With you || MACK ||

Et voilà, c'était reparti. Quoi que Peter puisse dire et bien, c'était ainsi et voilà tout. Une cinquième année venait de commencer et le jeune Pouffsouffle était désormais bien obligé de se retaper une nouvelle année. Il ne restait plus qu'à voir si la mentalité des gens de sa maison avait finit à changer. Après tout, Josh ne semblait même plus lui en vouloir alors pourquoi est-ce que les personnes de sa maison lui en voudrait encore hein... ?

C'était donc assez sur ses gardes qu'il était revenu à Poudlard. Qu'il était entrée dans la salle commune de Pouffsouffle. Et il s'était alors rendu compte que non, on ne semblait plus lui en vouloir... Et bien tant mieux alors. Même s'il n'avait jamais eu de très bonne entente dans sa propre maison, il devait bien avouer qu'il était plutôt content de tout ça. Comme ça, il n'aurait plus à se prendre la tête avec les membres de sa maison même si bien sûr, on ne pouvait pas parler d'un grand amour avec les gens de sa maison hein. Disons tout simplement que les choses étaient tout simplement revenu à la normal en tout cas. Et dans le fond, il s'en moquait. S'ils avaient réellement compté pour lui, les choses auraient probablement été différentes. Et la seule personne qui comptait vraiment été Mack. La seule personne qui semblait lui porter un certain intérêt. Et il était pressé de la revoir, probablement la seule chose qui l'avait motivé à revenir à Poudlard parce que le château n'était pas forcément la chose qu'il préférait au monde vu qu'il n'avait pas spécialement d'amis mais bon, c'était pareille en dehors alors... Et puis, les cours ici était plutôt intéressant en plus alors il n'allait tout de même pas se prendre la tête pour si peu.

D'ailleurs, aujourd'hui, il avait tout simplement envie de la voir. Voilà, c'était ça et uniquement ça qu'il allait faire aujourd'hui. Et c'était toujours ça après tout, d'ailleurs, c'était une superbe activité d'après lui, et c'est sur cette idée qu'il sortit dehors et qu'il se mit en quête de trouver la jeune fille. Il la trouva d'ailleurs dans un couloir. Et maintenant qu'elle se trouvait en face de lui, il devait bien avouer qu'il ne savait pas particulièrement ce qu'il pouvait bien lui dire. Alors là, il n'avait absolument plus aucune idée. Se passant une main dans les cheveux, il se surprit à rougir.

- Eh, salut Mack. Euh... Ça va ?

Ça c'était de la réplique bateau ou il ne s'y connaissait pas mais en même temps, il voyait mal ce qu'il aurait pu dire hein. Nan mais c'était vrai quoi, il n'était pas le pro des grandes discussions et parler comme ça à une fille qui lui plaisait plutôt bien, ce n'était franchement pas évident. Parce que oui, la Serdaigle lui plaisait, c'était même incroyable que ça ne se voit pas. Mais après tout, tant mieux hein. Parce que ce n'était pas forcément super évident à dissimuler et lui, s'il y arrivait c'était avec vraiment beaucoup de chance.

[ 509 ]

La jeune Serdaigle avancé dans le couloir sans vraiment prendre attention à qui elle croiserait en cette belle matinée. Après tout elle c’était levée c’était habillée et était sortie de sa salle commune pour aller à la Grande Salle. Elle avait mangé une pomme rien de plus, elle ne savait pas vraiment pourquoi – où plutôt si - mais, son esprit n’était pas là. D’ailleurs Mack en avait tellement marre de la voir agir comme ça, qu’elle prit sa place. Mackenzie ne s’en rendit même pas compte que l’autre moitié d’elle avait pris sa place tellement elle était dans le vague en cette journée.

