Shopping improvisé

C’était une journée ordinaire pendant les vacances de Noël. Bien sûr cette année hors de question pour Alehandra de participer au bal de Noël ni à quoi que ce soit d’ailleurs. Elle avait bien évidement prévenu tout le monde qui lui fallait se trouver un travail. Alehandra avait tût évidement les raisons pour lesquels elle avait besoin d’un emploi. La jeune fille avait arpenté Pré-au-lard dans l’espoir de trouver un emploi pour les deux semaines de congés qu’elle avait. La jeune fille savait que bien souvent les boutiques avaient besoins d’extra surtout à Noël.

Il ne lui restait cependant plus qu’une boutique et ensuite elle devait se résigner à retourner au Chemin de Traverse pour les fêtes. Vu que Mily lui avait suggéré de venir travailler avec elle pendant ses congés. Alehandra se voyait alors obligée de se rendre au Chemin de Traverse si jamais la dernière boutique lui refusé encore un emploi. Elle poussa la porte et une clochette se mit à retentir. C’est alors qu’elle vit quelqu’un faire un vol plané avec toutes ses capes entremêlées elle ne vit pas qu’il s’agissait d’un homme.

- Vous allez bien ? demanda la jeune femme en se précipitant vers le malheureux.

Celui-ci était déjà entrain de tout rassembler et son visage apparu soudain. Alehandra se figea en regardant l’homme puis détourna rapidement ses yeux.

- Vous auriez dû en prendre un peu moins et faire plusieurs voyages, lui dit-elle en prenant une partie des robes de sorciers que le sorcier avait éparpillés sur le sol. Les cabines d’essayages sont dans le fond du magasin, dit-elle en emmenant les robes dans une cabine vide. Voilà, j’espère que vous trouverez votre bon… enfin ce pourquoi vous êtes venu, dit-elle en détournant toujours son regard troublée par l’homme.

Alehandra se dirigea ensuite vers le comptoir où le vendeur si tenait toujours avec un magazine entre les mains.

- Pardon, puis-je voir votre patron ? demanda-t-elle en regardant le vendeur.

Celui-ci fit semblant de ne pas l’entendre et tourna une nouvelle page de son magazine. Alehandra soupira et fit demi-tour pour sortir c’était sans compter sur sa guigne. Il faut dire qu’il ne lui était presque rien arrivé c’est dernier temps. Elle heurta alors, un portant qui soutenait des dizaines de robes celui-ci tituba.

*Pourvu qu’il ne tombe pas*, se dit-elle en essayant de le rattraper tout en fermant ses yeux.

Malheureusement ou heureusement ça dépend de la manière vous le prenez, Alehandra arriva à le rattraper cependant le portant était tellement lourd il renversa la jeune fille en même temps. Alehandra rouvrit les yeux pour les fermer aussi vite craignant la dureté de sa chute.

*Je vais heurter le sol… Voilà, je savais que je n’aurais pas du porter secours à cet inconnu, en voici ma récompense*, se dit-elle.

Tel la lumière qui vient faire cesser les ténèbres dans les pires instants, la jeune Alehandra apparut alors que Rhéan était plongé dans les pronfondeur sles plus obscurs. Comment ça j'exagère ? Oui, et alors ! C'est moi qui raconte l'histoire ! Non mais oh...
Bref. Alors que notre ami canadien n'était pas dans une situation très confortable, elle est venu lui porter main forte. Lui demandant s'il allait bien.

"Je n'ai rien, merci" Répondit-il, l'air de rien..

Cette jeune femme semblait aussi un peu gêné pour une raison inconnu. Lorsqu'il releva la tête pour voir le visage de sa bienfaitrice, elle détourna le regard et fonça mettre les affaires qui étaient tombées dans une cabine d'essayage. La situation n'était pas commune, c'était Rhéan qui s'était ridiculisé en tombant maladroitement pourtant c'était Alehandra qui se sentait mal à l'aise. Le monde à l'envers. L'étudiant conclu aussi par une phrase avant de se diriger vers le vendeur plongé dans son magazine fort intéressant. Un numéro spécial sans doute.

