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| Je cours, donc je suis [Terminé] | |
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Invité
Ξ Sujet: Je cours, donc je suis [Terminé] Dim 1 Mar - 14:28 | |
| Si vous êtes passé par les bords du lac en ce mercredi soir vous avez peut être entendu le râle d'un animal. Certain élèves pensèrent même qu'une monstrueuse créature était venue finir ses jours sur les bords de l'étendue d'eau noir. D'autre encore, effrayés par les bruits rauques, allèrent chercher l'enseignante de soin au créature magique. Ils ne trouvèrent trace d'une quelconque bête dans les environs. D'autant plus que le bruit semblait se déplacer. Mais ne vous inquiétez pas jeunes gens, aucun monstre ne traîne aux abords de votre lac. En réalité il s'agissait simplement d'Ethele Val, élève de première année, en plein sport. Décidé à perdre les kilos qu'elle avait pris au court des derniers mois, voilà que la Serdaigle faisait son jogging. A force de s'empiffrer de gâteau à la citrouille et de crème de vanille lors de ses très nombreuses révisions, elle avait développé un embonpoint qui commençait à devenir assez alarmant. Malheureusement la jeune fille n'était la plus sportive de Poudlard et cela faisait à peine dix minutes qu'elle courrait. Pourtant lorsqu'on la croisait dans on jogging rouge -accordé à ses cheveux s'il vous plaît- on avait le sentiment qu'elle venait d'effectuer un marathon.
Musique de Rocky!
Toute en sueur, rallant comme un phoque asmatique, elle avait pour but d'effectuer trente minutes de course. Allez, il n'en restait que vingt à faire. Mais ses jambes commençaient à sérieusement lui faire comprendre qu'il était temps de faire une petite pause -et son estomac lui essayait de faire passer le message "on pourrait aussi prendre une p'tit remontant-. Soufflant comme un boeuf, elle croisa un groupe de sixième année qui lui lancèrent un regard interloqué et l'une des filles ricana. Ha bah hé, ici tout le monde n'est pas magnifique hein. On a pas tous la silhouette d'un mannequin. D'ailleurs c'était assez étrange... dans cette école la plus part des étudiants -s'ils rataient leur étude- pouvait toujours poser pour des magasines.
Traînant la patte elle fini par abandonner l'idée de courir les 30 minutes d'un seule et unique tenant et, dans un dernier souffle, elle se stoppa, mains sur les hanches. Le coeur battant à tout rompre, les jambes écart, elle avait tout – surtout avec la lumière du coucher de soleil- d'une pub pour des affaires de sport.
"Avec les chaussures I'm a flying Witch, vous avalez les kilomètres aussi facilement qu'une raclette"
Slogan débile s'il n'en est mais la jeune était détective et non publicitaire. C'était donc excusable. Elle se mit à marcher, se dégourdissant les jambes, tournant en rond comme une imbécile sur le chemin de terre. Comment Holmes faisait-il pour être si sportif et courir des kilomètres sans être fatigué? Il fallait vraiment qu'elle devienne plus endurante... ne serait-ce que pour s'enfuir plus facilement en présence des Carrow. Op op op, bondir comme un petit lapin au milieu des couloirs. Elle prit une grande bouffée d'air, penchant la tête en arrière. Ses cheveux rouges, attachés en queue de cheval vinrent balayer ses reins et elle émit un petit rire stupide.
Soudain, elle se redressa. Quelqu'un la regardait adossé contre un arbre. Ami ou ennemi? La jeune Val émit un certain grognement... il était peut être temps de se remettre à courir.
Dernière édition par Ethele Val le Dim 12 Avr - 9:27, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Mer 4 Mar - 20:08 | |
| Ces temps-ci, le jeune brun passait la plupart de son temps dehors, pour la simple et bonne raison que c'était les lieux les plus sur. À l'intérieur, il y avait les vipères qui cherchaient à vous coincé pour une faute que vous ne commettez pas. Surtout lorsque vous faisiez partis des né-moldus. Chaque jour, les gens de sa trempe vivaient avec une baguette sous la gorge. Quelle chance... Quel bonheur... Enry faisait comme les années précédentes, il ignorait. Pour le moment, il était tranquille, personne ne s'approchait trop près de lui. Peut être était-ce ses airs de méchant garçon qui effrayaient tant la population de Poudlard. Du moins, les élèves. Puisque les professeurs [surtout le vieux aux cheveux gras Rogue, et Alecto, la taré de service], il y en avait pleins d'autres aussi, qu'il valait mieux craindre. Parfois, pas de chance, lorsque vous voulez éviter ces gens, ils vous tombent dessus tel des rapaces. Certes, Enry faisait partis des rapaces, mais il faisait partis des débutants. Bien heureusement, il était plus du genre à éviter les gens qu'à les attaquer. Sauf si ceux-ci venaient vers lui SANS sa permission...
On est d'accord sur un point : Enry a changé depuis sa première année, il n'est plus aussi misanthrope qu'avant. Et ce, grâce à ces quelques affinités à Poudlard. Heaven avait été la première à l'avoir fait changer, la première aussi qui avait touché à ses lèvres, la première qu'il aimait à la folie et qu'il aimait encore. Cet amour impossible n'était pas prêt de prendre fin. Il l'idolâtrerait encore des années et des années, et peut être même jusqu'à la fin de ses jours. Qui sait...
