Rencontre dans des circonstances très étranges [PV Enry]

C’était une journée ensoleillée, quand Amely se réveilla et contempla le soleil étincellant qui brillait de milles feux, par sa fenêtre. Elle avait goût d’un petit tour dans la parc, et alla se changer et se préparer pour sortir dehors au soleil tapant. Lorsque Amely sortit des toilettes, coiffée, maquillée et habillée, le soleil avait disparu et le ciel était devenu nuageux. Le bleu des nuages avait assombri le firmament et la jeune fille était bien triste à l’idée qu’elle devrait passer sa promenade dans le parc sans soleil.

Rendu à destination, elle vu que peu de gens étaient dans le parc et se dit qu'elle serait bien tranquille pour s'occuper. Amely se promenait avec son livre à la main et avec son petit sac qu’elle traînait tout le temps avec elle. La jeune fille aimait beaucoup aller dans le parc, l’hiver, lorsqu’il faisait froid. C’était, comment dire, frigorifiant mais elle aimait beaucoup cette sensation. Amely se dirigea vers un arbre, un très gros arbre, et elle alla s’asseoir dans la neige, pour lire. Lire assise dans la neige ? Beaucoup de gens trouvait ce comportement bizarre, mais Amely s’en foutait.

Elle ouvrit son livre à la page numéro un. Le tout commencement d’un livre. La jeune fille adorait lire, c’était un passe-temps relaxant et en même temps enrichissant. Elle dévorait ce livre et elle gardait les yeux rivés sur celui-ci. Elle lisait les mots un par un et les relisaient si elle ne les avaient pas compris. C’était bien important de comprendre une histoire, chaque petits bouts était une clé pour comprendre. À quoi bon lire si on ne comprenait pas une l’histoire ? Très lentement elle lisait son histoire, très attentive au petits traits du déroulement sans se préoccuper de se qui se tramait autour d’elle.

Au bout d’une demi-heure à lire son bouquin, Amely commença à sommeiller. Son esprit commença à s’alourdir et à s’alourdir et puis elle finit par s’endormir sur son bouquin. Elle aimait s’endormir dehors, toute seule et surtout au froid. Lire l’endormait souvent, c’était l’un des moyens les plus efficaces qu’elle employait pour s’endormir le soir quand elle n’était pas fatiguée, un petit truc de sa mère. Plus le temps passait, plus les heures avançaient et plus de temps elle restait endormie en-dessous de son arbre. Aucun bruit n’était à l’horizon et c’était la raison du calme de dehors. Rêver pouvait être très relaxant aussi, elle aimait rêver. C’était comme s’échapper d’un autre monde, entrer dans une nouvelle réalité où tout événements pouvait se tisser dans sa tête et pouvait prendre forme.

Amely se demandait toujours si quelqu’un allait la retrouver lorsqu’elle s’occupait à dormir dehors. Il ne faisait pas un froid de canard, mais ses amies allaient sûrement aller la chercher, voyant qu’elle manquait à l’appel durant tout ce temps. Mais ce n’était pas exactement les personnes auxquelles elle s’attendait qui allait venir la chercher...

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, un jeune homme était assis devant elle, en la regardant fixement dans les yeux. Elle sursauta, évidemment et c’est après quelques secondes qu’elle le reconnu. Enry Stanley, un Serdaigle de troisième année, tout comme elle était entrain de la fixer, se demandant peut-être qu’est-ce qu’elle faisait à dormir là, accotée sur un arbre. Amely le trouvait pas pire comme garçon, surtout qu’il était très mignon. Elle ne pouvait pas le cacher, elle avait un faible pour lui. Amely trouvait beaucoup de garçon mignon, mais lui il avait, comment dire, quelque chose de spécial qui faisait qu’elle était attirée vers lui. Nul ne sait combien de temps il avait passé à la regarder mais une chose est sûre, c’est qu’elle voyait qu’il était très surpris de la voir là…

