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 On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).

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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
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Ξ Sujet: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptyLun 10 Nov - 12:16

L’instinct si prodigieusement développé de Quentin Montgomery – à croire qu’il a un sixième sens féminin, celui-là ! – aurait mieux fait de lui conseiller de ne pas suivre Susan s’il tenait à la vie. Ah ! Il l’aimait mieux quand elle était calme et douce ? Ah ! Il avait pensé un instant que sa nature placide aurait pu contenir à la colère qui l’enflammait à présent ? Ah ! Il s’était dit qu’une Poufsouffle comme elle ne pouvait que s’aplatir devant sa volonté implacable de Serpentard ? Hé bien il s’était lourdement trompé sur son compte. Certes, Susan avait bon caractère, certes elle croyait aux secondes chances et certes encore, elle s’efforçait toujours de pardonner mais jamais, ô grand jamais, elle n’avait aimé qu’on la prenne pour la reine des crêpes ! La simple idée d’avoir été le dindon d’une farce odieuse suffisait à la plonger dans des abîmes de rage insoupçonnés ! Oui, en cette minute précise, Susan haïssait cet infâme petit crétin de Montgomery. Et le pire était précisément qu’elle le haïssait parce qu’elle l’aimait. La haine pour la haine est sentiment autrement plus agréable et, d’une certaine manière, constituant. Mais la haine comme unique recours d’un cœur brisé détruit immanquablement qui la porte.

Susan souffrait-t-elle ? Oh non ! Elle ne souffrait pas. Elle agonisait. Elle suffoquait de honte, d’humiliation et de désespoir. Elle se sentait flouée, trahie et profondément meurtrie. Un tel déchaînement de sentiments négatifs, si inhabituel chez elle, bouleversait totalement sa raison et elle avançait, d’un pas raide, presque mécanique, tête haute et épaules droites, dans le couloir, remâchant encore et encore ses griefs contre Quentin.
Ce fut alors qu’elle se sentit attrapée par une main bien trop ferme pour qu’elle puisse accueillir favorablement l’intrus. Furibonde, elle fit volte face, moitié de son plein gré et moitié contrainte par la poigne de l’outrecuidant qui osait la déranger en plein accès de rage. Elle lui lança un coup d’œil furieux et sa colère redoubla d’ardeur en reconnaissant cette ordure de Quentin. Lui ! Hé ! N’était-ce pas assez suffisant de l’avoir ridiculisée en public ? Fallait-il encore qu’il se venge en privé ? Tant de cruauté en une seule âme ! Ah ! Elle reconnaissait bien là l’apanage des Serpentard ! Non ! Susan n’avait pas l’air contrarié. Elle l’était. Oh oui ! Elle l’était. Et Quentin ne pouvait pas soupçonner à quel point ! Blêmissant de fureur, elle fusilla le jeune garçon du regard avant de se dégager brutalement en se mordant violemment la lèvre intérieure pour ne pas se mettre à hurler «Ne me touche pas !» Il était hors de question de s’offrir en spectacle aux yeux d’une foule d’élèves avides de potins. Elle avait déjà probablement donné plus que son tour, ce soir !

Ses narines frémirent en entendant le mensonge de Quentin. Le rat ! Lui mentir grossièrement alors qu’il avait parfaitement conscience qu’elle l’avait vu avec Dawn toute la soirée, c’était faire bien peu de cas de sa sensibilité ! Elle méritait la vérité ! Elle l’exigeait, même ! Susan toisa Quentin d’un œil mauvais et laissa échapper d’une voix basse, sifflante, vibrante d’une colère tout juste contenue :

- Léa, hein ? Hé bien tu pourras lui dire bonsoir de ma part !

Et ce fut tout. Elle étouffait bien trop de rage pour en dire plus long. Après un dernier regard mêlant dégoût et profonde déception, la rouquine lui tourna résolument le dos pour regagner sa salle commune, qui, en cette heure de la soirée, était totalement déserte. Tout comme les dortoirs. Tant mieux ! Susan n’aurait pas à supporter les questions curieuses de ses camarades de dortoir. La seule personne qu’elle aurait accepté de voir, c’était Lavande. Lavande qui s’était retrouvé dans une situation sensiblement identique, quelques années plus tôt. Lavande qui l’avait si bien mise en garde contre les Serpentard… Mais hélas ! Lavande devait être en train de s’amuser, quelque part, au-dessus de sa tête. Et puis, de toute façon, qu’avait-elle à faire des peines de cœur – bien méritée, qui sème le vent récolte la tempête ! – de la pauvre loque qu’elle était.
Susan se déshabilla amèrement et enfila le pyjama le plus laid qu’elle avait dans sa valise avant de se glisser sous l’édredon et de tirer fermement les rideaux de son lit. Elle resta longtemps allongée sur le dos, les yeux grands ouverts, à ruminer sa colère, à imaginer mille et une façon de voir Quentin mourir douloureusement à ses pieds. Elle avait envie de l’étrangler, envie de lui faire ravaler le sourire idiot qu’elle avait cru déceler sur son visage, lorsqu’il lui avait menti.

