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| A coeur perdu... ou presque [PV] | |
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Ξ Sujet: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 0:04 | |
| Fredericke était un peu perdue. Triste et seule, elle mangeait des bonbons au citron en regardant un point imaginaire sur le mur d'en face. Cela devait bien faire une heure qu'elle était ainsi, assise dans les escaliers à lutter contre le sommeil. Elle sortait tout juste de l'infirmerie. Elle avait dormi 26h d'affilée sans se réveiller... mais l'infirmière lui avait assurée qu'elle ne pouvait rien faire contre ça parce que c'était une maladie moldue encore très peu connue... Du coup, elle avait un peu le cafard et elle se sentait très fatiguée. Elle savait qu'elle allait devoir vite retrouvée la pêche pour que Vincent ne capte rien mais, tout de même, elle déprimait. Ce n'était pas tant le fait de sa maladie que celui qu'elle ne comprenait plus rien à ce qu'elle ressentait. Elle était perdue.
Elle était tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne vit pas que quelqu'un s'était mise devant elle avant qu'une main ne lui touche légèrement l'épaule. Elle releva alors la tête lentement et son regard azur rencontra celui de sa meilleure amie Ophélia. Son visage resta inexpressif, elle ne lui dit rien et rebaissa la tête, cherchant de nouveau son point imaginaire. Mais il avait disparu. Elle sentit les larmes lui piquer les yeux mais elle les chassa d'un geste de la main qu'elle aurait voulu plus vif.
"Salut Ophy..." Finit-elle par lâcher, comme honteuse de sa propre faiblesse. Elle ne pouvait pas affronter le regard d'Ophélia alors qu'elle se sentait si fatiguée et si triste. Tout était tellement noir dans son coeur. Pour une fois, tout allait bien pourtant ! Elle ne s'était presque pas disputé avec Vincent dernièrement... d'ailleurs, il avait lui-même un peu le spleen. C'était peut-être contagieux ? Non, ce n'était pas ça. Le problème était ailleurs, elle le savait.
Finalement, les larmes coulèrent malgré elle mais elle ne parla pas plus. Si seulement elle savait pourquoi elle était triste... Mais elle n'en avait même pas idée. Enfin si, elle savait que c'était par rapport à Vincent, mais elle ne s'expliquait pas qu'elle puisse prendre aussi mal des choses qui autrefois étaient naturelles. Le sommeil la gagnait mais elle attrapa la main d'Ophélia pour ne pas sombrer. Elle ne devait pas se rendormir sinon elle ne se réveillerait pas avant le lendemain et son absence serait remarqué par ses camarades qui le diraient à Vincent. Il ne fallait pas. Il ne fallait surtout pas. Vincent ne devait pas savoir. Il avait ses propres problèmes, elle ne devait pas y ajouter les siens.
"J'ai mal..." Murmura-t-elle... étrangement, malgré la douleur, elle arrivait à parler anglais. Cela la rassura car cela voulait dire que le sommeil n'était pas si proche que ça. Quand elle faisait un malaise, elle n'arrivait plus à se concentrer suffisamment pour parler autre chose que sa langue maternelle. Pourtant, elle avait connu des jours meilleurs. La main qui ne tenait pas Ophy était contre son coeur dont les battements ralentissaient comme si son coeur avait décidé de tomber en léthargie sans pour autant emporter son esprit. Mais elle ne céderait pas. Elle était Fredericke Maiden et elle ne se laisserait pas avoir par la maladie, pas cette fois.
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 0:09 | |
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L'hiver était passé, à présent, et il faisait un petit peu plus beau chaque jour. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle notre jeune Ophélia avait décidé d'aller faire un petit tour de le parc de l'école, quoi qu'en fait c'était surtout pour se changer les idées. Elle s'inquiétait énormément pour Fredericke, sa meilleure amie, et n'espérait qu'une chose : Qu'elle aille mieux. Tobias lui avait bien précisé que sa maladie ne serait pas considérée comme grave tant que ses crises ne se rapprochaient pas, mais Ophélia n'avait pas pu s'empêcher de penser à ce qui se passerait si elles commençaient réellement à se rapprocher. Elle craignait vraiment cela et quelque part, elle avait raison, car c'est ce qui arrivait. Cela faisait environ deux semaines que Fredericke faisait une crise par jour. Elle dormait beaucoup, de nombreuses heures d'affilé, si bien que lorsqu'Ophélia allait la voir, quand Fredericke était à l'infirmerie, elle la trouvait parfois juste en train de dormir.
