Petite réparation *libre*

Bellatrix, fraichement revenue de mission pour le Seigneur des Ténèbres, vint directement à Derviche et Bang. En effet, elle avait casser, ou en tout cas abimé quelque chose durant son escapade. Elle espérait vraiment qu'ils puissent faire quelque chose pour elle. De toute façon ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils tenaient à la vie. Elle avançait dans les rues, tranquilllement sous sa cape noire. Ainsi personne ne pouvait vraiment la reconnaître. Il fallait vraiment l'avoir souvent cotoyer pour deviner que c'était elle sous cette cape. Cette silhouette si mince, et qui avait tendance à ne pas toujours marcher très droit. Elle regardait derrière elle. Non pas qu'elle est peur d'être suivit, mais plutôt pour être la première à réagie en cas d'attaque.

La boutique de réparation apparue enfin au coin d'une rue. Elle y entra, ce qui fit tenter un petit objet qui était en haut de la porte. Bellatrix détestait que son arrivée soit annoncé d'une façon aussi vulgaire! On se serait cru chez les moldus! berk! Il y avait une autre personne devant elle qui faisait réparer un objet, certainement sans aucun intérêt. Madame Lestrange détestait attendre, et ça ne manquerait pas de se remarquer cette fois encore. Pour le moment elle avait concervé le capuchon de sa cape sur sa tête, on ne pouvait voir que le bas de son visage.

*Qu'est-ce que c'est long! Heureusement que je lui ai réglé son compte à celui-là*

Bien sûr elle parlait du sorcier qui avait abîmé l'objet qu'elle venait faire réparer ici. Le pauvre homme n'avait sans doute pas mesurer l'ampleur du désastre qui l'attendait en essayant de voler cette mangemort précisément. Quand elle s'était aperçut qu'il avait abimer la chose, elle était entrer dans une colère noire, dont seule elle a le secret. Elle l'avait alors torturer sous le sort Doloris, jusqu'à ce qu'il rende son dernier soufle. Il l'avait bien mérité de toute façon, c'était-elle dit avec un sourire diabolique sur les lèvres.
Mais à présent, c'était de nouveau elle l'embétée. Bah oui, lui il est mort, il n'a plus aucun soucis, alors qu'elle, elle doit faire la queue dans cette stupide boutique de réparation d'objet magique, pour réparer les bétises de l'autre abrutis...
La clochette tinta de nouveau derrière elle. La mangemort se retourna pour regarder qui se trouvait à présent dans son dos.

Rayder Jones avançait de sa démarche gracieuse, habile et pesante tel les gros félins.
Il n'appréciait pas le fait de s'exposer durant la journée, malheureusement les boutiques étaient fermées la nuit. Le froid, dû à cette période de l'année, lui permettait d'évoluer durant la journée en masquant sa peau à l'astre du jour sans que cela paraisse étrange. Il avait enfilé son long manteau noir et par-dessus sa cape tout aussi sombre pour placer son visage dans l'ombre de la capuche. Une écharpe cachait le bas du visage qui aurait pu être exposé aux rayons du soleil. Des gants en cuir noir protégeaient ses mains.

La poche droite de sa cape semblait pesante. Cela devait s'expliquer par la présence de quatre fers à chevaux en alliage de m"taux noirs. Une petite attention pour une amie précieuse.
Il avait voulu les enchanter pour les rendre plus légers de façon à ce qu'elle ne les sente pas trop… beaucoup trop légers. Il les avait laissés sur la table, un peu de vent et les objets avaient valdingués un peu partout dans la pièce qu'il louait aux Trois Balais en faisant des ravages sur eux-mêmes et les babioles qui décoraient la chambre. Lorsqu'il fut de retour, il ne put que constater le désastre. Comble de malchance, les précieux présent avaient des ébréchures qui empêchaient le sort de fonctionner et fragilisaient les cadeaux.

Sang d'Ebène méritait amplement une petite attention de sa part, alors il ramassa les cadeaux et entreprit de les amener à réparer par des spécialistes d'objets magiques. Il s'arrangerait après pour les rendre plus résistants. Oui, la réparation était la solution la plus rapide. Faire une nouvelle commande pour quatre fers en alliage spécial allait demander plus de temps… et plus d'argent. Le jeune homme avait donc opté pour la solution la moins problématique.

