Après une journée lassante

Miranda venait de terminer sa journée de cours. Heureusement, elle finissait tôt. Elle même ne savait pas comment elle aurait fait pour tenir une heure de plus assise à une table à prendre des notes...
Elle traversa le dortoir (plutôt désordonné, il faut l'avouer) jusqu'à son lit et posa son sac de cours par terre, délicatement, de sorte à ce que ses bouteilles d'encre ne se brisent pas (cela lui était déjà arrivé une fois et elle avait dû se ballader avec une tache bleu turquoise sur son sac pendant tout un trimestre). Puis, elle resta un instant debout, pensive, les mains sur les hanches et le regard dirigé vers la fenêtre. Il faisait plutôt beau, aujourd'hui, et elle aurait bien aimé aller faire un tour dans le parc. Peut être après avoir fini ses devoirs... Ah, la cinquième année, vraiment, Miranda pouvait affirmer que ce n'était pas la même chose que les trois premières ! Et avec les BUSEs à la fin de l'année !
Miranda soupira et s'assit enfin sur le bord de son lit à baldaquins. Elle entreprit ensuite de tirer de son sac un carnet violet à spirale dans lequel elle notait souvent quelques phrases sur la journée qu'elle venait de vivre. Rien de bien palpitant, mais elle aimait le faire, c'était son petite rituel. Elle sortit donc une plume, de l'encre, et entreprit d'écrire quelque chose de plus ou moins intéressant.

Les cours à peine terminés, la sonnerie à peine retentie, Judy s'était jetée au dehors de la classe, le coeur gros. Le coeur gros et la tête pleine. La tête pleine d'impatiente et de ravissement. Les cours de la journée avaient été pationnants, elle avait put discuter avec certains professeurs et cela avait suffit à la combler. Quelle journée fantastique! Ses proches l'avaient insuportés et elle s'en était éloignée pour la journée. Seule, solitaire, elle avait passé une bonne journée. Simplement.
En rentrant, les étages ayant été franchis, elle s'était affalée sur son baldaquin et tiré les rideaux, seule. Elle ouvrit son bouquin datant du 18ème et son impatiente fut ainsi apaisée. Elle lut, le dévora et l'engloutit. Ou plutôt, elle le lut, il la dévora et l'engloutit. Elle fut avalée par la magie du romantisme, déglutie par les convenances déguisées et les jolis coeurs.. Pas de coeurs gros. Tout était beau. De temps à autre, elle griffonnait quelques phrases, quelques citations, sûrement devenues cultes dans un proche futur..
Soudain, des pas se firent entendre dans l'escalier de colimaçon. Judy tendit l'oreille. Quelqu'un, comme il devait arriver tôt ou tard, était venue s'installer sur un baldaquin. Une plume se mit à gratter... Judy s'enfonça un peu plus dans son édredon et se fit silencieuse. Quelques minutes s'écoulèrent et, en voulant noter une phrase relevée dans le livre, Judy fit tomber son carnet vert à terre.

Miranda était en train de suçoter le bout de sa plume dans espoir de trouver enfin une bonne tournure de phrase lorsqu'elle entendit un bruit sourd tout près d'elle. Elle jeta un coup d'oeil vers la source du bruit et aperçu le carnet vert de Judy sur le sol, ouvert en plein milieu où s'étalait sur les pages des tas et des tas de lignes toutes écrites de l'écriture fine et caractéristique de Judy. Miranda en déduisit que Judy était réfugiée derrière ses rideaux depuis tout ce temps. Malheureusement pour elle, son carnet venait de tomber...

"Pas de chance..." lui dit Miranda tranquillement. Puis elle ajouta: "Qu'est-ce que tu fais ?"

Aujourd'hui, son amie (et même meilleure amie) s'était montrée plutôt distante. Elle avait écouté tous les cours avec soin, et s'était attardée à chaque fois pour aller parler et poser des questions aux professeurs. Miranda l'avait attendue la première fois, puis, comprenant que Judy voulait sûrement passer une journée solitaire, l'avait laissée en tête à tête avec le prof de Métamorphose pour aller profiter de la récréation (il commençait à faire beau, et les sorciers aussi on parfois besoin de soleil !).