Le jeune garçon venait d'entamer une superbe promenade au bord du lac. Promenade qui promettait d'être tranquille, en vue de la population qui courait dehors... Deux à trois élèves tout au plus. Lorsqu'il passa sur un chemin de terre plus étroit par contre, il croisa un groupe d'individu. Quelques filles qui ricanaient, et deux ou trois garçons plutôt silencieux. Le groupe discutait d'un sujet visiblement très intéressant. Il parlait d'une fille, d'après le peu qu'il comprit de la conversation. Mais, lorsqu'il passa non loin d'eux, l'une des filles marmonna d'une voix moqueuse : " Celui là, sur qu'il est ami avec l'autre débile aux cheveux rouges. " L'autre débile aux cheveux rouges, devait en toute évidence, être le sujet de ragot du groupe. Enry ne porta aucun regard en direction du groupe de serpentard. Pas la peine de porter son attention sur des gens qui risquaient de vous empoisonner la vie.
Le petit aigle plissa les yeux, enfonçant d'avantage ses mains dans les poches de son pantalon tout en accélérant l'allure. Il traversa plusieurs rangées d'arbres avant de débouché sur le lac. Un de ses endroits favoris pour méditer. Là où les champs des sirènes pouvaient vous atteindre, là où le vent ne le pouvait pas. À l'abri des arbres, à l'abri des conflits et des bruits... La tranquillité avait toujours été savourer par notre jeune garçon, et il la savourerait toujours. Rien de mieux qu'un bon bol de tranquillité lorsque votre coeur bas à deux cent à l'heure à cause d'un règlement à s'arracher les cheveux, et de la mentalité de nombreux élèves...
Alors qu'il venait seulement se s'adosser contre un arbre, il entendit des pas venir vers lui. Il tourna son regard de glace vers le personnage qui semblait avoir couru. Le jeune aigle plissa les yeux, découvrant une longue chevelure de feu et deux prunelles qui le fixaient. Une première année, vu qu'il ne l'avait jamais vu. Et, elle semblait avoir envi de s'enfuir très vite... Bien. Nous voyons ici que la réaction des gens face au jeune serdaigle n'a pas changé...
" Pff... "
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Ven 6 Mar - 21:35 | |
| L'autre débile aux cheveux rouges donc avait repris sa course, depuis quelques secondes à peine. Enfin, la silhouette de son observateur secret lui fut dévoilée et elle eut tout le plaisir de voir un jeune homme -plutôt mignon- faire son apparition. Tiens, c'était l'illustration même de ce qu'elle venait de dire, un beau garçon, avec une gueule d'ange, le genre de personne à faire tomber les filles. Hé! En parlant de ça, voilà que notre petite Serdaigle de première année se prend les pieds dans une racine -Il fallait faire attention à la route plutôt qu'à ses beaux yeux.-. Un vol plané plus tard, elle se retrouve face contre terre.
Ses muscles déjà douloureux lui firent aussitôt comprendre que cette fois, s'en était trop. Ils venaient déjà de faire un effort spectaculaire en s'usant durant dix minutes de course, il n'était pas question de faire du saut en longueur maintenant. Et les bras rancuniers de la jeune fille refusèrent de la porter lorsqu'elle voulu se relever, comme si de rien n'était, la tête haute. Décidément. Elle n'était bonne qu'à se ridiculiser. Combien de temps avait-elle passé les fesses par terre depuis son entrée dans cette école? Entre les chaises que les Serpentards faisaient soudain disparaître sous son fessier et ses diverses maladresses elle devait cumuler environs 2h30 au sol.
Ce qui était déjà pas mal.
Les larmes aux yeux, un genoux en sang, elle fini par réussir à se redresser sur son séant. Ce n'était déjà pas drôle d'être une première année timide qui avait l'étiquette de "lèche botte" des professeurs collé sur le front... alors s'humilier comme ça, une fois de plus, devant un garçon inconnu... c'était un peu beaucoup. S'essayant aussi gracieusement qu'un troupeau d'éléphant en pleine charge au milieu du chemin, elle attrapa un poignet de sable et -rageuse- l'envoya valser au loin. Enfin, elle s'occupa de regarder sa plaie. Qui n'était rien de grave d'ailleurs, juste quelque gouttes de sang qui perlaient sur sa peau blanche. Ses yeux fixèrent un instant les perles rouges comme ses cheveux et elle réprima des larmes.
Elle n'avait qu'onze ans après tout.
Respirant un bon coup, elle se releva. Observant les horizons elle fut soulagée de voir qu'il n'y avait qu'un seul témoin, toujours adossé à son arbre. Elle en était presque sur, il devait ricaner. Encore un sale serpent, un autre imbécile. Ils allaient voir, tous, quand elle aurait grandit, quand elle aurait montré de quoi elle était capable. Elle n'était pas prête à se faire marcher sur les pieds... Enfin si, si en réalité elle allait se laisser marcher dessus. Elle faisait partie de cette minorité visible qui n'avait pas le monopole de la célébrité dans cette école. Pas comme le bellâtre adossé contre son arbre, à la manière d'un Don Juan de pacotille.
"Quoi?!"
Cria t-elle, trop en colère à l'instant même pour se rappeler qu'elle était normalement timide.