Plus tard, bien plus tard, les autres remontèrent à leur tour dans le dortoir, gloussant de plaisir et chuchotant d’un air surexcité. De toute évidence, elles s’étaient bien amusées. Susan pinça les lèvres et resta parfaitement immobile, écoutant sans vraiment l’entendre le joyeux vacarme que faisaient Hannah et les autres. Brossage de dents, de cheveux… Autant de petits gestes de la vie quotidienne qui lui semblaient à la fois profondément rassurant et à parfaitement inconvenants au vu de sa lamentable situation. Elle avait l’impression que ses camarades voguaient à des milliers de miles d’elle.
Puis, toutes, les unes après les autres, elles s’endormirent, pendant que Susan, telle une Venus d’Ille réinventée, restait éveillée. Le sommeil ne la trouva qu’au petit matin et ses rêves furent si désagréables qu’il ne lui apporta aucun repos.

D’ailleurs, lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, il était encore tôt. Pressentant qu’elle ne dormirait plus, Susan repoussa ses couvertures et s’extirpa silencieusement du lit. Dans le dortoir, tout était tranquille. Des robes de soirées, des collants et des résilles à chignon traînaient çà et là, sur le sol, probablement jetés à la va-vite la veille au soir. La jeune fille se passa une main sur le visage et entreprit d’enfiler son uniforme. Elle avait l’intention d’aller petit déjeuner de bonne heure, pour éviter d’avoir à discuter avec le reste de sa maison. En enfilant ses ballerines, son pied heurta le cadeau de Noël de Quentin, caché sous son lit. Elle se pencha, le ramassa et le contempla un court instant, l’œil sec mais l’air glacé. Puis, elle l’enfouit tout au fond de sa malle, pour s’interdire d’y penser plus longtemps.

Alors, elle quitta le dortoir sur la pointe des pieds, traversa lestement la salle commune et se retrouva dans des couloirs si calmes et si déserts qu’ils en semblaient irréels. Tant mieux si tous dormaient encore ! Elle avait envie d’être seule. Peut-être pourrait-elle prendre le Poudlard-Express qui partait en fin de matinée et rentrer chez ses parents ? Là, au moins, elle ne risquerait pas de tomber sur ce félon de Quentin ou cette garce de Dawn. Le cœur de Susan se serra si fort à la pensée de Quentin et de Dawn qu’elle fut obligée de s’appuyer contre le mur une minute. Elle n’avait pas pleuré la veille. Mais à présent, elle se sentait au bord des larmes. Oh Merlin, non ! Elle refusait de pleurer pour ce... sale type, ce traître, ce mufle ! D’ailleurs, quelqu’un venait au bout du couloir, elle entendait des pas. Inquiète à l’idée d’être vue aussi pâle et faiblarde, Susan inspira un grand coup et tâcha de faire bonne figure, du moins le temps de croiser la personne qui arrivait en sens inverse.

(1277 mots)

XXX
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Quentin Montgomery-Bones
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Ξ Sujet: Re: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptyMer 12 Nov - 17:16

Si Susan avait peu dormi, Quentin, lui, avait passé une nuit blanche. En effet le préfet des Serpentard avait repris ses esprits environ 3 heures après la fin du bal. Les effets du sortilège de confusion disparus à jamais, le jeune homme avait pu enfin redevenir maitre de ses gestes et surtout de ses pensées. C’était Raphaël qui avait veillé avec lui tout ce temps, en attendant que le vert et argent retrouve ses esprits, beaucoup plus tard dans la soirée. Il n’avait bien évidemment pas conscience de ce qui c’était réellement passé, juste des bribes du bal lui revenait par moment, sans qu’il parvienne à comprendre ce qu’il avait réellement fait. Selon son meilleur ami, beaucoup d’élèves furent touchés par des filtres de confusion et des potions de sommeil, certains s’étaient même écroulés dans la grande salle comme des masses devant un public assez interloqué.

Après avoir envoyé son best dormir (il devait bien être fatigué, à l’inverse de lui), Quentin avait passé le reste de la nuit à réfléchir, à se demander ce qu’il allait bien pouvoir faire. Outre le passage du philtre de confusion, le préfet avait bien conscience (il est temps) qu’il avait fait une grave erreur en demandant à Dawn de lui accorder une danse. Ça avait pour lui toujours été si logique, qu’il n’avait pas pensé un seul instant que Susan pourrait douter de lui. Bien évidemment qu’il aimait Dawn, mais en temps qu’amie, sûrement pas comment il aimait Susan. Se demandant comment il allait bien pouvoir parler à Susan sans éviter une catastrophe (il la connaissait assez bien pour savoir que dans un accès de colère – là justifié pour le coup – elle pouvait mettre un terme à leur histoire), Quentin devait quand même reconnaitre que si Susan rompait, il aurait beaucoup de mal à s’en remettre.