*Mack > Mackenzie ma grande il faut te réveiller ! Je sais que ce n’est pas facile mais, fait un effort ! Ca va faire un mois que tu es dans cet état !
Mackenzie > …
Mack > imagine qu’on croise Théodore, qu’est-ce qu’il va penser de tout ça ?
Mackenzie > …
Mack > et si on croise…*

Mais, Mack n’eut pas le temps de finir sa phrase que quelqu’un l’interrompit en l’interpellant. Ses yeux se levèrent alors, vers le jeune homme et elle le toisa du regard de haut en bas.

*Mack > c’est ton chéri, il est venu te parler !
Mackenzie > ce n’est pas mon chéri, je ne sais même pas s’il a des sentiments pour moi…
Mack > tu as répondu ! Tu as répondu !
Mackenzie > qu’est-ce qu’il y a de si géniale à cela ?
Mack > je pensais t’avoir perdu depuis plus d’une semaine que tu ne me dis plus rien… Bon tu prends ma place ou tu veux que je lui réponde à ce gringalet ?
Mackenzie > fais comme tu veux*

C’était bien évidement la chose à ne pas dire à Mack. Sans laisser le jeune homme faire d’autre commentaire elle le prit par le col de sa chemise et le plaqua contre le mur le plus proche en le regardant droit dans les yeux.

- Cela fait maintenant un bon mois que les cours ont commencé et tu viens me demander si ça va ! lui dit-elle en le toisant du regard sans le lâcher. Alors, je vais te répondre, non ça ne va pas espèce de crétin ! Je pensais que je comptais un peu plus à tes yeux, dit-elle en le relâchant doucement. En fait, tu te fiches bien de moi n’est-ce pas ?

*Mackenzie > euh… là tu y vas un peu fort le pauvre…
Mack > tu n’avais qu’à prendre ma place si ça t’es tellement insupportable !
Mackenzie > ce n’est pas ça mais…
Mack > tu l’aimes oui ou non ?
Mackenzie > et bien… heu… c'est-à-dire que…
Mack > décide toi !
Mackenzie > je prends ta place…
Mack > ce n’est pas trop tôt*

Aussi tôt que Mackenzie prit la place de Mack des larmes naquirent dans ses yeux. Elle regarda Peter puis, baissa les yeux en le relâchant totalement.

- Je suis désolée… mais, comprends moi… je pensais être une amie pour toi… ou un peu plus, dit-elle en baissant la voix au fur et à mesure de sa phrase jusqu’à ce que ça devienne un murmure. Je me suis peut-être trompée, dit-elle en regardant ses chaussures.

***
543 mots^^

Ben oui il venait lui demandais si ça allais. Il ne comprenait pas vraiment là, il était où le problème ? Il venait quand il le pouvait. Disons qu'au départ, il avait déjà voulu voir si ça allait passer, le malaise dans sa maison. Il ne voulait pas passer devant un Pouffsouffle avec Mack alors que ça n'aurait fait que lui montrer qu'il était incapable de se faire des amis et donc, incapable de garder quelqu'un proche de lui. Ben oui, à la fin, il n'aurait fait que passer pour un crétin qui ne méritait pas une amie comme elle. Donc bah, il avait préféré calmer tout ça avant. Okay, il devait tout de même bien avouer que ça n'avait pas été quelque chose de très intelligent mais Peter n'avait jamais dit être quelqu'un de très intelligent. Il avait juste penser que c'était mieux. Il était à Pouffsouffle après tout non ? Alors ce n'était certainement pas lui qui allait faire du mal à quelqu'un ! Surtout pas moralement, ni physiquement en faite pour tout dire. Non, il était tout simplement incapable de faire du mal à qui que se soit.

Elle pensait qu'elle comptait pour lui ? Arf, comment lui expliquer qu'elle se trompait sans lui avouer qu'elle lui plaisait ? Comment lui dire une chose sans lui en dire une autre aussi... Bordel, il ne savait pas quoi faire... Il ne voulait pas lui faire du mal... Et il ne voulait pas se vendre non plus...