Le vampire poussa la porte de Derviche & Bang et ne prêta pas attention au tintement qui avertit les occupants de sa venue.
Le soleil ne donnait pas directement sur la boutique à cette heure de la journée. Il pouvait dont se permettre de se découvrir un peu sans risque.

- Messieurs, salua-t-il en abaissant son écharpe et en retirant son capuchon.

C'est alors qu'il perçut le parfum de la personne en bout de queue, pas assez brut pour être celui d'un homme. La silhouette masquée par la cape et la bouche de la personne laissait devinait sans le moindre équivoque une représentante du sexe féminin.

- Mes hommages, Madame, dit-il à la cliente en s'abaissant poliment devant elle.

(PS: Désolé!!! Le message est un peu long... )

Le vampire patientait bien sagement.
Il n'avait pas grand-chose à faire de ces journées. Pousser sa moto à fond la caisse alors qu'il était vêtu plus que de raison n'était pas très stimulant… Il avait épuisé ses choses raisonnables à faire. En bref, il s'était enfin tapé ce pavé que lui avait offert un moldu qu'il avait connu, un livre presque aussi gros que la bible qui racontait les aventures d'un verticalement déficient, faible mais bien entouré, flanqué d'un bijou extrêmement convoité. Incroyable le pouvoir de l'or sur les esprits faibles ou mauvais.

Le jeune homme était en fait heureux de ne pas bloqué entre les quatre murs de sa chambre… à ce rythme-là, il allait finir champion d'échecs et de sudoku.
Mais il se rappela aussi que le printemps reviendra bien un jour ou l'autre… l'obligeant à se terrer un peu plus dans la journée. Il allait devoir se trouver de nouvelles occupations… un peu plus stimulantes psychologiquement. A moins qu'il ne se replonge dans diverses littératures modernes…

La personne devant lui commençait à s'impatienter. Son énervement était visible. Elle caressait son bras dans un geste irréfléchi qui trahissait une sorte de T.O.C. ( Trouble Obsessionnel du Comportement ) visant à mesurer inconsciemment le temps qui passe.
Il remarqua le tatouage qu'elle possédait. Peut-être était-ce une marque assez fraîche qui la dérangeait un peu… une peau à peine irritée par une aiguille. Le serpent ondulait dans la bouche du crâne… une œuvre de sorcier sans le moindre doute. Il savait que les photos et les tableaux des sorciers bougeaient, mais il n'avait jamais vu de tatouages sorciers. Celui-ci était un peu de mauvais goût pour une dame, mais peut-être avait-il une signification forte pour elle. Un souvenir ineffaçable d'un trouble immense qui avait du régir sa vie durant un moment, une marque pour ne jamais oublier ce qui lui était arrivé.
La beauté de l'œuvre devait sûrement résider dans sa signification!

Une belladone. Une fleur aux multiples propriétés, mais dont il fallait faire attention car elle pouvait se montrer dangereuse. Les femmes ayant traversé les épreuves en en sortant vivantes, en ressortaient plus fortes et plus redoutables envers leurs ennemis.
Il associa cette fleur à l'inconnue de la boutique.

Rayder était au courant de la guerre ayant opposé le monde des sorciers à un seigneur des ténèbres. Un seigneur dont on ne devait pas prononcer le nom! Une chose bien curieuse et stupide, puisqu'il se retrouvait être l'une des rares personne ignorant son nom puisque personne ne lui avait révélé. Avant de venir en Angleterre, il avait que peu côtoyer les sorciers de peur que quelqu'un ne perce son secret et ne veuille l'abattre sans aucune forme de procès. Cela expliquait ses maigres connaissances sur le sujet... la France était trop éloignée pour connaître les détails. Il savait qu'il existait un signe qui distinguait les serviteurs de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, sans savoir à quoi ressemblait ce signe. Il savait aussi qu'un enfant avait survécu aussi, l'enfant marqué d'une cicatrice sur le front, l'ennemi du seigneur des ténèbres, une sorte d'élu.