* Mais qu’est-ce que je raconte ? *

C’était faux. Si Susan quittait Quentin, il n’aurait pas « beaucoup de mal à s’en remettre » il serait tout simplement anéanti. Il savait que Susan l’aimait mais ce qu’il savait encore plus c’était qu’elle était fière, très fière même, et qu’elle pouvait le laisser tomber juste pour ne pas se ridiculiser aux yeux de Poudlard. Susan pouvait mettre la pire honte de sa vie à Quentin, devant tout Poudlard s’il le fallait, ce n’était pas pour autant que le préfet allait se soucier du regard des autres, certainement pas. Visiblement dépité, adossé contre le pied de son lit, ses cernes montraient bien qu’il avait passé une nuit blanche, d’ailleurs il pouvait le dire, le jour venait de se lever. Tout le monde dormait bien évidemment encore, un jour de vacances le lendemain de bal, il était évident qu’avant plusieurs heures personne n’était debout.

Quentin voulait parler à Susan, pour s’excuser, s’expliquer et surtout tenter de voir comment elle avait réagit à ça. La seule chose qu’il lui restait d’elle, c’était son ton sifflant sur lequel elle avait quitté Quentin. Il ne se rappelait en réalité plus ce qu’il lui avait dit exactement. Il se voyait parler à Dawn, puis resté planter là par sa petite amie qui le fuyait d’un pas haineux. Ce n’était vraiment pas très agréable, surtout quand on ne savait pas ce qu’on avait fait. Raph’ avait beau lui dire que Susan avait été vue en rogne après lui avoir parlé et qu’il avait sûrement été empoisonné au philtre de confusion, on ne pouvait changer que c’était bel et bien la faute de Quentin Montgomery si Dawn avait été invitée pour la première danse. Quel sombre crétin il faisait… En voulant se rapprocher de son amie, voilà qu’il faisait fuir sa petite amie, jackpot !

Se décollant du sol froid, Quentin se décida à aller parler à sa petite amie qui allait un jour ou l’autre se lever. Puis il était préfet – et de Serpentard en plus - il pouvait donc aisément faire du chantage à un Poufsouffle pour avoir le mot de passe de sa salle commune et aller voir Susan. D’ailleurs il ne s’en priverait pas, quitte à se faire larguer en beauté par une Susan qui l’aurait très certainement écorché vif. Quentin se leva et sortit d’un pas assuré – mais néanmoins fatigué – de son dortoir en premier lieu, puis de la salle commune. Il vagabonda quelques instants dans les cachots (à force il connaissait ce dédale par cœur) pour monter un étage plus haut, au niveau de celui des jaunes et noir.

Alors qu’il arrivait doucement à proximité de la salle commune des blaireaux, Quentin constata que quelqu’un venait d’en sortir. Il ne savait pas de qui il s’agissait mais à l’évidence c’était une fille. Se rapprochant doucement de la Poufsouffle (oui doucement, parce que je sais pas si vous avez remarqué, mais quand quelqu’un dort – à proximité ou pas d’ailleurs – on a tendance à ne pas vouloir faire de bruit) et quand il constata qu’il s’agissait de Susan, son cœur se serra violemment. Il n’avait pas imaginé la trouver aussi facilement dans les sous-sols, c’était certains. Réalisant que s’il la laissait parler ou même si il la laissait fuir comme la veille, jamais il ne pourrait lui dire ce qu’il avait à dire.

Quentin s’approcha d’elle, allant la croiser, et alla se poser devant elle. Avant qu’elle puisse dire quoique ce soit, il lui attrapa les mains (éhé, il a peur de la baffe, le coco) et planta ses yeux dans les siens. « S’il te plait, laisse moi parler… » Trop fort ce type, il avait d’avance su qu’elle allait le couper… Serrant un peu plus fort les mains de Susan, celui-ci ne voulait pas qu’elle parte, là pour le coup il l’aurait très mal pris. « Je sais que tu ne vas pas me croire, mais j’étais sous l’emprise de philtre de confusion hier soir. Je ne me rappele pas de la soirée, juste des bribes, mais c’est flou. Quoiqu’il en soit, je suis un crétin, c’est indéniable. Je n’ai pas pensé que ça pourrait te faire du mal que j’invite Dawn à danser, je n’y ai pas réfléchis en fait. Je pensai que ça ne te dérangerai pas, peut être que j’aurai du t’en parler avant. Peut être même que je n’aurait pas du inviter Dawn, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit je n’ai pas agit comme j’aurai du et pour cela, je m’en excuse. »

Ce qui était marrant dans ce discours plutôt « pompeux » c’était que Quentin pensait chaque mot qu’il disait (et oui, Quentin est pompeux). On pouvait deviner à son air fatigué qu’aucun jeu d’aucune sorte ne dictait ses paroles, il était sincère. D’ailleurs, Quentin doutait que ça suffise, Susan n’était pas une fille facile (mouarf, pas le bon mot), et il était assez difficile de l’atteindre par des mots. D’ailleurs Quentin ne voulait pas une nouvelle fois rentrer dans son jeu séduction habituel, avec des je t’aime et tout le tralala, s’il se faisait larguer, autant le faire en beauté et avec honneur. Puis bon il n’était pas assez en forme pour faire comme d’habitude, à savoir tout faire pour faire fondre Susan. C’était facile en même temps avec elle, un rien la faisait fondre. Non là il restait honnête et voulait une réponse franche d’elle. Il l’aurait dans tous les cas, ça c’était certains.