*Mon bonquoi... bonheur ? Est-elle toujours comme ça ?*

Question existancielle, tellement existancielle qu'il resta un instant à réfléchir. Cette charmante jeune femme l'aurait marqué au moins, et il n'est pas au bout de ses peines. Alors qu'elle se dirigeait déjà vers la sortie, d'un geste maladroit elle fit tombé tout un portant de vêtement. Essayant de le rattraper, elle fut entrainer dans la chute de la masse de vêtement.Il fau tdire, il devait y avoir une cinquantaine de vêtement sur ce portant, et ce n'est pas sans compter la faible corpulence de la demoiselle. Se contrefichant bien des robes qu'il avait ramasser, il les lacha et d'un geste rapide il attrapa par la taille l'étudiante avant qu'elle ne tombe au sol et ne se fasse mal. Il y eu un grand fracas, puis un silence. Le silence fut très vite rompu.

"Les rôles s'inversent on dirait. Est-ce que tout va bien ?"

Alors que Alehandra ouvrait les yeux, yeux qu'elle avait fermé sous l'effet de la peur, elle put apercevoir un Rhéan arborant un sourire majestueux.

"Vous avez de très jolis yeux. Je ne les avais pas remarqué tout à l'heure puis ce que vous tourniez la tête."

Finalement, après avoir dit ça comme si de rien n'était, notre courageux sauveur remis sur pied celle qu'il venait de sauver d'une chute terrible et meurtrière... Bon ok, d'une simple chute. Il redressa aussi le portant, on allait pas le laisser traîner ici comme ça, quelqu'un pourrait trébuchet. Il avait aussi une foule de robe de sorcier tombé sur le sol. Aujourd'hui, ces robes auront plus servit de serpillère que de vêtement...

Alehandra avait fermé les yeux attendant que sa tête heurte le carrelage froid de la boutique mais, rien ne se produisit. Elle ouvrit alors les yeux et elle ne comprit pas tout de suite où elle était c’est quand elle sentit la chaleur émaner du corps qui la tenait qu’elle comprit. Elle était dans les bras de l’homme qu’elle avait secouru plutôt. Celui si lui dit que les rôles avaient l’air de s’inverser. Alehandra lui sourit sans pouvoir se retenir pendant que l’homme lui demanda si tout allait bien.

- Heu…, oui…, je crois, dit-elle en ne décrochant pas son regard de celui de l’homme.

Ses yeux verts c’étaient plongés dans les yeux sombres de l’homme, elle n’aurait su dire combien de temps elle était restée à le contempler. Elle aurait voulu disparaître pour l’avoir regardé un peu trop longtemps et en même temps elle espérait que l’homme resterait assez longtemps dans cette position. C’était deux impressions totalement différentes, cependant que le temps passé Alehandra ne détachait pas détacher son regard de celui de l’homme qui la tenait toujours par la taille.

Celui-ci lui dit qu’elle avait de très jolis yeux. Ce qui la fit rougir et enfin détourner son regard de l’homme qui la remit sur pied et remis les robes à leur place. Alehandra s’en réfléchir se mit à l’aider et il ajouta qu’il n’avait pas remarqué ses yeux tout à l’heure puisque qu’elle avait détourné son regard.

- J’ai…, heu…, oui s’en doute, bégaya-t-elle de nouveau mal à l’aise en prenant une de ses mèches pour la mettre derrière son oreille.

*Ne tombe pas amoureuse, ne tombe pas amoureuse*, se dit-elle alors que son cœur battait encore à tout rompre dans sa poitrine et que ses mains tremblaient. *Il n’est pas pour toi, allez dit lui merci et disparaît*, pensa-t-elle en se redressant.

- Merci…, heu…, je dois m’en aller…, maintenant, dit-elle en tournant le dos à l’homme et en voulant quitter le magasin.

