Son ton ironique ne plut franchement pas à Vincent. Mais Adrien possédait une certaine chance dans le fait que Fredericke ne se sentait pas bien. Plus grand ou non, il aurait bouffé de l'herbe, foi de Fayr et là, il ne rigolait absoulment pas, il ne lui avait jamais autant tapé sur les nerfs qu'au moment présent. Et ça se voyait, ses yeux lançaient des éclairs, et la rage le faisait trembler. Il devait se ressaisir ou si ça continuait, à la moindre réplique que Fredericke pourrait dire, il s'enflammerait et se mettrait à s'en prendre à elle, ce qu'il préférait vraiment éviter. Mais Adrien semblait avoir perçu le problème. Et aussi, Fredericke non plus n'avait pas aimé la réflexion du garçon qui ajouta qu'il allait se taire. Et bien tant mieux, ça leurs ferait des vacances ! Le calme allait revenir et on n'entendrait plus sa sale voix ! Comment ça il n'était pas très objectif du fait qu'il le détestait ?! C'était se faire des idées ça ! Ce n'était pas du tout son genre ça voyons... Quoique...
Oui, Fredericke avait raison, il vallait mieux pour tout le monde qu'Adrien se taise. Et pour Vincent, c'était surtout par rapport à lui, par rapport à ce qui pourrait bien lui arriver en cinq minutes dans sa face et au niveau là, il n'irait certainement pas de mains mortes !
Mais pour qu'il parvienne à se calmer, Vincent ne parla pas, ne fit aucune réflexion. Il fallait qu'il se calme ou vraiment ça n'irait pas. Et Adrien le crétin n'aida franchement pas quand il posa ses lèvres sur le front de la jeune Gryffondor. Pour qui est-ce qu'il était en train de se prendre là exactement ?! Pour un tombeur qui était obligé de provoquer un quelconque contact physique pour attirer ? Abruti ! Vraiment, là, Vincent ne demandait qu'une occasion pour pouvoir lui taper dessus sérieux. Il n'attendait que ça, lui en mettre une, lui faire manger son poing, le faire saigner. Sadique ? Non, il voulait juste qu'il ait mal.
Il sentait que sa présence était indésirable ? Ah ben quand même ! A croire que Vincent s'était un peu trompé et que les Pouffsouffle avait l'air un peu moins cons qu'ils n'en avaient l'air ! Juste un peu hein, parce qu'il avait quand même mis un peu de temps pour s'en rendre compte.
- Ciao !
Comment ça c'était froid ?Mais non ! Pis il n'était pas l'heure des politesses là, c'était le moment de filer vers l'infirmerie maintenant, et plus vite que ça !
- Bon, maintenant que l'autre crétin est plus là, je t'emmène à l'infirmerie.