Quentin regardait Susan dans les yeux et ses sourcils se froncèrent machinalement. De toute manière, il était bien trop mal pour lui faire son regard amoureux, il l’était certes, mais avait là beaucoup trop peur d’elle – de Susan – pour oser prendre de pareil risque. « Si tu ne me crois pas je comprendrais... Mais sache que la dernière chose au monde que je voulais c'était te faire du mal... Je t'... » Non non non, il ne l’a pas dit ! Que nenni ! Lutte mon grand, lutte ! Au moins elle pourra pas te reprocher de l’amadouer par les sentiments celle là ! Aha !Cette phrase aurait pu être plus crédible si Quentin n’avait pas brusquement baissé sa tête pour fuir le regard de Susan. Il sentait les yeux qui lui piquait dangereusement mais les fermait pour ne pas y faire attention… Puis bon, si elle le voyait, il pourrait toujours répliquer qu’il était très fatigué. C’est bien connu, la fatigue fait très souvent pleurer… non ?


[ 1382 ]

XXX


Dernière édition par Quentin Montgomery le Sam 15 Nov - 0:44, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptyJeu 13 Nov - 22:36

Dans la série «Et votre Noël à vous, il était comment ?», Susan Bones, qui concourt pour le prix du Réveillon le plus pourri, on l’applaudit bien fort.
La jeune fille esquissa un rictus paniqué en reconnaissant la silhouette de Quentin, qui arrivait en sens inverse. Elle ferma machinalement les yeux, comme si elle espérait qu’en les rouvrant, son pire cauchemar aurait disparu (après tout, nothing is impossible, à Poudlard, il suffit d’un basilic affamé passe dans le coin et le boulotte pour que Quentin soit rayé de la surface de la terre !). Vœu pieux, bien entendu. Car bien loin de disparaître, Quentin se rapprochait dangereusement de l’endroit où elle se tenait. Oh mon Dieu non ! Pas par ici, pas par ici ! Demi-tour, fais demi-tour ! Mais qu’est-ce qu’elle avait fait au Ciel pour mériter un Noël pareil ? Ah ça, elle le cherchait, l’esprit de Paix et d’Amour qu’était censé apporter la venue au monde du petit Jésus ! Question Harmonie, elle pouvait repasser, cette année. Et en plus, ce n’était même pas satisfait ou remboursé, cette histoire !

La dernière chose dont Susan avait envie, c’était bien d’une confrontation directe avec son petit ami ( ?), surtout de si bon matin et après une aussi mauvaise nuit. Pitié, qu’on la laisse au moins avaler un solide petit déjeuner avant toute explication houleuse (oui, Susan était typiquement le genre de personne qui, en coup de mou, bien loin de faire la grève de la faim, avaient tendance à manger plus que de coutume) ! Un instant, la rouquine eut l’idée folle de faire demi-tour pour retourner se mettre à l’abri dans la salle commune, toutefois, elle y renonça bien vite en considérant le pas déterminé de Quentin. Avec des jambes pareilles (avait-on idée d’avoir des jambes aussi longues, franchement !) il aurait tôt fait de la rattraper si jamais elle faisait mine de fuir.

Quant à essayer de se fondre dans le mur… Malheureusement pour elle, ni Flitwick ni MacGonagall n’avaient jugé utile d’aborder ce point de magie au cours du premier trimestre. A croire qu’ils avaient oublié ce que pouvait être la dure vie d’un adolescent (ou qu’ils étaient trop occupés à réviser leurs cours de potions pour songer à flirter avec leurs semblables. Ce qui expliquerait que MacGonagall soit toujours vieille fille et que Flitwick en soit réduit à draguer Madame Pince !).

Il semblait donc (réalisme, réalisme), que la confrontation était inévitable. Susan pinça les lèvres avec détermination et regarda Quentin s’approcher d’un air franchement mauvais. Qu’il essaie seulement de l’embobiner avec ses histoires de Dawn subitement transformée en Léa et il verrait de quel bois elle se chauffait ! Oh non ! Susan n’était pas assez honnête pour gifler purement et simplement Quentin, elle, elle serait plutôt du genre à prendre l’adversaire par surprise, avec un bon petit coup de pied dans le tibia.

