Ξ Sujet: Le repère des Grostêtards [Libre] Lun 19 Jan - 0:17
La cérémonie de la répartition avait pris fin sur une bonne note pour Othello. Un bon verdict, son père en serait fier. Serpentard, son foyer pour les 7 prochaines années. Le choixpeau n'avait pas tergiversé très longtemps à son sujet, et tant mieux. Qui aurait envie de garder sur sa caboche une mocheté pareille, toute rapiécée, abîmée et avec une voix de gorge qui résonne dans votre tête ? Pas lui. C'est pour les fous les voix dans la tête. De toute façon, les chapeaux, même enchantés, c'est pas son truc. Car ça le décoiffe. Et il aime sa coupe de cheveux, elle lui permet de cacher son visage, et avec il trouve qu’il ressemble à l’une de ses idoles, le chanteur des Bizarr’ Sisters. Il n'aime pas qu'on l'observe, pas constamment en tout cas, aussi sa coupe est pratique pour se cacher, pour enfouir son visage quelque part. Bref, après la répartition, il avait rejoins les vert-et-argent. Impassible sous les congratulations des uns et des autres, il avait cependant rejoint nonchalamment et avec classe la table des Serpentard. N'importe quelle maison lui aurait convenu, du moment qu'on ne le renvoyait pas chez lui la baguette entre les jambes. Certes, cela l'aurait dérangé d'atterrir dans une autre maison, car ses parents n'auraient certainement pas le même enthousiasme à lui porter et à éprouver en le sachant à Poufsouffle, Gryffondor ou Serdaigle. Même si ces maisons n'étaient autres que les patronymes d'illustres sorciers, trois piliers fondateurs de l'école, avec Serpentard, lui aussi d'une illustre mémoire. Après le dîner, les préfets firent leur job de préfet. Les conduisant jusque devant la gargouille qui permettait d'entrer dans la salle commune, annonçant le mot de passe à tout le monde et quelques consignes par-ci par -là, l’essentiel, mais sans se fouler non plus. Lors de la marche silencieuse à travers les cachots et les sous-sols, il avait observé ses futurs condisciples et camarades de dortoirs d'un œil torve qui trottaient à ses côtés, avec appréhension. Cherchant l'intrus, il y en avait forcément un. Puis, lorsqu'il découvrit enfin la salle commune, là il se sentit plus à son aise. Pas que les cachots ne soient pas rassurants, ils étaient même carrément flippants mais hors de question de montrer de la peur à quiconque, trop fier et suffisant pour cela. Rien que le fait d’être en profondeur le rassurait, la hauteur, ça lui donnait parfois le vertige.
Au-dedans, certains élèves étaient déjà installés dans des coins, discutaient, certains avec un enthousiasme peu dissimulé, sourire aux lèvres, les nouvelles de la soirée étaient soi-disant bonnes ce qui les rendaient allègres. Ce qui était compréhensible. Le nouveau directeur était Severus Rogue. Un ancien Maître des Potions qui fut directeur de Serpentard, c’est ce qu’il comprit lors des conversations lors du banquet. C'était donc une bonne nouvelle et elle faisait le tour des élèves qui commentaient avec critique la situation. Il avait même entendu dire qu'il avait tué l'ancien directeur, drôle d'histoire, un mensonge ? C’était probable. Après tout, lui, Othello Peele, était la reine d’Angleterre. Comme tout sorcier, il connaissait Albus Dumbledore, mage de renom. Son effigie était présente dans les cartes de sorciers célèbres qu’on trouve dans les Chocogrenouilles et que chacun collectionne, on ne pouvait pas le louper. Donc, le jeune homme savait que Dumbledore était un sorcier émérite, qui avait fait beaucoup pour la communauté sorcière et qui était sans nul doute l'un des plus grands combattants du siècle, voir le plus grand, s'étant battu contre Grindelwald, mage noir impressionnant, et l'ayant vaincu. Duel qui restait gravé dans les mémoires. Nombre de sorciers disaient aussi au détour des conversations qu’il avait pu entendre au chemin de Traverse et dans des pubs sorciers, que même Vous-savez-qui avait peur de Dumbledore, et après avoir entendu ses exploits... n'importe qui aurait peur, il fallait bien le reconnaître. Imaginer un maître des potions défaire un sorcier aussi puissant, c'était assez étrange, difficile à imaginer. Othello ne savait quoi en penser, il faisait partie de ces gens qui ne croient que ce qu'ils voient. Et apparemment, si ce directeur était un tueur, que faisait-il ici, après tout ? Bien entendu la situation et l'organisation ministérielle avait changé et l'on pouvait deviner que tout cela était plus complexe que ça en avait l'air. Le genre de choses qui ne sont pas à la portée de la compréhension d'un élève de 11 ans. Il faut avouer que peu lui importait, car lui venait d'obtenir ce qu'il voulait, être à Poudlard et être dans la maison de Salazar Serpentard. Un grand sorcier lui aussi. Cette année allait être remplie de grandes découvertes. Il allait s’y plaire dans ce lieu magique, loin des moldus de son quartier, braillards, curieux et pathétiques.
Comme chaque première année, il avait été ébahi par le plafond magique de la Grande Salle, par les bougies suspendues, les plats qui apparaissaient subitement sortis de nulle part et par l'allure du château, imposant et spectaculaire, rempli de particularités… Dont la gargouille qui se déplaçait pour laisser les élèves pénétrer dans l'antre de Serpentard. Il fut ravi de constater l'aspect confortable de la salle commune, la quiétude classieuse qui en émanait. Les bibliothèques, les fauteuils, canapés et sofas, les tableaux et les tables de travail, le plafond bas et l'impression d'être situé sous le lac. Ce qui était probablement le cas. Il avait eu un peu froid, dans son costume, lors de la traversée du lac avec les embarcations qui cahotaient un peu, donnant ainsi le mal de mer à certains qui étaient arrivés sur les berges nauséeux. Maintenant, il pouvait soupirer, et contempler surtout. Il avait fait un rapide tour des dortoirs, sur la porte étaient gravées les lettres « Premières années ». Les lits à baldaquin étaient en bois, vernis et finement sculptés et l’espace était respirable, il regrettait juste de devoir partager son dortoir avec d’autres que lui-même. Puis, se débarrassant de sa robe de sorcier qu’il plia soigneusement sur son lit avec sa cravate au couleur de sa maison qu’il observa un court instant en silence, il redescendit dans la salle commune, en chemise et pantalon lui donnant un air décontracté, afin d’y voir ce qui s’y passait. Mais surtout, il était trop éveillé pour s’effondrer sur son lit aussi il prit place dans un fauteuil non loin de la grande cheminée. Les fauteuils adjacents étaient déjà occupés par des élèves d’années supérieures. Certains tournant leur regard vers les flammes de l’âtre qu’il distinguait à peine depuis l’endroit où il était. Son regard se fit circulaire, observant les alentours de cette pièce qu’il s’était imaginé sous toutes les coutures, et qu’il pouvait contempler pleinement à présent de ses propres mirettes, bercé par le flot des conversations alentours.