"Qu'est-ce qui y'a? Tu n'as jamais été en première année? Tu n'as jamais gaffé? Non tu es parfait?! Si tu as un problème, hé bah vient me le dire en face! Hé!"
Au fond le garçon avait bien de la chance. Si elle avait les capacités d'observations du grand Sherlock Holmes, elle n'en avait pas la droite.
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Dim 8 Mar - 13:27 | |
| Il n'avait absolument rien vue, elle n'était pas tombée en beauté. Elle n'avait pas trébuché sur cette racine. Non, rien de cela. Le jeune aigle plissa les yeux, puis les détourna pour fixer les branchages qui le protéger de la légère pluie qui commençait à tomber. Le soleil était bien haut, filtrant à travers les branches des arbres. Il ne savait guère pourquoi ce spectacle lui semblait si menaçant. Peut être était-ce à cause de l'ambiance du château qui se sentait toujours aussi mal à l'aise ? Pour le moment, personne n'était vraiment venu l'agacer, personne ne l'avait approché de trop près. Pourtant, les professeurs, les Carrow devaient connaître ses racines. Né-moldu. Les meilleurs objets de tortures qui soient...
La jeune fille à la chevelure de feu le fixait avec un air horrifié. Comme s'il avait été un démon tout droit sortis des enfers. Le démon était difforme, il donnait la nausée. C'était ça ? Il donnait la nausée à l'adolescente ? Bien. Soit. C'était un fait. Mais, il ne voyait pas où il était laid. Il ne se trouvait pas non plus canon, et ne faisait pas partis des bellâtres qui passaient son temps devant un miroir. Il passait dix minutes à tout casser, et encore, c'était parfois même trop. En effet, le jeune aigle de troisième année passait beaucoup plus de temps assoupis sur un canapé ou à dormir dans son lit bien douillet que de se pomponner. Ce que faisait pas mal de garçon de nos jours. N'était-ce pas aux filles de se faire belle, de se pomponner pendant des heures ? Ainsi, il reposa son regard sur la première année qui le reluquer de haut en bas. Il avala l'envi de la remballer. Mais franchement, qu'avait-elle à le toiser de cette manière, il ne lui avait rien dit. Enry songea au semblant de conversation qu'il avait entendu de la bouche des serpentards qu'il venait de croiser. Ami avec elle ? C'était vraiment, très, très mal partis. Elle était peut être à serdaigle, tout comme lui, mais pour le moment, elle n'avait en rien le caractère. Bon d'accord... Lui c'était un peu pareil. Sans son insigne, on l'avait déjà pris pour un serpentard...
Puis, vint le moment où elle ouvrit la bouche pour déballer des imbécillités toutes aussi grosses les unes des autres. C'est là qu'il se demanda si elle était vraiment à serdaigle... Si elle avait au moins l'un des atouts que Rowena Serdaigle avait attribué à sa maison... Cette fille avait les caractéristiques des blaireaux... Enry avait l'art de ne pas les apprécier. Trop collant à son goût, trop expressif, et trop gentil. Surtout collant... Il n'y avait qu'à voir Sarah... Enry par-ci, Enry par-là ! Mais bon dieu, je ne suis pas ton ami ! T'es sensé me haïr depuis la dernière fois ! En effet, il arrivait à Enry d'être gentil, mais souvent ces doux propos pouvaient être vexant... Sa franchise déchirait les coeurs. Et il faisait tout ça inconsciemment...
" ... Preuve du contraire, c'est bien toi qui me regarder comme si j'étais un alien. "
Le jeune garçon avait levé les yeux vers elle, plongeant son regard ciel dans le regard marron foncé de la jeune fille. Il n'avait pas bougé d'un millimètre, son dos toujours adossé contre l'arbre. Son air impartial l'énerverait sûrement, elle allait en toute évidence penser des centaines de choses négatives sur son comportement. Mais, il s'en fichait totalement...
" Et puis, je n'ai jamais fait de gaffe de ce genre quand j'étais en première année... Je regarde toujours où je marche. "
Bien entendu, il n'allait pas lui dire qu'il était moins habile de ses mains. Un événement lui traversa l'esprit, la fois où il avait ridiculisé Heaven. Lorsqu'il avait renversé du jus de citrouille sur la belle robe de la vipère... Cela avait été folklorique...
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Mar 10 Mar - 10:59 | |
| Comme un alien? Elle était bonne celle là. Bon certes, le regard d'Ethele était rarement souriant et plein de bonnes attentions lorsqu'il se posait pour la première fois sur une personne. On pouvait même dire le contraire. Froid, mauvais, tout dans son attitude semblait dire "ose approcher, et tu vas voir." Ho ça oui, elle n'aimait pas qu'on l'aborde. Mais elle aimait encore moins qu'on l'observe, qu'on la détail comme une bête de foire. Et des deux jeunes présents à l'instant même aux abords du lac la plus étrange, l'alien comme disait le garçon, c'était de loin la première année. Avec ses cheveux rouges, sa petite taille, ses yeux presque noirs, elle passait souvent pour une égocentrique étrange.