Après avoir marché durant quelques minutes, Ophélia avait décidé de rentrer au château. Il commençait à se faire tard, et puis elle irait terminer un devoir d'Etude des Moldus, cours qu'elle détestait, par ailleurs, à un point inimaginable. Elle passa par le hall, et c'est alors qu'elle vit une petite masse aux cheveux assez clairs, recroquevillée et assise sur l'une des grandes marches de pierre. Notre petite Poufsouffle ne mit par ailleurs pas bien longtemps pour reconnaître sa meilleure amie. En quelques secondes, elle s'était déjà précipitée vers elle, qui semblait exténuée. Elle n'avait jamais vu Fredericke dans cet état ( avant ces quelques semaines, tout du moins ), et cela la rendait d'autant plus triste.
Elle posa une main sur l'épaule de sa meilleure amie qui, malgré le fait qu'Ophélia se trouvait devant elle, ne semblait pas l'avoir remarquée. Elle savait aussi qu'elle allait mal, et notre petite MacMillan, voulait qu'elle sache qu'elle était là pour la soutenir. Fredericke releva un instant les yeux vers elle, mais son regard été vide. Ophélia s'assit à son tour sur l'une des marches, à côté de sa meilleure amie, et c'est alors qu'elle vit que quelques larmes silencieuses coulaient le long des joues de Fredericke. Elle la prit alors dans ses bras, comme pour la consoler, et ce quand bien même ne savait-elle pas réellement de quoi, alors que Fredericke attrapait sa main, pour se donner du courage, très certainement. Sa meilleure amie lui faisait une peine inimaginable, et le fait qu'elle ne sache pas vraiment comment l'aider l'attristait d'autant plus.
Lorsque Fredericke lui dit qu'elle avait mal, Ophélia était presque désespérée à l'idée de pouvoir aider sa meilleure amie. Elle faillit pleurer, elle aussi, mais elle se retint de le faire.
- Où est-ce que tu as mal, Fredericke ? Je peux t'aider ? Tu as besoin de quelques chose ? Dis-moi, s'il te plait...
Ophélia ne savait pas vraiment quoi faire, et ça devait bien se sentir dans ses paroles, car notre petite Jaune et Noir voulait vraiment l'aider, et qu'elle se rendait compte qu'elle ne savait même pas quoi faire. Cependant, elle ne se laisserait pas abattre, jamais. Si elle pensait ne serait-ce qu'une seule seconde à baisser les bras, alors qu'en serait-il de Fredericke ? Elle aurait eu bien plus de raisons de tout lâcher qu'Ophélia, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle fit un grand sourire à sa meilleure amie, avant de reprendre.
- Allez, Fredericke, ne t'en fait pas, tout va s'arranger, crois-moi ! Et n'oublie pas que je suis là... et à n'importe quel moment, d'accord ?
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 0:10 | |
| La jeune allemande sera encore plus fort la main de sa meilleure amie et la regarda enfin mais d'un air de désespoir absolu. Elle n'y pensait que maintenant mais... Et si Ophélia disait tout à Vincent ? Non ! Il ne le fallait pas ! Il se ferait du souci, elle le connaissait, il était totalement parano ! Quand elle était sur le Chemin de Traverse toute seule, il s'imaginait qu'elle allait se faire agresser alors une maladie rare... Ce serait trop pour lui, elle ne pouvait pas se permettre de lui faire ça. Elle l'adorait et elle ne voulait pas qu'il souffre plus, encore moins parce qu'elle était une erreur de la nature. Si seulement elle était née garçon... elle n'aurait pas tous ces problèmes.
"Pro... promets moi que tu ne diras rien à Vincent ! Il ne doit pas savoir ! jamais ! Tu entends !" Sa voix montait dangereusement dans les aigus mais elle se sentait un peu moins endormie que quand elle était seule... Peut-être le fait de parler. Et puis le sucre des bonbons aussi.
Lâchant enfin la main secourable de sa camarade, elle porta les deux mains à son coeur, là où elle avait mal. Mais était-ce physique ou bien commençait-elle à réaliser qu'elle avait plus d'un problème ? Elle soupira et baissa la tête à nouveau, ses longs cheveux blonds cendrés glissant autour de ses épaules pour cacher son visage encore mouillés de larmes amères et inquiètes. Il fallait qu'elle parle à quelqu'un mais qu'elle mure ensuite dans le silence tout ce qui se dirait... car c'était un secret son secret.
"J'ai peur..." Murmura-t-elle assez fort pour que la poufsouffle l'entende. Elle releva ensuite le visage et essuya ses larmes. Elle ne risquait plus de s'endormir, c'était toujours ça. Mais ça pouvait revenir car elle sentait quand même la fatigue. Elle se tourna vers Ophélia et lui reprit les mains mais avec plus de délicatesse.