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Sam 24 Jan - 23:30
Marie venait d’assister à la lonnnnnngue cérémonie de répartition. Ennuyeuse ? Oui, carrément ! La jeune fille n’en revenait pas ! Pas un seul petit blondinet un tant soit peu intéressant à signaler, si ce n’était l’autre là, qui s’était trouvé à 10 heures… Mais quel spectacle quand il avait mangé… Il manquait terriblement de savoir vivre ET de savoir faire, c’était plus qu’indéniable ! Autant dire qu’il n’était pas (mais alors pas du tout) à la hauteur de la petite demoiselle blonde qu’était Marie de Liechtenstein. Soupirant, la demoiselle avait alors conversé un moment avec Heaven Clarks, son amie écossaise (seule amie de sexe féminin par ailleurs). L’écossaise et la… (comment dire ?) Liechtensteinienne ? *à tes souhaits* avaient échangé quelques mots au sujet de leurs vacances respectives, mais bien vite Heaven passa à Siegfried (un garçon drôlement laid – normal, il était brun - et Marie se vengea donc sur Vincent.
Les deux vipères discutèrent un moment, puis, une fois le looooooong dîner achevé (pas trop tôt !) les élèves purent (enfin) partir. Les préfets se montrèrent donc et là… Tout l’univers de Marie s’écroula. Et il n’y avait dans ses propos aucune exagération. Son deuxième amant, Isaac Irving avait disparu ! Il n’était pas préfet ! A sa place se tenait à présent une espèce de… chose. Blaise Zabini. De beaux yeux, oui, mais terriblement brun ! Marie avait d’ailleurs entendu dire que Dawn Kostovak, l’espèce de mégère soit disant fiancée à Isaac à présent (pfff n’importe quoi !) serait sortie avec lui par le passé… Et là marie n’avait plus rien compris. Blaise et Isaac étaient foncièrement différents ! Un blond, aux yeux bleus, très classe, extrêmement charismatique avec en face un brun à la peau chocolatée, les yeux bleus, oui, et un peu charismatique aussi… mais très franchement rien à voir avec Isaac ! Quant à son mari, lui il avait carrément disparu ! Drago Malfoy avait disparu !!!! Rendez le nous ! Si Marie avait su que Drago n’irait pas à Poudlard cette année, elle aurait demandé à être transférée à Beauxbâtons. Là-bas au moins, elle aurait été avec son frère aîné, Joseph et sa demi sœur qu’elle aimait tant… Aelita. Non, vraiment le monde était bien mal fait !
A signaler néanmoins un ‘vieux’ qui avait été réparti avec les plus jeune. Oh lui, n’avait pas pu échapper au regard scrutateur et avide de potin de la petite princesse blonde. Il était plutôt mignon… Grand, musclé, yeux bleus… Ouai, il était carrément sexy même ! Ce qui était bien, dans le monde de Marie, c’était que les contraintes d’âges n’existaient pas. Elle se voyait déjà épouser Drago, malgré les 6 ans qui les séparaient. Elle se voyait aussi sortir avec de nombreux garçons qui n’étaient, en toute franchise, pas à sa portée, surtout à l’heure actuelle…
Descendant les escaliers menant aux cachots, la sorcière traversa les couloirs en compagnie de Vincent avec qui elle conversait. Puis, une fois arrivée dans la salle commune, ils se séparèrent. Marie rejoignit son dortoir, l’heure étant à la prière. Lorsqu’elle eut prié (oui parce que Marie était croyante), elle descendit dans la salle commune histoire de jeter un rapide coup d’œil ambiant. Elle portait une jupe noire et une chemise blanche. Ses longs cheveux blonds étaient tenus par un serre tête blanc. Soupirant, elle se laissa choir dans un fauteuil, non loin d’un groupe de nouveaux élèves bien silencieux. Puis finalement, elle se sentit forcée d’engager la conversation. Puisque marie était une véritable pipelette… Elle laissa donc son regard azur balayé la salle et finalement, le posa sur un nouvel élève. Ouai… Bof… Cheveux un peu trop longs, et châtains… mais il ferait l’affaire. Il ne s’agissait pas de l’épouser non plus !
Elle l’observa donc alors qu’il semblait analyser l’espace les entourant et finalement dit d’une voix amusée :
« Si tu voulais faire comme si tu étais un habitué des lieux… Je me permets de te dire que c’est raté. »
Sans perdre son sourire mais abordant un regard très assuré, elle poursuivit :
« Bienvenue dans la meilleure maison de Poudlard… »
Et cette maison n’était pas la meilleure parce que c’était Serpentard, non. Marie se moquait des différents entre les maisons comme de son premier balai jouet ! Non la chose qui rendait cette maison si formidable était en fait une personne… A savoir, elle.