Il n'en était rien. Ses "délires" étaient tout ce qu'il y avait de plus terre à terre. Sa seule folie jusqu'alors était son association avec Bailee. Comme lui répétait souvent sa mère, l'excentricité n'était pas de leur rang. Elle ne comprenait pas vraiment d'ailleurs. Car au vu des chapeaux que portait la mater, celle ci savait faire preuve d'un goût plus qu'étranges par moment. Enfin bref, elle se rapprocha du garçon, points serrés, mine renfrognée, aussi rigide qu'un piquet. Prête à en découdre. Exaspérée au plus haut point par la distance que le garçon avait dans la voix. Comme si la personne qu'il avait en face de lui n'avait aucune importance à ses yeux. Le calme que certains de sa maison affichait en toute circonstance avait le don de l'agacer. Et alors, il ne voulait pas se passer les nerfs lui aussi?
Il allait prendre pour les autres, voilà.
D'autant plus que sa dernière remarque était des plus cassantes. Du genre "tu n'es qu'une petite imbécile, que veux-tu que je te dise?". Arrivée en face de lui, l'air mauvais, elle planta ses yeux noirs -oui car il lui arrivait souvent de les voir virer de cette couleur avec son humeur- dans le siens. Malheureusement, aucune réponse pertinente ne lui vint à l'esprit. Bravo le sens de la répartie! Non mais, de quoi elle avait l'air comme ça, à menacer -sans véritable raison- un garçon de sa maison. Elle souffla bruyamment en fouettant l'air de la main. Hé quoi. Peut-être qu'en se calmant un tantinet elle trouverait quoi répondre. Elle tourna dos au garçon, croisa les bras. Bon. Mince.
"Hé! Personne n'est parfait hein. C'est ta faute aussi, tu m'as distraite."
Marmonna t-elle, toujours de dos. Yahou. Avec ça le garçon allait sûrement s'enfuir en pleurant et en appelant sa mère. Qu'est-ce que tu peux être menaçante par moment! Un vrai lion à mettre en cage. Autant d'agressivité et de méchanceté dans une seule et même phrase... ce devrait être l'oeuvre du diable en lui même! Ha ça, si elle pouvait réciter par coeur l'ensemble des ministres de la magie depuis la création de ce dernier, elle n'avait pas un talent prononcé en ce qui concerné le tac au tac. Sauf exception. Enfin pas quand son cerveau se bloquait sur une émotion si vive.
Non, elle n'arrivait pas à réfléchir.
Et c'était bien dommage. Non parce que là, alors qu'elle cherchait vengeance et satisfaction elle récoltait plus de la frustration. |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Ven 13 Mar - 22:38 | |
| Dans le regard de la première année, une haine profonde lui était destinée. Tant d'amour en une seule personne, il ne pouvait pas mériter mieux. Malgré qu'il se pose quelques questions sur les raisons d'une telle... attention. Attention négative je précise. Ainsi, ils se retrouvaient à se toiser, elle avec son regard de braise, et lui avec son air impartial. Comme un je-m'en-foutisme. Enry quoi. Le jeune Irlandais plissa les yeux, il retint à nouveau soupire. Il ferait peut être mieux de s'en aller, à ce rythme là, il allait une fois de plus se faire détester. Car, les gens avaient l'art de réagir au quart de tour à ses propos qui pourtant, était simplement, pleins de franchises. Enry n'était pas du genre moqueur. Pourtant, lorsqu'on l'entendait parler, on pouvait prendre ses propos dans le sens qu'on souhaitait.
Ainsi, la jeune demoiselle afficha un air plutôt déconcertant, si elle en avait eu l'occasion, peut être l'aurait-elle frapper ? Vu ça corpulence, elle n'aurait même pas réussis à lui faire un petit bleu. Pourtant, si l'on regardait la corpulence du jeune homme, on pouvait voir qu'il n'était pas excessivement fort. Après tout, il n'avait que treize ans. Une bête de muscle à treize ans, c'est rare. Mais, c'est possible à trouver. Puis, l'adolescente finit par lui tourner le dos après avoir balayer l'air d'un revers de la main. Signe qu'il comprit encore moins. Alors, Enry était doué pour comprendre les gens bizarre, mais l'état d'esprit de cette demoiselle l'échappait quelque peu. Elle avait peut être réellement un grain. Ca arrivait souvent de nos jours. Sauf qu'à la différence de nombreux élèves de l'école, elle avait un gain très positif. Ca bizarrerie éloignait les gens. Quelque chose qu'il aurait bien aimé avoir. Car, au contraire, depuis quelques temps, il avait l'impression que tous les débiles cherchés à le côtoyer. Super. Enfin, du moins, les quelques débiles qui se trouvaient dans le même établissement que lui. Vous voyez ceux qui aiment propager les ragots juste pour descendre la réputation des gens ? Hors, ils avaient au moins l'intelligence de constaté qu'Enry n'avait pas de réputation du tout. Alors que ce tramait-il dans ces esprits vides ? Hm ? Très bonne question...
C'est alors qu'il décida, au plus grand bonheur de la belle au nom toujours inconnue, de l'écouter. Et bien, quel tact, quel répondant, quel... violence dans les mots. Il était persuadé qu'elle allait lui déverser des insultes mais non, elle lui avait déversé une eau froide sur la nuque. Du vide. Rien, du, tout. Ouais ! Elle m'héritait des applaudissements. Il était d'accord que les serdaigles étaient des intellectuelles, mais, là, elle prouvait tout le contraire. Heureusement qu'elle ne lisait pas dans l'esprit des gens... Enry était le genre de garçon qu'on avait envi de tuer.
