/ Life is surprising / - /PV Quentin/

Elle y était. Cet endroit, cette première rencontre, les premières étincelles, les premiers mots, hésitants et méfiants se transformant avec le temps en douceur et affection. Debout sur un tronc d’arbre, elle observait le terrain de quidditch qui se dressait à l’horizon. Entre se trouvait le lac. Si sombre et calme, il avait toujours intrigué la rouquine qui s’en approcha, se penchant légèrement sur le bord de cette petite falaise… Comme hypnotisée par la profondeur qu’il reflétait, elle ressentait tout son être s’alourdir comme attirée par l’eau. S’éloignant de peur, Léa revint près du tronc d’arbre où elle s’assit en respirant à plein poumon. Pour tant elle était habituée à se faire de petites frayeurs, elle en avait fait les frais à travers le quidditch mais ici la sensation se montra différente. Plus flippante !

Qu’est-ce qui lui avait pris durant ces quelques secondes ? L’envie de basculer dans les eux troubles du lac noire lui traversa l’esprit comme une décharge électrique. Pourquoi Léa ? Ne se sentant pas bien, elle tentait de gérer sa respiration, être seule ici ne lui plaisait pas des masses. Un bruit de feuilles, de branches écrasées se fit entendre. Se retournant vivement, se levant en même temps, elle fut soulagée quand elle découvrit Quentin derrière la souche d’arbre. Se jetant à son coup elle le serra très fort.

- Je suis contente que tu sois là !, exprima-t-elle comme un énorme soulagement.

Elle mit un temps avant de s’en séparer, son étreinte était si réconfortante. Reculant, elle garda une main sur son épaule et porta l’autre à son front en poussant un soupir de soulagement, suivi d’un rire relaxant.

- Je viens de me faire une de ces frayeurs, mais tu es là maintenant.

Prenant sa main dans la sienne, elle reprit place sur le banc improvisé et invita son amie à faire de même. Ils avaient beaucoup à se raconter mais avant … une nouvelle étreinte se présenta. A croire que c’était maladif chez elle, mais l’irlandaise avait toujours été une personne de contact. Rompant de nouveau, elle garda la main du jeune sorcier entre les siennes.

- Alors comment tu vas ?, demanda-t-elle spontanément avec un grand sourire.

Sur les deux mois, les deux amis s’étaient à peine vu sur le chemin de traverse. Quelques hiboux échangés où Léa apprit la liaison de son ami avec la préfète de Poufsouffle, mademoiselle Susan Bones. La nouvelle était assez surprenante car elle l’avait toujours imaginée comme une jeune fille inaccessible, et l’avait même enviée de ne pas succomber aux garçons. Quoi qu’il en soit, la serdaigle était heureuse pour eux.

En ce magnifique jour ensoleillé, Quentin avait rendez-vous avec une personne qui lui était très chère. En effet le préfet des Serpentard n'avait pas vu sa meilleure amie Léa O'Gara depuis le mois de juillet.Il était donc assez satisfait de pouvoir enfin la voir. Elle lui avait beaucoup manqué, c'était un fait. La belle rousse l'avait invité à venir chez elle mais finalement, ça n'avait pas pu se faire et ils n'avaient donc du se contenter que de leur maigre rencontre au chemin de Traverse. Mais le jeune homme ne s'en faisait pas, il pourrait voir Léa aussi souvent qu'il le voulait -du moins presque- tant qu'il était à Poudlard.

Le jeune Serpentard et la jeune Serdaigle devait donc se voir cet après-midi de samedi là au lac, là où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Léa devait beaucoup aimer cet endroit, c'était certains, sinon elle ne lui aurait pas donné rendez-vous là. Quentin se rendit donc au rendez vous calmement. Il n'était pas spécialement pressé et l'après-midi s'offrait à eux. Traversant le parc pas forcement bondé de monde, Quentin arriva en bordure du lac quelques minutes plus tard. Léa était déjà là. Il s'approcha donc d'elle, un sourire suspendu aux lèvres. La voir lui faisait vraiment plaisir, il attendait cette rencontre depuis un sacré moment.