[500 mots pile x)]

Le bruit sourd que le carnet vert de la jeune Serdaigle avait fait en tombant sur le planché grinçant retentit dans le dortoir des filles de Serdaigle. Une voix familière s'y éleva. Et quelle voix.. Quelle familiarité! Son amie Miranda était là. Judy ne se doutait pas que c'était elle qui était là depuis toute à l'heure. Peut être que si elle l'aurait su, elle ne se serait pas fait aussi silencieuse? Peut être n'aurait elle pas tourner les pages de son précieux livre avec tant de minutieuses précautions? Elle avait envie d'être seule, certes. Elle avait voulut l'être toute la journée et son amie l'avait respectée. Elle sourit dans son col et se sentit un peu rougir...
_Pas de chance... Son amie marqua un temps et ajouta, calme. Qu'est-ce que tu fais ?
Judy ouvrit timidement les rideaux et plongea son regard de chien de faïence dans celui de sa chère cousine. Celui de cette dernière la regardait avec surprise et d'une façon relativement neutre. Judy lui sourit maladroitement et répondit doucement, délicatement:
_Je.. lis! Et je.. J'écris! Tout en même temps, héhé!
Elle ajouta tant bien que mal, en ayant vu le petit cahier violet posé sur le baldaquin de sa cousine:
_Quand tu auras finis d'écrire toi aussi, on pourra faire nos devoirs ensemble si tu veux...?
Elle sauta de son lit et ramassa son carnet vert. Elle le posa lui et son livre sur sa petite table de nuit. Orgeuils et préjugés ne manquait qu'une vingtaine de pages pour être achevé. Judy avait adoré ce livre et allé en commencer un bientôt qu'elle avait empruntée à la bibliothèque de l'école. Enfilant ses chaussettes de laines grises et son gilet à la Marilyn Monroe, elle se baissa pour prendre son étui à violon sous son lit. Les moutons formaient un véritable troupeau sur les planches foncées au dessous du baldaquin. Elle le posa sur le dessus de lit, souffla dessus pour chasser la poussière et l'ouvrit (les moutons s'envolèrent en beuglant). Puis, se retournant vers Miranda, elle lui demanda:
_Est ce que ça te dérange si je joue un peu de violon pendant que tu écris?
Elle se racla la gorge pour chasser ce chat de malheur qui l'empêcherait de chanter pendant qu'elle jouerait. Posant sa tête sur son instrument fragile, elle ferma les yeux et testa le son, pianissimo pour ne pas déranger son amie. Celle ci avait continuer à gratter sa plume contre le papier de son cahier violet et, de temps à autre, en susurrer le bout en quête d'inspiration. Alors, elle bondissait sur son cahier et écrivait à toute allure.
Reposant l'instrument sur son baldaquin, elle sortit enfin ses nouvelles partitions et les feuilleta, fredonnant les notes encore inconnues pour se donner un aperçu. Le rythme battu par sa main sur l'une de ses cuisses.
_Sinon, je peux aller dans la salle commune si tu préfères!
En attendant la réponse de l'autre jeune Serdaigle, elle frotta son archet et accorda pianissimo son alto.

Souaffle

Un temps passa, puis les lourds rideaux du lit à baldaquin voisin s'entrouvrirent pour laisser apparaître Judy, qui apparemment, devait lire depuis un bon moment au creux de son oreiller car elle était passablement décoiffée.
Dans sa main gauche, elle tenait "Orgueil et préjugés", un livre Moldu incontournable, et dans sa main droite, une longue plume noire au reflets mordorés, qui, si Miranda était bel et bien renseignée, était la préférée de Judy.
Après avoir appris à Miranda ce qu'elle était en train de faire (même si, ayant vu le livre et la plume, ce n'était plus très dur à deviner), Judy lui proposa de faire leurs devoirs ensemble lorsque Miranda aurait finit d'écrire.

"Oui, évidemment. Je ne me rappelle plus ce qu'on a à faire... De la Métamorphose, je crois et aussi des Potions..." fit Miranda avec un soupir.

Elle adorait la Métamorphose, mais les Potions n'étaient pas son fort. Il fallait être trop rigoureux pour cela, et c'était une des nombreuses qualités qui manquaient à Miranda. Soit elle tournait sa potion dans le mauvais sens soit elle ajoutait trop de cela, ou alors pas assez de ceci... Bref, elle était une véritable catastrophe. La seule potion qu'elle eut réussie à ce jour était la potion pour soigner les furoncles apprise en première année...