- Bien sûr que non ! Tu rigoles ou quoi ?! Tu comptes pour moi ! Je... je ne sais pas quoi te dire je... Je ne sais même pas comment est-ce que je pourrais bien faire pour me justifier. Sérieux, j'en ai strictement aucune idée mais je... Bordel tu comptes pour moi !

Des larmes apparurent alors sur ses joues et il se sentit rougir, il ne savait alors plus du tout où se mettre, il ne savait plus du tout quoi dire... Bordel... Qu'est-ce qu'il était censé dire ? Il ne savait même plus où se mettre...

- Tu comptes beaucoup plus pour moi Mack ! Tu es plus qu'une amie pour moi. Je...

A son tour, il baissa les yeux, il ne savait plus où se mettre. Plus du tout. Il était tout rouge, il trouvait ses pieds forts intéressants... Lui qui avait voulu garder ça caché, voilà que s'il ne disait rien, c'était foutu d'avance... Alors et bien... Il avait bien été obligé de parler hein... Il avait bien été obligé de lui dire que... Qu'elle comptait pour lui et dans le fond, ça restait tout de même un mal pour un bien non ? De cette manière, il lui était maintenant possible de voir comment est-ce qu'elle allait réagir. Mais elle lui avait dit qu'elle pensait qu'il la considèrait plus que comme une amie donc elle le savait déjà non ? Mais comment est-ce qu'elle l'avait su... Ah ! Se remuer les méninges de la sorte n'allait pas vraiment l'aider. La tirant alors vers elle, prenant son courage à deux mains, il lui dit, tout en la prenant dans ses bras.

- Tu comptes pour moi...

[ 529 ]

Les larmes de Peter la déstabilisèrent subitement, alors, qu’elle le regardait de nouveau même Mack n’en revint pas.

*Mack > bah voilà du nouveau il chiale maintenant…
Mackenzie > Mack…
Mack > c’est pas un homme c’est une lavette…
Mackenzie > Mack…
Mack > non mais, regarde ça !
Mackenzie > Mack !
Mack > quoi !?
Mackenzie > la ferme !*

Elle sentit ensuite les mains du jeune homme lui enserrer la taille. Elle se laissa faire appréciant le geste de tendresse du jeune homme. Son corps était chaud ses bras la serrèrent plus fort sans lui faire mal. Le jeune homme lui dit qu’elle comptait pour lui dans un murmure et Mackenzie ne put s’empêcher de sourire.

- Tu… m’apprécies donc autant que je t’apprécie, balbutia-t-elle timidement. La soirée du bal de Noël ça… enfin ce n’était pas par dépit n’est-ce pas ?,lui demanda-t-elle.

*Mack > pourquoi j’ai l’impression de me retrouver dans l’un de tes romans à l’eau de rose ?
Mackenzie > Mack ne ruine pas mon moment
Mack > ok oki j’ai rien dit*

- Je me fais vite des illusions alors…Si ce n’est pas le cas, autant me le dire tout de suite, dit-elle en le regardant malgré le peu de distance qu’il y avait à présent entre leur visage.

Puis, Mackenzie posa délicatement sa tête sur l’épaule du jeune homme et soupira.

- Je croyais que tu voulais m’oublier que cette soirée enfin ce moment que nous avions passé n’était rien pour toi… Alors, comprends ma peur et mon désarroi, dit-elle avant de plonger sa tête dans le cou du jeune homme.

Il sentait terriblement bon et Mackenzie aurait voulu que cet instant dure une éternité. Malheureusement - elle en était sûr - il devrait se briser à un moment ou à un autre.

*Mack > ne t’étouffe quand même pas !
Mackenzie > Mack !!!
Mack > quoi ? Je dis la vérité ça serait tragique qu’on lise dans la gazette du sorcier une jeune sorcière à succombé au parfum de son petit ami !
Mackenzie > ça n’est pas mon petit ami !
Mack > pas encore !
Mackenzie > je t’en prie, il ne va rien me faire !
Mack > c’est vrai il est tellement coincé ce crétin*

Mack prit alors la place de Mackenzie enleva la tête de l’épaule de celui-ci, se dégagea un tant soit peu de lui. Afin de le regarder yeux dans les yeux, elle bascula ensuite la tête sur le côté et posa ses lèvres contre les siennes puis rendit la place à Mackenzie.