Le jeune homme ne savait pas depuis combien de temps attendait la dame puisqu'elle était déjà présente à son arrivée. Mais son impatience montrait qu'elle était là depuis trop longtemps! Il ne comprenait pas pourquoi l'homme prenait autant de temps. Lui-même en aurait tout au plus pour cinq minutes pour expliquer ce qu'il voudrait et repartir.
Il s'avança vers le comptoir et tapa dessus à plusieurs reprises du plat de la main afin d'attirer l'attention des deux hommes.

- Messieurs! Tout ceci est inadmissible! J'observe que cette charmante personne attend plus qu'il n'en faudrait et que vous n'avez même pas la courtoisie de lui offrir un siège! Je vous prierais au moins de corriger ce manque de courtoisie.

Le propriétaire jeta un bref coup d'œil à la personne se trouvant derrière son client actuel et secoua sa baguette afin de faire virevolter gentiment une chaise en direction de la gente féminine.

Le vampire se déplaça avec une pointe d'agacement sur le visage afin de saisir le siège se balançant docilement dans les airs.

- Rustre! cracha-t-il sans élever la voie.

Cet illustre personnage ne devait pas avoir le sens des convenances et ne savait sûrement qu'il fallait présenter le siège à la dame afin de l'amener sous ses cuisses lorsqu'elle les abaisserait gentiment.

- Excusi Belladone (avec un accent italien) pour le manque de tact de ces messieurs. De nos temps, les hommes ne prêtent pas assez attention aux gens qui les entourent… le faire alors qu'une si exquise compagnie se trouve dans les lieux est quasiment un pêché. Puis-je me permettre, madame? lui dit-il en présentant la chaise.

Rayder se plaça derrière elle et attendit qu'elle entame un mouvement descendant pour lui glisser la chaise dessous. Si celle-ci, ne semble pas prête à s'asseoir, il délaissera le siège.

Il la recontourna afin de se trouver face à elle et posa un genou à terre.

- Permettrez-moi de m'introduire proprement à vous, Belladone. Je me nomme Jones, Rayder Jones.

Une présentation correcte pour le jeune homme se fait avec un baisemain traditionnel. Il fera un geste vers elle pour tenter de mettre sa main sous celle de la dame afin de l'amener à lui pour qu'il l'effleure de ses lèvre, mais sans jamais la tenir pour éviter de laisser une impression d'arrachement de faveur. Bellatrix peut tout à fait refuser ce geste, elle a juste à retirer sa main; elle n'aura aucun effort à faire puisqu'elle n'est pas tenue.
Il lui adressa un sourire avenant.

- Me laisseriez-vous vous proposer ma présence afin de vous distraire le temps que ces messieurs en finissent avec leur affaire? lui demanda-t-il en se relevant. Je peux être de très bonne compagnie. Je possède quelques connaissances en art… malheureusement j'ai plutôt eu loisir de voir des œuvre classiques alors que d'après ce que j'ai vu, vous semblez préférer des œuvres plus modernes. Je ne connais pas l'œuvre que vous portez. Un artiste avant-gardiste anglais?

Il n'y avait aucune malice dans les propos du vampire, juste de la curiosité.

hj non non c'est parfait! Et la comparaison avec la Belladone... chapeau bas!!! :dieu:

C'était vraiment horrible cette attente sans vraiment des raisons valables... Bien sûr, elle pouvait baisser son capuchon et là, il était certain que les hommes se dépècheraient. Ces faibles tiennent beaucoup trop à la vie pour oser résister à un mangemort. Elle avait souvent pu constater cette chose commune chez les sorciers qui étaient vraiment faibles.

Mais l'homme ,qui était derrière elle, alla faire savoir l'agecement de la sorcière aux hommes qui s'occupaient de la boutique. Il eu pour dédomagement, et pour sa bonne argumentation, une chaise, qu'il apporta à Bellatrix. La mangemort ne le regardait jamais, elle ne voulait pas être "démasquée", pas pour le moment en tout cas.

Il se rapprocha d'elle et dit "Bella", à cet instant elle se crispa tout de suite, et porta instinctivement la main à sa baguette. Mais il termina par "done". Il ne l'avait pas reconnu, ou alors il le faisait exprès. Toujours est-il qu'elle se méfiait.