"Ah, et on doit aussi s'entraîner au sortilège du Mutisme" ajouta-t-elle en écrivant une nouvelle phrase dans son carnet.

Judy, pendant ce temps là, avait rangé son carnet, son livre et tout son attirail de littéraire pour sortir de sous son lit son étui à violon. Judy jouait du violon depuis plusieurs années à présent, et Miranda, qui adorait cet instrument, adorait aussi quand sa cousine et meilleure amie en jouait.

"Est ce que ça te dérange si je joue un peu de violon pendant que tu écris ?" lui demanda d'ailleurs Judy pendant qu'elle positionnait son instrument sur son épaule (Miranda n'avait jamais réellement compris comment ce truc là tenait sur une épaule et comment les violoncellistes faisaient pour en jouer sans en voir la majeure partie. Ou peut être bien qu'il en voyaient la majeure partie... Mystère et Boule de gomme).

Comme Miranda finissait d'écrire une longue phrase dont elle était particulièrement fière, elle ne répondit pas immédiatement à Judy, cette dernière s'inquiéta donc et demanda une nouvelle fois en sortant ses partitions:

"Sinon, je peux aller dans la salle commune si tu préfères!"

Miranda inscrivit un point d'exclamation à la fin de sa phrase et leva le nez pour répondre à Judy:

"Non, tu sais bien que ça ne me dérange pas du tout. Je finissais juste d'écrire une phrase, et puis... pour ce que j'écris, il n'y a pas besoin de tant de concentration."

Miranda sourit à son amie puis se relit de nouveau pour voir où elle en était. Judy commençait à présent à jouer quelques notes par-ci par là pour se chauffer puis, elle commença à travailler un nouveau morceau. Miranda fredonna quelques notes et trempa sa plume dans l'encre.

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503 mots

Souaffle

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Judy avait demandé à son amie, meilleure amie, cousine, si elle voulait faire leurs devoirs avec elle. Celle ci répondit:
_Oui, évidemment. Je ne me rappelle plus ce qu'on a à faire... De la Métamorphose, je crois et aussi des Potions... Ah, et on doit aussi s'entraîner au sortilège du Mutisme...
Judy regarda dans son sac pour répondre à la question déguisée précédente, car elle non plus ne se rappelait pas les devoirs qu'elles avaient à faire. Après avoir chercher longtemps son agenda sans succés d'ailleurs, car celui ci était depuis tout ce temps sur sa table de nuit; elle rit et lui dit enfin:
_Oui c'est ça! Elle referma son petit agenda en cuir et le replaca. Je pourrai t'aider pour les potions, on en a une à faire justement!Ceci la réjouissait car elle adorait trafiquer des ingrédients...etc... Par contre, quand il s'agissait de rédiger un devoir sur les potions, ça l'interessait moins, mais assez pour qu'elle y prenne plaisir. Elle avait aussi hâte de s'entraîner au sortilège du Mutisme qu'elle avaient à travailler. Ensuite, elle allait devoir aller se doucher, car ses cheveux devenaient vraiment impossibles à garder tel quels sur la tête.
Sur ce, elle demanda à Miranda si elle pouvait jouer du violon pendant qu'elle écrivait sur son cahier violet les évènements de la journée ou si elle préférait que Judy aille dans la salle commune.
Cette dernière répondit finalement:
_Non, tu sais bien que ça ne me dérange pas du tout. Je finissais juste d'écrire une phrase, et puis... pour ce que j'écris, il n'y a pas besoin de tant de concentration.
Judy rit à ces mots et lui sourit. Elle se mit à jouer avec passion la nouvelle partition qui semblait un peu en dessous de son niveau car elle la déchiffra rapidement. Une fois qu'elle eut finit, elle replaça délicatement l'instrument dans son étuis. Son violon et son étuis si vieux qu'elle avait eut si jeune.. Ses parents lui avaient offert pour un de ses anniversaires, quand elle était encore enfant. Elle en avait tellement envie! Ses parents savaient qu'elle allait en jouer et qu'un tel cadeau la comblerait de bonheur, de joie et même de reconnaissance. Rassemblant tout ses souvenirs, elle les replaça dans sa mémoire avec un sourire nostalgique. Puis, pensant à une chose, se retourna vers son amie adorée:
_Oh! Mais Miranda, tu ne jouais pas du piano quand tu étais petite par hasard? Elle réfléchit et ajouta, Peut être ai-je rêvé mais il me semblait bien qu'une fois...
Miranda, surprise, releva la tête de son cahier. En effet, Judy venait juste de se rappeler d'une fois où celle ci lui avait apprit un morceau au piano qu'elle adorait rejouer. Tout en écoutant la réponse de la jeune Serdaigle, elle commença à sortir son chaudron, son agenda ainsi que son matériel d'ingrédients, tout en fredonnant une chanson doucement "it's a wild world". Cette chanson lui fit remonter de nombreux et merveilleux souvenirs. D'ailleurs, à présent, elle avait une folle envie de baba au rhum. Ou peut être de tarte au citron...?