Léa n'attendit même pas qu'il soit arrivé à sa hauteur pour lui sauter au cou. Elle le serra fort contre lui et le jeune homme fit de même. Il la tenait dans ses bras et ne pouvait s'empêcher de se sentir bien. Léa lui avait beaucoup manqué et sa présence ne pouvait que lui faire du bien. Quentin se retenait de rire, la réaction de sa meilleure amie faisait plaisir, il ne pouvait s'empêcher de remarquer combien Léa et lui étaient liés. C'était un fait, même si Quentin sortait avec Susan, il était inconstable qu'elle ne pourrait jamais remplacer Léa. Une amie ne serrait jamais une petite amie, c'était évident.

« Léa... » C'était plus que rassurant de la voir. C'était même apaisant. Alors qu'il la serrait fort, Quentin pensa à Susan et se dit qu'elle serait surement jalouse si elle le voyait ainsi. Les deux jeunes se relachèrent en même temps et se séparèrent. Léa lui dit qu'elle était contente de le voir pour ensuite lui dire qu'elle venait de se faire une petite frayeur. Elle ressera Quentin une fois de plus contre elle et Quentin ne put s'empêcher de rigoler. Oui rigoler. Il était heureux de la voir et le comportement de la douce Serdaigle l'amusait beaucoup. Les deux jeunes s'assirent sur la pierre, comme la première fois et Léa demanda à Quentin comment il allait.

« Très bien et toi ? » Il voulait surtout savoir si elle allait bien. Il n'avait pas eu beaucoup de nouvelles d'elle et ignorait donc ce qui s'était passé durant ses vacances. Si elle était toujours avec Nathan. Si elle allait bien tout simplement. Le jeune homme la regarda dans les yeux pour ne plus la lacher. Il se sentait tout simplement bien avec elle, pas d'arrières pensées, tout n'était qu'honnêteté entre eux. Il était calme et posée et plus naturel. Pas besoin de se prendre la tête avec elle, elle le comprennait et il faisait de même. C'était peut être ça l'amitié.

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Le regard de chacun plantait dans celui de l’autre, les deux amis s’étaient enfin retrouvés. Quelle bonheur ! Il n’y avait pas d’autres mots pour exprimer ce qu’elle ressentait, une vraie délivrance que d’avoir son meilleur ami à ses côtés. Pourquoi une telle sensation ? Les vacances de Léa n’avaient pas été des meilleures cette année. Elle rencontra pas mal de problèmes avec Nathan, du genre bien se déchirer pour mieux se retrouver et se réconcilier sur l’oreiller. Vous voyez ce que je veux dire ! La jeune fille avait perdu sa virginité lors de son séjour à Venise avec le jeune Auror. Un vrai compte de fée… jusqu’à ces vacances où le jeune grec se montra invivable. Comprenez donc qu’être ici avec Quentin était une vraie libération pour l’irlandaise. Elle ne comprenait pas ce qui avait pu amener son amour à changer si étrangement de comportements. Trop impliqué dans ses enquêtes, ça devait être ça. Il s’était comme renfermé sur lui… Les pensées de Léa se submergeaient des problèmes liés à son petit ami, l’air absente… Se secouant la tête, elle revint au présent et répondit spontanément à son ami:

- Je vais bien !, soupira-t-elle toute souriante. Maintenant que tu es là… tout va bien, ajouta-t-elle en baissant les yeux, expira l’air qu’elle venait de respirer en se laissant allée, faussement décontractée, et puis leva les yeux sur le paysage. Une risette accrochée aux lèvres, elle se retourna sur lui les yeux espiègles. Le pinçant au ventre, elle dit:

- Tu n’as rien à me dire ? Monsieur le cachottier !, tout en continuant les petites pincettes amicales, elle ne cherchait pas du tout à lui faire mal, ce geste n’était que taquinerie. Je veux tout savoir entre Susan et toi !

Cessant, elle affichait une grande joie pour le nouveau couple de Poudlard. Certes ça allait sacrément faire jaser, comment cet évènement serait vu par les Serpentards ? Et par Poufsouffle ? Enfin de ce côté-là, il était déjà gâté par le supposé couple du préfet Shinku et d’une étrange jeune élève de la maison de Salazar. Afin de camoufler qu’en fait, elle n’allait pas si bien que ça, elle continuait de sourire en portant la conversation principalement sur lui.

