Les mille et un parfums du printemps | Pv |

L’arrivée du printemps signifiait beaucoup de choses pour les élèves qui étudiaient à l’école de sorcellerie de Poudlard. Tout d’abord, c’était la fin de l’hiver – ce qui rendait littéralement le sourire à tout le monde, ou presque. Les arbres fleurissaient, la neige fondait et les temps chauds réapparaissaient. Bref, le cycle des saisons se poursuivait. Mais l’arrivée du moi de mai à Poudlard signifiait surtout « EXAMENS » . En gras, soulignés et en italique, si vous voyez ce que je veux dire. Dans le cas d’Hermione Granger, étudiante en sixième année chez les Gryffondor, c’était le début de son hibernation. Enfin, dans ce cas ci, le mot « hivernation » avait un double sens. Le mois de Mai et celui de Juin étaient les deux mois où on pouvait voir Hermione le moins souvent. Elle était toujours – à chaque jour, soit – au même endroit : À la Bibliothèque. Son objectif : Étudier, étudier, étudier.

La sixième année était l’année la plus difficile : Celle avant les ASPIC. Il fallait connaître tous les sortilèges par cœur, bien comprendre la théorie des cours suivit et surtout, étudier. Chose à laquelle Miss Granger était douée. Très douée, même. Ses livres à la main, depuis environ deux semaines, Hermione se rendait après chaque jour d’école à la Bibliothèque afin de réviser jusqu’au souper, puis elle y retournait en fin de soirée avant d’aller se coucher – tôt, bien sûr, afin d’être en forme pour faire la même chose le lendemain. Les fins de semaines, elle n’avait pas de temps libre – exceptions rares près. La Gryffondor prenait toutefois le temps de se lever tard, sans se presser, parce qu’elle savait précisément que la clé d’une saine vie commençait par de bonnes heures de sommeil. Toutefois, une fois levée, notre studieuse brunette se rendait – pour faire un immense changement, hein ? – à la Bibliothèque …

Cette journée là ne devait pas faire exception à la règle. J’ai bien dit ne « devait ». Toutefois, elle le fit. Hermione s’était réveillée ce matin là avec une absence totale de volonté. N’ayant aucunement envie de travailler – une journée complète de plus – le nez plongé dans ses bouquins, la rouge et or avait décidé de prendre le tout plutôt relax. Elle s’était levée tard – comme lors de toutes les autres journées qui composaient la fin de semaine – et avait bien mangé avant de monter dans son dortoir. Une fois revenue où elle s’était levée, Hermione pris son manteau ainsi que son sac à dos – tout à coup que sa soif d’étude se pointe ! Ne sait-on jamais, après tout … - avant de foncer vers le Parc de Poudlard.

L’ai était tiède. Ni trop chaud, ni trop froid. Son manteau adéquat à la saison, note jolie brune sortit à l’extérieur avec un sourire franc sur les lèvres. La température était clémente. Les arbres se couvraient doucement de feuilles et la nature sentait mille et un parfums. Marchant tranquillement dans le sentier qui longeait le Lac Noir, Hermione tomba rapidement nez à nez avec une silhouette peu lointaine. Cette dernière était … « animée ». Ouais, c’était le mot, pour tout vous dire. Une jeune fille dansait au loin, apparemment heureuse. S’approchant curieusement de l’élève en question, notre je – sais – tout pu constater qu’il s’agissait d’une élève qui lui était inconnue. « Tu danses bien, dis donc. » Avança la Gryffondor en souriant.

Fredericke avait fini par se remettre de sa bronchite et – surtout – de ses émotions. Elle venait de reprendre le cours normal de sa vie. Vincent avait des secrets, soit, Tobias embrassait n’importe qui, n’importe comment, soit, Roman se sentait trahi pour une bataille de nourriture, très bien… Elle ne se laisserait pas abattre. De toute façon, elle avait toujours su que les garçons étaient des idiots finis, on ne lui apprenait rien là. Elle espérait seulement que ceux de son entourage était un peu plus évolué… mais non. Il faudrait qu’elle envisage sérieusement de se faire des amis chez les filles. Le hic, c’est qu’elle n’avait aucun point commun avec ces demoiselles. Certes, Fredericke avait une certaine classe naturelle qu’elle avait développée lors des cours de soutien et de danse… mais si on grattait un peu la surface, on ne trouvait qu’un garçon manqué qui aimait grimper aux arbres, courir et qui n’hésitait pas à employer des mots grossiers quand le besoin s’en faisait sentir. Mis à part Ophélia, sa compagne de danse chez Sterne, il y avait peu de filles dans son entourage. Elle s’entendait bien avec toutes celles qu’elle rencontrait (sauf Marie évidemment… jalouse un jour, jalouse toujours !) mais elle ne nouait pas d’amitié solide.