Miranda continuait d'aligner des phrases avec acharnement sur son carnet violet pendant que Judy déchiffrait un morceau au violon. Les notes la berçaient et les mots lui venaient plus facilement. Elle n'avait encore jamais entendu le morceau que Judy jouait, et il lui plaisait bien.
Mais soudain, Judy s'interrompit et demanda:

"Oh! Mais Miranda, tu ne jouais pas du piano quand tu étais petite par hasard ? Peut être ai-je rêvé mais il me semblait bien qu'une fois..."

Pendant que son amie semblait chercher un souvenir bien caché au fond de sa mémoire, Miranda sourit et lui répondit:

"Si, j'en joue toujours, mais pas d'un très bon niveau. C'est embêtant parce que je ne peux pas jouer du piano ici, et pendant chaque période scolaire, j'oublie tout... Ce qui ne m'empêche pas d'être terriblement heureuse lorsque je peux enfin en rejouer pendant les vacances... Et souvent, il suffit que je rejoue une seule fois un morceau et tout me revient..."

Miranda posa sa plume (tachant le drap d'encre turquoise par la même occasion) et se mit à jouer du piano dans l'air, genre mime. Et elle fredonna:

"Talala talala talala talala, talalaaaaaa lalaaaaaaaa lalaaaa -tumtumtumtumtumtum- tilaloulaloulalou..."

Les deux amies éclatèrent de rire. Miranda écrivit une toute dernière phrase sur son carnet à spirale (pour aujourd'hui en tout cas) puis le referma. C'est à ce moment là qu'un souvenir lui revint.

"Eh ! s'exclama-t-elle. Je ne t'avais pas appris un morceau, une fois ? On devait avoir vers les huit ans, ou peut être un peu plus vieilles... Tu sais un truc un peu... joyeux et entraînant. Ça s'appelait... "Boogie quelque chose", non ?"

Miranda se concentra un instant pour retrouver l'air du morceau qui ne tarda pas à lui revenir, et elle et Judy le chantonnèrent en coeur.
Miranda replaça son cahier violet dans son sac à bandoulière noir, ainsi que sa bouteille d'encre turquoise et sa plume puis elle regarda Judy qui sortait ses affaires de potion. Judy était bien plus douée qu'elle dans cette matière, ce qui tombait plutôt bien, de l'aide ne serait pas de trop.
La musique semblait être plus que présente ce jour-ci, car à présent, c'était une de leur chanson préférée que Judy chantait doucement. Cette chanson là rappelait également des souvenirs mélancoliques à Miranda, des souvenirs qui la firent sourire, si bien qu'elle entonna elle aussi avec des images plein la tête:

"Oh, baby, baby, it's a wild world
It's hard to get by just upon a smile
Oh, baby, baby, it's a wild world..."

Sortant elle aussi son attirail de potion (chaudron, fioles, ingrédient, parchemin et cahiers où étaint noté toutes les potions réalisés en cours) Miranda se disait que vraiment, elle n'avait aucune envie de commencer par le devoir de potion. D'ailleurs, elle ne se rappellait même plus ce qu'elles avaient à faire. Mais au moins, ce serait fait, et ce qui est fait n'est plus à faire comme le dit l'adage aussi bien employé chez les Moldus que chez les Sorciers.