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Dim 25 Jan - 19:52
Plongé dans sa propre contemplation, il regardait ce qui se passait autour de lui. Des échanges de cartes chocogrenouilles, des rires, parfois aigus, qui lui faisaient détourner le regard. La pièce était vraiment impressionnante, il ne regrettait en rien la décision du choixpeau magique. Ce petit bout d'étoffe était peut-être un peu sénile avec l'âge, quelques siècles c'est pas rien quand même, mais au moins il semblait avoir été assez lucide pour l'envoyer dans la bonne maison. Il était loin de se douter que c'était véritablement la seule qui lui correspondait trait pour trait. Pour l'heure, son regard changeait d'un élément du décor à un autre. Il observait tout, chaque petit détail insignifiant. Les lampes, la forme de la cheminée, les tableaux accrochés au mur dont certains engageaient des discussions avec des élèves qui leur rendait le bonjour ou s'attardait plus longuement, des bibliothèques ici et là. Quels types de livres, grimoires ou autres trouvait-on ici ? Des livres à son goût, pour sûr. Il observait aussi le sol, dallé, recouvert de tapis aux motifs travaillés et aux couleurs de la maison, du vert et de l'argent. Quelques touches plus sombres par endroits. Presque tout éveillait chez lui une certaine curiosité, et après avoir contemplé un bref instant le plafond magique de la grande salle... Il était en droit de penser que ce lieu détenait de nombreux mystères, de nombreuses merveilles qui ne demandaient qu'à être découvrir, étudiées, contemplées voire utilisées. Son père lui avait dit qu'il existait de nombreux passages secrets dans cette école. Il l'avait presque supplié pour lui demander où ils étaient, mais son père avait adroitement évité la question.
À vrai dire, ce qui intéressait le plus Othello, c'était de savoir comment l'on se rendait en cuisine. Car les plats étaient délicieux. Il avait eu beau pique-niquer dans le train, il s'était également resservi lors du banquet. De tout, sauf des légumes. Ces nourritures impies responsables de sa taille de guêpe. Il avait dû un peu jouer des coudes à table pour pouvoir être à l'aise, ce qui n'était pas une mince affaire car ses voisins étaient plus grands que lui, plus robustes aussi. À vrai dire, à part quelques personnes de son année ainsi qu'un professeur barbu qu'il avait pu voir, il était l'un des plus petits. Oh, cela ne le préoccupait guère, mais ne l'enthousiasmait en aucune sorte non plus. La taille n'a rien à voir avec l'intelligence, c'est ce qu'on lui avait enseigné, sa mère, car elle pensait qu'il était complexé par ce petit détail. Ce qui bien sûr n'était pas le cas. Il sortit de sa rêverie en entendant une voix et tourna instinctivement la tête. Une fille. Maniérée. De quoi parlait-elle ? Faire semblant d'être un habitué des lieux... Il devina à quoi elle faisait référence. Ses fringues. Oui, il s'était débarrassé d'elles. Pour ne pas se sentir comprimer, mal à l'aise et avoir des montées de chaleur. Pas pour parader comme un hippogriffe. Cependant, il avait une allure assez désinvolte, assez hautaine dans le regard. Donc il n'était ni faux ni déplacé de lui faire une telle remarque. Il ramena ses jambes contre lui, sur le fauteuil, les entourant avec ses bras, l'air un peu méfiant. Le dos contre le dossier et toisant la jeune fille d'un œil rapide. Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Lui parler ? Il était trop paranoïaque pour ne pas imaginer d'arrières pensées de la part d'un ou d'une inconnue. Et faire confiance à des enfants, il n'y était pas habitué. Il avait plus confiance dans les adultes, car ce sont des personnes raisonnables, responsables. Lui-même pouvait agir en véritable sale gosse quand ça lui prenait, aussi n'avait-il pas confiance en les autres enfants pour cette raison. Il arqua un sourcil, décidément intrigué par ce qu'elle venait de lui dire. La fin de sa phrase. La meilleur maison de Poudlard. Il avait atterri ici, et même s'il connaissait entre autre une partie de l'Histoire, il n'avançait d'aucune façon qu'il pouvait échelonner les maisons selon un degré de qualité. D'ailleurs, comment faisait cette personne pour savoir une telle chose ? Il murmura un vague « Merci » avant de lui demander, d'une voix tout aussi assurée pour ne pas montrer qu'il était prêt à s'écraser devant elle, de toute façon il était bien trop curieux pour l'instant pour y prêter attention.
« Hum, certes… mais, qu’est-ce que vous entendez par la meilleure ? » dit-il en détachant presque chaque syllabe.
S'il avait bien une chose qu'il avait en horreur, c'est qu'on s'adresse à lui comme d'un vieux pagne usé d'elfe de maison. Il n'aimait pas les familiarités. Il trouvait cela très suspect aussi. De quel droit la tutoyait-il ? Lui, alors qu'il ne se connaissait même pas... Il restait sur ses gardes. Sans pour autant afficher une totale antipathie. Il était comme ça, il ne voulait pas, s'il pouvait l'éviter, s'attirer des ennuis d'une quelconque façon, il préférait de loin apparaître comme quelqu'un d'austère, de taciturne et de distant plutôt que de tenter le diable en faisant preuve d'une absolue franchise ou d'une absolue hypocrisie. Toujours rester entre les deux, sans s'attacher, bien sûr. Il ne voulait surtout pas qu'on perce sa carapace. Voilà pourquoi, entre autre, il ne se dévoilait pas. Du moins, pas facilement même s'il n'avait pas grand chose à cacher. Qui était-il ? Juste un chiard de onze ans, finalement, et rien d'autre. Un môme qui préfère rester seul plutôt que de partager des moments de vie avec les autres. Se sentir vivant, il le sentait déjà très bien quand il était seul, pas besoin des autres pour cela. Oh, bien sûr, il se reposait sur eux quand même, car arriver à tout faire seul, il savait que c'était illusoire... dans ce monde. La jeune fille n'était pas désagréable à regarder, mais après tout le physique il n'en avait que faire, il aimait sa mère même si c'était une vieille peau défraichie à la mâchoire carrée et droite comme un piquet. Et puis, c'était un gosse de onze ans, les hormones toussa... il trouvait ça dégoûtant. Peut-être essaiera t-il plus tard la compagnie féminine, mais pas avant longtemps, c'était une pensée qu'il ne le traversait absolument pas, il n'avait d'ailleurs peut-être jamais cherché à éluder les rapports relationnels...