Une fois de plus, il se retrouvait à s'échapper de l'école devenu trop hostile à son goût. Le parc était le meilleur moyen pour se libérer de ces émotions. Sauf lorsqu'il y avait trop de monde, il devait trouver un autre endroit pour s'y reposer. Le jeune aigle fourra ses mains dans ses poches, fixant le sol et marchant d'un pas lent sur le sentier qui le menait au parc. Il ne faisait pas trop froid, car le soleil tapait avec violence, réchauffant légèrement l'atmosphère. Le vent glacé s'engouffrait inlassablement dans les vêtements du garçon, ce dernier frémissait mais son visage restait neutre. Seul sa mâchoire était crispée. Il aurait peut être dû prendre un pull. Tant pis, il n'avait pas envi de passer à travers les couloirs à nouveau, supporter ces regards glacials l'énervaient. Le jeune garçon poursuivit donc le chemin, sautillant lorsqu'il constatait qu'il n'y avait personne dans les environs. On l'aurait pris pour un tarer à sautiller pour se réchauffer.

Le garçon arriva finalement au parc.
Bizarrement, il était vide. Il pourrait y réfléchir consciencieusement. Le jeune Stanley poussa un soupire de soulagement. Ce serait agréablement doux de sentir le vent caresser son visage, sans que personne ne lui dise quoique ce soit. À l'école, cela devenait de pire en pire. La crainte de se retrouvait en salle de torture était d'autant plus forte. Enry ne disait plus un mot en cours, il ne répondait pratiquement même plus aux questions posés aux professeurs. Seuls certains ne le terrifiaient pas. Les bons anciens. Enry fronça le nez, puis s'arrêta près d'un arbre pour s'y adosser. Ses prunelles se posèrent sur le vaste ciel bleu, il avait l'impression de plonger dans celui-ci, comme dans un rêve. Un rêve bien plus doux et agréable qu'ici. Cela faisait combien de temps qu'il n'avait plus rêver vraiment ? Depuis combien de temps sombrait-il dans un sommeil sans rêve ? De grandes questions l'assaillirent à nouveau. Le garçon pencha la tête vers l'avant pour contempler ses pieds puis se remit à marcher.

Personne. Le parc était vide.
Du moins, c'est ce qu'il avait pensé jusqu'à maintenant. Un souffle. Différent de celui du vent. Quelqu'un était peut être tapis dans l'ombre pour pouvoir choper un élève en flagrant délit. Non, bien sur que non... Enry devenait paranoïaque. C'était sa saleté d'imagination qui lui jouait des tours. Le jeune homme s'avança donc sur le chemin, se rapprochant des bruits de respiration. À ce propos, il y trouva une fille. Des longs cheveux dorés qu'il avait déjà vu quelque part, un visage pâlichon qui semblait aussi doux que la soie. Oui, il l'avait déjà vu quelque part.

Elle était en troisième année, tout comme lui. À la différence qu'elle était à serpentard, et lui à serdaigle. Il ne lui avait jamais vraiment parler, seulement de tant à autre, lorsqu'il était contraint de lui demander des choses pour les devoirs. Pendant de longues minutes, il l'observa. Amely était habituellement avec son groupe d'ami, pourquoi n'était-elle pas avec ses amis maintenant ? Avait-elle décider de faire une virer en solitaire ? Bonne question. Mais, en toute honnêteté, il s'en fichait. Alors qu'il s'apprêtait à s'en aller, il remarqua que deux prunelles le toisés avec une attention qui le troubla un peu. Qu'est-ce qu'elle avait à le fixer comme ça ? Oui, bon, d'accord, il n'avait rien à faire ici, à la regarder depuis bien cinq minutes. Comme si c'était intéressant de regarder quelqu'un dormir...

" ... Tiens, tu n'es plus avec ta bande d'amie ? "

Super la question piège.. Surtout qu'au fond, il se fichait pas mal de savoir où était sa bande. Et encore plus en sachant que c'était une bande de serpentard mal léché...

* Quoi ? * se dit-elle.