De fait, comme Vincent était occupé on ne sait où à faire on ne sait quoi (et franchement, il y avait des jours où elle préférait ne pas savoir), elle venait de décider de répéter ses enchaînements (surtout ceux de breack pur qu’elle maîtrisait encore moyennement) dans le parc. Elle aurait tout aussi bien pu aller dans leur salle de répétition mais c’était plus drôle de profiter du soleil de printemps. Juste avant de commencer son entraînement, et entre deux étirements, elle avait tiré son tarot. Il lui annonça l’arrivée de quelqu’un de très intelligent mais elle eut beau chercher du regard, il n’y avait personne aux alentours. D’un haussement d’épaule, elle chassa la prédiction et se mit à danser joyeusement… Elle faisait même des mouvements qui n’étaient pas dans la chorégraphie tant elle était motivée.

Au bout de vingt minutes, quelqu’un l’aborda. Elle la reconnu aussitôt, c’était une célébrité à Gryffondor. Il s’agissait bien évidemment de Hermione Granger. *Et bah la voilà ma personne intelligente* pensa aussitôt Fred’ en stoppa ses mouvements. Le tarot avait toujours raison de toute façon… après, il arrivait seulement qu’elle ne sache pas l’interpréter.

« Merci. Je fais partie de la troupe de l’école. » Et supposant que la connaissance n’était pas réciproque (car Fred’ connaît Hermione de vue, mais l’inverse n’était pas vrai), elle se présenta à sa manière à elle : franche et fière. « Moi c’est Fredericke Maiden, Gryffondor. Je suis la future cousine par alliance de Edward parce que Roze c’est ma cousine ! » Pourquoi ces détails ? Juste parce qu'elle aime parler de Edward - l'homme idéal - et de sa cousine chérie, en plus, ils sont dans la classe de Hermione donc elle s'imaginait, à tord ou à raison, que ça aiderait la grande Gryffondor à mieux la situer dans le schéma Poudlardien.

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XXX

Hermione n'eut franchement pas longtemps à attendre. Sa petite phrase émise en guise de bonjour, la gamine qui dansait l'avait entendue. Elle s'était presque aussitôt retournée et lui avait sourit. Notre Gryffondor gratifia sa compagne d'un même sourire et s'avança vers elle en l'écoutant. « Cela se voit, en tout cas ! » Répliqua t-elle. C'était excessivement vrai. Fredericke était vraiment douée, et on s'en rendait compte en la voyant exécuter des mouvements ardus avec une souplesse née. C'en était presque à devenir jaloux. Ce qu'Hermione était un tout petit peu, en fait. Mais le geste n'était aucunement méchant, non ! Elle aurait simplement tout donné pour pouvoir utiliser son corps à cet essien. La danse était vraiment un bel « hobbie », et notre brunette trouvait que rares étaient les personnes qui savait bien l'excercer. Mais par miracle, miss Granger venait d'en trouver une.

« Je suis Hermione Granger, sixième année, Gryffondor. » Répliqua t-elle suite à la présentation de sa compagne. Mais à voir le visage de Fredericke, la Gryffondor comprit rapidement qu'elle savait déjà qui elle était. Elle se murmura pour elle même : « Arghh, ce que je suis gourde ... » avant de rougir comme une tomate. Elle devait sans doute être connue par la plupart de l'école, étant la meilleure amie d'Harry Potter, le célèbre sorcier. Mais bon ... Relevant la tête et décidant de ne pas se laisser abattre par sa « popularité » non souhaitée, Hermione revint vite à elle-même. « Je connais Rose et Edward, » avança t-elle en se souvenant. « Ils sont tellement mignons ! L'incarnation même de l'amour pur, si tu veux mon avis. » Répondit la rouge et or en souriant.