Il se plaça derrière elle pour la laisser s'asseoir sur la chaise qu'il avait obtenu. C'était vraiment très rare se genre d'attitude, même dans le monde des sorciers. Cet homme était-il réel? ou le fruit de l'imagination dû à une trop longue attente? Non, il était vraiment présent, réel... La preuve est qu'il prit sa main pour lui faire un baise-main. Cependant notre sorcière ne serait pas ce qu'elle est si elle se laissait faire. Elle retira donc sa main, sans ménagement. Elle n'avait toujours rien dit à cet homme qui se comportait pourtant en véritable gentleman avec elle. Un gentleman, certes, mais peut-être un traitre.
Il avait un accent italien qui aurait fait chaviré bon nombre de coeurs, mais pas le sien. Celui de Bellatrix était dur comme la pierre, froid comme la glace, et ne se laissait percer par personne. Protection, ou assurance, toujours est-il qu'elle était toujours aussi indifférente envers ce genre de détails.

Il était à genoux face à elle, et elle faisait tout pour qu'il ne voit pas son visage. Il voyait ses lèvres, elle voyait les siennes, et cela lui permit de voir le sourire qui s'y était dessiné quand il commença à lui proposer de lui tenir compagnie et de partir dans une explication sur l'art. Elle ne saisit pas totalement de quoi il parlait quand il dit qu'elle semblait préférer l'art plus moderne. La marque des Ténèbres faisait tellement partie d'elle, qu'elle n'y faisait plus attention, ou en tout cas plus du tout commen entité étrangère à son corps. La Magie Noire faisait partie intégrante de sa vie. Son âme et son corps étaient dédiés au service du Mage Noir.

Soudain, elle daigna enfin adresser quelques mots à ce chevalier servant hors temps. Mais son ton était tout à fait indifférent, presque froid, et quelque peu accidenté.

- Vous êtes italien?

Rien de plus rien de moins. Cet homme ne lui inspirait donc que cela? Certainement que bon nombre de sorcière se seraient jetées à ses pieds, le suppliant de continuer à parler. Mais Bellatrix ne fait pas partit de ce troupeau de bêtes si vulgaire.

(PS: Je savais bien qu'il se casserait les dents avec son baisemain sur Bellatrix. XD C'est la première qui refuse… )

Le vampire ne se défit pas de son sourire et de son comportement courtois lorsque la dame retira prestement sa main alors qu'il se préparait à les effleurer des lèvres fraîches.
Ce geste aurait pu blesser un homme dans son ego, mais pas lui. Il se demanda plutôt de quelle manière il avait offensé la cliente. Une parole qu'il aurait prononcé sans en mesurer la porter aurait sûrement provoqué son courroux, l'amenant à lui refuser le privilège d'embrasser sa main? A moins qu'il ne soit montré discourtois en tentant cette marque d'attention qui allait peut-être à l'encontre d'une quelconque étiquette ou des principes de l'intéressée.

Il se releva et s'inclina humblement pour faire un mande honorable.

- Excusez-moi, Belladone. Mes manières n'étaient peut-être pas appropriées à votre personne. Je m'en excuse si je vous ai offensée d'une quelconque manière que ce soit.

Puis il s'assit en face d'elle sur le sol… enfin plus exactement sur sa cape, puisque celle-ci était assez longue pour qu'il puisse s'asseoir dessus sans la retirer, ni s'étrangler. Quoique la seconde option ne l'aurait pas vraiment dérangé, respirer ne revêtait pas un caractère vital pour lui.

Un sourire plus détendu s'élargit sur son visage lorsque la dame lui adressa tout de même la parole. Ce fut bref et concis, mais au moins elle s'intéressait à sa personne. Peut-être parviendra-t-il à distraire son esprit de cette attente qui la dérangeait.

La question était plutôt anodine. Il avait pourtant choisi le nom de Jones pour se présenter aux gens, justement parce qu'il n'y avait pas plus commun comme nom de famille pour un anglais. Cela lui permettait d'éviter à ce qu'on ne s'intéresse à sa famille… Si on voulait des précisions, il faisait parti des Jones de Glasgow. Pourquoi Glasgow? Parce qu'il aimait bien prononcer ce mot… les lettres trouvaient un cheminement musical des plus amusant dans son esprit.

