait qu'il ait soudainement eu une certaine célébrité parmi les plus jeunes, et parla vaguement de la petite Bérénice.

- Les premières et les secondes années ? Tiens, c'est étrange, je croyais pourtant avoir aussi parlé de toi à quelques troisièmes années...

Ophélia s'aperçut immédiatement que les quelques mots qu'elle venait de prononcer menneraient inévitablement Ernie à se poser des questions, quant à ce qu'elle pouvait bien raconter sur lui à ses amis, tout du moins plus qu'il ne s'en posait déjà.
Elle passa ensuite très rapidement, l'air de rien, à cet autre sujet que venait d'évoquer son grand frère : sa « Lockhartisation » ( qui, comme chacun le sait, est une figure de style très rependue dans le monde sorcier... ).

- Lockhart ? Le Lockhart ? Commença-t-elle comme si elle allait affirmer que cet homme était le plus beau du monde.
Personnellement, je trouve Lockhart très laid, si tu veux mon avis. Non, non, tu ne peux définitivement pas devenir un Lockhart, c'est insensé... En tout cas, je suis sûre que mes amies voteraient pour toi ! Je leur ai déjà fais signer des intentions de vote. Je crois que tu n'as pas de soucis à te faire, de ce côté-là, tu sais.





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