"Tu dois aussi me promettre que ce que je vais te dire, personne ne le saura. Ni Tobias, ni Vincent, personne. Tu me le promets Ophélia ?" Il était très rare de voir Fredericke sérieuse. Elle était presque incapable de se concentrer plus de cinq minutes sur quelque chose et elle tenait plus du papillon que de la fleur, elle ne savait pas rester tranquille... et le sérieux lui filait de l'urticaire. Mais là, c'était plus qu'important pour elle, c'était même carrément grave ! Car si ça se savait, c'était toute sa vie qui serait fichu en l'air. Pas tellement à cause de ses parents mais parce qu'elle savait que c'était idiot et qu'en plus ce n'était pas digne de son rang. Elle était en troisième année, dans quatre ans, elle se marierait à Franz, un lointain cousin... elle ne pouvait rien se permettre. Sa marge de manoeuvre était quasiment inexistante... et pourtant, c'était arrivé. Elle n’y croyait pas tellement c’était… improbable ? Au fond non, c’était très prévisible. Même le journal de l’école en parlait ! Sauf que c’était unilatérale… Mon dieu, mon dieu… si seulement on pouvait lui dire qu’elle se trompait et que c’était pas ça, que c’était autre chose… si seulement Ophélia avait la réponse…
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 1:31 | |
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Ophélia ne savait absolument pas quoi faire pour aider son amie. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas comment lui venir en aide, et cela l'attristait un plus haut point. Lorsque Fredericke serra encore, plus fort qu'elle ne le faisait déjà, la main de sa meilleure amie dans la sienne, notre petite Poufsouffle fit de même, et c'est au moment où elle la regarda qu'Ophélia pu voir tout le désespoir de son amie.
Fredericke prit ensuite véritablement la parole. Elle demanda à Ophélia de lui promettre de ne jamais rien dire à Vincent, quoi qu'il arrive. Durant quelques secondes, notre jeune MacMillan resta silencieuse. Elle repensait en effet au bal de Sterne, à l'instant où Tobias lui avait parlé de la lettre de son père, celle qui lui expliquait plus ou moins en quoi consistait la maladie de Fredericke. Elle repensa aussi à la discussion qu'elle avait eu avec Vincent, un petit peu plus tard dans cette même soirée... et où elle lui parlait de Fredericke. Trop tard. Vincent était déjà au courant, et ce depuis plusieurs semaines. En un sens, elle était mal du fait qu'elle était, sans le vouloir, allée à l'encontre de ce que sa meilleure amie aurait voulu, mais d'un autre côté, Vincent devait savoir. Maintenant, que devait-elle faire ? Si Ophélia disait la vérité, cela ne ferait que contrarier un peu plus encore son amie, et si elle mentait... Non, Ophélia détestait mentir, mais d'un autre côté... C'était la seule chose à faire...
- Ne t'en fais pas, Fredericke, je ne dirais rien à Vincent..., lui dit-elle avec un sourire qui se voulait réconfortant.
Et voilà, Ophélia avait menti, mais en un sens, elle y avait été obligée. Qu'aurait-elle pu faire d'autre, sinon ? Fredericke était déjà bien assez mal en point comme ça pour avoir encore plus de soucis. Ce n'était cependant pas sans remords qu'Ophélia attendait que son amie reprenne la parole. Celle-ci ne le fit d'ailleurs qu'une fois qu'elle eu lâché sa main, et après lui avoir dit qu'elle avait peur. Peur ?
- Je... je ne comprends pas très bien... De quoi as-tu peur Fredericke ?
Après quelques instants, Fredericke demanda une nouvelle fois à Ophélia de ne rien dire de ce qu'elle était sur le point de lui confier. Ce n'était même pas vraiment une demande, mais presque une supplication, à tel point que l'inquiétude d'Ophélia redoublait d'intensité, au fur et à mesure que la jeune Gryffondor parlait. Personne ne devait être au courant de ce que Fredericke allait lui confier, et le ton qu'elle employait intrigua notre petite Poufsouffle, qui la regardait avec des yeux interrogateurs. Cependant, elle ne mit pas bien longtemps à réagir et, après seulement quelques secondes, elle fit un sourire rassurant à Fredericke, avant de reprendre la parole.
- Ne t'en fais pas, je garderais pour moi absolument tout ce que tu me diras, dit-elle d'un ton qui se voulait être le plus rassurant possible.