*Mack > Voilà maintenant c’est ton petit copain !
Mackenzie >…
Mack > oui tu me remercieras plus tard, après tout tu as les lèvres occupées*

Le fait de voir Mackenzie sourire laissa à Peter le loisir d'espérer que c'était réciproque. Mais malheureusement pour lui, il avait tout de même peur de l'entendre dire que c'était tout le contraire, peur qu'elle ne ressente pas ça pour lui. Et en même temps, le doute avait toujours été quelque chose que les gens n'aimaient pas. Et là, dans une telle situation, c'était tout simplement quelque chose d'abominable, d'affreux et d'insupportable. Ne pouvait-elle donc pas être plus claire bordel ?!

Et c'est pour ça que Peter fut plus heureux que n'importe qui lorsqu'elle lui demanda s'il l'appréciait autant qu'elle, elle l'appréciait et qu'elle lui demanda si le bal de Noël, ça avait uniquement été par dépit. Par dépit ?! Alors là, absolument pas ! Il avait juste eu la « chance » de tomber sur Halloween et de l'inviter à venir avec lui avant de croiser un jour Mackenzie. Il avait juste connu Halloween avant Mack... Si ça avait été le contraire, il aurait invité Mack. Et s'il avait pu revenir sur sa décision aussi mais...

- Non ce n'était absolument pas par dépit ! T'es folle ou quoi ?! C'est n'importe quoi, si... Si je t'avais connu avant, je t'aurais invité, toi et personne d'autre. Mais je lui avait déjà demandé, je ne voulais pas dire non... Je suis désolé, tellement désolé.

Elle lui demanda de lui signaler si elle se faisait des illusions. Ce n'était pas le cas, pas le cas du tout, il l'aimait. Il avait flashé sur elle dès le premier instant, dès la première minutes.

- Alors je ne te dirais rien, rien du tout. Parce qu'il n'y a aucune illusion là-dedans. Tu me plais. Sincèrement tu me plais Mack. Cet instant, cette soirée où nous étions tous les deux, c'était super, vraiment. J'ai aimé ce temps passé avec toi. Mais... Mais je ne sais pas, je me suis dit que toi, ça n'avait peut être pas été le cas, je me suis dit que je ne devais pas t'intéresser tant que ça... Et j'ai pris mes distances... Mais... Mais être loin de toi... Être loin de toi, c'est con à dire, mais c'est dur... Tu m'as manqué tout ce temps...

Et alors qu'il ne s'y attendait pas mais alors pas du tout, elle se dégagea un peu et, plongeant son regard dans le sien, elle posa ses lèvres sur les siennes. Agréablement surpris, il sourit contre les lèvres de la jeune fille mais finit par répondre à son baiser. Il était heureux, il était totalement heureux et c'était tout simplement super. C'était génial ! Quand le baiser s'interrompit, il sourit et dit :

- Je voudrais... Euh... Dis... Pour officialiser tout ça... Euh... Sors avec moi.

Oui bon, en plus de ne pas vraiment savoir comment formuler sa phrase ben il avait un peu bafouillé ce qui au final donnait une phrase qui, un, ne voulait pas dire grand chose, et deux, le ridiculisait totalement. Il avait l'air d'un crétin maintenant... Bordel... Mais bon, allez, ça allait passer hein. S'il avait bien compris... Bordel, il sortait avec Mackenzie Nott, la plus belle fille qu'il n'avait jamais vu...