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Lun 26 Jan - 20:08
L’attitude du jeune garçon amusa Marie tout en lui donnant une place assez haute dans l’estime de la jeune vipère. La petite demoiselle était habituée à être vouvoyée, puisque, après tout, qui ne vouvoyait pas une princesse ? ou plutôt, qui se permettait de vouvoyer une princesse ? (Même si elle est dans un tout petit état quasiment inconnu de tous). Mais ce qui plaisait à la jeune fille, c’était ce ton détaché et assuré à la fois… Quelque chose de noble émanait de ce garçon qui était devant elle, et même s’il n’était pas blond (bouh la honte !) il pouvait peut-être être un temps soit peu intéressant… Qui sait ? La question qu’il posa était en elle-même bien stupide, aux yeux de Marie qui l’observa en arquant légèrement un sourcil, l’air quelque peu consterné. Soupirant, elle lui répondit sur un ton qui montrait que ce qu’elle disait était une évidence :
« Cela me pâraît être pourtant évident… »
Elle croisa sa jambe droite par-dessus sa jambe gauche (attention, jamais l’inverse. Surtout pas ! La jambe gauche sur la jambe droite c’est seulement pendant les cours et les repas. Tandis que la droite sur la gauche, c’était plutôt pendant les heures de repos ou les conversation prenantes). Effectuant un unique battement de cils, tout en s’adossant confortablement dans son fauteuil, adoptant ainsi une attitude décontractée mais qui en imposait à al fois (l’art et la manière de se la péter en dix leçon… De Marie de Liechtenstein.) Elle reprit d’une voix parfaitement audible et on ne peut plus claire qui ne laissait le moindre doute sur ses dires :
« Si Serpentard est, de loin, la meilleure maison qu'il soit de Poudlard, c’est naturellement parce que j’ai été répartie dans cette maison en question. Quelle autre raison pourrait lui donner un quelconque intérêt sinon ?»
Elle esquissa un sourire ampli de son habituelle assurance quelque peu vaniteuse (oui tout le monde sait que Marie est modeste !), elle reprit donc sur le même ton :
« Ce que j’entends donc par meilleure… c’est le fait qu’elle abrite en son sein bien plus de nobles que n’importe quelle autre maison. Même si je reste, et de loin, la plus gradée de tous, quelques élèves autres peuvent valoir le détour. »
Elle esquissa un nouveau sourire. Oui, elle aimait aussi se vanter de son rang de temps en temps, bien qu’à ses yeux il ne soit pas forcément la chose la plus intéressante chez elle (puisqu’il était évident que son physique dépassait largement le simple niveau de son rang social). Ceci dit, elle aimait faire savoir qu’elle n’était pas n’importe qui, tout de même. Puisqu’en plus d’être d’une beauté à vous en couper le souffle (enfin ça c’est ce qu’elle pense), elle était la deuxième fille du roi (et accessoirement premier ministre de la magie) du Liechtenstein. Et elle se moquait pas mal des gens qui la regardaient avec des yeux rond,s bégayant bêtement : « hein ? Le quoi ? Liechihin ? » Ces gens là n’avaient de toute évidence aucune culture et si en prime ils étaient laids ils ne valaient aucunement l’intérêt de la belle blonde.
Il était aussi évident pour marie, que Drago Malfoy était aussi (et de loin) l’attraction principale de Serpentard (vite un appareil photo ! Malfoy sort de son dortoir !!!). Il était s beau… si classe… Si fabuleusement divin ! On ne pouvait qu’aimer pareil être…. Et dire que plus tard, elle l’épouserait ! (Et oui, Marie a beau être d’une modestie sans pareille, elle a aussi la fâcheuse habitude de gérer la vie d’autrui sans forcément leur demander leur avis…). Bon après il y avait quelques personnes comme Heaven, sa ‘meilleure amie’, qui n’étaient pas inintéressantes, mais elles n’avaient pas son statut pour autant.
La blonde adressa ensuite un sourire moins vaniteux et plus chaleureux au garçon qui lui faisait face.
« Au cas où tu t’interroges… je suis Marie de Liechtenstein, princesse de son état, ainsi qu’élève de deuxième année. Je t’épargne ma maison, j’imagine que tu en as une vague idée… »
Elle lui adressa un nouveau sourire entendu et l’observa. Son visa lui était totalement inconnu. Il n’était certainement pas aussi important qu’elle (qui de toute façon, pouvait être plus important que Marie ? Franchement ? Aux yeux de la fillette, seule sa demi-sœur : Aelita, et quelque fois son frère aîné : Joseph pouvaient avoir plus d’intérêt qu’elle-même.)
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Mar 27 Jan - 19:05
Othello ne bougeait pas de sa place, confortablement assis dans son fauteuil, tellement confortable qu'il n'avait guère besoin de bouger d'une fesse sur l'autre pour se sentir plus à l'aise, ce qu'il faisait lorsqu'une chaise, fauteuil, banc ou autre n'était pas du goût de son popotin. Il était dans la même posture, les genoux ramenés sous son menton et toisait la jeune fille d'un regard perplexe lorsqu'elle ouvrit la bouche. Elle se moquait de lui, pas besoin d'être un génie pour s'en apercevoir. Or, il n'était pas un génie, mais il n'était pas non plus bête comme un troll et savait user de son intelligence avec adresse et malignité. Après tout, n'était-ce pas pour cela qu'il avait été envoyé à Serpentard ? Certes, ses origines nobles y étaient peut-être pour quelque chose. Mais cela n'était pas forcément un gage de qualité, sachant que ces temps-ci beaucoup de traîtres à leur sang rôdaient un peu partout dans Poudlard en toute liberté, fraternisant avec les sangs-de-bourbes et autres déchets. Si le jeune Othello n'avait pas un esprit si étriqué, il aurait peut-être compris cette ouverture, mais son immaturité était aussi cause de renfermement. Il écouta, sourcils froncés, la jeune fille. Qui visiblement était ravie de pouvoir parler, comme si on lui avait accordé un privilège spécial.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était imbus d'elle-même. Ou alors dotée d'un sens de l'humour assez médiocre. Le jeune Othello n'esquissa pas même un sourire et se retint de lancer une réplique bien cinglante. Cette jeune fille jouait. Que ce soit la comédie ou le mélodrame, il n'en avait que faire. Il n'aimait pas les personnes trop maniérées non plus. Oh, oui. Lourd paradoxe que ce petit bonhomme. N'aimant guère les familiarités, ni les manières forcées. Il en avait assez vu, selon lui, dans sa maison. Oui, parce que la maison de ses parents, c'est la sienne. Ils finiraient par mourir, et lui en hériterait. Alors, autant l'appeler tout de suite sienne. Nulle réplique ne fut nécessaire, car la jeune fille expliquait son point de vue, bien que Othello releva le contre-sens. C'était la meilleure maison parce qu'elle y était, selon elle. Et il n'y avait pas 'autres raisons, encore selon elle. Mais c'était la meilleure car elle abritait des enfants de familles nobles, première contradiction. Dont elle, qui se croyait la plus " gradée " de tous. Certainement une seconde contradiction, cette fille mentait, il en était certain. De toute façon, il était toujours plus enclin à croire que les gens mentent plutôt qu'ils ne disent la vérité. Lui-même ayant quelques prédispositions au mensonge. Évidemment, il ne savait pas ce qu'elle sous-entendait par " valoir le détour " ... Il plissa les yeux, comme pour analyser sa réponse, comme pour lui faire dire d'un simple regard ce qu'elle entendait par là, quels étaient ses critères de sélection, comme s'il voulait la piéger dans son propre mensonge. Vif d'esprit et calculateur, voilà une de ses grandes qualités, ce que lui avait annoncé le choixpeau quand on lui avait posé sur la caboche.