Il est vrai qu'il n'est pas revenu en Angleterre depuis un moment. Il avait passé des années à traquer les vivants et à se nourrir sur eux lors de ses premières années en tant que vampire. C'était en Indochine et cela remontait à la Seconde Guerre Mondiale en 1945. Avec la fin de la guerre, les morts et les disparus moins faciles à couvrir, sans compter ses prises de conscience, les années de bête sanguinaire se firent plus difficile.
Le jeune homme avait quitté ses congénères, s'était caché essentiellement aux sorciers et un peu moins aux moldus, tentant des phases de socialisation et de restriction vis-à-vis de sa soif. Il avait vécu en nomade, se déplaçant de ville en ville, pays en pays, pour finalement revenir dans son pays natal. Le voyage avait été long avant de revenir ici, il avait eu le temps de se formaliser avec quelques mots des pays qu'il traversait. Quoique le fait que la langue anglaise se répande un peu l'avait beaucoup aidé.

- Je crains d'être un natif de ce pays, très chère dame. Mais j'ai eu le loisir de beaucoup voyager ces dernières années. Je suis resté quelques temps en Italie. La Tour de Pise, les ballades en gondoles de Venise… un pays taillé pour le romantisme, mais avec une présence de la foi trop prononcée. J'ai du le délaisser à cause du Vatican. Ces catholiques ne sont pas très pernicieux… de vrais fanatiques parfois. Heureusement plus tard, j'ai découvert la ville de l'amour, Paris. Le Louvre, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe… Vous auriez sûrement apprécié, charmante dame (en français), les châteaux richement décorés de nos voisins par delà la mer. Pourtant je pense que c'est en Espagne que j'ai du passer une bonne partie de mon voyage. La culture y est tout aussi intéressante, mais je crois que c'est plutôt leur mode de vie qui m'a le plus intéressé. Ces gens aiment faire la fête et sont plutôt de bons vivants. Dans la plupart des pays, on ne traîne pas trop le soir à l'extérieur car à la nuit tombée la noirceur de l'âme humaine se révèle. En Espagne, les gens bien continuent d'arpenter en foule les rues bien après 22H, comme si il faisait jour. La noche es mi vida. Vous préfèreriez à l'occasion faire vos démarches là-bas, les commerçants peuvent se montrer à l'écoute de leurs clients… surtout quand il sont si peu nombreux.

Il garda un ton égal, sans aucune pointe acerbe. Il semblait énoncé un fait et n'éprouvait aucune gêne pour sa situation. Après tout, une attente en charmante compagnie n'était plus une torture en soit.

hj Faut bien un début à tout!

Il ne s'offusqua pas du tout lorsqu'elle retira sa main, ou alors il le cachait avec brillot. Il s'excusa même, c'est vrai que vu ce qu'elle avait fait, on aurait pu croire qu'il l'avait offensé, mais ça n'était pas du le cas. Bellatrix était juste... froide. Remarquez qu'il vaut mieux la voir dans ses jours de froideur que de colère. Et ce... Rayder, avait eu pour effet de la calmer justement, parce que ses nerfs avaient commencés à être tendu après cette attente.

L'homme si gentil, oui on peut dire ça, s'asseya face à elle. La mangemort ne chercha plus à dissimuler son visage à cet homme. De toute façon, là où il était positionner, il était le seul à la voir. Son attitude allait peut-être changer, maintenant qu'il voyait le visage de la "Belladorne". Elle le regardait droit dans les yeux. Ce type de regard qui vous fais détourner le votre dès que vous le croisez. Aucune expression particulière sur son visage qui montrait toutes les traces d'un lourd passé, mais aussi les reliques d'une beauté dangeureuse d'antant. Ses yeux avaient cette teinte noisette, tout à fait profonde et difficile à percer. Mais les yeux sont le reflet de l'âme... Voyait-on toute la souffrance que cette femme, d'apparence si forte, pouvait-elle ressentir? Ce qui est certain, c'est qu'elle essayait de la cacher, et que cela semblait très bien passer ainsi.