- Et tes vacances ? Qu’as-tu fait d’intéressants ?, demanda-t-elle en lâchant sa main pour croiser les siennes entre elles. Devenant un peu nerveuse, elle réajusta le col de sa veste tout replaçant correctement son écharpe et remit quelques mèches de cheveux sous son chapeau pour ne pas gêner sa vue. Pour ne pas flancher dans son attitude, pour ne pas que Quentin ne remarque la moindre chose sur son mal être né durant les congés, elle continuait de fixer ses yeux azurs, rattrapant la main du jeune homme par besoin. Sentir qu’il était vraiment là, ça la rassurait. Elle ne craignait rien … En même temps, elle avait peur de la relation encore fraîche qu’il entretenait avec la préfète de Poufsouffle. Et si il l’abandonnait pour son amour ? Qu’elle mette des barrières dans leur amitié vieille de bientôt une année… Léa était terrorisée à cette idée.

- Tu… tu… tu ne vas pas m’abandonner, n’est-ce pas !, sanglota-t-elle, j’ai besoin de toi Quentin, avoua-t-elle, quelques larmes s’échappant sur ses joues, sa main fermement fermée sur celle de son ami.

Quentin serra son amie fort dans ses bras. Sa présence était définitivement réconfortante. Depuis qu'il était tout petit, Quentin n'avait jamais eu de meilleure amie. Certes il avait eu des tas de copains et même un Best depuis sa première année à Poudlard mais jamais il n'avait réussit à se confier à une fille. L'année de ses 16 ans avaient donc été déclanchante pour le jeune homme qui voyait à présent la vie -et en particulier les filles- différement. Après avoir eu Susan pour petite amie l'année passée, Quentin voyait à présent les élèves des autres maisons très différement. Même Gryffondor ne lui semblait pas être soudain la maison des bons à rien.

Pour ce qui était de Serdaigle, qui avait toujours été pour lui la maison des vantards et intellectuels, il s'agissait sans aucun doute de la maison qui avait le plus changé pour lui. Léa y était bien sur pour quelques choses. A présent il voyait plus le côté sage et réfléchis des aigles que le côté meilleur de la classe et péteux. Bon certes, certains ne changeraient jamais et garderait toujours le mépris le plus total de la part du préfet mais ça, on ne pouvait le changer.

Quentin sourit à la remarque de Léa, concernant sa relation avec Susan. Il ne pouvait s'empêcher de trouver drôle la remarque plaisante de “cachotier” quand on savait combien Quentin avait réussit à rester aussi longtemps caché du tout Poudlard avec Susan. « Cachotier moi ? Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles... » Quentin croisa les bras et fronça les sourcils, comme s'il ne voyait vraiment pas de quoi voulait parler Léa. Il finit par céder devant son regard insistant. « Bon d'accord... Ben depuis que je t'ai écris, il ne s'est rien passé de nouveau, juste qu'elle est venue au manoir et qu'elle a du passer l'épreuve des frères et soeurs. Un vrai calvaire quand on connait ma famille... »

La jeune fille lui demanda ensuite ce qu'elle avait fait de ses vacances. Parler de lui ne l'interessait pas, certes c'était égoïste de penser ainsi, Léa avait peut être envie de savoir comment allait son ami, mais il préférait de loin qu'elle lui parle d'elle. Il lui répondit néanmoins avec toute la politesse qui s'imposait. « Hum... J'ai faillit me battre avec mon cousin au baptème d'Opaline, j'ai vu Miss Léa O'Gara au Chemin de Traverse, j'ai vu mon meilleur ami Raphaël Gibson à son domicile, j'ai reçu la visite de ma petite amie Susan Bones au mien, j'ai du supporter la crise d'adolescence de mon frère triplé et celle de ma charmante soeur de Poufsouffle, et pour finir j'ai reçu une promotion préfectorale par hibou de la part de mon directeur de maison. »