D'instinct, il resta silencieux... détournant le regard devant lui, observant les gens qui passaient, qui se hélaient les uns les autres. Pas que la jeune fille soit inintéressante, non, mais il ne voulait pas lui céder ne serait-ce qu'une parcelle d'ascendant sur lui. Il se savait déjà plus jeune, puisque apparemment elle était déjà " une habituée " comme elle l'avait dit. Drôle de façon de présenter les choses. Se croyait-elle dans un bar ou un pub ? Espérait-elle ensuite qu'il irait lui chercher un drink et qu'il ferait des sons de gorge à toutes ses plaisanteries comme un sale cabot ? Non. Pas son genre. Lorsqu'elle ouvrit une dernière fois la bouche, c'était pour se présenter. Sans détourner la tête ses yeux se fixèrent sur elle et il attendit un quart de seconde pour lui répondre. Partagé entre plusieurs sentiments. Irrité déjà, d'avoir entendu un tutoiement. N'avait-il pas fait preuve de sa gêne à cette familiarité d'entrée de jeu ? Apparemment soit elle se fichait des convenances, et n'était donc pas ce qu'elle prétendait. Soit elle était bien une princesse, quoiqu'il en doutait, mais affublée d'un cerveau de gnome de jardin. Il lui répondit, desserrant très peu les lèvres, de façon sarcastique, formant un rictus.
« Othello Peele. Et moi, je suis la reine d'Angleterre. Mes hommages... prin-cesse. »
Croyait-elle vraiment qu'il allait croire à ses bobards ? Mary de Lichtenmachintruc. Le truc près de la Suisse ? Mouais. Pas anglais ça. On lui avait toujours enseigné de se méfier des étrangers, des menteurs, des escrocs, des pilleurs, des voleurs, car ils essayent toujours d'acheter ce qui ne leur appartient pas. C'était du moins l'un des discours de son père, qui fulminait à table en prenant sa femme à témoin alors qu'il relatait l'entretien qu'il avait eu avec un saoudien, un émir, qui désirait acheter quelques-uns de ses cimetières à très bon prix. Il n'en était pas question, bien sûr. Trop conservateur pour cela, et trop fier de son affaire pour céder quoique ce soit. Sa femme avait gratifié l'inconnu de quelques insultes bien senties. Othello lui, était trop concentré sur ses œufs au lard pour y faire plus attention que cela, mais il avait écouté d'une oreille la conversation. Et en avait retenu le pire plutôt que le meilleur. Comme d'habitude. On ne pouvait donc pas dire qu'il était pleinement enchanté de rencontrer une princesse... Et puis bon, rien ne disait que cette personne avait toute sa tête. Ce qui était plus logique que de penser qu'elle en était vraiment de sang royal... Peut-être royal canin, à la limite.
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Ven 30 Jan - 18:29
Alice écoutait attentivement la conversation qui se déroulait entre les deux personnes les plus bizarres qu'il lui ai été de voir. Ou plutôt la fille qui passait son temps à se venter alors qu'elle n'avait rien de particulier, du moins en apparence. D'après elle, Serpentard était la meilleure maison car elle y était. Mais qu'elle peste celle là. Alice grogne bruyamment, ce qu'il lui valut quelques regards interrogateurs. Elle leur lança un regard mauvais et tous retournèrent à leurs occupations. Elle reconnut le garçon avec qui cette blonde vantarde discutait. Il était en première année, le Choixpeau venait de l'envoyer à Serpentard. Elle venait de lui sortir qu'elle était princesse maintenant. Pas de doutes à avoir, elle avait vraiment la tête et le caractère. Du genre a pas toucher car elle te tuerait si tu lui cassait un ongle.
- Pfff pour qui elle se prend elle ? marmonna Alice, toujours l'air mauvais.
Le garçon lui sortit une blague du genre pas drôle, qui fait juste rire la personne qui l'a sortit. Pourtant il ne rit même pas lui même, l'air perdu dans ses pensées. Elle se désinteressa quelques instants de ce drôle de duo. Après tout, elle était de ce genre là elle aussi. Elle n'était pas à Serpentard pour rien. Elle était mauvaise, détestable, comme tout le reste des personnes réparties dans cette maison. Mais cette "Marie de Linschetaiene", enfin un nom dans le genre, était la plus détestable de tous. Alice se retint difficilement de lui lancer une vanne dont on ne se remet pas. Jamais. Elle sourit méchamment et décida de se rapprocher, l'air de rien des deux. L'autre semblait autant l'apprécier qu'elle.
- Salut. T'es princesse de quoi ? Enfin, t'es sûre d'en être vraiment une ? Parce que les princesses sont belles en général. Ou alors célèbres. Oh et tant que j'y suis, elles sont gentilles et elles ne se vantent pas sur pour rang stupide. Je déteste les gens comme ça. T'es pas à Serpentard pour rien je suppose. Pff.