Lorsque le jeune garçon lui saisit les mains, Susan eut un frisson de dégoût et tenta instinctivement de se dégager. Hélas ! Quentin avait prévu le coup et, bien loin de la laisser s’échapper, il resserra un peu plus son étreinte, ce qui lui valu un regard noir de la Poufsouffle (pan, pan, t’es mort !). Est-ce qu’elle avait une chance de rameuter tous les Poufsouffle, en criant «Au viol !» suffisamment fort pour les réveiller ? Mais n’était-ce pas (aussi) prendre le risque d’alerter Rusard ? Ou pire, Peeves, si prompt à répandre de méchantes rumeurs (encore plus vite que Megan ?).
Finalement, la jeune fille parut estimer qu’il était préférable pour elle de ne pas faire de nouvelles émules, après la lamentable soirée de la veille et elle cessa de se débattre et résista même à l’envie de flanquer un coup de genou à Quentin ou de tenter une super prise de karaté improvisée (et pour cause, elle n’avait jamais fait de karaté de sa vie. Mais que faisait l’Armée de Dumbledore ?). Un philtre de confusion ? Et pourquoi pas de la potion Babel ou une attaque d’hippopotames en tutu, tant qu’on y était ! Il la prenait vraiment pour une gourde (pousoufflienne, n’est-ce pas Jade). La pensée que Quentin pouvait s’estimer en droit de continuer à lui mentir sans vergogne raviva la colère de Susan. Elle toisa le Serpentard d’un œil sec et répliqua, sarcastique :

- Bingo, Montgomery, je ne te crois pas.

Elle releva alors fièrement la tête, bien décidée à ne pas (plus) passer pour la reine des crêpes et poursuivit d’un ton glacial :

- Garde tes excuses et épargne ta salive, personne ne fait confiance aux petits crétins inconscients.

Où l’on découvre que Susan peut (aussi) être méchante, quand elle veut. Mais si elle l’était, c’est qu’elle avait été profondément blessée par l’attitude de Quentin. Et si elle avait été profondément blessée par son attitude, c’était qu’elle lui importait. Et si elle lui importait, c’était qu’elle l’aimait. Parler aussi durement à la personne à laquelle elle tenait le plus (si, si, je vous jure que c’est vrai !) n’était pas chose aisée et pour être honnête, elle en souffrait réellement, mais, aveuglée par sa rage et son besoin de peiner Quentin qu’il l’avait peinée, elle n’y prêtait, pour le moment, aucune attention.

Il lui fut toutefois nettement plus difficile de conservée cette posture butée en entendant la fin du discours de Quentin. En elle s’était levé le vent du doute. Et si elle était dans le faux ? Et si Quentin était sincère ? Et s’il n’y avait pas de complot serpentardien ? Cette fois-ci, ce fut un regard perplexe, presque hésitant qu’elle leva sur le Serpentard. Houlàlà ! Mais qu’est-ce que c’était que ce coup d’œil humide ? Etait-elle prise d’hallucinations (un effet secondaire à retardement des petits fours aux champignons de la veille, probablement) ou bien Quentin semblait-il réellement bouleversé ? Etait-il à ce point bon comédien ou bien son comportement n’avait-il rien à voir avec une quelconque ruse ? Susan ouvrit la bouche, comme si elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais la referma aussi sec (elle fait très bien le poisson rouge. Mine de rien, cette petite est bourrée de talents !). Finalement, elle gratifia Quentin d’un coup d’œil qui n’avait presque plus rien d’hostile, avant de décréter d’une petite voix tremblotante :

- Tu es vraiment… Un idiot…

Et de serrer bien fort les mâchoires pour ne pas se laisser gagner par une envie de pleurer aussi subite que malvenue. Un peu de tenue, que diable !

(1080 mots)

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Ξ Sujet: Re: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptySam 15 Nov - 2:31

Dans la famille “J'aurai du rester dans ma salle commune”, je demande le fils. Non pas que Quentin ait connu beaucoup de jours meilleurs comparé à celui ci (non non) mais disons que ce matin de Noël là n'était pas franchement comme on aurait pu l'entendre, du moins comme on aurait voulu l'entendre. Alors que le Serpentard avait parlé avec tout son coeur à sa petite amie (si si les Serpentard ont un coeur, faut pas croire), celle ci en avait fait de même. Manque de bol pour lui, son coeur n'était ce jour là pas franchement composé entièrement d'amour, loin de là. Haine, Fureur, Rancune, Envie de meurtre, tout y était ! Tout ce qui existait de mauvais comme sentiment dans ce monde était actuellement dans le coeur de Susan Bones et si on en jugeait par la force des propos, ils avaient été presque tous expulsés à ses premières paroles.

Comme on pouvait s'y attendre (ou pas), Susan ne crut pas le moins du monde son Serpentard de petit ami. Ben voyons, c'était son genre de mentir à lui ! Bien sur ! Bon certes, il modifiait la vérité, comme il l'avait fait la veille, mais il avait des circonstances atténuantes, on n'était pas tous les jours sous les effets d'un philtre de confusion... Les paroles de Susan était blessantes, très blessantes même, pour un Quentin qui n'avait pas vraiment besoin de ça. Non en effet, le ton de Susan était sec et ses mots aussi ravageurs. Le premier “Montgomery” donna le ton de la discution. Elle ne l'avait jamais appelé ainsi, logique en somme, on appelait rarement son petit ami par son nom de famille. Quentin s'amusait des fois à appeler Susan par son nom, mais c'était toujours à des fins humoristiques, quand il rentrait d'un un quelconque jeu. Il n'y avait là justement rien d'amusant dans le ton de la belle rousse.

