Qu'est-ce que tu veux encore? pv Sid

Bellatrix n'avait aucune mission aujourd'hui, ça lui changeait de tous ces derniers jours, mais d'un autre côté elle s'ennuyait prodigieusement! Pourquoi elle n'avait rien à faire? C'est vrai quoi! C'est elle la plus compétante, et elle n'a rien à faire. Elle décida donc de lire la Gazette pour voir s'ils continuaient à bien respecter ce que leur avait dit de faire le Seigneur des Ténèbres. Après quelques pages, elle constata qu'il n'y avait aucun problème. Elle jeta donc le journal sur le fauteuil qui lui faisait face.

Elle se leva du sien et alla regarder par la grande fenètre du salon. Le paysage était plutôt mort, aucun animal ne traversait la propriété des Malfoy. Elle comprenait bien ces pauvres bêtes dans un sens, puisque rien n'était passionnant chez eux, même leur manoir ne l'était pas, c'est pour dire! Elle entendit un elfe de maison à l'étage. Elle n'aimait pas ses créatures, mais il fallait bien faire avec, elle n'était pas vraiment chez elle ici.

Elle monta à l'étage et alla dans la bibliothèque de son mari. Pour qu'elle entre dans cet endroit, c'est que vraiment elle s'ennuyait dur! Elle y était peut-être venu une ou deux fois seulement. Elle n'aimait pas vraiment les livres, enfin surtout ceux de Rodolphus, trop philosophique pour elle. Elle parcouru tous les manuscrits et pavé qu'il y avait. Elle en prit un au hazard et le feuilleta. Elle reconnu l'écriture de son épou dans la marge de certain paragraphe. Elle eu un sourire un peu moqueur en lisant ces quelques lignes. Quand il lisait, il ne le faisait pas à moitié!

Elle fut brutalement sortie de sa rêverie en entendant sonner à la porte. Une sonnerie sinistre, comme tout cet endroit. Elle reposa le tome à sa place et descendit lentement les escaliers. Personne n'était pressé, elle pouvait donc prendre son temps. Et puis en fait, elle n'avait pas envie d'être dérangé, elle voulait une mission du Mage Noir, c'est pas pareil!

Elle ouvrit la porte et vit la tête de Sid. "Encore" lui passa t-elle. Entre lui et Drago, c'était pas mal. Elle le regarda avec un air froid et hautain. Avant de l'inviter à entrer sans dire un mot. S'il venait ici, autant qu'il entre, au moins on entendrait pas toute leur conversation de dehors, si conversation il allait y avoir.

Sid s'était trop vite cru en sécurité et débarrassé de tout tracas. En effet, quand il avait connu sa copine Lilith, il s'était dit qu'une fois martyrisé et chassé par le Lord lui-même ce dernier ne ferait plus jamais appel à lui. Que neni ! Il revenait à la charge ! Et ce avec une mission toute particulière qu'il n'accordait qu'à un Mangemort tout particulier : Dame Bellatrix Lestrange. La pire de toutes !
Sidney n'aimait pas vraiment cette femme. Déjà à l'école elle et ses compagnons n'étaient pas des plus charitables avec lui. Et c'était sans compter les railleries et humiliations diverses -d'autant plus qu'il s'était pris d'amitié pour un petit sang-mêlé aujourd'hui allié et professeur à Poudlard.

Le jeune Mangemort sonna à la porte. Jeune oui ! Il l'était dans sa tête, au grand malheur de son père ! C'était un peu comme s'il s'était arrêté à un certain âge de sa vie pour ne jamais plus grandir. D'ailleurs, il s'y refusait. Et les médicomages de taxer son comportement de syndrôme de Peter Pan, sans oublier les autres mauvaises langues qui le traitaient de simple d'esprit. Bellatrix faisait indéniablement partir de ceux-là. A peine eut-elle ouvert la porte qu'il perçut son agacement, visiblement chauffée comme la braise rien qu'en le voyant apparaître par l'entrebaillement. Elle l'invita à entrer, ce qu'il fit...