[ 524 ]

Peter : 506 - 516 - 514
Mackenzie : 514

PERCY
Tous comptés

*Mack > misère ce que les ses Poufsouffle sont peu dégourdit heureusement que je suis là !
Mackenzie > oui heureusement que tu étais là…
Mack > attend un minute… J’ai dit Poufsouffle ?
Mackenzie > oui et bien quoi ?
Mack > c’est un Poufsouffle !
Mackenzie > oui et alors ?
Mack > tu ne te rends pas compte ?
Mackenzie > de quoi ?
Mack > tu ne peux pas avoir une relation amoureuse avec lui !
Mackenzie > et pourquoi ?
Mack > je ne veux pas !
Mackenzie > mais pourquoi ?
Mack > Théodore n’acceptera jamais !
Mackenzie > Peter est gentil regarde le, il ne me fera jamais de mal !
Mack > tu tiens tellement à lui ?
Mackenzie > je sais que tu aimes Théo mais, je t’en prie ne me vole pas mon premier amour…
Mack > il te crois folle, il l’a dit juste avant que je ne l’embrasse !
Mackenzie > et ?
Mack > montre moi !*

Mackenzie ne pensais pas que c’était une bonne idée de lui montrer tout de suite Mack… Mais, au moins si il s’enfuyait elle saurait sûr de ses sentiments. Elle prit alors, les mains de Peter dans les siennes et l’entraina dans un coin sombre des couloirs pour lui parler en toutes sécurités.

- Peter, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Elle prit une grande inspiration avant de poursuivre ce qu’elle était sur le point de lui dire.

- Peter, je suis prête a avoir une relation amoureuse suivie avec toi… Seulement, il faut que tu saches quelque chose sur ma personne, dit-elle en baissant les yeux. Mon cousin l’a apprit au fur et à mesure…

*Mack > dis lui aussi à propos de Théodore, je t’y autorise !
Mackenzie > je dois aussi lui dire que tu es amoureuse de lui ?Mack > inutile de lui parler de ça, dis lui juste que Théodore est ton cousin et qu’il vivait avec nous parce que son père est un Mangemort !*

Mackenzie se plia donc à la demande de sa moitié en reculant d’un pas pour rester à distance de son aimé.

- Mon cousin est Théodore Nott, Peter… Il est venu l’année passée durant les vacances et cette année j’ai passé les miennes avec lui… Son père est un Mangemort et c’est pour cela que Théodore est venu vivre chez nous ! Mais, Théodore n’aime pas son père et je sais qu’il ne deviendra jamais comme lui je le sens au plus profond de mon être…

*Mack > bien dis lui maintenant pour nous !*

- Tu m’aimes s’en doute moins n’est-ce pas ? Et tu m’aimeras s’en doute moins quand je te dirais ceci… Tu me crois folle et tu n’es pas au bout de tes surprises avec moi car, je…

C’est à ce moment là que Mack prit la place de Mackenzie et elle regarda le dénommé Peter avec arrogance alors, que le long des joues de la jeune fille coulait des larmes.

- Nous sommes deux ! Je suis Mack celle qui ne t’aime pas et qui n’a que faire de toi ! Je hais la façon dont tu parles à Mackenzie parce que j’ai l’impression que tu me parles à moi et non à elle ! Elle t’aime… Elle t’aime parce qu’elle juge le choix de l’homme que j’aime comme quelque chose de malsain ! Oui, j’aime mon cousin Théodore d’un amour sincère… Donc je peux comprendre les sentiments de Mackenzie mais, je ne les tolère pas ! Dire qu’elle c’est amourachée d’un pauvre petit Poufsouffle de rien alors, qu’elle pourrait avoir bien plus ! Soit heureux qu’elle t’aime !

Pendant ce temps Mackenzie se débattait de tout son être pour pouvoir revenir en face de Peter. Les larmes avaient tari lorsque Mack avait fait surface ses yeux avaient aussi changé c’est grâce à cela qu’on voyait la différence entre les deux personnalités de la jeune fille. Quand Mackenzie refit surface des larmes réapparurent dans ses yeux.