Elle était très surprise de ce que le Serdaigle avait dit. Amely admettait quand même qu’elle était souvent avec sa bande d’amies, même tout le temps avec eux, mais elle pourquoi lui demandait-il ceci ? Elle était très curieuse de savoir sa réponse. Amely se sentait aussi mal à l’aise, embarrassée aussi mais c’était un détail, elle fit un effort pour ne pas montrer ses sentiments de timidité envers Enry lorsqu’elle lui répondit.

- Eh bien, aujourd’hui j’ai décider de rester un peu seule, solitaire. Mais pourquoi me demandes-tu ça ?

Enry était un peu mal à l’aise, ça se voyait, mais il avait quand même les yeux rivés sur elle. Amely se réfugia dans ses pensées, quelques secondes, comme si le temps était sur pause. Elle aimait être avec sa bande d’amies, mais elle adorait aussi rester seule dans le parc, fille solitaire. La jeune fille dévisagea le 3e année, elle remarquait toutes les caractéristiques de son visage : Les cheveux noirs, mi-long, avec des yeux sombres et mystérieux. Elle aimait les garçons mystérieux, et c’est pourquoi elle avait éprouvé une attirance vers lui, comme un aimant.

Bien sûr, tout cela était dans son jardin secret, dans son journal intime ou dans son petit cœur, en manque d’amour. C’était une chose d’ont on ne révélait qu’à soit-même, même pas à ses meilleurs amis. C’était comme un coffre au trésor que l’ont découvre après des années de recherches. Quand Amely parlait d’amour, si c’était vraiment important, elle le gardait pour elle-même, le révélant qu’après quelques temps si elle était prête.

Amely voyait que Enry cherchait une réponse, il ne savait pas quoi répondre. C’était la première fois qu’Amely « bavardait » avec un Serdaigle directement, en tête à tête on pourrait dire. Dans Poudlard, elle faisait juste adresser quelques paroles aux autres élèves de d’autres maisons, presque qu’aucun Serpentard ne ferais cela. Les Serpentard étaient, comment dire, très désagréable, mais quelques-uns étaient très agréable, au contraire. C’était une maison, très mystérieuse, avec pleins de secrets, mais qui pouvait être aussi méchante qu’une peste.

Amely s’était toujours faite des idées sur les autres, le jugement et ce genre de chose, elle le faisait toujours. Sa famille lui avait souvent dit qu’elle devait changer ce comportement, que ça lui mettrait beaucoup plus de bonheur dans sa vie si elle arrêtait de faire ceci. Amely faisait beaucoup d’efforts, elle se concentrait et arrêtait de juger les autres, mais des fois ça l’envahissait trop qu’elle devait le faire. Bien que la question piège d’Enry l’embarrassait un peu, elle croyait qu’Enry était au fond de lui, quelqu’un de bien. C’est ce qu’il lui donna du courage pour continuer à lui parler et à ne pas s’en aller, mine de rien. C’était bien étrange la manière dont elle avait « rencontrer » le Serdaigle, mais c’est ce qui était mystérieux aussi.

Bien qu’il y avait beaucoup de choses de la jeune fille aimait, Amely adorait les mystères, elle aimait aussi les résoudre, mais elle se contentait de les observer et de se poser des questions sur ça, comme le jeune homme qui était devant elle. Le bonheur et en même temps le mystère n’était pas vraiment au rendez-vous à Poudlard, c'était plutôt juste le mystère qui était là, et sa rencontre dans des circonstances très étrange avec M. Stanley lui redonna un peu de ceci.

Amely sentait qu’Enry avait trouver une réponses, elle le vu ouvrir la bouche et puis…

" C'était là, une simple constatation. Toi qui est toujours avec ton groupe d'ami, ça m'a juste étonné que tu sois seule. Ce n'est pas dans tes habitudes... "

" Pourquoi me fixes-tu de cette manière... "

" Surtout, depuis quand tu me regardes pendant plus de dix secondes. "

[ ~~561~~ mots ]
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Napel

Amely ne s'attendait pas à une telle réponse. Elle se sentait, comme si on l'avait piégée... Malgré son fort caractère, Amely n'était pas comme les autres Serpentard. Elle avait une sociabilité immense. Ça ne la dérangeait point de jacasser avec d'autres maisons tandis que les autres élèves de sa maison s'affairaient à manigancer des choses qu'elle ne savait pas ou à intimider les plus jeunes. Des fois, Amely croyait qu'elle n'avait pas été placée dans la bonne maison, mais c'était une simple remarque qui traversait son esprit à quelques reprises, bien qu'elle savait que le Choixpeau Magique ne se trompait jamais.