Quentin regardait le ciel en réfléchissant pour être sur de n'avoir rien oublié. Non, tout était dit. Les vacances de Quentin Montgomery en 10 secondes chrono, qui dit mieux ? Quentin avait jugé bon de tenir Léa informé de tout ce qu'il avait fait durant ses vacances, même si ce “tout” n'était en réalité pas grand chose. Il la regarda ensuite et en souriant légèrement lui dit « Et toi ? » L'énumération à présent terminée, restait à savoir ce qu'avait fait Léa, chose beaucoup plus importante pour le préfet des verts et argents. Oui parce que Léa comptait beaucoup pour Quentin et savoir à quoi elle passait son temps, l'aidait à mieux la connaitre, une chose fondamentale pour lui. D'ailleurs il sentait que depuis leur première renconter, ils avaient appris beaucoup de choses l'un de l'autre.

Léa eut soudain comme une espèce de révélations qui la parcourut si rapidemment que Quentin ne compris pas d'où elle venait. Elle avait peur que Quentin la quitte et la laisser seule. Pourquoi ferait il une chose pareille ? Il tenait énormement à elle, et il ne se voyait pas grandir sans l'avoir à ses côtés, c'était devenu pour lui impensable. Voyant que la jeune fille commençait à pleurer, il s'approcha à nouveau d'elle pour prendra sa tête dans sa main et l'attirer vers lui, celle ci dans ses longs cheveux roux. La jeune fille était à présent blotie contre le torse du jeune homme tendis que celui ci lui caressait les cheveux en disant. « Jamais je ne t'abandonnerai, tu m'entends ? Jamais... » Il continua de caresser la tête de la jeune fille, le coeur à présent pincé. Il ne supportait pas de la voir pleurer, c'était insupportable. C'était d'ailleurs en partie pour cela qu'il l'avait prise dans ses bras. Voir ses larmes couler sur ses joues était pour lui une chose affreuse, il n'était pas assez fort pour tolérer ça.

Que pourrait-elle répondre ? Ces vacances avaient été à la limite du fiasco total, elle pleurait de peur d’abandon, vraiment elle était trop nulle pour réussir quoi que ce soit dans sa vie. Ses histoire d’amour tournaient au drame, sa carrière de Quidditch abandonnée, et en amitié elle n’était pas super douée ! Elle était sans espoir. L’ambiance venait d’être carrément plombée. Autant partir et rester en dehors de la vie de Quentin, elle ne voulait pas être un frein à sa relation avec Susan parce qu’il passerait plus de temps à remonter le moral de sa meilleure amie que passer d’agréables moments avec sa petite amie.

Sa tête contre son torse, elle le serra malgré tout très fort contre elle. Il fallait qu’elle calme ses pleures et ses angoisses, peut-être qu’en déballant ce qu’elle a sur le cœur, sa crise lui passerait… Mais il était si heureux, et avait pour habitude d’écouter les plaintes de Léa, tiendrais-t-il le coup une fois de plus ?

- J’aimerais te croire Quentin, sanglota-t-elle sans relever la tête, mais on me l’a répété tellement de fois …

Reniflant discrètement - bah oui quand vous avez les chutes du Niagara qui vous sortent des yeux il y a d’office le reniflement qui va avec - elle essuya du revers de sa main ses joues mouillées, par chance elle n’avait pas posé de mascara sur ses cils. Voulait-il vraiment entendre les vacances qu’elle avait passé ? Après tout, ça la libérera un peu, tant pis s’il ne désirait pas l’entendre se lamenter…

- Si tu veux savoir, mes vacances…, elle tenta de parler mais les sanglots remontèrent dans le fond de sa gorge.

Sortant un mouchoir en tissu de sa poche, elle moucha son nez bruyamment - de la même manière que sa narratrice (vais pas te faire de dessin) - avant de se relancer dans les détails de ces ‘croustillances vacances’.