- Si tu ne veux plus de moi, je te comprendrais fort bien… Mais, sache Peter que je t’aime plus qu’il ne me semblait, dit-elle en baissant les yeux. Tout ce que je veux c’est ton bonheur et si je ne peux pas te l’apporter alors, je mérite que tu me quittes, dit-elle sans relever les yeux.

****
~~732 mots~~

678 PERCY

Son cousin était Théodore Nott. Ca c'était de la nouvelle, vraiment il ne s'y était pas attendu et... Et Peter eut beaucoup de mal à se retenir de rire. Mais franchement ! Elle s'appelait Mackenzie Nott hein ! Pas besoin d'être un génie pour se douter qu'il y avait un lien de parenté entre eux hein ! C'était censé lui poser un problème ? Aux dernières nouvelles, il voulait sortir avec Mack pas avec Théodore ! Alors... Il se moquait totalement de la famille de la jeune fille. Il n'y avait qu'elle qui l'intéressait. En plus, elle lui disait qu'il ne voulait pas devenir comme son père alors ça ne lui posait doublement pas de problème. Donc voilà... Alors où est-ce qu'elle voulait en venir hein ?

- Mack. Où est-ce que tu veux en venir ? Parce que bon... Je me moque bien de savoir qui fait parti de ta famille. C'est avec toi et avec toi seule que je veux être.

S'il l'aimait moins ? Hein ?! N'importe quoi ! C'était quoi le délire hein ? Rien à faire de ça ! Elle pourrait faire parti de la famille de Vous-Savez-Qui que... Euh... Oui bon, il ne fallait peut être pas pousser hein. Mais bon, le but était le même dans le fond. Il ne voulait pas qu'elle puisse croire que le fait qu'elle fasse parti de la famille de Théodore le dérangeait ! Il s'en moquait bordel ! Il n'était pas au bout de ses surprises ? Comment ça ? Bordel, encore un truc ? Il ne la croyait pas folle ! Là aussi elle se plantait. Bon, okay, il devait tout de même bien avouer que par moment, il se demandait ce qu'elle avait, elle semblait différente d'un moment à un autre, elle semblait subitement être quelqu'un de différent, même s'il ne parvenait pas vraiment à comprendre ce qu'il pouvait bien se passer.

Alors que des larmes coulaient sur ses joues, larmes qu'il ne comprenait d'ailleurs pas vraiment, son regard se métamorphosa alors, il devînt arrogant. Où était le problème ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire de mal. Non mais parce que bon, il fallait tout de même signaler qu'il devait y avoir un problème vu que ben... Son regard avait tout de suite changé mais des larmes coulaient encore sur ses joues...

C'est alors qu'elle lui dit qu'elles étaient deux. Okay, le son de sa voix semblait différent mais tout de même de là à dire qu'elles étaient deux... En plus elle lui disait qu'elle ne l'aimait pas. Là aussi ça ne collait pas bordel ! Mais où est-ce que se trouvait le problème avec elle hein ? Et lui ? Il avait le chic pour ne pas tomber sur les filles qu'il fallait. Encore une fois, il avait croisé la route d'une fille qui était... Différente... Bordel, il n'avait pas de chance ! Elle avait un dédoublement de personnalité après tout ! Ca ne se soignait pas ça ou quoi ?! Mais quand le regard de la jeune fille se transforma une nouvelle fois, et que de nouvelles larmes apparurent, Peter se dit qu'elle était sincère, et que c'était ça le pire dans l'histoire. Si elles étaient deux, comment sortir avec une seule hein ? Franchement, c'était un peu trop pour un garçon aussi simple que lui. Mais il voulait essayer parce qu'il tenait à elle, beaucoup trop pour ne pas tenter quelque chose. Du boit des doigts, il leva le menton de la jeune fille et posa ses lèvres sur les siennes. Quand il s'écarta, il ajouta :

- Je me moque de tout ça. Je veux être avec toi. Et qu'importe qu'une partie de toi ne veut pas de moi. Je me contenterais de la partie qui veut de moi.