" Je n'ai jamais remis en cause tes éventuelles imperfections. Je m'en fiche... Totalement. À dire vrai... "
Le jeune aigle plissa les yeux, fixant le dos de la jeune fille. Magnifique de se faire ignorer de cette manière. S'il avait réagis ainsi, sur qu'elle lui aurait hurler dessus. Enry haussa un sourcil, soulignant plusieurs fois dans son esprit ses derniers propos. Et bien, il avait distrait cette pauvre demoiselle. Il aurait préféré qu'elle accuse la racine, plutôt que lui. Mais, en y réfléchissant bien, c'était bien lui qui était du genre à faire ce genre de chose. Et, il aurait légèrement modifié ses propos, du genre : ' Pardon la racine qui se trouvait sur mon chemin... À cause de toi, j'ai trébuché. ' Certes, il aurait sûrement dit ça s'il se serait retrouver dans la même situation de la demoiselle, ce qui n'était pas le cas...
" C'est toujours la faute des autres. C'est vrai. Tu as tout à fait raison. D'ailleurs, c'est aussi ma faute aussi si on ne s'est pas présenté je présume. "
Il avait vraiment envi qu'elle réponde un truc du genre : Je n'ai pas envi de te connaître. Et cela serait super ! Il pourrait s'en aller, passer son chemin. Et oublier... Tout simplement... |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Sam 14 Mar - 12:48 | |
| Quoi? Il.. il voulait passer aux présentations? Heureusement qu'Ethele était de dos, car déjà qu'il ne cessait de se moquer d'elle, s'il avait vu son visage à l'instant même, il s'en serait donné à coeur joie. Toutes traces de colère avaient disparues et elle fixait le lac, étonnée. Un de ses sourcils était levé, ses joues avaient prit une couleur rosée et se mordait la lèvre inférieur. Le garçon la déstabilisait avec une facilité déconcertante. C'était comme si tout sentiment glissait sur lui, à la manière de l'eau sur un parapluie. Sa voix n'était pas sèche, bien que ses paroles soient un tantinet agressives. La jeune fille tenta de ne pas laisser transparaître son désarroi et son étonnement, mais son corps la trahissait comme à chaque fois. Alors que quelque minutes avant, elle serrait ses bras croisés contre elle, enfonçant ses ongles dans le tissu de son jogging, ses muscles s'étaient soudain relâchés... et ses bras glissaient lentement le long de son torse.
Lorsque ses mains furent au niveau de ses hanches, elle toute colère s'était envolée. Elle était plutôt intrigué. Le serdaigle qui se trouvait derrière elle devait être quelqu'un de bien singulier. Dans le bon sens du terme. Mais elle ne savait pas vraiment si elle ressentait à l'instant même un sentiment de sympathie ou plutôt une profonde aversion pour sa personne. Une fois de plus, son premier jugement n'était pas le bon. Le garçon ne semblait pas être une vedette du château. Si s'avait été le cas une foule de demoiselle belles et aux mensurations parfaites seraient venues pour protéger leur chouchou. Et Ethele aurait été une fois de plus envoyé se faire voir, mais avec la délicatesse et la sensibilité des jeunes filles en fleur. Il n'avait pas non plus le comportement charmeur et exaspérant que les grands de ce monde avaient lorsqu'ils se trouvaient face à une nouvelle personne. Non, au lieu de la retenir à l'aide de phrases sympathiques, il semblait vouloir la voir partir.
Elle fit lentement volte face, fouillant le sol des yeux. Son cerveau avait enfin reprit une allure normal et son tact était revenu à la normal. Elle retira sa queue de cheval, ébouriffa ses cheveux et lança un regard au garçon, un sourire narquois sur les lèvres. Il était temps de montrer qu'elle était une Serdaigle. Au du moins, temps de montrer qu'elle aussi savait faire des phrases de plus de 3 mots. Essayant de paraître sur d'elle, elle fit un pas vers son adversaire, espérant le faire reculer, voulant par se mouvement montrer qu'ici, elle était le chef.
"Ho non, c'est essentiellement ma faute. J'étais bien trop énervée pour penser à me présenter. En même temps, quand on y pense, je me voyais mal arriver vers vous et vous hurler dessus de la manière suivante: Bonjour! Je suis Ethele Val et j'ai l'attention de passer mes nerfs sur votre personne! Non, très sincèrement, ce n'aurait pas été logique. Quoi que. Si encore, j'avais porté un nom connu, j'aurais pu m'introduire en premier lieu. Savez vous à qui vous parlez Monsieur? Le savez vous?! A Ethele Val! Oui Monsieur! La fille des Val!"
Elle ponctua ses dernières phrases en tapotant le torse du garçon du doigt, posant son autre main sur ses hanches. Le tout avait un air très théâtral.
"Malheureusement, je suis presque sure que mon nom ne vous dit rien, ais-je tord? J'en doute. Si encore il vous avez fait trembler de peur, pourquoi pas. Mais puisque vous semblez froissé par mon manque de politesse, je m'en excuse Monsieur. Je n'ai pas été éduquée ainsi. Ainsi, je me présente comme il se doit"
Et effectuant une parfaite courbette, se relevant aussi droite qu'un piquet, un bras sur le ventre, l'autre dans son dos, elle s'introduit comme il se doit.