Ophélia ne savait absolument pas de quoi Fredericke voulait lui parler, mais d'après le ton qu'elle employait, c'était quelque chose d'extrêmement sérieux. Aussi, sa meilleure amie semblait plus éveillée qu'elle ne l'était lorsqu'Ophélia était arrivée, et c'était bon signe, très bon signe même. [ 533 mots ] |
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 12:55 | |
| Fredericke se sentit rassurée quand sa meilleure amie lui promit de ne rien dire à Vincent. Il était tellement stupidement protecteur que ce serait la fin des haricots beurres (parce que les haricots sans beurre c’est pas bon XD). Et puis, elle savait très bien pourquoi les crises reprenaient. Il y avait d’abord eu tout ce monde autour de Vincent quand il était devenu blond… Jusqu’à encore récemment, ils n’étaient que tous les deux. Ils se criaient dessus, se réconciliaient autour de pâtisseries… et là, elle avait pu constater à quel point ça avait changé. Certes, elle avait été la première à faire un pas en dehors de leur bulle. C’était de son fait s’ils s’étaient inscrits à Sterne… Mais c’était bien plus douloureux de constater que Vincent en était sorti lui aussi. Au début, ils étaient deux… et maintenant ? Elle avait l’impression de le perdre. Comme d’habitude, elle avait paniqué et elle avait fait une crise, parce qu’elle ne pouvait pas paniquer en public… encore moins devant cette bêcheuse de Marie et les autres Serpentards tout aussi peu fréquentables (on ne vous parle même pas de Heaven qui avait brisé le cœur de ce pauvre Ady !). Elle s’était assoupie… et ne s’était réveillée que plus tard. Un peu comme Adrien et son mutisme sauf que chez elle c’était bien un problème médical.
« Merci. » Soupira-t-elle en déglutissant ensuite avec difficulté. Elle avait la gorge sèche. Elle sortit une bouteille d’eau de sa besace à ses pieds et but une gorgée. Elle prit ensuite un nouveau bonbon. Elle avait besoin de sucre. Tremblant légèrement, elle réussit à fermer le bouchon de la bouteille après une lutte de quelques secondes qui aurait été drôle en d’autres circonstances.
« De moi… » Répondit-elle ensuite, la voix chevrotante, menaçant de pleurer à nouveau. « C’est de moi dont j’ai peur… » Elle ne savait pas exactement comment l’expliquer. C’était si… étrange. On ne s’attendait pas vraiment à ça d’elle qui était d’habitude si active et si pleine de bonne humeur qu’elle en devenait tête en l’air. Pourtant, c’était bien elle le problème… Elle avait la vague impression de devenir comme Vincent mais pas du tout avec les mêmes raisons. Vincent était possessif – limite jaloux – parce qu’il avait peur de se retrouver seul si Fred le laissait. Il souffrait d’un manque cruel d’affection, c’est tout. Alors que les raisons de Fred lui semblait bien moins louable, elle n’en devenait pas moins possessive. Encore qu’elle n’irait jamais frappée les autres amis de Vincent, fallait pas pousser…
« Je… je suis bizarre en ce moment. Et je parle pas du fait que je dorme presque tout le temps… Je… J’ai du mal à être normale avec Vincent. Il le faut bien pourtant. » Elle mit ses bras autour de ses genoux et se recroquevilla sur elle-même avant de laisser déborder un nouveau flot de larme. « Je me sens tellement, tellement nulle tu sais… » Elle hocqueta, tentant de retenir un sanglot sans succès. « Il… Il me voit… Il me voit même… même pas… pas comme une fille et… » Elle ne réussit pas à terminer mais elle voyait très clairement dans son esprit l’image de Franz se superposer à celle de son meilleur ami. Elle devrait de toute façon épouser son cousin. Cela ne servait à rien de tergiverser sur ses sentiments dans ce cas ? Mais elle avait quand même besoin de vider son sac une fois, rien qu’une fois, histoire de pouvoir oublier et de redevenir la Fred que chacun aimait.
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 14:11 | |
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Dès l'instant où Ophélia dit à son amie que Vincent ne serait jamais au courant de rien, Fredericke sembla immédiatement soulagée. Cela fit très plaisir à notre jeune MacMillan, et ce quand bien même avait-elle du mentir à sa meilleure amie pour que celle-ci soit rassurée. Si il y avait bien une chose qu'elle ne voulait surtout pas, c'était de voir son amie dans un tel état. Elle qui, d'origine, était si vive et si énergique, on ne la reconnaissait absolument plus. Maintenant, Ophélia ne regrettait plus de lui avoir menti, car c'était pour son bien. Il fallait que Vincent sache pour Fredericke, car il était extrêmement proche d'elle, et que lui aussi, c'était son meilleur ami. Et puis, d'un autre côté, si Tobias lui avait demandé de lui en parler, ce n'était pas pour rien. Si Vincent n'avait pas besoin de le savoir, le jeune Serpentard n'aurait pas pris cette peine, c'était une évidence.
Ophélia sourit lorsque Fredericke la remercia. Cette dernière prit ensuite avec elle une bouteille d'eau, qui se trouvait dans son sac, et, après en avoir avalé une gorgée, elle prit un bonbon. Notre petite Poufsouffle remarqua, par ailleurs, la difficulté avec laquelle sa meilleure amie venait de refermer sa bouteille d'eau. Elle attendit encore quelques secondes, puis la jeune Gryffonfor reprit la parole, répondant ainsi à son amie, qui lui demandait de quoi elle avait peur, en réalité. Ce qui étonna notre jeune MacMillan au plus au point, ce fut le fait que Fredericke lui avoue que c'était d'elle-même, qu'elle avait peur. Elle était une nouvelle fois au bord des larmes, et ça se sentait. Ophélia la regardait, ne sachant toujours pas quoi faire pour l'aider, mais elle n'osait pas parler.