Peter souleva le menton de la jeune fille et l’embrassa tendrement. Mackenzie n’en revenait pas que Peter soit toujours là devant elle malgré ce que Mack venait de lui dire. Elle apprécia ce moment et elle aurait voulu qu’il dure encore plus longtemps. Mais, Peter s’écarta pour la regarder de nouveau et lui dire qu’il voulait être avec elle et qu’il se moquait de l’autre partie d’elle qui ne l’aimait pas.

*Mack > il t’aime encore !
Mackenzie > tu voulais voir si il tenait à moi non ?
Mack > grumph… oui !
Mackenzie > tu as ta preuve, Peter m’aime quoi que tu dises et quoi que tu essayes de faire !
Mack > je sais… Je dois te laisser tranquille enfin vous laisser tranquille…
Mackenzie > tu es sérieuse ? Tu ne t’interposeras plus entre nous ?
Mack > oui promis ! Seulement quand on sera en compagnie de Théodore…
Mackenzie > oui là je te laisserais la place…
Mack > merci*

Mackenzie fut tellement heureuse qu’elle passa ses bras autour du cou du jeune Poufsouffle et lui dit tout contre son oreille :

- Je suis heureuse que tu ne sois pas parti en courant… Mack ne t’apprécie pas mais, moi je t’aime et je compte bien te le prouver chaque jour qui passe, lui dit-il en lui souriant.

La jeune fille redéposa ses lèvres sur celle du jeune homme et ferma les yeux pour apprécier se contact devenu si précieux pour elle.

Peter ne put s'empêcher de sourire lorsque Mackenzie passa ses bras autour de son cou et qu'elle lui dit à l'oreille qu'elle était heureuse qu'il ne soit pas parti en courant. Pour tout dire, en réalité, il ne pouvait pas vraiment caché que le fait de prendre la fuite avait été d'une certaine tentation. Oui, vraiment, ça l'aurait plutôt bien tenté de partir et de ne pas revenir en arrière. Mais à cet instant, il s'était bien vite rendu compte que les sentiments passaient avant. Et bien soit, elle n'était pas comme les autres, et bien soit elle était différente, mais après tout, chacun était unique, et c'était juste qu'elle l'était plus que d'autres. Et dans le fond, ça ne lui faisait pas peur. Et puis, il verrait bien après tout. Seul l'avenir pourrait lui dire s'il pourrait un jour s'y habituer. Et peut être qu'avec lui, elle ne serait que celle qui l'aime. Il ne put alors s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui dit qu'elle comptait lui prouver chaque jour qui passait qu'elle l'aimait. Oh oui, il voulait qu'elle le lui prouve, il voulait l'aimer. Il était heureux, pour la première fois depuis qu'il était ici, il était comblé, aux anges. C'était parfait.

Et lui aussi, il ferma les yeux pour apprécier davantage encore le contact de leurs lèvres. Lorsqu'il fut à bout de souffle, il s'écarta à regret et du pouce, il caressa la joue de la jeune fille, elle était si belle. Et il ne voulait la partager avec personne d'autre. Elle était son précieux, son trésor, sa chérie. Oui, elle était sa petite amie.

-Et je te prouverais que je partage tes sentiments. Tu es tout pour moi...

Oh que oui, voilà, c'était aussi simple que ça, elle comptait bien trop pour lui pour qu'il puisse se risquer à la laisser filer. Peter Andrews ne pouvait que se rendre compte de la chance qu'il avait, il avait une petite amie, elle était magnifique. Donc on ne pourrait que le jalouser maintenant non ? Oh oui, si seulement ! Pour une fois que c'était lui qu'on jalousait et non le contraire...

» Je ne suis qu'un naïf garçon, désolé... [ PV : Mack ]