Elle s'assit sur l'accoudoir du fauteuil du garçon " Othello " si sa mémoire était bonne, sans demander la permission. A quoi bon ? Après tout les Serpentards étaient malpolis et sans-coeurs. Pourquoi le devenir ? Elle regarda les flammes danser dans la cheminée. Les deux autres étaient silencieux. Elle repensa à sa journée, serrant ses genoux entre ses bras. Riche en émotion, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle se gratta la tête. Puis une autre fois. Il y avait des poux dans le choixpeau ou quoi ? se demanda-t'elle.
- GRRR, grogna-t'elle encore, en se grattant, plus discrètement cette fois. Elle ne voulait pas qu'on la traite de pouilleuse dès le début.
Elle inspecta la pièce. Un premier année, sans aucun doute, pleurait. Une fille plus agée essayait de le réconforter. Comment quelqu'un d'aussi émotif pouvait-il être à Serpentard ? Et elle ? méritait elle d'être dans la maison la plus ecoeurante de Poudlard ? Surement. C'était dans sa nature. Elle voualit crier, insulter la première personne qui passait. Elle se vengea sur la blonde.
-Princesse de mes deux.
Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait dit ça, mais ça lui avait fait du bien. Elle regarda Blondie et lui lança un regard mauvais. Puis elle se tourna de nouveau vers la chminée et sourit.
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Ven 30 Jan - 23:09
La rentrée, pas quelque chose de bien passionnant, ou du moins, pas pour Heaven Clarks, déjà en troisième année, et qui s’ennuyait à mourir pour la deuxième année à voir chaque nouvel élève passer l’épreuve du Choixpeau magique. Certains étaient franchement comiques, sur le point de s’évanouir tellement ils étaient anxieux de savoir dans quelle maison ils allaient se retrouver, ou en voyant tout simplement que le Professeur Rogue, dont la réputation n’était plus à faire, entendons nous bien, était devenu le directeur de l’école, et que les célèbres Carrow étaient devenus professeurs. De quoi en effrayer plus d’un, mais sûrement pas Heaven. Elle avait d’ailleurs lâchée la cérémonie pour discuter avec Marie, parlant de choses et d’autres, qui n’avaient pu être abordées dans le train d’aller. Et oui, même après un long voyage, on trouvait toujours quelque chose à dire, comme par exemple, critiquer toutes les personnes présentes dans la salle. Cela, les deux demoiselles savaient très bien le faire, et personne n’en doutait !
Lorsque le dîner fut enfin achevé, ce qui avait énervé la brune car elle le trouvait bien trop long, comme d’habitude, et que, de toute manière, tous ceux qui mangeaient autour d’elle –sauf sa très chère Marie, qui avait été aussi bien éduquée qu’elle –ou presque – mangeaient comme des porcs, et écœuraient tous les monde. Quoi que les plus distingués restaient les vert et argent, normal, ils étaient les meilleurs, issus des meilleures familles de sorciers de tout le Royaume-Uni ! Blaise Zabini –qui avait hélas été nommé préfet, et Quentin Montgomery – le meilleur ami de notre princesse des vipères- finirent par laisser les élèves se rendre dans leur salle commune, en leur donnant le mot de passe. Très classieux, comme toujours ! Et oui, les Serpentard ne faisaient pas les choses à moitié que voulez vous !
L’écossaise quitta Marie un instant, allant saluer Lydia, une de ses amies, dans une année supérieure. Lydia n’était pas quelqu’un de réellement sociable, mais elle s’était liée d’amitié avec la brune suite à un évènement dû au hasard total, et depuis que le brune n’était plus avec le cousin de la miss Sallers, cette dernière semblait presque être aux anges, comme quoi, peu pouvait suffire à rendre quelqu’un heureux. Heaven entendit néanmoins quelqu’un dire « Princesse de mes deux » et la brune tourna la tête vers ce son. Tiens tiens, une nouvelle voulait se la jouer dès le début de l’année ? Une seconde Hell ? Pauvre petite, elle ne savait pas ce qu’elle faisait. S’excusant auprès de son amie, Heaven s’en retourna vers Marie, arrivant silencieusement derrière la jeune fille qui avait parlé. Ce dernière était assise sur un accoudoir… Quel manque d’éducation. La poussant d’un coup de coude, la faisant alors se lever de force, Heaven lâcha d’une voix froide.
« Bouge de là, tu ne vois pas que tu gênes, morveuse ? Et puis, on ne t’as jamais appris que s’asseoir sur les accoudoirs était malpoli ? »
Heaven lui lança un regard froid, et esquissa un sourire mauvais. La pauvre, elle l’avait cherché, elle l’avait trouvé. On ne parlait pas avec aussi peu de délicatesse à Marie sans tomber sur Heaven, et inversement…
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Ven 30 Jan - 23:18
[Comment commencer en beauté… mes excuses en tant que joueuse à l’intention de la joueuse d’Alice. Je préfère préciser que les dires qui vont suivre sont seulement les pensées de Marie à l’égard de ton personnage, donc eu… j’ai rien contre toi, moi, en tant que joueuse ^_^ *préfère préciser quand même*]
La blonde observa Othello sans ciller. Très bien il venait de descendre dans son estime, et pas qu’un peu ! Il n’y connaissait rien, que ce soit en noblesse ou en bonnes manières. Il n’était qu’un de ces stupides vagabonds qu’il fallait avoir à ses côtés à défaut d’en avoir le choix, mais éviter à tout prix de trop les côtoyer si on tenait quelque peu à sa santé (et à sa prestance et à son allure et à… /sbaaf/). Marie était toujours installée dans son fauteuil et décida de ne point répondre à cet être des plus impertinents qu’il ne lui ait jamais été donné de croiser. Il était d’un désagréable… C’était à vous en donner des épis ! Et en plus, quelque chose disait à Marie qu’il se sentait fier de sa stupide réplique qui ne valait même pas une demi Noise (c’est pour dire !). Marie connaissait la reine d’Angleterre puisqu’elle avait déjà déjeuné avec elle pour un repas diplomatique entre le Liechtenstein et le pays dans lequel elle étudiait. Son père était alors venu avec sa femme ses trois fils et sa fille pour ce repas-ci. Marie avait alors trouvé la dite Reine aussi classe qu’ennuyeuse. Certes, elle avait de très bons goûts, mais restait une Reine et donc, par définition… inintéressante aux yeux de la petite Princesse. Marie détestait la politique. Y ayant passé toute sa vie, elle aspirait à quelques bouffées d’airs plus pures… loin de tous ces complots et de toutes ses nombreuses affaires qui accaparaient tant son père et l’éloignait donc d’elle…
Ensuite une espèce de rampante (Rampante, nom courrant féminin. Définition : gamine inintéressante, laide (ça c’est normal, quand on ne s’appelle pas Marie de Liechtenstein, on ne peut qu’être laide, sauf si on est sa demi-sœur, et qu’on s’appelle donc Aelita, évidemment…) qui se mêle de choses qui ne la concernent en aucun cas.) vint se mêler à la discussion. La blonde posa ses pupilles azurées sur la nouvelle venue qui était de toute évidence plus conne que la moyenne. Elle était complètement débile ou bien le faisait-elle exprès ? D’après ce que Marie pouvait voir… Ce n’était pas fait exprès. Conclusion : elle était bel et bien totalement débile. Paix à son âme, pauvre enfant… Elle aurait presque pu être à plaindre, tiens ! La jeune demoiselle blonde daigna à peine écouter ses dires tant ils étaient inintéressant à ses yeux. Finalement, la blonde sourit à la gamine (oui enfin gamine, gamine… elle n’avait qu’un an de moins qu’elle… mais bon ^_^).