"Ethele Val, étudiante de première année à Serdaigle. Cela vous sciez t-il? Je dois peut être m'excusez de vous avoir importunez aussi! Vous proposez une petit liqueur?"
Elle sourit au garçon. Au fond, cela l'amusait beaucoup. Ce serait mentir que de dire le contraire. Si elle arrivait à fermer son caplet au grand dader qui se trouvait devant elle, elle était sure de pourvoir reprendre sa course avec une motivation tout autre. Pour une fois qu'elle osait répondre à une provocation... Autant aller jusqu'au bout, ce n'était pas le moment de se dégonfler. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Dim 15 Mar - 20:55 | |
| Était-il possible que l'adolescente s'en aille, tout simplement ? Comme ça, on efface tout ce qui vient de se passer à l'instant même où cela s'est produit ? Pourtant, la demoiselle était une première année. Les anciens (même s'il ne se considérait pas comme tel) devaient donc faire connaissance avec les premiers années pour mieux les intégrés. C'était là les règles d'ordres des serdaigles (et sûrement des autres maisons). Cependant, ce n'était guère dans les règles de notre petit aigle qui préférait de loin, rester dans son petit coin tranquille, au pays des merveilles et des livres. Néanmoins, le garçon avait quand même ouvert la bouche, parlant présentation. Leur conversation allait en toute évidence, tourner dans un autre sens. Peut être qu'ils serraient encore en mésentente. Et là, ce serait bien dommage, parce que... Mine de rien, notre jeune homme avait tenté de faire des efforts. Certes, ils étaient minimes. Mais, en compagnie des premières années, il était toujours comme ça. Finalement, ce n'était pas si difficile d'ouvrir la bouche pour leur parler. Car, pour notre jeune troisième année, les premières étaient des énigmes trop chiantes à élucidé. Enry aimait les casses-têtes, mais pas les pots de colles. Voilà donc la véritable raison de son refus d'accueillir le nouveau. Il était donc normal que l'adolescente n'ait jamais eu l'occasion de lui adresser la parole. Vous connaissez le mot éviter ? Enry connaît la définition sur le bout des doigts...
La demoiselle à la chevelure de feu sembla se détendre, du moins, en apparence. Son visage était moins crispé, les émotions tels que la haine et le ressentiment ne l'habitaient plus vraiment. Le jeune homme haussa un sourcil, et bien, elle se calmait bien vite. Etait-elle lunatique ? Peut être bien. Finalement, elle ouvrit la bouche tout en le toisant. On pouvait la penser arrogante, dans sa manière de parler. Comme s'il y avait de la moquerie après ce qu'il lui avait dit. De plus, la demoiselle du nom d'Ethele (très beau prénom en passant), s'était approché dangereusement de lui. Elle pointait un doigt accusateur vers sa personne, ce qui lui arracha un nouveau haussement de sourcil. La demoiselle s'amusait bien de la situation maintenant. Un petit sourire amusé s'étira malgré tout sur le visage du jeune homme. On aurait dit une vieille pièce de théâtre du XVII siècle. C'était plutôt comique à voir comme situation. Le jeune serdaigle finit par rétorquer :
" Tu sais, j'aimerais bien que tu me tutoies. J'ai pris dix années d'un coup, et ce n'est pas très plaisant je trouve. Je compte encore garder mes treize années, si tu le veux bien. "
Après qu'elle est fini sa première tirade, elle appuya avec son doigt accusateur sur son torse, ponctuant ses propos. Apparemment, le fait qu'il l'ait prétendu impoli avait fait ressortir son intelligence. Elle s'amusait même à choisir les mots qu'elle rétorquait avec soin. Cela ne l'agaçait pas. Au contraire, il s'amusait. Voilà maintenant que l'envi de s'en aller était partis, envolé. N'était-ce pas un bon début ? Le jeune homme voulut sourire à nouveau, un sourire toujours aussi léger, mais, il n'en fit rien. Trop sourire provoquer des rides. Et bien, il était certain que notre jeune aigle n'était pas près d'avoir des rides à trente ans, il ne souriait déjà pas beaucoup.