Junior contempla l'immense manoir d'un peu plus près, posant ses yeux sur toutes les moulures partant du sol au plafond comme si les âmes de leurs victimes étaient enchainées là. Les tapisseries poussièreuses pendaient comme des voiles mortuaires se déplaçant au gré d'un vent venant de nulle part. Le Mangemort ne frissonna pas pour autant -non qu'il fut particulièrement habitué à ce genre d'ambiance, mais surtout que son esprit malade en occultait l'aspect lugubre. Ses deux prunelles rondes se posèrent sur la dame. Il commença :

"C'est plutôt moche ici, pas vrai ?".

Il joignit les mains, fourrant l'une et l'autre dans les grandes emmanchures de sa robe de sorcier, puis il avança de quelques pas en direction de la belle lui tendant un sourire mièvre comme s'il venait de se rendre compte qu'il risquait de se prendre une gifle. Il reprit d'un ton insolent :

"T'inquiète pas. J'suis pas ici pour la déco ! Juste pour te dire que le Lord a besoin de toi".

Et il tira d'une de ses manches un parchemin roulé sur lui-même et scellé par un cachet noir qui ne se déplia qu'au contact des doigts de la jeune femme. Sidney ne put s'épargner une moue de dépit. Comme ils l'avaient tous deux compris, le Lord ne lui faisait même pas confiance en tant que messager.

La calligraphie fuyante, rapide, énergique laissait à penser qu'il s'agissait là d'un personnage déterminé, prompt à faire exécuter ses sentences. Tout était écrit en lettres de sang marquant ainsi les intentions de leur expéditeur... Dans peu de temps, Bellatrix pourrait bientôt se réjouir et ajouter quelques têtes à son tableau de chasse.

"Toi, fidèle parmi les fidèles, suivantes éternelle dans les Ténèbres les plus sombres, je t'ordonne de réduire à néant et d'ainsi en faire l'exemple de notre suprématie, cette famille.

Stanley Moore et Jill Moore ainsi que leur deux enfants Martin et Kathy. Des nés moldus opposés autrefois à notre Cause.
Ils habitent le Chemin de Traverse, la maison faisant l'angle, juste avant la boutique d'Ollivander.

Fais-les souffrir comme personne afin que ton nom ne soit plus murmuré qu'avec terreur et effroi".

Sidney attendait qu'elle eut fini, trépignant d'un pied sur l'autre, bien embarrassé. Il croisa les bras sur sa poitrine et jeta d'un signe du menton :

"Alors, ça dit quoi ?".

Elle lui tournait le dos quand il la suivit pour entrer dans le manoir. Le couloir d'entrée, n'était pas des plus joviales, rien n'était de couleur gai. De toute façon, tout dans le manoir était noir ou gris, et surtout poussiéreux. La mangemort n'aimait pas cette batisse. C'était le manoir de sa Soeur... et tout le monde sait qu'elle n'aimait pas particulièrement les Malfoy. Aussi, lorsque Sid fit cette remarque, plutôt salée, par rapport à la déco, elle ne put retenir un sourire de satisfaction, elle n'était donc pas la seule à ne pas aimer. Elle put se le permettre, puisqu'elle lui tournait le dos. Mais elle se retourna soudainement et le fusilla du regard. Il fallait bien qu'elle tienne sa réputation, surtout auprès de lui!

Il se rattrapa en disant qu'il n'était pas la pour la déco. "encore heureux" pensa Bella qui ne comptait pas se le coltiner pour des astuces de rénovations d'intérieur. Vu le peu de temps qu'elle passait ici, elle s'en fichait pas mal que ça soit beau , moche, poussiéreux, ou propre. Mais il récupéra toute son attention lorsqu'il lui annonça qu'il venait parce que le Mage Noir avait besoin d'elle. Ses yeux pétillaient rien qu'en entendant prononcer ce nom. Elle allait de nouveau pouvoir lui prouver qu'elle était toujours la meilleure, la plus fidèle, la plus...

Elle prit le parchemin que lui tendait le sorcier, son coeur battant la chamade. Chaque mission était comme la première pour elle. Le papier ne se déplia qu'au contact de ses doigts. Cela fit énormément plaisir à la mangemort. Le Seigneur des Ténèbres ne faisait pas confiance à son messager, mais en avait une totale pour elle!
Rien qu'en voyant l'écriture, elle était heureuse. Une écriture tout à fait révélatrice de la personnalité de son Maître. Elle la contempla un instant, comme Juliette contemplerait une lettre de son Romeo, juste parce que c'était un lien entre eux deux, et eux deux seuls.