[501 mots]

Les deux jeunes filles, en se remémorant le morceau qu'avait apprit Miranda à Judy, se mirent à le chanter. Leur jolies voix résonnaient dans le dortoir des filles de Serdaigle. Elles enchaînèrent sur la fameuse chanson qu'elles adoraient tant:
"Oooouh Baby baby It's a wild world...
I'll always remember
You like a child girl...
la la la la la la la..."
Judy et Miranda chantaient à tu tête. Quand le "BABY I LOVE YOOOU" arriva, les deux jeunes serdaigles auraient passé pour des véritables folles s'il y avait eut un public. En effet, elle montèrent sur un lit à baldaquin, et, bras dessus bras dessous, se mirent à beugler "BABY I LOVE YOOOOU" en tendant un bras vers le ciel et l'autre sur le coeur... Une fois la folle chanson terminée, elles se laissèrent tomber sur le lit en question, qui ne semblait d'ailleurs pas être le leur, en éclatant de rire... Deux gamines se tortillant d'un fou rire, deux amies...
Quand elles se furent quelque peu calmées, Judy confia à Miranda qu'il y avait peut être un endroit dans le chateau où il y avait un piano. Elle lui dit qu'elle tenait cette information d'un élève pianiste justement, qui "aurait" réussit à convaincre l'ancien directeur d'en exporter un. Le directeur lui "aurait" fait un clin d'oeil en disant que s'il voulait vraiment jouer, il trouverait un piano. "Quelle drôle d'histoire!", finirent par conclurent les deux jeunes filles.
Judy et Miranda commencèrent à sortir leur matériel à potion. Miranda ne semblait pas embaler et Judy lui dit joyeusement:
_Allez! Ca va être marant! On doit faire... euh...
Elle regarda son agenda et ce qu'elle lit la surpit.
_Strengthening Solution? La potion de force? Mais.. Elle n'avait pas était supprimée du programme?
Elle fronça les sourcils et regarda les ingrédients qu'il fallait.
_Il nous faut en tout cas comme "ingrédients majoritères et spéciaux" du "jus de grenade" et du "sang de salamandre".
Elle déboucha la bouteille remplie de liquide rouge framboise et commença à remplir son chaudron des ingrédients de base demandés. Elle se tourna vers Miranda et lit tout haut:
_Alors.. Son doigt se promenait sur le manuel. Il nous faut donc commencer par mettre un fond (5 gouttes) de sang de salamandre truc muche, "puis, mettre une pincée de rutabaga séché". [...] "Tournez 8 fois dans le sens des aiguilles d'une montre".
Les deux sèrieuses élèves, assises en tailleur sur le planché sombre, s'éxécutèrente en silence. Judy le rompit au bout d'un moment:
_Tu as vu que la prof' de SACM propose de nous faire nous occuper d'une de ses créatures dans le jardin aux citrouilles? Je trouve ça chouette comme idée... Mais ça m'étonne que Rogue la laisse faire! Je ne pensais pas qu'autant de liberté serait accorder, aussi restreinte soit elle!
Elle soupira en repensant au si bon directeur Dumbledore avec lequel elle avait passé de si belles années ses 4 premières d'études. Tout était si simple alors, si beau, à Poudlard. Aujourd'hui, la peur et l'appréention de se faire prendre était partout. Heureusement, les deux amies, Judy et Miranda, faisaient parties de l'AM et étaient bien décidées, comme toute cette courageuse et belle famille, à se battre!

[531 mots]

Après avoir entamé la chanson "Wild world", Judy confia à Miranda qu'il était possible de jouer du piano à Poudlard. Elle tenait apparemment cette information d'un élève pianiste. Miranda fut enthousiasmée un instant, puis elle se rappela à l'ordre en se disant qu'il ne fallait pas toujours croire ce qu'on entend vaguement présumer...
Les deux amies passèrent donc aux devoirs, et premièrement, aux potions.

"Allez! Ça va être marrant!" encouragea Judy lorsqu'elle vit l'air abattu de Miranda, au moment de sortir leurs chaudrons.

Marrant ? Les potions ? C'était un des rares mots qui ne venait pas à l'esprit de Miranda quand elle pensait à cette matière. Ennuyeux, rigoureux, long et assommant, oui. Mais marrant ? Non, vraiment, ça ne l'aidait pas, et sa mine ne retrouva pas sa gaieté habituelle.

"Strengthening Solution? La potion de force? Mais.. Elle n'avait pas était supprimée du programme? s'exclama Judy d'un air étonné en regardant son agenda."