Amely ne savait quoi répondre au Serdaigle qui attendait patiemment et curieusement sa réponse. Elle voyait bien la hâte dans son attitude, se qui la poussait à se dépêcher pour trouver une réponse potable, avec un peu de bon sens. Elle lui dit :

- Et bien, sincèrement, je croit que tu me perçoit un peu comme tous les Serpentard de cette école. Dans le fond de moi, je ne suis pas si méchante que ça, j'ai du cœur, ça je le sais et contrairement à tous les élèves de ma maison, j'aime beaucoup parler aux gens même si cela ne se perçoit pas à tes yeux ou à ceux des autres maisons.

Amely avait dit ça d'un coup. Ça avait sortit très vite et il n'y avait pas eu d'hésitation dans son ton, mais elle savait qu'elle l'avait dit sincèrement. Sauf que, elle n'avait pas répondu à toutes ses questions. Pourquoi elle le fixait comme ça ? Et en plus, pendant plus de dix secondes ? Cela apparu très vite dans son esprit et c'était là, une autre question auquel elle ne savait pas quoi répondre, mais elle répondit du mieux qu'elle pouvait et espérait qu'il comprendrait.

- Pourquoi je te fixe comme ça ? Quand je parle à quelqu'un, j'aime bien qu'on se regarde dans les yeux, pour mieux se comprendre. Pendant plus de dix secondes, là alors c'est plus dur à comprendre. Tout le monde me perçoit comme une dure à cuire de la maison des Serpentard, mais au fond de moi je me ne perçoit pas comme ça. Dans le fond de moi, j'aime beaucoup parler aux gens, me faire de nouveaux amis, mais personne n'a osé m'aborder puisqu'ils savaient que j'étais des Serpentard et pensaient que j'étais comme ceux-ci, mais même si j'ai un fort caractère, je suis très sympathique !

Wow ! C'était tout un tourbillon d'émotion qui venait de sortir. On dirait que se confier lui avait fait du bien et elle se sentait plus libre maintenant, comme une plume qui se laisse emporter par le vent. Le regard d'Amely voulait tout dire. Elle espérait profondément qu'Enry lui fasse confiance et qu'il croit se qu'elle venait de dire. Amely le savait, c'était plutôt dur de croire une Serpentard, mais elle pensait qu'il y avait de l'espoir dans tout ça.

Amely ressentait encore plus d'attirance envers lui, elle se sentait comme une aimant, prête à se coller férocement. Elle n'avait jamais ressentit quelque chose du genre auparavant et elle avait de la misère à contrôler ses émotions. C'était quelque chose de dur pour elle et encore plus parce que quelque chose de nouveau se présentait à elle...

" Je ne fais que dire ce que je constate. Après, je n'ai jamais appris à te connaître personnellement. Et, j'ai l'occasion de faire des tris parfois. Je connais quelques serpentards qui sont en dehors du lot, alors évite de dire que je te perçois comme tous les serpentards. Je te perçois seulement de loin, je ne te connais donc pas personnellement. J'ai donc une vue trop large de ta personnalité. Comment veux-tu connaître les gens comme ça ? "

" Oui, il est possible que tu ne sois pas comme les autres. Par contre, je sais pourquoi tu t'es retrouver à serpentard... "

" Tu n'arrêtes pas de te mettre au centre de l'attention. Est-ce que tu t'es rendu compte que tu n'arrêtais pas de dire 'moi' ? Oh, ne t'inquiète pas, ce n'est pas un reproche... Juste une constatation. "

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