« Certaines personnes devraient apprendre à faire la différence entre les contes de fées pour gamins attardés et la réalité. Et un miroir ne serait pas du superflu. »
Tout en parlant, elle avait fait glisser dans sa main sa baguette magique qu’elle faisait à présent doucement roulé entre les doigts de sa main droite. La petite sorcière avait du tempérament. Elle n’était pas princesse pour rien et s’il y avait bien une chose qu’elle n’aimait pas c’était les tâches, la mocheté… Comme cette rampante qui venait se mêler d’affaires qui ne la concernaient aucunement. Puis Marie la vit avec horreur se gratter la tête, tandis qu’elle (Marie) reculait légèrement. Par tous les Saints !!!! Cette fille était sans nul doute atteinte d’une maladie du cuir chevelu !!!! Et visibelment, c’est un truc plutôt dégoutant et tenace u___U. Quelle horreur !!!! Il était tout à fait hors de question pour Marie de s’approcher de cette abomination ! La blondinette se demandait même si cette sale gosse n’était pas envoyée par Satan en personne… Grimaçant, elle prit ses distances tout en plissant (délicatement, faut-il le préciser ? xD) le nez. Jamais, ô grand jamais, Marie ne s’approcherait d’une malade de ce genre… Brrr…
La suite fut… pathétique. Quoique… Le mot convenait-il vraiment à la situation ? Non à dire vrai la rampante était bien pis que pathétique. Si elle avait été un tant soit peu intéressante, voire même importante… Un mot aurait pu être créé pour désigner son état plus qu’alarmant, mais il était évident qu’elle ne méritait pas pareille intention. Qui était-elle au fond ? Personne. Voilà qui réglait la question. Et quand on est quelqu’un comme Marie, on ne s’intéresse pas à ‘Personne’. Puis Heaven, la meilleure amie (mais aussi meilleure ennemie) de Marie passa par là, ayant visiblement fini de discuter avec l’autre moche là-bas… Lallia ? Lysa ? Lydia ??? Bref, une brune quoi ! Elle poussa nonchalamment la salle rampante et Marie sourit doucement à son amie avant de la regarder avec le plus grand sérieux qu’il soit :
« Attention Heaven… je crois que cette fille du peuple est atteinte d’une sorte de maladie du cuir chevelu… Il faudrait éviter que ce soit contagieux… »
Puis, esquissant un sourire plus que désinvolte à présent, marie pointa sa baguette sur la fillette. Et murmura en remuant doucement le bout de bois :
« Rictusempra ! »
L’éclair atteignit évidemment sa cible et Marie sourit. Ce sortilège donnait des fous rires incontrôlables à la personne visée. La blonde observa la brune avec sarcasme :
« Je sens que l’ambiance se réchauffe ici… pas toi ? »
Au fait… Bienvenue à Serpentard… Rampante.
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Sam 31 Jan - 1:01
Othello était loin de se douter que les esprits s'échaufferaient, il restait bien prudemment assis dans son fauteuil, fixant un point dans le vide puis reportant son attention sur un élève qui passait par là. Il avait aussi remarqué qu'un ou une élève pleurait quelque part dans la pièce, dieu sait pourquoi. Quelqu'un, d'année supérieure, essayait visiblement de la rassurer, de la réconforter. Lui-même savait que bien des parents des familles dites nobles étaient ralliées à Vous-savez-qui, et si par malheur l'un d'eux refusait d'apporter son aide... Alors les conséquences sont prévisibles. Pas de blabla, juste des larmes, des cris, toussa quoi. Il fut sorti de sa contemplation par une fille qui vint poser son postérieur sur l'un des accoudoirs de son fauteuil. Réflexe certes stupide, il eut un mouvement de recul. De nature méfiante, il n'aimait aucune familiarité et était certain qu'il s'agissait là d'une des condisciples de l'autre blondasse, venue en renfort, comme le faisait chaque femelle. Les yeux plissés, il la regardait du coin des yeux, s'attendant au pire... Un bref instant il eut l'idée d'aller se placer ailleurs, préférant laisser son siège plutôt que de faire front, ce qui aurait été idiot, étant en infériorité numérique. Oui, un contre deux, même si c'était des filles. (Bouh le macho +zbaff+ je précise que c'est mon perso le myso, pas moi xD)
Seulement la situation se précipita, il calcula assez rapidement qu'il ne devrait pas s'interposer et acter comme un malandrin, ne serait-ce que pour sa propre sécurité. Il était égoïste, et couard, cela va sans dire. Et il estime que c'est une qualité de l'être, le courage étant un équivalent d'une tendance suicidaire ou kamikaze chez lui. La fille était venue en rajouter une couche. Etait-ce nécessaire ? Bof. Il n'eut guère le temps d'y penser et se contenta de regarder, toujours dans une position plutôt craintive, sur ses gardes. Une chose échappa à sa compréhension concernant la première intruse, que voulait-elle dire par " t'es pas à Serpentard pour rien ? ". Lui savait que c'était une bonne maison, et à la place de la jeune fille, il aurait plutôt mis avant que le choixpeau s'était gouré, normal il doit être sénile, de maison pour la blondinette. Sa mère disait sur ce genre de filles qu'elles finissaient toutes chauves (Geneviève de Fontenay est dans la place) à force d'utiliser des lotions capillaires raffermissantes et toute une panoplie de gadgets du même goût. C'est que ça coûte des pépettes à entretenir des bonnes femmes pareilles. Enfin bref, il retint sa langue, juste assez pour voir où tout cela allait mener.