" Bien que ton nom ne me dise rien, comme tu l'as précisé. Je l'ai déjà entendu lors du banquet de début d'année. Je mémorise rarement les prénoms, donc, dans le futur, ne t'étonne pas si je t'appelle... Première année. "
Il préférait prévenir avant, pour éviter qu'elle commette un meurtre. Déjà que son air semblait bien plus qu'indifférent, elle n'apprécierait peut être pas le fait qu'il oublie son prénom aussi rapidement. Qui de plus est, très jolie. Mais, même un joli prénom est facilement effacé de la mémoire de notre jeune garçon. Pour quelle raison ? Mais vous le savez fort bien ! Quand il ne voit pas l'utilité le retenir, cela va rapidement dans la partie corbeille de son cerveau. Enry est toujours aussi sélectif au niveau de tout. Pour ce qui était de la petite liqueur qu'elle voulait qu'il lui propose, il fit une révérence tout aussi exagéré qu'elle l'avait fait, tout en marmonnant de sa voix impartiale :
" Navré de vous décevoir. Je n'ai pas l'habitude d'avoir ce genre de chose sur moi. "
Voilà maintenant qu'il était contaminé par Ethele. Lui aussi se mettait à vouvoyer, et à parler de manière théâtrale. Rah là là. Il n'avait pas du tout l'air d'un imbécile ainsi. Le jeune garçon se redressa vers elle, la toisant de son regard ciel. Quelle étrange rencontre tout de même... |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Mar 17 Mar - 11:33 | |
| L'étiquette. Voilà tout ce qu'Ethele avait apprit de la part de ses parents. Elle avait inlassablement répété pendant des années les même rituels lorsqu'elle rencontrait une nouvelle personne. Ethele! Entendait-elle encore résonner à ses oreilles. Tu ne dois jamais tutoyer une personne en premier lieu, l'étiquette veut que tu la vouvoies. Peu importe son âge, son rang, le vouvoiement est de rigueur. Retiens bien cela. Ho ça, elle l'avait bien comprit et elle l'appliquait à la lettre. Elle attendait généralement peu de temps pour que la personne la supplie presque d'employer de tutoiement. Elle ne comprenait pas pourquoi les autres n'aimaient pas qu'on les appel "vous". C'était tellement plus élégant que "tu". Cela mettait de la classe dans n'importe quelle phrase. C'était une marque de respect, quelque chose de rare et de précieux. Souvent Ethele s'était dit qu'elle finirait de refuser le retour au tutoiement, elle préférait bien plus dire "vous". C'était prestigieux, pour elle, et pour son interlocuteur. Mais du haut de ses onze ans, elle n'avait pas encore son mot à dire et après avoir fini son monologue, elle prit en considération le demande de...
De? De qui d'ailleurs. Il ne s'était toujours pas présenté. Même si Ethele était du genre à deviner bien des choses au sujet des gens sans qu'ils n'aient à ouvrir la bouche, elle n'en était pas au stade où elle voyait leur nom écrit en gras sur leur front. Elle remarquait bien vite leur statut amoureux, leurs centres d'intérêts, leurs habitudes... ce genre de chose quoi. Et d'ailleurs au vu du vert "mousse" qui se trouvait sur la manche du garçon et à ses mains légèrement terreuses Ethele n'avait eu aucun mal à comprendre que le jeune homme aimait la botanique, ou tout du moins, la nature en général. De même elle avait souligné un fait important: il n'allait pas oublier son prénom, non, il l'avait bien dit: il ne mémorisait pas les prénoms. C'était intéressant comme phrase, cela sous-entendait bien des choses. Comme si le garçon choisissait ce qu'il devait apprendre. Cela lui rappela une conversation entre Watson et Holmes dans "une étude en rouge". Holmes expliquait à son compagnon qu'il allait s'empresser d'oublier le fait que la terre tournait autour du soleil car cela n'avait aucun intérêt pour lui et ses recherches. Il voyait la mémoire comme un grenier dans lequel il fallait ranger les choses de façon organiser, et non entasser des tas et des tas de connaissances inutiles qui allait prendre de la place pour rien. Ce n'était pas faux. Mais Ethele était du genre mal organisée et elle avait là dedans un fouillis de connaissances qui, au bout du compte, étaient aussi inutiles les unes que les autres. Des citations, des dates, des noms... le garçon inconnu avait peut-être raison d'oublier les prénoms.
Ainsi Ethele ne s'offusqua pas d'obtenir un surnom... aussi ridicule. Mais pertinent. Après tout, il n'y avait rien de faux la dedans, elle était une première année.
Le garçon n'avait pas reculé quand elle avait fait un pas en avant. Ce qui l'avait en premier lieu gêné était maintenant assez sympathique. Sous les arbres, aussi proche de quelqu'un d'autre, elle avait un léger sentiment de proximité et de complicité. Même s'il n'en était rien. Il n'y avait rien entre eux qui laissait penser qu'ils allaient devenir les meilleurs amis du monde. Et à l'heure actuelle si le demoiselle devait parier sur quelque chose, elle aurait mit 10 gallions sur le fait qu'ils allaient passer le reste de l'année à faire semblant de ne s'être jamais rencontré. Et c'est bien imprégnée de cette croyance qu'elle se permit de répondre à son camarade.
"Surnomme moi comme bon te semble. Et il faudrait savoir, on se vouvoie ou on se tutoie? Si tu veux mon avis, je préfère sincèrement la première solution, ça sonne plus doux à mon oreille. Mais après tout, mon avis t'importe peut-être peu. Pour la liqueur, il serait bien mal venu de ma part de te blâmer, je me promène moi aussi rarement avec se genre de chose sur moi."
Elle s'étira un instant, cherchant comment continuer la conversation. L'espace d'un instant un sourire passa sur son visage. Dans un mouvement purement reflex elle se mit à se balancer d'avant en arrière, passant de la pointe de ses pieds à son talon, ses mains jointes dans son dos.
"Et permet moi à mon tour de te donner un surnom, après tout, je ne vois pas pourquoi j'encombrerais ma mémoire si tu n'en fais de même. Tu seras donc Troisième année. Avec un T majuscule s'il te plait. Il ne me viendrait pas à l'esprit de te manquer de respect. "
Oeil pour oeil, dent pour dent, la loi du Thallion avait ça de bon qu'elle n'était pas bien complexe. Continuant à se balancer d'avant en arrière, elle bascula la tête vers le ciel, observant l'orangé qui perçait à travers les feuilles.