- J’ai passé les deux mois dans un loft sans âme qui vive…, relevant à nouveau la tête ses yeux bleus aciers se plongèrent dans ceux de son ami, … Nathan rentrait à peine étant trop pris pas son boulot. Pourtant, il avait promis de prendre un mois de congés pour que l’on soit ensemble mais… une enquête - dès plus dangereuse disait-il - le retenait. On s’est disputé pas mal de fois… encore. J’ai voulu rentrer chez mes parents, mais il me tenait comme… séquestrée ! Il craignait pour moi, peur qu’un mangemort s’en prenne à moi pour le faire tomber dans un piège ou … je n’en peux plus. Tu ne peux pas savoir Quentin… je suis fatiguée d’avoir peur de le perdre, fatiguée d’avoir un petit ami fantôme, et … je l’aime tant !

A nouveau elle s’effondra - oui, ce n’est vraiment pas de chance pour le Serpentard qui devait s’attendre à de joyeuses retrouvailles - dans les bras de son voisin. Le destin s’était abattu sur elle lui enlevant presque tout ce qui la rendait heureuse… Si elle venait à perdre ses parents et Aymeric, Laean, Quentin, … alors là elle ferait tout pour se lancer un Avada Kedavra, ou se concocterait un potion pour un aller simple vers l’autre monde.

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Léa douta des paroles de Quentin. S'il y avait bien une chose qui m'était Quentin en colère, c'était qu'on doute de ses paroles. Il ne mentait jamais, une caractéristique plus qu'utile quand on le connaissait bien. Il était incapable de mentir, à l'inverse d'autres personnes, mais savait en revanche cacher la vérité, ce qui était déjà très différent. Quand il sortait avec Susan, pas une seule il n'avait menti à Raphaël, il s'était juste arrangé pour éluder les questions ou pour cacher la vérité en n'y répondant pas. Jamais il ne se serait permis l'affront de mentir à son Best, et à quelqu'un d'autres aussi d'ailleurs.

Alors que Léa était toujours fermement appuyée sur son torse, Quentin lui pris sa tête entre les mains et la tourna vers son visage. S'il y avait bien une partie de Quentin qui ne mentait jamais, c'était ses yeux, et Léa le savait bien. « Regardes moi Léa. Je ne t'abandonnerai jamais. » Il savait que ces quelques mots allaient la convaincre. Ses pupilles rivées sur la belle rousse, Quentin transmettait plus qu'il ne le savait avec ses yeux, et on pouvait aisement voir s'il était sincère ou pas. Là, bien entendu, il était plus que sincère, jamais il ne laisserait tomber sa meilleure amie, jamais au grand jamais.

Léa lui raconta ensuite ses "vacances". Devant pareil récit, Quentin ne su que dire. Ca n'avait pas franchement été des vacances reposantes, loin de là. Il plaignait Léa mais ne pouvait présentement rien faire pour lui faire oublier ces deux longs mois. La seule chose qu'il pouvait faire était de la réconforter au maximum tant qu'il était avec elle. Il déposa naturellement un baiser sur son front et lui dit de son habituelle voix grave et réconfortante. « Maintenant tout va bien. Tu es à Poudlard et tu ne risques plus rien. Je te jure que si un mangemort entre à Poudlard pour te faire du mal je lui fais la peau. Ca te rassures ? Et puis je suis sur que ça va s'arranger avec Nathan, c'est juste une mauvaise passe. Le métier d'auror est loin d'être facile. »

C'est d'ailleurs bien pour cela que Quentin ne fera jamais auror. Vous l'imaginez lui, chassant le mage noir ? Non merci, un métier au ministère de la magie était bien plus confortable. D'ailleurs Quentin ne se voyait pas faire un autre métier qu'un métier d'encadrement, après tout, il avait le charisme suffisant pour briller dans ce genre de métier, et les bonnes notes ne semblaient pas lui faire peur. Le jeune homme ne pensait en réalité pas vraiment à son métier futur en cet instant là, non là toutes ses pensées étaient focalisées sur léa et sur son couple. Il espérait sincerement que tout allait s'arranger pour elle, Nathan était juste temporairement sous pression, il y avait des mangemorts particulièrement terrifiants dans le métier, il ne faut pas croire. Une fois qu'il serait arrêté (oui parce que les aurors étaient assez nombreux en fin de compte) Léa pourrait retrouver sa quiétude d'esprit. C'étaité évident. Quentin était d'ailleurs prêt à parier que dans quelques temps, cette histoire de vacances serait bien loi de Léa. On parit ?

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