Miranda haussa les sourcils et les épaules en même temps. Ce qui voulait dire que:
1. elle n'en savait rien
2. et elle s'en fichait plus ou moins.
Elle écouta Judy citer les ingrédients dont elles avaient besoin pour réaliser cette potion et les sortait au fur et à mesure, passablement dégoûtée par le sang de salamandre. Malgré tout, elle se promit de réussir sa potion et versa précautionneusement 5 gouttes de ce liquide rougeâtre dans son chaudron. Puis, après avoir bien vérifié que le sens des aiguilles d'une montre qu'elle se figurait était le bon, elle tourna le tout huit fois grâce à sa baguette magique.
Puis Judy entama un sujet plus joyeux, et même si cela perturbait la concentration (plutôt nouvelle) de Miranda, cette dernière était reconnaissante envers son amie de lui faire oublier un instant les potions et leurs ingrédients morbides.

"Tu as vu que la prof' de SACM propose de nous faire nous occuper d'une de ses créatures dans le jardin aux citrouilles? Je trouve ça chouette comme idée... Mais ça m'étonne que Rogue la laisse faire! Je ne pensais pas qu'autant de liberté serait accordée, aussi restreinte soit elle!"

Miranda sourit joyeusement. Le cours de Soins aux créatures magiques n'était pas son favori, mais parfois, lorsqu'elle était énervée ou triste, cela lui permettait de se changer les idées, et étudier des créatures magiques en plein air était plutôt sympa.
Sa créature préférée étant de loin les Hippogriffes, étudiés en troisième année (autrement dit pour Miranda, cela faisait deux années), Miranda espérait que le professeur Wilhelmina Gobe Planche la laisserait s'occuper de l'un d'entre eux malgré qu'ils soient plutôt dangereux. Miranda avait suivit, écouté et prit des notes comme jamais pendant le cours sur les Hippogriffes (car vraiment, ces créatures majestueuses et effrayantes la fascinaient) si bien qu'à présent, elleressentait seulement un minuscule picotement de peur dans la poitrine lorsqu'elle en approchait un. Elle expliqua tout cela à Judy:

"Oui, j'ai vu ! J'adorerais m'occuper d'un Hippogriffe, pas toi ? Je sais bien que c'est dangereux, mais peut être que la prof me fait assez confiance pour m'en confier un... Et comme tu dis, c'est bizarre que Rogue ai accepté ça, ajouta-t-elle avec un moue soupçoneuse, mais si ça se trouve, il n'est même pas au courant..."

Rogue. Rien que son nom sonnait comme celui de quelqu'un de mauvais. Miranda lui en voulait, à lui et aux Carrow de lui gâcher ses années à Poudlard. Elle était donc entrée, tout comme Judy, dans l'A.D (l'armée de Dumbledore) et espèrant que cela serait utile dans l'avenir pour la communauté des Sorciers.

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# TOUS COMPTES # Souaffle

_Oui, j'ai vu ! J'adorerais m'occuper d'un Hippogriffe, pas toi ? Je sais bien que c'est dangereux, mais peut être que la prof me fait assez confiance pour m'en confier un... Et comme tu dis, c'est bizarre que Rogue ai accepté ça, mais si ça se trouve, il n'est même pas au courant...
Judy se remémora son cours avec les hyppogriffes deux ans auparavant et ceci la fit sourire. Elle revint à la réalité et répondit à Miranda:
_Oui tu as raison.. Elle a du le lui caché!
Elles rirent toutes deux et Judy se rappela la question de son amie.
Elle réfléchit un instant et conclu:
_M'occuper d'hyppogriffe.. Ouaou! Si! Ce serait un grand privillège je trouve!
Elle s'imaginait déjà caresser le museau d'un bel et grand hyppogriffe aux plumes de nuit.. Elles s'imaginairent toutes les deux avec les créatures tout en réalisant leur devoir de potion.
Judy avait enfin trouvait le moyen de distraire et d'agayer un peu son amie pendant un tel travail.
Elle rit intérieurement et se félicita elle même!
Après avoir tourner 8 fois avec sa cuillère, elle jeta un vif coup d'oeil à son agenda car sa potion se portait bien. Un joli dessin de retourneur de temps que lui avait fait Miranda lui rappela une chose.
_Hé! Tu as vu que l'on est premiers des quatres maisons sur les sabliers? s'écria t elle.

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