La mission lui semblait d'une facilité enfantine. Les torturers puis les tuer, c'était du gâteau! Elle ferait, bien sûr, en sorte de torturer les enfants devant les parents impuissants! Comme toujours, ils la supplieraient de les tuer à la place des gamins. Mais c'était peine perdu, après le dernier soupçon de vie, elle leur assènerait enfin le coup fatal. Puis elle s'attaquerait enfin aux deux pauvres parents, orphelins d'enfants. Ensemble, ou séparement? Elle verait selon ce qu'elle aurait envie de voir sur le coup.

Sidney lui demanda ce que ça disait. Elle referma le parchemin avec précaution avant de le regarder droit dans les yeux, d'un air narquois.

- Ca dit qu'il me fait confiance. Et qu'il me donne une nouvelle occasion de montrer à qu'elle point je la mérite. Ce qui n'est pas le cas pour tout le monde.

Prend ça dans tes jolies petites quenottes blanches! Il avait servit de petit "toutou" au Seigneur des Ténèbres, ça la faisait bien rire ça. De toute façon, il n'avait aucun carisme. Bellatrix s'étonnait encore que le Mage Noir ne s'en soit pas débarrassé... Il n'avait pour utilité de n'être qu'un bon chien de compagnie.

Sidney n'avait pas la prétention d'être en rapport direct avec le Lord. Son père si, et il n'était pas lui. Lui n'était jamais que le petit gamin pleurnichard et gêneur dont on n'a que faire et dont on s'embarrasse uniquement parce qu'il le faut. Il n'avait pas de réelles qualités -hormis celle d'être bon tireur et un habile accrobate, mais c'est une autre histoire. Autant dire que le hasard avait laissé à un monstre de cruauté le soin de s'occuper d'un enfant -ce qu'Avery Junior était en tout point.

Mais jamais au grand jamais il n'était complètement inutile ! Ah ça non ! Inutile, un peu, oui mais pas totalement ! Il savait encore se servir d'une baguette tout de même ! Alors que prétendait cette grue prétentieuse ? Le garçon lui rendit un regard noir et, sans crier gare, s'empara de la missive qu'il était allé porter exprès.

"Donne-moi ça !! -il la déplia- Les filles... toutes les mêmes !".

Il lui tira la langue pour tout remerciement et commença à lire à son tour -comprenant bien vite l'état de satisfaction et d'euphorie dissimulée de la jeune femme. Mais il décida aussi d'autre chose dans l'absolue de la situation.

"Je viens avec toi ! Lança-t-il résolu, moi aussi j'veux faire mes preuves ! Personne pourra m'en empêcher, même pas le Lord lui-même !".

Il se campa face à elle les bras croisés, fermement décidé à appliquer cette nouvelle résolution. Ses grands yeux noirs d'obsidienne ne la quittaient plus, nichés au creux des siens.

"D'ailleurs, tu pourras pas te séparer de moi car je te suivrai partout ! Même si tu me tues, mon fantôme reviendra pour te hanter et te suivre partout, partout, partout !!
On se débarrasse pâs de Sid Avery Junior aussi facilement, ma belle !".

Ajouté à cette petite voix aigüe le frétillement d'un index juste sous le nez de la dame. Non mais, pour qui le prenait-elle ? Un simple valet peut-être ? Devait-il rappeler...

"... que mon père est l'un des meilleurs amis du Lord ? Qu'il fut son camarade bien avant qu'il n'impose son pouvoir au Monde ? Il y a des choses que tu oublies, Bellatrix ! Les miens étaient Mangemorts bien avant que les vôtres n'aient seulement l'idée de s'inscrire à ce nouveau club de vacances !
Alors maintenant j'exige que tu me donnes le respect qui m'est dû. Et je viens avec toi, ça, y a pas d'erreur !".