Une troisième fille fit irruption, défiant la deuxième. Nom d'un dragon, ça cherchait la bouse visiblement. Depuis son poste d'observation, il voyait tout, y compris un sortilège passer devant ses yeux. Il haussa un sourcil, se tourna vers ladite princesse, sans marquer son étonnement, et reprenant un peu de son assurance. Il avait atterri chez des démangés de la baguette ou quoi ? Fiente, ça sentait la bombabouse périmée cette histoire. Il ne put s'empêcher de placer, par quelques acquis, une touche de son cru. Bien qu'il ne visa personne en particulier mais répondit sans le vouloir à la dernière phrase de la blonde, qui d'ailleurs était presque platine, il se demandait si elle n'était pas un peu albinos sur les bords... Bref, il dit tout en regardant le sol devant lui, pas qu'il ne veuille soutenir le regard de quiconque, mais c'était mieux choisi pour ne pas attirer l'attention...
« Sans déc'... » fit-il à voix basse, sarcastique.
C'était peut-être un peu arrogant de sa part, alors qu'il était d'habitude plutôt renfermé, discret, se contentant de passer inaperçu et de s'effacer quand c'était le bon moment. Même si on ne pouvait pas dire qu'avec sa minuscule intervention, il s'imposait dans le conflit, non, il restait à l'écart, comme il savait bien le faire. C'était une de ses spécialités. Tout en ayant dis cela, il avait repensé juste avant à ce qu'avait mentionné la princesse. L'état dans lequel elle venait. Et il se demandait bien pourquoi elle était venue faire ses études en à Poudlard, en Angleterre. Quoiqu'il pouvait e formuler la réponse sous la forme d'une blague qui ne faisait rire que lui: Y'avait pas d'école dans ce trou paumé remplis de cambrousses. Réponse qui le satisfaisait, n'étant pas prêt à parier que la jeune fille lui avait dit la vérité, s'était moqué de lui ou était strictement fidèle à ce qu'elle avait dit, or dans ce cas il n'oserait peut-être même pas poser la question, du moins pas dans le sens le plus poli du terme.
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Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Sam 31 Jan - 9:10
Une autre fille, volant au secours de son amie, et oui, les blondes ont besoin de quelqu'un pour ne pas foncer dans un poteau, s'interposa entre elles. << Sans dec' >> dit Othello en regardant par terre, comme si il pensait que personne ne l'entendrait. Elle lui mit une claque derrière la tête, doucement toute fois, pour qu'il ne prenne pas ça pour de la cruauté et qu'elle le défiait. Elle pouvait contre deux, mais pas contre trois. Elle regarda de nouveau les filles et dit à la nouvelle venue:
- Tu es une des esclaves de la princesse ? Tu lui faisais quoi dans son château, tu lui lavais les pieds? Quelle chance tu as! Elle adorait provoquer ce genre de personne, bien que plus puissantes elles fûrent. Alice y trouvait une certaine satisfaction. Apparement le garçon à côté d'elle était trop peureux pour oser le faire. Mais elle ne voulait pas lui attirer des ennuis inutilement, sinon elle l'aurait fait, et ne l'obligea donc pas à l'aider. Elle ne savait pas d'où venait cette méchanceté et cettre cruauté d'envers les filles. Jamais elle n'avait été comme ça. Peut être était-ce dû à la répugnance qu'elle ressentait pour cette maison. Elle ne voulait pas être à Serpentard. Cependant, pour ne pas risquer de décevoir son père, elle jouait son rôle parfaitement. Mais se frotter à une princesse et son esclave, était-ce une bonne idée? De toute façon, elle n'allait pas reculer maintenant. Il n'y avait en tout cas pas interet à ce que des renforts arrivent de nouveau, sinon elle était mal. Elle réfléchit et regarda autour d'elle comme si de rien était, pour voir par où elle pourrait s'enfuir au cas où ça dégénèrerait. Le moyen le plus envisageable était la fênetre. Mais en dessous il y avait le lac. Tant pis, Alice préférait se faire manger par le calamar géant que se faire torturer. Pas encore. Elle commença à enrouler une mèche de cheveux autour de son doigt, lasse. Ces blondes étaient longues à la détente. Ou peut être avaient-elles abandonné la partie. Impossible, une princesse reste une princesse. Imbue d'elle même, colérique et facilement vexée. Elle était plûtot en train de chercher une technique pour lui retourner la pareille, bien qu'elle ne sut rien d'elle. Mais Alice ne se vexait jamais, et c'était là une de ses plus grandes qualités. Elle encaisserait donc tout ce que dirait Marie sans rechigner. Elle était prête. Elle se mit debout, libérant ainsi l'accoudoir du garçon qui servirait de témoin au cas où ça tournerait mal.
- N'oublie pas, c'est moi qui l'ai cherché, dit-elle à Othello, l'air serein.
Puis elle regarda ses ennemies et mit ses mains sur ses hanches, les défiant du regard. Et éclata de rire. Un fou rire incontrôlable. Elle se tordait de rire. Comme jamais elle ne l'avait fait dans sa vie. Et même si elle savait que c'était un sort venant d'une de ses adversaires, ça lui faisait du bien. Rire. Pour la première fois de sa vie. Elle penserait a remercier Marie et Heaven quand elle aurait finit. Effectivement elle s'arreta de rire au bout de quelques secondes. Elle put apercevoir le sourire satisfait des plus âgées, tandis qu'elle se mettait à genoux, a bout de souffle. Elle savait qu'elle était allée trop loin mais sa punition, elle l'avait adoré. Elle essuya une petite larme qui roula sur sa joue t leur dit, un grand sourire aux lèvres: