Une nouvelle vie ~ suite *libre*~

Alehandra ne dit pas un mot en sortant de sa demeure, elle essayait de retenir ses larmes qui la séparé de son père qui avait toujours plus ou moins veillé sur elle. Mais, l’amour inconditionnel qu’il avait pour sa mère l’avait amené à la faire quitter la maison pour s’en doute plus de sécurité. La jeune fille allait devoir se débrouiller toute seule à partir de maintenant.

*Bon ce qu’il faut se dire c’est que je ne peux plus compter que sur moi… Ce qui n’est pas gagné*, songea-t-elle en arrivant en taxi devant le Chaudron Baveur pour ne pas attirer l’attention.

Elle avait son permit de transplanage mais, elle ne l’avait pas encore utilisé de toute façon elle ne pouvait pas utiliser la magie en dehors de l’école. Alehandra se rendit donc à l’intérieur de l’établissement avec sa malle que le chauffeur lui avait gentiment déposé sur le trottoir sans faire d’histoire. Il était indien et très gentil, il ne lui avait posé aucune question ni quand elle est montée ni quand elle est descendue pourtant il avait l’air de parler très bien l’Anglais. Ce n’était pas un de ses chauffeurs curieux comme il y en avait quelque fois, celui-là était agréable et serviable comme il y en a peu. Tom le patron regarda la jeune fille avec un drôle d’air avant de quitter le bar pour lui montrer sa chambre. La jeune Gryffondor ne savait pas comment elle devait le prendre…

- Je n’ai pas fugué, s’entendit elle dire à Tom.
- Ce que vous faites ici jeune fille ne me regarde pas ! Mais, ne pensez pas y être en sécurité ! lui dit l’homme sur un ton bougon. Vous ne connaissez personne qui peut vous héberger ? En ses temps difficile ?
- Comme vous venez de le dire c’est des temps difficile alors, non il n’y a personne !
- Bien…, voici votre chambre le repas si vous le désirez se fait en salle dans une demi heure… Votre père car, je suppose que c’était lui à tout réglé pour une semaine ! lui dit-il avant de claquer la porte.

Alehandra c’était retenue jusque là pour ne pas pleurer mais, elle sentait une boulle dans sa gorge qui grossissait. Elle se précipita alors vers le lit et se mit à déverser un flot de larme qu’elle n’arrivait plus à retenir. La jeune Gryffondor était seule désormais et il fallait qu’elle s’y fasse pour pouvoir progresser. Une fois, qu’elle n’eut plus une goutte d’eau à verser, elle contempla le réveil qu’elle avait sortit de sa malle et vit qu’une demi heure était passée. Elle descendit alors dans la salle pour trouver des tables garnies de couverts et d’assiette. Alehandra se dirigea vers une table de deux personnes où elle s’y installa seule en attendant que Tom arrive avec son repas.

Il restait peu de jours avant la rentrée, et les parents de Verone avaient déjà envoyés leur fille en Angleterre pour qu'elle se familiarise avec sa nouvelle vie. Elle était arrivée il y a quelques jours déjà et son père lui avait réservé une chambre et payé ses repas (petits déjeuners et dîners uniquement) jusqu'à la rentrée.

Il était l'heure de dîner, et Verone était toujours dans sa chambre, à ranger ses affaires. Mince ! Elle n'allait encore pas trouver de place ! Il y avait tellement de place dans cette auberge miteuse, que cela impressionnait grandement la jeune fille.

Elle descendit dans la salle à manger, comme elle le faisait depuis plusieurs jours, et jeta un regard sur toute la salle qui, sans surprise, était noir de monde.
Les tables étaient disposées un peu n'importe comment, et elles avaient des tailles très différentes : des tables si longue qu'une famille nombreuse ne la remplirait pas et d'autre si petite qu'il était difficile de venir y manger correctement sans poser certains plats au sol !

Dans un coin de la salle, elle vit une fille, ou une femme, dos à elle, sur une table double. Verone ne voulait vraiment pas manger en tête-à-tête avec quelqu'un, mais il fallait bien qu'elle mange... Elle s'approcha de l'étrangère, qui devait avoir 6 ou 7 ans de plus qu'elle, surement une élève de Poudlard. Celle-ci avait la tête baissée et semblait plongée dans ses pensées. Tant mieux, elle ne parlerait certainement pas comme ça !

-Excusez-moi, il n'y a plus aucune places, puis-je m'asseoir ici ?

Lui demanda-t-elle, courtoise, de sa voix dure et sans émotions. La jeune fille ne refuserait certainement pas.

Alehandra qui était toujours entrain d’attendre quand elle remarqua un homme qui venait d’entrer faisant un léger courant d’air dans le pub.