Alors que Alehandra s'envolait comme l'aurait fait un balon après qu'un enfant l'ai laché, Rhéan eut un doute. Certes, elle semblait jeune, mineur même. Ses propos pourraient être mal interprêter et il y avait les vêtements qu'il comptait acheter dans la cabine d'essayage. Non, rien à faire, au diable les vêtements. Le shooping, on peut le refaire après tout. Et puis après tout le désordre occasioné par sa visite, il vallait mieux limité la casse et sortir au plus vite.

"Attendez !" S'exclama t-il.

Il était temps, elle n'était plus très loin de la porte. Un pas de plus et il pouvait toujours espérer la revoir un jour. Ainsi il l'interpella mais ne sachant pas comment exposé la chose.

"Accepteriez-vous de prendre un verre avec moi ?" Lança t-il instinctivement.

Droit au but, sans tourner autour du pot. Cela restait ma meilleure façon de dire quelque chose après tout. Par contre, qu'elle accepte ne pouvait être une certitude. Un refus serait compréhensible, après tout Rhéan n'est qu'un pur inconnu rencontré par hasard dans les allés malchanceuse d'une magasin. Elle n'avait aucune raison de céder à sa requête. Après tout elle avait sans doute mieux à faire. Ce serait dommage mais c'est la vie, on ne peut forcé la main des gens. Ce n'est pas le style de Rhéan, et le diplomate canadien sait prendre les choses comme elle vienne. Cependant...

"Ne vous méprenez pas sur ma demande, en fait je suis arrivé récemment en Angleterre. Et à pars le ministère de la magie je ne connais strictement pas les environs. J'apprécierais de sortir un peu de mon bureau, de plus si je peux le faire en charmante compagnie je n'en serais que plus ravi."

Exposé de cette façon, peut être que la pillule passerait mieux. Ce n'était pas gagné. Quoi qu'il arrive, il était impossible au canadien de se rétracter, ce n'était d'ailleurs pas son intention. Le vendeur du magasin regarda d'un oeil indiscret la situation, son magazine devait lui semblait bien moins interessant maintenant...

Alors qu’elle s’apprêtait à quitter le magasin, l’homme lui demanda d’attendre. Il se rapprocha ensuite d’elle, elle n’eut pas besoin de se retourner elle sentait la chaleur émaner du corps de l’inconnu. Elle sentait aussi son odeur particulière, il sentait bon elle aurait pu fermer les yeux et se laisser aller mais, elle se reprit quand il lui demanda si elle voulait prendre un verre avec lui.

*Quoi ? Non impossible qu’il me demande de l’accompagner boire un verre*, se dit-elle en se retournant lentement pour lui faire face et replonger ses yeux verts dans l’océan noir comme de l’encre.

L’homme lui dit de ne pas se méprendre sur sa demande car, il venait en fait d’un autre pays donc il ne connaissait pas encore bien l’Angleterre. Il rajouta que si il pouvait en plus le faire en charmante compagnie il en serait plus que ravis. Alehandra fit des yeux ronds avant de se reprendre et de tousser légèrement permettant à son cerveau de faire le point.

*Il me trouve charmante ? Il n’a pas dit jolie… ni mignonne c’est déjà ça*, pensa-t-elle en lui souriant.

- Vous savez je ne suis pas une guide très expérimentée mis à part Le Chemin de Traverse, Pré-au-Lard et Poudlard, je ne connais pratiquement rien en dehors, lui dit-elle en baissant les yeux. Je ne suis jamais allée à Sainte-Mangouste ou au ministère de la magie… Et je ne connais pas tellement Londres et ses environs… Je ne sortais pratiquement jamais de chez moi… Vous êtes sûr de vouloir ma compagnie ?, lui demanda-t-elle sur un ton hésitant.

*Mais, oui dit lui que tu n’en as rien à faire de lui la séparation sera moins dure*, se dit-elle en relevant la tête pour replonger ses yeux dans ceux de l’homme.

- Mais, si vous en êtes certains, j’en serais aussi plus que ravie, dit-elle en ne le quittant pas du regard.

*Idiote, tu es entrain de succomber il doit avoir dix ans en plus que toi !*, songea-t-elle en se mordant sa lèvre inférieur.