"Ca t'arrive souvent Troisième année de te balader tout seul comme ça? T'aurais pas quelque problème d'intégration social par hasard?"
Demanda t-elle soudain, ne cherchant même pas à savoir si ses paroles étaient blessantes ou non. De toute manière tout dans le jeune homme montrait qu'il n'était pas sociable, du genre à vivre seul dans son coin. Mais elle n'avait pas envi de partir tout de suite... et la seule solution qu'elle avait trouvé pour retenir un peu plus longtemps Troisième année, c'était de lui lancer une pic... bien sentie... ou non. |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] Mer 1 Avr - 21:12 | |
| Si cela se trouvait, il allait même jeter à la corbeille le fait qu'elle soit en première année. Son esprit lui jouait parfois de sale tour, mais, il savait bien nettoyer... Pas que la jeune fille aux cheveux flamboyants soit inintéressante, au contraire. Elle parlait d'une manière propre aux serdaigles, avec intelligence et répartis. Elle avait du bon sens, semblait faire de bonne déduction. Il pouvait bien l'apprécier. Vu que désormais, notre jeune Stanley était capable de se faire des 'amis'. Revenons au fait qu'elle l'ait vouvoyer. Ethele devait peut être penser qu'il n'avait aucune éducation puisqu'il n'employait pas du tout le pronom "vous", surtout en présence d'adolescent. Le jeune aigle employait ce pronom pour des catégories de personne, et non pour toutes les catégories. Cela faisait un peu pompeux à son goût, et il avait l'impression de se retrouver dans ces vieux films des années 60.
À quoi bon employer les grandes manières lorsqu'on se retrouve d'égal à égal ? Enry n'arrivait parfois pas à comprendre certaines personnes. Ici, c'était cette jeune première année qui l'intriguait. Il la regardait avec sa neutralité coutumière, la détaillant une fois de plus de haut en bas, non sans discrétion. De plus, elle avait changé du tout au tout. Autant quelques minutes plus tôt, elle lui hurlait presque dessus, déversant sa colère sur le premier qui passait dans les parages, autant maintenant elle s'amusait presque à le faire tourner en bourrique. Remarque, c'était lui qui avait commencé. La jeune fille ne faisait que lui renvoyer joliment la balle.
Ce n'était pas si désagréable que cela de parler avec elle, elle avait de la conversation, et ses propos n'étaient pas complètement dénués de sens. Ils avaient même un très grand intérêt. Rare était les personnes qui montaient si haut dans l'estime du garçon en quelques secondes. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une première année. Elle était bien plus mature que les autres premières années. Ce trait de la personnalité lui fit songer à quelqu'un : lui. Malgré qu'elle n'était sûrement pas aussi asociale que lui lors de sa première année, il avait, tout comme elle, ce sens de la répartie qu'on ne trouvait pas toujours chez les jeunes enfants. Elle analysait les choses avec intérêt, tout en trouvant des réponses à ses propres questions. Ethele était un peu son sosie en plus jeune. Mais, il n'était pas prêt de lui en toucher un mot. Il préférait taire ses propres pensées. D'ailleurs, elle aborda le sujet de la liqueur. Il était évident qu'elle n'en ait pas sur elle. Enfin, on pouvait s'attendre à tout à Poudlard. Dieu sait les biens étranges adolescents qui séjournent dans l'école de sorcellerie.
" Tu aurais pu. Qui sait. "
Avait-il dit dans un sourire à peine perceptible. Le vent soufflait plus fort, faisant danser deux chevelures, des flammes semblaient danser dans l'herbe, et un corbeau semblait danger dans les flammes. Le spectacle vu de haut aurait pu être un tableau spectaculaire si un peintre était passé au dessus d'eux par hasard.
" Soit. Ce sera donc, le Troisième année, et la Première année. Cela me convient parfaitement. Peut être qu'il n'y aura pas d'oubli. "
Il avait appuyé sur le peut être, mais cette fois, c'était par pure amusement. Vous voyez, Enry est tout à fait capable de s'amuser. D'ailleurs, la question qui suivit lui fit hausser un sourcil. Les bruits qui couraient sur lui depuis si longtemps avaient-ils déjà atteint les premières années ? Possible. De plus, Ethele faisait partis de sa maison, il était donc normal qu'elle soit un minimum au courant des élèves qui occupaient la même maison qu'elle... mais bon, quand même. Le jeune aigle pencha la tête en avait, et laissa un soupire s'échapper de sa gorge...
" Cette réputation me suivra partout. Et... Apparemment... "
Enry plissa les yeux, puis finalement porta ses prunelles azurs sur la jeune première année. Un sourire transparent naquit pendant une fraction de seconde sur ses lèvres, lorsqu'il dit :
" J'ai contaminé des gens. Car, je ne semble pas être le seul à me 'promener' tout seul. "
[ 669 mots ] [ Navré pour l'attente ] [ Au faite, on ferme le sujet ? Il n'aboutit plus à grand chose ? Tu réponds, et je fermerais derrière. Nos personnages peuvent très bien partir ensemble vers le château. =) ] |
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Ξ Sujet: Re: Je cours, donc je suis [Terminé] | |
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