Un fois qu'Ophélia lui certifia que personne ne saurait jamais rien de ce qu'elle était sur le point de lui dire, Fredericke reprit ensuite, mais hélas toujours aussi hésitante. Elle n'avait pas réellement eu de mal à se lancer, mais surtout à achever sa phrase. Sa meilleure amie lui expliqua qu'elle était bizarre ces dernier temps, et surtout qu'elle avait des difficultés à rester normale avec Vincent, ce qui laissa un instant Ophélia sceptique. Qu'entendait-elle réellement par là ? Lorsque Fredericke se mit en boule, notre jeune Poufsouffle frotta rapidement ( mais pas trop fort tout de même ), le dos de sa meilleure amie. C'est alors qu'elle vit de nouvelles larmes couler sur les joue de la jeune Gryffondor, juste à l'instant où elle disait se sentir nulle. Nulle ? Ah non ! Ophélia ne pouvait pas accepter d'entendre ça, surtout que c'était totalement faux. Elle n'était pas nulle, et elle le soutiendrait toujours ! Cependant, Ophélia n'eut pas le temps de parler, car Fredericke reprit la parole. Elle semblait désespérée vis-à-vis du fait que Vincent ne la voyait même pas comme une fille.
- Fredericke, tout d'abord, je refuse que tu dises que tu es nulle, que ce soit en ma présence, ou non, d'ailleurs ! D'accord ? Il ne faut surtout pas que tu dises des choses comme ça, tout simplement parce que ce n'est pas vrai, tu es quelqu'un de génial et c'est la pure vérité, crois-moi, Fredericke, dit-elle avec son sourire toujours réconfortant.
Ophélia attendit quelques instant, puis revint sur ce que Fredericke lui disait, vis-à-vis de Vincent.
- Quant à Vincent, il ne le fait très certainement pas volontairement, tu sais...
Elle marqua de nouveau une courte pause, puis reprit.
- Mais, dis-moi, Fredericke, de quelle façon voudrais-tu qu'il te voit réellement ?
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 17:03 | |
| Fredericke hocha la tête d’un air triste. Si elle était aussi géniale que le prétendait Ophélia, elle suffirait à Vincent, elle parviendrait à le soulager, à le faire se confier… mais il n’en était rien. Il restait dans son coin à ruminer et il lui criait dessus quand il était de mauvaise humeur pour des raisons qu’il ne voulait pas lui dire. Elle ne posait jamais de question et elle savait hurler plus fort que lui quand il le fallait mais elle se sentait un peu désemparée quand même… Il ne lui faisait pas confiance. Pas assez en tout cas. Il savait tout d’elle… des problèmes avec Friedrich et ses parents à son futur mariage (tiens, encore un sujet de dispute !), elle en savait assez peu sur lui bien qu’elle ait déjà rencontré ses parents. Des gens… et bien, bizarres, mais bon, c’est des moldus et Fred n’en avait jamais côtoyer avant…
« Ce n’est pas si simple… » Elle secoua une nouvelle fois la tête, sa longue chevelure blonde ondulant à chacun de ses mouvements. « Ma vie ne m’appartient pas tu sais… » Elle essuya ses larmes et posa ses yeux bleus devenus un peu plus calmes mais aussi un peu plus sévères sur sa meilleure amie. Ophélia était elle aussi une sang pure mais elle n’était pas une Maiden ! Dans leur famille, la tradition était très importante, presque plus que le sang au final… Et la tradition voulait qu’elle obéisse à ses parents et qu’ensuite, ce soit à un mari – Franz – qu’elle prête allégeance. Les femmes de sa famille étaient toutes des pauvres petites choses dociles… et elle n’avait pas le droit d’éprouver ce qu’elle éprouvait… même si on enlevait le fait que Vincent était un très mauvais parti : beau certes, mais caractère épouvantable, incapable de se tenir en société, sang de bourbe et anglais en plus O_o. Poudlard étant une école anglaise ce n’était pas si étrange que ça si on y pensait mais c’était peut-être ce dernier point le plus problématique. Déjà qu’en tant qu’ami, ses parents le trouvait peu respectable…
Bref, à quoi pensait-elle ? C’était pas tellement ses parents le problème pour le moment ! Ils ne le deviendraient peut-être même jamais d’ailleurs vu comme c’était parti…
« Je sais qu’il ne le fait pas en pensant à mal. D’ailleurs… ce n’est pas sa faute… » Celle qui manquait de féminité c’était quand même elle, elle le savait. Mais si elle se transformait tout à coup en bombasse, elle n’était pas sûr que ce soit beaucoup mieux. Vincent l’aimait parce qu’elle pouvait tout faire avec lui, elle était une fille mais elle n’avait pas froid aux yeux. Elle était même plus tête brûlée que n’importe quel garçon ! Elle ne pouvait pas changer… d’ailleurs, elle ne le voulait pas… Il serait grand temps de devenir une parfaite jeune femme quand elle serait enfermée pour toujours dans une demeure quelconque avec un mari insipide. Heureusement qu’il lui restait beaucoup de temps pour voir venir car cette idée lui donnait des frissons !