Il sourit, visiblement content qu'elle lui réponde, ne serait-ce que pour lui poser une minuscule question des plus passe-partout. Il se fit un véritable plaisir à lui répondre. D'ailleurs, il mit du temps pour exprimer tout cela. Bellatrix l'écouta d'une oreille. Il ne valait mieux pas qu'il y est une question au milieu, parce qu'il y avait de fortes chances pour qu'elle la manque. Il avait beaucoup voyagé: Italie, France, Espagne. La mangemort n'avait pas beaucoup voyagé, quelques destinations lointaines pour les comptes du Seigneur des Ténèbres, mais sinon elle passait le plus clair de son temps en Angleterre. De toutes façons, elle était restée coincée 14 ans à Azkaban, ça fait quand même pas mal de temps envoler et irrécupérable.

Quand il eu enfin fini de lui répondre. Bellatrix constata qu'il n'avait pas vraiment changé d'attitude. Peut-être ne l'avait-il pas vraiment regardé... Ce pouvait-il qu'il ne la connaisse pas? Pas du tout? Sa photo avait pourtant été placardé pendant un bon moment un peu partout, et même dans les journaux. Une évadée d'Azkaban, ça ne passe pas inaperçu.

Ses mains étaient jointes et posées sur ses genoux. Elle le regardait d'un air supérieur, bien qu'elle fut assise. Elle avait toujours concervé cet air plus importante que toutes les autres personnes présentes. Dans le temps, cet air hautain lui allait comme un gant, elle était tellement belle. Une beauté rare et troublante, puisqu'elle n'était pas vraiment frappante, mais subtile. Ce genre de beauté qui ne laisse personne indifférent, mais qui une fois partis laisse quelques traces de sa gloire passée, même après de dures épreuves.

- Monsieur est voyageur... surtout de nuit.

Pourquoi cette précision soudaine? Elle avait peut-être sentie la "chose" que cachait cet homme si parfait aux yeux des autres, sauf aux siens bien sûr. Ou peut-être que c'était juste une remarque suite à ce qu'il avait dit sur les nuits d'Espagne.

Elle ne parlait que très peu pour le moment. Mais cela allait peut-être s'inverser d'ici peu. Bellatrix pouvait beaucoup parler quand elle le voulait, surtout pour rabaisser les personnes, aussi gentlemen soient-elles....

Oui, le jeune homme avait vu son visage.
Il l'avait fait avec une certaine honte, même. Il avait levé les yeux, surpris son visage et son regard sous sa capuche. Il avait l'impression d'être un peu comme ces malotrus qui se permettaient une tentative de regarder sous la jupe d'une demoiselle. Si la dame se permettait de garder son visage à demi masqué, c'était sûrement pour une bonne raison. Il détourna le regard avec une légère rougeur naissante sur le visage, il se ressaisit assez rapidement pour éviter d'être trahi par son air coupable de gentil garçon.

Les femmes pouvaient être si mystérieuses parfois. Elles n'étaient jamais satisfaites de leur apparence alors qu'elles possédaient chacune en elle un charme irrésistible pour la personne qui savait correctement regarder.
Il avait surpris ses yeux. Ses yeux qui le regardait! Si son regard envers elle, sans sa permission, avait quelque chose de frauduleux, elle ne l'avait sûrement pas manqué.

Son regard froid et hautain avait quelque chose de connu pour lui. On ne traverse pas des dizaines d'années dans la nuit sans rencontrer au moins une fois une personne ainsi. La naissance donnait des airs supérieurs à certaines personnes, parfois c'était les épreuves passées qui les rendaient plus dures et en droit de se tenir la tête haute avec dignité. Toutes femmes étaient admirables en un sens. Elles avaient, sans le moindre doute, le droit de le regarder de haut. Elles étaient les créatrices de vie, ce qui ce rapproche le plus du divin. Lui n'était qu'un destructeur, même si ce n'était pas le destin qu'il avait choisi.

La dame avait un charme manifeste qui plus est. Pourtant elle le cachait.
Avait-elle peur de ce que pourrait faire les hommes de ce savoir? Il reconnaissait pour l'avoir vu, que les mâles pouvaient parfois désirer ce qui n'était pas censé leur appartenir.