Mais la phrase suivante fut bien plus dure. Les mots, chaque mot était blessant, et le “crétin” de fin finit de terminer Quentin. Il ne la savait pas si méchante, mais au fond, le Serpentard ne pouvait s'empêcher de dire que si elle agissait ainsi, c'était qu'elle avait du souffrir comme lui souffrait à présent. A la différence qu'elle le faisait souffrir volontairement, lui ce n'était qu'un malheureux concours de circonstances. N'en pouvant plus, Quentin baissa la tête vers le sol en fermant fermement les yeux. C'était dur, très dur d'entendre pareils propos de la bouche de la personne qu'on aime. D'ailleurs le préfet n'était pas sûr de s'en remettre. Il le fallait de toute manière. Il ne pouvait pas rompre ou même remettre la discussion à plus tard. Car en plus de la tristesse qui semblait l'envahhir à vitesse grand V, Quentin était énervé, très énervé même, de voir que quoiqu'il dise, Susan ne le croyait pas. C'était assez frustrant pour lui, de voir qu'il parlait dans le vent sans pouvoir rien y faire.

Quentin aimait toutefois Susan, plus que tout au monde, et pour elle il pouvait tout faire, il le lui avait dit, et il savait que c'était vrai. Tellement qu'il l'aimait Quentin releva la tête, rouvrit les yeux, ravala ses larmes et pour écarter ses faiblesses inspira un grand coup. Il planta son regard dans celui de Susan. Il n'était pas dur non, il aurait du pourtant, pour lui montrer combien il en souffrait, combien il s'était sentit blessé, bafoué et tout ce qui allait avec. Ô que oui, Quentin avait eut très mal, et il était prêt à parier que c'était le but de la manoeuvre, faire aussi mal qu'on avait eut mal. Logique en soit, quoique potentiellement dévastateur. Le préfet regardait ainsi sa petite amie avec un seul objectif en tête, pas qu'elle ne rompe pas, mais qu'elle le croit, tout simplement, qu'elle le croit.

« J'étais sous l'emprise de philtre de confusion hier soir. Demande à qui tu veux, Serpentard ou non, il te le dira. Quand tu es partie mon état a empiré, selon Raphaël, je disais littéralement n'importe quoi, ça n'avait aucun sens.... Sinon... Tu as raison, je suis un crétin. Quel petit ami non dépourvu de logique aurait l'idée d'offrir une danse à sa meilleure amie en laissant en plan celle qu'il aime ? Je suis inexcusable, certes, mais peux-tu comprendre que je me sens coupable si Dawn a perdu son poste de préfète ? Je me devais de lui faire ce cadeau, pour moi c'était logique. Je n'ai pas réfléchi, pensé que quoique tu en dises, ça te ferai du mal. Si j'avais su combien tu as souffert, tu peux être sûre que rien ne serait arrivé.... » Quentin fronça de nouveau machinalement les sourcils et posa une main dans les cheveux de Susan. Il s'en voulait tellement d'avoir pu lui faire du mal qu'il avait oublié toutes ses blessantes paroles. C'était certes une vengeance douloureuse, mais justifiée.

Le préfet regardait toujours sa petite amie, tentant de la fixer sans céder à ses émotions. Ses yeux brillaient légèrement mais avant tout, on pouvait y lire qu'il était franc et sincère. Au fond Susan l'avait peut être cru, mais elle voulait simplement lui faire mal en disant le contraire. Le Serpentard aurait bien voulu retourner en arrière, effacer tout, et tout recommencer. Ne pas inviter Dawn à danser, chopper ceux qui avaient infestés le buffet de potions en tout genres, et passer tout simplement une bonne soirée. C'était raté, pour celle là du moins. On ne pouvait rien effacer mais uniquement vivre l'instant présent et construite au mieux le futur. Quentin le voulait plus que tout, et dans ce futur là, il y avait une jeune femme, du nom de Susan Bones.


[ 1083 ]

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Ξ Sujet: Re: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptySam 15 Nov - 22:43

L’avantage de passer un Réveillon particulièrement mauvais, c’était qu’on pouvait légitimement penser que les Noëls suivants, quoi qu’ils arrivent, ne pouvaient qu’être meilleurs. Foncièrement, le Père Fouettard finirait bien par trouver d’autres petites victimes au cours de l’année à venir, non ? Susan et Quentin avaient vraiment dû être des enfants bien plus méchants qu’ils ne le pensaient, pour mériter une telle soirée ! Enfin, c’était nécessairement la faute de Quentin, en fait, parce que Susan, elle, était plutôt une fille sympathique. De toute façon, elle était à Poufsouffle, et ce simple fait aurait dû suffire à effacer tous ses péchés. Mon Dieu ! C’était probablement l’esprit d’Helga qui la punissait, depuis l’au-delà, d’oser sortir avec un Serpentard. Non ! Impossible ! Helga, la douce Helga, ne torturerait pas un de ses chers Blaireaux, a fortiori pour une histoire d’amour ! Susan n’avait tué personne, aux dernières nouvelles (pas encore, pas encore…). Si ce n’était pas Helga, le problème venait nécessairement de Salazar. Forcément ! Son esprit tordu ne devait pas supporter de voir ses précieux disciples se corrompre avec la vermine de Poudlard. Alors, puisqu’il n’y avait plus de basilic il avait probablement décidé de frapper en pervertissant le bon sens de Bones et de Montgomery (déjà que le bon sens de Montgomery était douteux…).

Oh non ! Oh nononononon ! Si Quentin commençait à lui passer la main dans les cheveux, Susan allait craquer. Etre en colère contre Quentin lorsqu’il était loin, ou odieux (oui, oui, odieux, elle maintient) restait facile, mais être fâchée alors qu’il était à trois pas d’elle était une tout autre affaire ! Destination, Determination et… Et… Quoi d’autre encore ? Domination ? Non pas domination ! Oh mince ! Elle n’arriverait jamais à passer son examen de transplanage ! Ses parents allaient la renier et… Et… Et… Et pourquoi est-ce qu’elle pensait à cela maintenant ? De toute façon, même si elle avait son permis de transplanage, ses parents la renieraient, quand elle leur annoncerait qu’elle sortait avec un Serpentard ! Elle aurait l’air malin, sous son pont de Londres, avec un permis de transplanage, tiens !

*Tais toi, tais toi ! Par pitié, tais-toi, ça n’a strictement rien à voir dans cette histoire !* tenta-t-elle de se raisonner, tandis que son esprit empruntait des voies de plus en plus étranges et éloignées de la situation présente.

La rouquine leva les yeux au ciel dans une mimique particulièrement excédée, mais cette fois-ci presque autant contre elle-même que contre Quentin. Quelle idée ridicule, de s’inquiéter sur un permis qu’elle ne passerait, dans le meilleur des cas, pas avant septembre, alors qu’elle était en pleine crise émotionnelle ? Ou bien était-ce justement parce qu’elle était en pleine crise émotionnelle que son pauvre petit cerveau, incapable de supporter plus longtemps toute cette tension (après tout, elle était une Poufsouffle, les conflits n’étaient pas sa tasse de thé !), avait décidé de prendre la tangente ? Auquel cas, il s’était un tantinet planté, car il y avait tout de même des choses nettement plus positives, dans l’existence de Susan, que les cours de transplanage (qui, de toute façon, ne débuteraient qu’en janvier. Elle ne connaissait la règle des trois D que grâce à sa cousine Angélique qui l’avait bassiné avec l’été dernier. D’ailleurs, même ça, elle n’était pas fichue de s’en souvenir convenablement !) !
Elle lança un coup d’œil hésitant à Quentin, presque honteuse de se monter si futile alors que l’heure était grave, mais, selon toute vraisemblance, le Serpentard n’avait pas percé à jour ses sombres pensées. A moins que fermer les yeux et pencher la tête vers le sol fasse partie d’une nouvelle conception de l’occlumencie, bien entendu. Ceci étant, elle avait quelques doutes sur la question !

A le voir aussi dépité, Susan se sentit – bien malgré elle – envahie d’une vague d’amour et de pitié. Pourtant, une part d’elle-même, la plus fière, luttait encore pour que la bulle de colère qui s’était élevé en elle et qui la soutenait depuis la veille ne fonde pas comme neige au soleil. Elle y serait probablement parvenue, si Quentin ne l’avait pas gratifié d’un regard direct à ce moment précis. La Poufsouffle s’y attendait si peu qu’elle recula instinctivement d’un pas, fixant Quentin d’un œil effaré, presque apeuré. Ce coup d’œil était… Terrible. A choisir, elle aurait préféré qu’il se mette à lui crier dessus ou sorte sa baguette pour la provoquer dans un duel à mort (et sans témoins, pas très réglementaire, tout cela !) ! Il lui aurait alors été très facile de laisser sa fureur s’exprimer de façon aveuglée. Mais ce regard là, il était impossible de lui opposer une rage butée. D’ailleurs, pour quelle raison lui en voulait-elle, déjà ?
Ah oui ! Kostovack… «Heureusement» que Quentin parlait !

*Tu parles ! Elle aurait très bien pu danser avec Isaac, ce n’est pas comme s’il lui avait volé sa place de préfète !* songea-t-elle, dans une vaine tentative pour raviver sa colère, tout en sachant parfaitement que si c’était elle qui s’était retrouvée dans cette position, elle aurait été affreusement gênée. *Même ! Il n’empêche qu’il aurait pu avoir la décence de m’en parler avant ! Ne serait-ce que pour m’éviter la torture Zacharias !* rajouta-t-elle aussitôt après, en fronçant imperceptiblement les sourcils au souvenir du calvaire que ses pieds avaient enduré.