La question suivante la fit frémir de manière parfaitement visible. « Tu m’en demandes trop… c’est… » Houla, les larmes menaçaient encore ! Elle ne savait pas qu’elle s’était réincarnée en fontaine durant son sommeil ! « C’est confus. » Elle regardait toujours Ophélia mais elle ne la voyait pas vraiment parce qu’elle pensait à Vincent, pour essayer de mettre un nom sur tout ça. Elle essayait depuis un moment déjà… oh, oui, l’amour, elle savait ce que c’était dans la théorie et elle savait que ça s’en approchait sûrement, sauf qu’elle n’avait pas envie de sortir avec Vincent. Pas du tout même… Leur relation actuelle lui allait à peu près si on exceptait le fait que d’eux deux, c’était clairement elle qui se montrait la plus chaleureuse !
« Je me dis juste que… s’il me voyait comme une fille… se… se serait différent. » Elle n’arrivait pas à s’expliquer… « Avant… ça ne me dérangeait pas qu’on se dispute tout le temps, je trouvais ça drôle… mais plus maintenant… parce que… quand on se parle pas ou quand il fait la gueule au monde entier moi compris, je me sens vraiment, mais vraiment très triste. » Elle reprit un bonbon, et, comme elle ressentait justement ce sentiment pour n’avoir pas vu Vincent depuis deux jours, elle murmura « Sans lui, ma vie est très terne… » C’était ce qu’elle trouvait à dire de plus approchant, n’osant pas prononcer les mots véridiques et fatidiques.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Lun 27 Avr - 21:39 | |
| Fredericke n'avait pas l'air d'être réellement convaincue par ce que lui disait son amie Ophélia. Elle ne donnait effectivement pas l'impression de croire ce que notre jeune Poufsouffle lui disait, car elle hochait la tête avec une lassitude qui laissait ressortir sa douleur. Quelque chose l'empêchait de croire totalement ce que lui disait sa meilleure amie, malgré qu'Ophélia ne sache pas réellement quoi. La blondinette savait que la vie de Fredericke était assez compliquée, et le fait qu'elle le lui précise ne fit que conforter Ophélia dans son idée de vouloir aider sa meilleure amie du mieux qu'elle le pourrait. Aussi, depuis le début de leur conversation, elle avait déjà versé beaucoup de larmes, des larmes silencieuses, certes, mais tout de même, ce n'était pas rien. Peu à peu elle se calma, et ce n'est que lorsqu'elle qu'elle tourna son regard vers Ophélia que celle-ci pu voir à quel point ses yeux laissait ressortir tout le sérieux de Fredericke. Plus elle parlait, plus Ophélia sentait que Fredericke mettait entièrement la faute sur son dos à elle, et pensait réellement que c'était elle la fautive, qu'elle était nulle, comme elle venait de le dire, ce qui était totalement faux, Ophélia le soutiendrait toujours. Pour notre jeune MacMillan, tout ceci était insensé, sa meilleure amie était quelqu'un d'exceptionnel, et elle refusait tout simplement l'idée qu'elle puisse ne serait-ce que penser le contraire.
La conversation continua, et Ophélia demanda alors à son amie comment elle voudrait réellement que Vincent la voit, suite à quoi la jeune Maiden frissonna de façon tout à fait visible, et il fallait reconnaître qu'elle ne su pas réellement quoi lui répondre, précisant ainsi que les choses n'étaient pas si claires qu'elles pourraient y paraître. C'était trop pour Fredericke, et tout ceci était bien visible au travers de ses yeux qui, quelque part, fixait Ophélia sans réellement la voir. La jeune Rouge et Or marqua alors une courte pause, le temps, peut-être de réfléchir un peu à la question, de savoir exactement quoi lui répondre. Cependant, ce n'était pas pour autant qu'elle parvint réellement à s'expliquer, une fois qu'elle eu repris la parole. Toutefois, malgré la difficulté qu'avait Fredericke à dire ce qu'elle ressentait, Ophélia ne pouvait tout de même s'empêcher de trouver que les paroles de son amie était belles. C'était comme si Vincent mettait du soleil dans sa vie, ce qu'il faisait réellement, en fait. Si Ophélia avait déjà ressenti ce que ressentait Fredericke à cet instant, elle aurait peut-être immédiatement pu mettre un non dessus, mais cela lui était hélas bien impossible.
- Je comprends... Mais tu sais, il ne faut pas que tu te dévalorises... Tu sais, tu comptes énormément pour Vincent, crois-moi. Et tu dois compter pour lui tout autant qu'il ne compte pour toi, Fredericke. J'avoue que je ne le connais pas très bien, mais c'est pour moi une évidence, tout autant que ça doit l'être pour toi, dit-elle avant de marquer une courte pause. Et il ne veut pas te rendre triste non plus. Je suis certaine que s'il savait à quel point tu étais triste, il s'en excuserait le plus platement et le plus sincèrement qu'il le pourrait.
Elle s'arrêta un instant, avant de reprendre.
- Tu penses faire quelque chose ?
Ainsi, notre petite MacMillan attendait calmement que son amie reprenne la parole, la regardant toujours avec ses yeux à la fois tristes et inquiets. [ 568 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Mar 28 Avr - 9:43 | |
| Une nouvelle fois, Fredericke hocha la tête en signe de négation passive. Attention, elle ne disait pas que Vincent ne l’aimait pas ! Houla ! Non, non, ce n’était pas ça du tout ! Il l’aimait sûrement autant qu’il était capable d’aimer… mais c’était bien ça le problème… Fredericke était capable de bien plus d’amour que lui. Cependant, Ophélia n’avait pas entièrement tord en ce sens que si Vincent l’apprenait, il se sentirait suffisamment mal pour s’excuser. Mais elle n’en voulait pas de ses excuses ! Elle considérait même que ce serait insultant qu’il s’excuse du fait de ne pas l’aimer assez… C’était sa faute à elle non ? Rêver d’autre chose était interdit, pour elle, pour lui, la vie devait être vécu au jour le jour… jusqu’à ce qu’on les sépare. Elle savait que Friedrich allait renoncer au titre de comte, ce serait donc au futur mari de Fredericke qu’il reviendrait. Elle ne pouvait même plus escompté sur sa position de benjamine de la famille pour s’en sortir et il était hors de question qu’elle fasse pleurer leur mère. Elle n’était pas aussi stupidement égoïste que son frère. Qu’est ce qu’il avait contre Ute d’abord ?
« Je n’ai pas envie qu’il s’excuse. Ce n’est pas de sa faute… c’est… enfin… tu vois, je pense qu’effectivement, Vincent tient à moi mais moi, je l’aime beaucoup plus et… ce sera toujours comme ça. Je devrais toujours me contenter de lambeaux de son affection parce que… et bien… c’est tout ce qu’il est capable de donner. » Elle soupira, frottant ses joues asséchés par le sel de ses larmes et répéta « Ce n’est pas sa faute… M’aimer comme il m’aime, pour lui c’est déjà énorme… » L’avantage c’est qu’elle était totalement réaliste pour une fois. Exit la Fredericke naïve et rêveuse, revoilà la Fredericke d’autrefois, celle qu’elle était en Allemagne. Laquelle est la vraie ? C’est une question auquel ne peut répondre pour le moment.
D’ailleurs, elle savait que Vincent était un faux problème, que tout venait d’elle, mais elle n’arrivait pas à le prononcer à voix haute… Enfin sauf pour dire qu’elle se sentait comme la fille la plus misérable de l’univers…
« Je ne vais rien faire… » Elle passa une main sur son front. Elle avait peut-être un peu de fièvre. Bah… ça passerait, ça passait toujours. Elle se fatiguait vite, c’est tout. Elle savait que dès qu’elle fermerait encore une fois les yeux pour s’assoupir, elle ne se réveillerait que longtemps après. Ce qu’il fallait c’est que ça semble naturel, qu’est ce qui allait pouvoir l’occuper officiellement cette fois ? Elle n’avait jamais été douée pour mentir, elle commençait à manquer d’imagination pour se trouver des excuses.
« Est-ce que tu as une idée de ce que Vincent serait prêt à faire pour me garder ? Répond moi sincèrement Ophy, est-ce que tu l’imagines ne serait ce qu’une seconde ? » Elle, elle l’imaginait très bien. Vincent serait capable de faire des efforts, de faire semblant… pour que Fredericke soit heureuse. Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait, surtout que cet idiot avait des pulsions morbides dangereuses. Il fallait qu’il reste lui-même… Du moins comme d’habitude parce que la présence de Fredericke le changeait déjà. Celui qu’elle connaissait n’était pas exactement celui que côtoyait les Serpentards. Avec elle, il était toujours gentil ou, quand il fautait, repentant. Pour elle, il pouvait s’excuser, il pouvait se faire frapper sans ciller… il avait peur de la perdre, c’est pour ça qu’il la protégeait autant. Mais s’il apprenait les réels sentiments de Fredericke, il en perdrait son libre arbitre… elle ne voulait pas d’un amour forcé, uniquement guidé par l’instinct de possessivité. C’était en plus totalement inutile. Elle lui appartenait déjà.