Elle lui adressa de nouveau la parole en lui demandant si il était voyageur de nuit. En laissant la précision "de nuit" à part afin de mieux la marquer. Etait ce si important?
Les gens de la nuit ont en général mauvaise réputation. Elle ne pouvait avoir acquéri son regard un peu dur en ayant vécu une vie à l'eau de rose… peut-être avait-elle eu des ennui avec un nocturne. Mais il n'était pas nocif, il devait peut-être temporiser la chose.

- Je voyage aussi un peu de jour aussi. Pourtant j'avoue avoir une préférence pour les voyages nocturnes. Les routes sont moins peuplées et je peux y circuler plus rapidement, à fond la caisse, sans que des personnes plus lentes n'entravent ma progression.
N'avez-vous jamais remarqué que la nuit, la nature humaine se révèle? C'est pour ça que c'est la meilleure partie d'une journée. L'homme se montre tel qu'il est: funeste ou brillant. C'est la nuit qu'il laisse exploser sa véritable personnalité, ce qu'il cache au monde extérieur lorsqu'il se promène sous l'astre du jour. On peut dire que je suis au première loge de ce spectacle si je décale mes horaires de couchage, affirma-t-il avec un sourire doux.

De toute façon, la cliente l'avait surpris à la regarder… le nier serait une faute.

- Pardonnez-moi pour mon manque de convenances… mais j'ai malencontreusement, et par hasard, regardé sous votre capuche. Je ne cache pas mon erreur. Cependant, Belladone, je peux vous affirmer que votre visage rayonne d'un charme dangereux. Vous êtes tellement captivante que je suppose que c'est la raison pour laquelle vous n'osez montrer votre visage.

Le vampire ne releva pas la tête pour éviter de croiser de nouveau son regard sans son autorisation, mais il se sentait soulager de s'être retiré cette faute de la tête.

Il ressentit une légère agression à son encontre, mais lorsqu'il se retourna pour voir ce qu'il en était, il était trop tard pour qu'il empêche l'enfant de rencontrer douloureusement le sol.
Il voulut agir le premier à son encontre, mais la jeune fille était vive et affreusement désolée. La gêne de son geste ne lui permettait probablement pas de coordonner correctement ses gestes et ses idées… elle se laissait aller à un désordre manifeste. Rayder ne comprit pas le raison d'un tel trouble puisqu'il ne l'avait pas beaucoup ressentie, mais il se rappela qu'à cet âge, avec le manque d'expérience, les petites choses devenaient des montagnes insurmontables.

Il l'attrapa sous les aisselles et la souleva sans effort malgré sa position assise. Il tapota un peu ses vêtements et les tira pour arranger correctement les plis.

- Ne vous mettez pas dans un tel émoi, charmant Bouton d'Or. Je ne suis pas la personne qui soit le plus à plaindre dans cette rencontre fortuite. Je reconnais volontiers que je n'étais pas à la position la plus adéquate. Si une personne devrait présenter ses excuses, ce serait plutôt moi. Veuillez me pardonner de vous avoir rudoyer de la sorte. Je tenterais de faire un peu plus attention à une fleur aussi délicate que vous.

Il arrêta d'arranger ses vêtements lorsqu'il se rendit compte que son geste pouvait porter à confusion. Ses attentions pouvaient parfaitement passer sur les femmes… mais des personnes, ne l'ayant pas vu interagir avec les dames en général, pourraient interpréter ses paroles et ses gestes de la mauvaise manière.

- Faites attention à vous, très chère. Les mobiliers pourraient vous agresser tout aussi bien si vous n'y prêter pas attention, lui dit-il avec un sourire taquin.