Depuis toujours, miss Granger avait trouvé Rose et Edward mignons. Ils étaient ensemble depuis longtemps, d'ailleurs. Leur amour de se brisait pas, malgré le fait qu'ils ne semblaient pas se voir très souvent. Là était toute la beauté de la chose. Ils s'aimaient malgré le peu de temps qu'ils se consacraient mutuellement, et c'était merveilleux à voir. Ce fut en pensant à cela qu'Hermione se rappella R'hapsody. Son premier véritable amour, qu'elle avait dû laisser amèrement, ne voulant pas qu'il soit une future cible de celui - dont - on - ne - doit - pas - prononcer - le - nom ... Tant de souvenirs, de rires, de moments lui revinrent en tête, que les larmes étaient sur le point de se montrer ... Mais Hermione était forte. Elle chassa brusquement tous ces souvenirs de son esprit et focussa plutôt son attention sur la charmante demoiselle en avant d'elle. Après tout, quoi de plus impoli que de ne pas parlé à quelqu'un qui se trouve en face de sois ?

« Alors dis moi Fredericke, tu fais de la danse depuis quand ? » Demanda notre jolie brune en prenant place dans l'herbe, invitant par la même occasion Fred' à le faire. Il fallait avouer que cette question trottait dans la tête de la rouge et or depuis un petit moment, en fait. Elle était si souple, si gracieuse, qu'il était strictement impossible qu'elle ait appris en une seule année à danser comme elle le faisait.

Bien sûr, tous le monde connaissait Roze et Edward, ils étaient de toute façon le plus beau couple de Poudlard ! C’était évident, après tout ils avaient la classe et l’intelligence et Fredericke ne savait pas ce qu’était que l’objectivité, de fait, ne lui dites jamais qu’elle a tord, elle ne vous croira pas. Quand il s’agit de ses cousines, elle pense avec beaucoup de sincérité qu’elles sont les meilleures, mais en même temps, n’est ce pas mignon tout plein de sa part d’être aussi pleine de bonnes intentions ? Enfin, elle était sacrément contente de ce que lui disait Hermione car même si elle manquait d’objectivité quand on lui parlait de Roze, elle savait très bien que beaucoup de Gryffondor trouvaient que leur préfet méritait mieux qu’une Serdaigle un peu folle atteinte de troubles de la personnalité… « Exactement, de l’amour pur. Je suis vraiment contente que Edward soit le petit ami de ma cousine. C’est un garçon très bien, il mérite d’entrer dans ma famille. » Voilà qui évitait d’aborder le problème inverse, Roze était-elle assez bien pour Edward ? Bien qu’en soi, quoi qu’en pense certains idiots de Gryffondor, c’était à Edy de décider et lui, il semblait plutôt heureux avec la cousine de Fredericke. Elle semblait d’ailleurs beaucoup lui manquer quand ils ne pouvaient pas se voir ailleurs qu’en cours à cause d’obligations préfectorales. Gentil garçon. C’était exactement ainsi que devait se comporter un homme.

Cependant, Hermione semblait bien plus s’intéresser aux talents de danseuse de Fredericke qu’à sa célèbre cousine. Que c’était gentil de sa part ! Vraiment, Fred’ était flattée ! Surtout qu’Hermione était en quelque sorte une célébrité pour les petites années dont faisait partie notre jeune Allemande. Non seulement elle était l’amie du grand Harry Potter mais en plus elle était aussi intelligente qu’une Serdaigle ! Voire plus d’ailleurs ! Vraiment, même pour une noble un peu tatillonne sur le respect qu’on lui devait comme Fred’, il y avait de quoi être flattée que quelqu’un comme la sixième année lui porte de l’attention.

De fait, avant de répondre, Fred’ s’assit près de la brune. « J’ai fais de la danse pendant deux ans avant d’entrer à Poudlard. Et j’ai repris cette année avec la troupe. Adrien est un très bon professeur. » Elle sourit avec chaleur à son aînée. Fred’ n’était pas une fille très intelligente, elle était plutôt comme un petit animal, à agir à l’instinct… Même en magie, c’est ainsi qu’elle procédait. Mais elle était une bonne joueuse de Quidditch – même si elle n’était pas encore titulaire – et elle arrivait toujours à s’en sortir en cours avec un peu d’effort. Roze, qui malgré les apparences avait des facilités scolaires indéniables, l’aidait parfois à réviser. Au fond, elle s’en sortait pas trop mal mais elle admirait l’intelligence et le sang froid légendaire d’Hermione. Ce devait être formidable d’être capable de tout comprendre ! Fred’, elle, elle ne comprenait jamais rien. D’ailleurs Vincent le lui reprochait parfois parce que du coup, elle était une proie facile pour les Serpentards plus vicelards que violents. Mais tant pis, c’était pas très grave. Elle apprenait de ses erreurs.

Comme elle voulait faire durer la conversation, elle finit par demander »Et toi, tu as déjà fait de la danse ? » parce que après tout… pourquoi pas hein ?