*Sans aucun doute un Auror*, pensa Alehandra sans même détailler l’homme.

Elle essaya d’entendre ce que celui-ci raconté à Tom mais, sans succès. Une jeune fille arriva alors et demanda si la place était libre, il restait d’autre table mais, bien trop grande pour une jeune fille seule. Elle devait à peine avoir onze ans, la jeune Gryffondor se força alors, à sourire pour accueillir du mieux qu’elle pouvait la jeune fille.

- Bonsoir, je t’en prie installe toi et inutile de me vouvoyer, lui dit-elle en lui souriant.

Alehandra ne savait pas si elle devait où non entamer une conversation avec la jeune fille. Après tout peut-être qu’elle ne voulait pas lui parler et rester là pour manger tranquillement. C’est alors, que deux personnes rentrèrent dans la pièce réservée au restaurant. Ils prirent place juste à côté des deux jeunes filles, Alehandra eut un frisson quand l’un deux commença à parler.

- Tu vas à Poudlard cette année ? lui demanda-t-elle pour ne pas que les deux individus pensent qu’elle les espionnait même si c’était un peu le cas.

Alehandra rêvait de devenir Auror mais, elle ne voulait pas mourir avant d’avoir eut le plaisir de combattre. Elle attendit la réponse de la jeune fille tout en regardant discrètement vers le bar.

Peu avant que Verone ai la réponse à sa question, un homme entra. Bien habillé, l'air très sur de lui, c'était certainement un Auror.. Mais que faisait-il donc ici ? Il traquait certainement quelqu'un.

Entendant la réponse de la sorcière, Verone s'assit. Sa camarade d'un soir semblait très préoccupée par la présence de deux personnes, deux hommes, assis derrière elle, pourquoi ? Enfin, Verone s'en moquait bien, tout ce qu'elle voulait, c'était son dîner !
Mais en entendant la sorcière parler, elle comprit qu'elle ne dînerait pas tranquille. En même temps qu'elle parlait, la sorcière se retournait presque. Quelle discrétion ! Mais c'était bien son problème. Verone lui répondit tout de même poliment, passant au-dessus de son envie de silence.

-Pour le vouvoiement, c'est une habitude dont je risque de ne pouvoir me défaire. Et oui, je rentre bien en première année à la rentrée prochaine.


Comme d'habitude, son ton était dure mais courtois, comme elle aimait l'être.

Dans la salle à manger, l'ambiance était devenue un peu plus pesante : si Verone, du haut de ses 11 ans, avait pu remarquer la présence de l'Auror, c'est qu'elle n'avait échappé à personne.



(HJ : désolée, je suis en pause déjeunée et pas très inspirée !)

La jeune fille qui faisait face à Alehandra n’avait manifestement pas vraiment envie de lui parler. En fait, c’était juste d’un point de vue pratique qu’elle se tenait la à ça table car, elle lui dit que le vouvoiement était une habitude et qu’elle aurait du mal à s’en défaire. Alehandra voulait juste être gentille envers la jeune fille alors que celle-ci lui répondait froidement. La jeune Gryffondor se referma alors, sur elle-même comme une huitre quand Tom arriva et qu’il glissa sous l’assiette de soupe fumante un billet qui venait manifestement de l’Auror.

L’homme lui disait de veiller à ce que la jeune fille ne soit pas un problème. Alehandra ne voyait pas en quoi la jeune fille qui était devant elle pouvait devenir un problème. Elle chiffonna alors le papier avant de le mettre dans sa poche et commença à boire la soupe bien chaude qui était dans son assiette. Malgré la chaleur qu’il avait fait pendant cette journée ça faisait du bien dans la gorge de la jeune fille de prendre quelque chose de chaud.

Avant qu’elle n’ait pu finir son assiette Tom vint déjà leur retirer et présentait les plats. Apparemment il ne restait que ça vu qu’il n’avait pas demandé l’avis des deux jeunes filles pour leur donner les repas. La jeune fille ne semblait toujours pas vouloir discuter mais, Alehandra avait besoin de parler pour oublier ses problèmes.

- Excuse-moi, je te dérange surement, lui dit-elle en regardant son assiette. Ne crois pas que je suis curieuse ou quelque chose de ce genre… C’est seulement…

*Devrais-je lui dire que j’ai envie de lui parler pour oublier ce qui me chagrine en ce moment ça serait un peu trop pathétique*, songea-t-elle.

- C’est juste que je te trouvais si jeune… c’est tout, si tu n’as pas envie de m’en dire plus je comprendrais, lui dit-elle en fixant toujours son assiette.

[HS : Désolée pas tellement d'inspiration non plus]