Il sortit brusquement de la pièce, missive à la main, la froissant sous son poing. Arrivant finalement devant les deux lourdes portes d'entrée, il fit à nouveau volte-face vers elle et déclara :

"Et il n'est nul besoin de rechigner. Nul besoin d'ailleurs de croire que tu seras la seule à t'amuser ce soir !
Moi aussi je veux lancer la Marque".

Et il finit par arrêter son babillage insupportable, attendant la réaction de sa consoeur...

Sidney s’était emparé du parchemin sans crier gare. Non pas que Bellatrix avait perdu ses réflexes, mais pourquoi ce méfier de lui? Oui, bon, elle n’avait peut-être pas fait suffisamment attention aux attitudes du déshérité du Seigneur des Ténèbres, elle aurait peut-être décelé ses intentions. Mais bon, pourquoi parler avec des »si », avec eux on pourrait refaire le monde, voire davantage!
Elle l’imita en silence, une grimace volontairement éxagérée: »les filles… toutes les mêmes! »
Elle croisa les bras, en attendant qu’il termine de lire SA lettre. Mais en fait, elle jubilait qu’il lise ça, il voyait une nouvelle fois que le Mage Noir ne lui faisait pas confiance.

Mais…. Comment ça il venait?! C’est une blague! Elle le regarda avec de grand yeux de surprise. Pourquoi il lui faisait ça? Papa n’avait pas voulu lui acheter une « tuture » toute neuve et rutilante? Pauvre chou! C’ était pas une raison pour venir l’embêter elle! Il se planta devant elle, les bras également croiser. L’un semblait tout à fait décidé; l’autre, surprise, hésitait entre le rire et le cri.

Il en rajouta une nouvelle couche en disant qu’elle ne se débarrasserait jamais de lui, absolument jamais! Bellatrix le regardait de plus en plus comme un dingue, le p’tit Sid avait pété un plomb! Finalement elle était plus saine d’esprit que d’autres! Une bonne nouvelle dans la journée… ah non une deuxième, la nouvelle était la lettre de confiance du Mage Noir.

Le sorcier ne manquait pas d’air. Bellatrix en restait bouche bée devant tant de prétentieux, de rêve exalté par une simple lettre, et cette rage. Le petit bouchon avait papounet qui avait connu le Seigneur des Ténèbres avant elle! Bouh! Arrêtez le, ou notre belle Bellatrix va pleurer!…
Mais la comédie cessa quand il lui réclama le respect que soit disant elle lui devait. Elle leva un sourcil et un sourire amusé vint se loger sur ses lèvres.
Elle décroisa ses bras, pour les poser sur ses hanches.

- Le respect que JE te dois? Mais tu rêves mon pauvre petit!

Il alla dans l’entrée et s’arrêta devant la porte. Bellatrix n’avait pas bougée d’un cil et le regardait toujours les mains sur les hanches.
Quand il eu terminé de déblatéré toutes ses bétises, Bellatrix se rapprocha de lui, le regardant droit dans les yeux. Elle avait ce charme que toutes femmes manipulatrices, jouant sur ses atouts, a. Elle se rapprocha si près de lui, que leur nez n’ étaient plus qu’à un petit centimètre l’un de l’autre. Elle lui sourit, un sourire charmeur, volontairement faux, mais parfaitement crédible.

- Je te laisserai m’accompagner…

Elle se recula de lui et passa une main dans les cheveux du sorcier comme pour y mettre un grand bazarre, et déréta avec un ton très ironique.

- Quand tu auras plus de poils mon cher!

Il n'était pourtant pas si jeune, mais c'était trop tentant de le remettre à sa place de cette façon! Toute femme sait que les hommes sont tous des machos... Elle le regarda un instant, toujours avec ce regard et ce sourire ironique.

- Aller maintenant laisse moi passer, et reste ici. Je ne veux pas d’un jeune chiot dans mes pattes!

» Je veux ! Je veux ! Je veux ! [Katie]
» 1ère année : Quest-ce qu'un animal fantantastique ?
» Hé, j'te veux aucun mal ! [PV]
» Eh ! Tu veux t'inscrire ? [PV]
» Ouais .... Si tu veux [Pv] [CLOS]

Qu'est-ce que tu veux encore? *pv Sid*

Qu'est-ce que tu veux encore? pv Sid