La conviction n’y était toutefois plus. Toute cette querelle lui paraissait subitement vide et dépourvue de sens. Elle se sentait incroyablement fatiguée et n’avait qu’une envie : que les choses rentrent dans l’ordre. D’ailleurs, la simple idée qu’elle était peut-être sur le point de perdre Quentin la tétanisait. Alors, presque machinalement, elle passa une main tremblante mais douce sur la joue du Serpentard avant de soupirer d’une voix pensive définitivement dépourvue de toute colère :

- En fait, tu es vraiment un garçon… Ton cerveau a un fonctionnement bizarre…

*Sans compter que des fois, tu dois oublier de l’utiliser…* conclut-elle en son for intérieur, sans oser toutefois énoncer clairement cette réflexion, tant elle avait le sentiment de marcher sur des œufs.

Elle se sentait elle-même très étrange. La colère qui l’habitait avait totalement disparu, laissant derrière elle une Susan à la fois soulagée et affaiblie, comme au sortir d’une maladie particulièrement vicelarde. Ce n’était pas un sentiment très désagréable, en réalité, seulement, elle était vidée. Totalement vidée. Elle ferma les yeux un instant puis gratifia Quentin d’un coup d’œil hésitant et lui adressa un sourire tremblotant. «Et ce fut tout», comme l’aurait dit Flaubert.

(1084 mots, hinhinhin !).

XXX
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Quentin Montgomery-Bones
Quentin Montgomery-Bones
Commerce

Parchemins : 1648
Âge : 35 ans [16/05/80]
Actuellement : Gérant de la Jobarbille - Ménagerie magique
Points : 0


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SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 12
FACECLAIM: James Franco


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Ξ Sujet: Re: On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin).   On prend les mêmes et on recommence (PV Quentin). EmptyLun 15 Déc - 13:24

Les paroles de Susan résonnèrent dans la tête de Quentin un court instant. Le Serpentard avait encore en mémoire les précédentes paroles de la jeune fille, et pénait à les virer d'un coup de main cérébrale. Il devait se convaincre qu'elle avait dit ça uniquement sous l'effet de la colère, elle ne pensait pas ce qu'elle disait, elle était juste amère, ce qui était compréhensible au fond, et voulait faire payer Quentin ce qu'il avait fait la veille. Lui dans l'histoire, avait été complètement à côté de ses pompes, et ce même bien avant l'absorbtion du philtre de confusion. C'est beau d'être un adolescent des fois...

Ainsi quand Susan retomba sur un ton de conversation déjà plus abordable, Quentin ne put s'empêcher d'être soulagé. Non pas que les paroles de Susan soient particulièrement gentilles ou même attendrissantes, non, le fait même qu'elle ne lui parle pas comme précédemment était en en soit encourageant. Bien évidemment, le petit commentaire sur le sexe fort masculin était innévitable pour Susan, et il fit même sourire légèrement le préfet. Il était à présent évident que les hommes et les femmes ne réfléchissaient pas pareillement, Quentin s'en était rendu compte. Susan était une fille intelligente, lui aussi (du moins selon son avis), mais ils en étaient quand même arrivés à avoir leur première vraie dispute.

Notez qu'à ce degré là, ce n'était plus une simple dispute, mais bien plus que ça. Visiblement soulagé que sa petite amie comprenne ce qui c'était passé (le fait qu'elle prenne le ton de l'humour pour dire, signifiait clairement qu'elle croyait Quentin, même si elle n'avait pas compris ses raisons), l'adolescent ne put s'empêcher de se sentir mieux. Il ne sentait plus le danger menaçant de la rupture flotter autour d'eux, bien au contraire, il sentait à présent uniquement que des ondes positives, comme si les paroles de Susan avaient chassés brusquement tout ce qu'il y avait de négatif entre eux.

Le préfet fit un pas en avant pour se rapprocher de la petite amie, et vint la prendre dans ses bras. Elle était légèrement plus petite que lui, et sa tête était venue se lover sur son torse. Quentin était plus que soulagé d'avoir enfin tout arrangé avec elle, Il ne se voyait pas rester dans pareille situation un peu plus longtemps, surtout que tout était pour lui un flou intercidéral. Caressant machinalement les cheveux roux de la préfète, Quentin venait d'expérer discretement, preuve qu'il était à présent tout simplement satisfait. Ill était heureux avec Susan, à tel point qu'il ne pouvait pas imaginer la vie sans elle.

Alors que Quentin tenait sa petite amie dans ses bras, désirant plus que tout la garder là, avec lui, pour que plus jamais elle n'en parte, Ill se fit la promesse de toujours réfléchir en étant à sa place. Non pas qu'il ne le fasse jamais, mais Il devait le faire constamment, pour voir comment elle pouvait réagir à ce qu'il lui faisait endurer. Il la connaissait à présent suffisament pour prévoir ses réactions, mais toutefois pas toute, on en avait eu la preuve au bal de Noël. En même sur ce coup là, Ill avait été aussi empathique qu'une Trelawney fatiguée...


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