Puis il se retourna vers la dame en lui prêtant de nouveau son intérêt. Il ne voulait pas l'offusquer, mais il ne pouvait pas non plus ignorer le fait qu'il avait agresser involontairement une jeune fille en la faisant tomber à terre.

hj je suis désolée, je fais beaucoup de hj, mais il est niais à croquer ton perso Rayder! ^^

Bellatrix n'hésitait pas à le regarder, non en fait, elle le sondait. Cet homme était totalement en décallage avec l'époque. Il lui rappellait vaguement un fantôme qu'elle avait connu il y a très longtemps. Ah oui! Du temps où elle était élève à Poudlard. Il y avait un fantôme qui avait les même manières et attitudes que lui. Etrange... pourtant cet homme face à elle était bien... eh vivant. Bon évidement elle ne l'avait pas toucher, mais il n'était pas passé à travers la chaise en la prenant, et il avait ouvert la porte pour entrer. Oui il était réel, y'avait pas d'autres alternatives. Mais alors pourquoi il avait de telles manières, c'était totalement démodé, mais quand même touchant, même pour une tueuse comme Bellatrix. On a beau tuer à tour de bras, on en reste pas moins un peu une femme au fond de soi, et il avait des attitudes qui lui rapellait le temps où elle était belle. Le temps où elle était encore en mesure de faire de l'ombre à sa soeur Narcissa. Cette petite blonde qui s'était marié avec ce stupide Lucius... On ne peut pas dire que notre mangemort l'aimait beaucoup. Quand le Mage Noir est tombé, il a cru toutes les rumeurs. Evidemment, ça l'arrangeait dans un sens il est tellement peureux. Depuis Bellatrix avait beaucoup de mal avec lui.

L'homme s'excusa de l'avoir regardé, après lui avoir fais une explication précise de sa raison de voyager de nuit. C'est vrai qu'il est plus agréable de tuer... pardon voyager de nuit. Maintenant il se mélangeait tout seul dans ce qu'il voulait lui dire. Elle saisie tout de même qu'il l'avait regarder, et qu'elle avait un certain charme. Bellatrix ne manque pas d'esquisser un sourire moqueur à cette remarque. Ca faisait un bon moment que personne n'avait osé lui dire une telle chose. Même son mari ne lui disait plus. La mangemort en vint à penser que soit il ne voyait pas clair, soit il était un sacré acteur, ce qui expliquerait ses manières.

- Etes-vous sure de voir clair?

Une gamine qui ne faisait absolument attention à rien, percuta l'homme qui s'adressait avec Bellatrix et se retrouva par terre. La mangemort détestait les gamins, surtout les étourdis. Elle ne les aimait que mort! Quel douce sensation que de tuer un être absolument sans défense, surtout devant les stupides parents qui hurlent de tout leur coeur. Comme si ça pouvait sauver la vie de leur progéniture! C'était vraiment une torture parfaite. Tout le monde sait que les enfants sont la choses la plus chère au monde pour des parents. Alors le principe de base de notre belle sorcière, était de les tuer en premier, de façon à vraiment déchirer le coeur des parents avant de les torturer sous son sort préféré, le sort Doloris.

Le gentleman commança à partir dans des excuses sans fin au près de cette petite peste. Pourquoi s'excusait-il ainsi? Il n'avait rien fait, elle n'avait qu'à regarder où elle posait les pieds! Bellatrix était carrément choqué de tant d'égards après de cette demie-sorcière. Sans était trop pour notre mangemort. Elle se releva, presqu'en sautant sur ses jambes, et fit face à la petite. Peu importait maintenant qu'on la reconnaisse ou pas, la petite l'avait énervée!

- Pourquoi vous vous excusez après d'elle! Elle n'a pas regardé où elle mettait les pieds! Vous devriez plutôt les faire comprendre les bonnes manières!

Elle prit sa baguette de sa poche, et la pointa sur la petite. Pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt. Mais elle ne le ferait pas, elle-même, c'était à lui de le faire. Cependant s'il en faisait rien, il n'est pas dit que Bellatrix ne mettrait pas un peu plus son grin de sel en sortant de la boutique. Les enfants sont toujours tellement faciles à retrouver, surtout quand ils sont seuls.

Les personnes présentes commençèrent à regarder discrètement dans leur direction. La mangemort n'avait toujours pas abaisser son capuchon, mais sa voix leur disait vaguement quelque chose. Surtout en s'énervant comme elle le faisait. Il n'arrivait pas encore à mettre un nom sur cette voix, mais l'impression qu'elle leur donnait n'était pas du tout rassurante.