La seule chose qu’il ne ferait jamais pour elle était la seule qu’elle désirait… qu’il lui fasse assez confiance pour tout lui dire. Mais, pardon, ce n’était pas un manque de confiance. Du moins c’est ce qu’il prétendait.
« Vincent est très seul et il souffre beaucoup. Il a besoin de moi… parce que je l’apaise… mais je ne veux pas qu’il change juste… pour me faire plaisir. Ça ne me ferait pas plaisir. On ne force pas les sentiments d’autrui. Si nos sentiments doivent un jour devenir équivalent, je veux que ce soit… naturel. » Et c’était pas gagné avec l’handicapé sentimental qui lui servait de meilleur ami O_o
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Mar 28 Avr - 19:24 | |
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Pour tout réponse, Fredericke se contenta, en premier lieu, de hocher la tête en signe de négation, lorsque Ophélia lui assura que, d'après elle, sa meilleure amie comptait énormément Vincent. A ce simple signe de tête, la petite Poufsouffle comprit que Fredericke savait que le jeune Serpentard l'aimait lui aussi. C'est après quelques instant que l'allemande reprit finalement, et véritablement, la parole, expliquant qu'en réalité, elle n'avait pas besoin de ses excuses, car il n'y était pour rien. Elle aimait réellement Vincent, et pour Ophélia, cela dépassait la simple amitié. Fredericke lui avait elle-même précisé qu'elle l'aimait plus que lui ne l'aimait. La petite MacMillan avait toujours trouvé que la relation qu'ils avaient était très forte, extrêmement forte, même, si bien qu'elle se demandait parfois comment ils pourraient être plus liés encore qu'ils ne l'étaient déjà. Elle avait également remarqué que Vincent n'était pas une personne des plus démonstratives, lorsqu'il aimait. Peut-être ne voulait-il pas montrer ses émotions, ou alors il n'en était pas encore réellement capable, Ophélia n'aurait pas réellement su le dire.
- Tu sais Fredericke, je ne connais pas du tout l'histoire de Vincent, et d'un autre côté, il est vrai qu'elle ne me regarde absolument pas, alors je ne veux pas la connaître... Mais ce dont je suis sûre, c'est que s'il le pouvait, il t'aimerait bien plus que tu ne pourrais l'espérer, ou peut-être même l'imaginer.
Le ton qu'employait Fredericke montrait bien à Ophélia à quel point elle semblait, en un sens, résignée, comme si elle n'avait pas réellement d'espoir, ou comme si elle n'en avait plus vraiment... D'ailleurs, il sembla à Ophélia que depuis qu'elle connaissait Fredericke, elle ne l'avait jamais entendue parler de la sorte. Elle était même encore plus sérieuse que lorsqu'elle lui avait demandé de l'héberger, l'été passé. Et ce n'était pas peu dire, car rester à Poudlard était quelque chose qui tenait réellement Fredericke à coeur.
La conversation continua, et Fredericke demanda ensuite à sa meilleure amie ce que, d'après elle, Vincent serait prêt à faire, pour qu'elle reste avec lui. Une nouvelle fois, Ophélia ne connaissait pas très bien Vincent, mais pour elle, la réponse était évidente. Vincent pourrait très certainement faire n'importe quoi s'il venait à être séparé de Fredericke.
- En fait, à part les quelques fois où je le vois, comme par exemple à Sterne, je ne connais Vincent que par ce que tu me dis de lui. C'est peut-être dommage, car je suis certaine que c'est quelqu'un de très bien, et qui doit être tout de même très gentil, malgré ce que certains peuvent dire, à tord, parfois... En tout cas, je suis parfaitement certaine que, pour que tu restes avec lui, il serait prêt à faire absolument n'importe quoi, tu peux me croire... Le seul problème, c'est qu'il ne montre pas ce qu'il ressent...
Par ailleurs, ce que Fredericke lui confia peu après cela ne fit que confirmé ce qu'Ophélia venait de dire.
Si tu es la seule à pouvoir l'apaiser - ce dont je ne doute pas une seule seconde, en ayant déjà été témoin une fois – c'est que tu comptes plus pour lui que n'importe quelle autre personne... que ce soit à Poudlard ou même ailleurs. Crois-moi... Aussi, je suis tout à fait certaine que si vos sentiments l'un envers l'autre différent, ce n'est pas qu'il veut que les choses restent ainsi... Pour lui, tu es sa meilleure amie, je le sais bien, mais quelque part, même s'il ne le montre pas, et même s'il ne s'en rend pas tout à fait compte lui-même, tu es bien plus importante que ça, à ses yeux...
[ 606 mots ] Voltiflor Tous Comptés |
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] | |
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