Tea Time (Tous les Poufsouffles sont conviés).

Après une semaine de cours, Roman Jones était remonté comme une pile électrique. Bon ok, il était rentré à Poudlard avec une patate grosse comme une citrouille transgénique, mais les faits étaient là : les cours l'avaient encore plus excité que d'habitude. Il fallait dire qu'en plus de ça un paquet d'évènements étaient propices à sa bonne humeur et à son énergie constante. En plus du chocolat gratuit à proximité, j'entends...

Déjà d'un, Roman avait deux nouvelles préfètes, et elles étaient bien plus cool qu'Alexander, c'était certains ! Ainsi le soir il se permettait des libertés que jamais il n'aurait osé en la présence d'Alexander dans son dortoir. Mais c'était ça aussi la bonne nouvelle, même si les deux préfètes étaient tyranniques, elles n'étaient pas des préfets, ainsi, c'était le grand bazar dans le dortoir des garçons à peu prêt jusqu'à (au moins) Ouille les rebelles! 10 heures du soir ! Comme quoi, l'année commençait bien !

Rajoutez à ça Minerva McGonagall directrice de Poudlard, Voldemort réduit à l'état de micro-larve, Elizaza préfète des Poufsouffle, ET UNE TEA-TIME et ça y'est, vous avez l'état d'esprit de Roman Jones. LA TEUF QUOI ! Oui parce que le thé, dans une tea-time, tout le monde s'en fout, c'est les gateaux qui comptent ! Roman – pas du tout gourmand – avait naturellement aidé à porter les mets des cuisines à la salle commune en en piquant quelques uns tous les 5 mètres, heureusement que les cuisines n'étaient pas loin. Il était ensuite monté se préparer (parce que Ernie même s'il est pas là, c'est quand même un état d'esprit) puis était descendu à l'heure indiquée.

Vétu d'une chemise blanche on l'aura vue celle-là et d'un pantalon noir, Roman arriva vers les filles présentent, et comme à son habitude, reste le plus discret possible.

« Oh pinaise des macarons ! Trop la classe Ana'! J'avais pas vu que les elfes te les avaient donnés ! Franchement ils sont vraiment cools eux, ils savent TOUT faire ! Plus tard c'est pas possible je serai patissier, c'est vraiment trop cool... »

Et Roman remarqua enfin la petite fille il était temps et put naturellement mettre un nom sur son visage. Elle avait été validée répartie il y avait moins d'une semaine et elle était à Poufsouffle, la mémoire de Roman ne pouvait nécessairement pas laisser échapper ça.

« Toi tu es Abbie. Pour toi ça sera « Abibi » parce qu'on a déjà une Abby. Abbygael en fait, mais pour moi c'est Abby. Donc toi ça sera Abibi. Ça te va ? De toute manière tu n'as pas le choix estime toi déjà heureuse que je te parle Moi c'est Jones, Roman Jones, reporter sans frontière au Hibou Bavard. Plus tard pour les éventuels autographes, hein, merci... »

Roman – tout naturellement – s'assit et attrapa un macaron au chocolat de chez Paul. Délicieux bien évidemment, Roman adorait ça. En fait, il adorait toutes les patisseries. C'est qu'il était légèrement gourmand le Roman ! Le jeune homme ne parla pas plus et écouta ce qui se disait. Rien. En fait. Mais bon, ça allait venir ! Plein de monde allait arriver, c'était évident ! SHAWN ! WILLY ! ERNIE ! et tous les gens importants de la maison quoi ! Vous allez voir !

Dans son dortoit, Elizabeth se préparait encore. Anabelle avait toujours été bien plus rapide qu'elle pour se préparer, de toute manière. Sans pour autant se maquiller ou se regarder 40 ans devant la glace, Elizabeth passait disons énormement de temps à coiffer ses cheveux. Pas qu'elle soit difficile niveau coiffure (quoique, des fois, si.) mais il lui fallait un temps fou pour arriver à déméler parfaitement ses boucles chatains. Enfin chatain, la coloration de Megan faisait encore effet, ainsi Elizabeth avait plusieurs reflets blonds-miels, qu'elle ne pouvait cependant s'empêcher d'apprécier.

Ses cheveux coiffés en deux couettes tombantes dans son dos, Elizabeth jugea qu'elle était prête pour descendre dans la salle commune. Habillée en moldue, un pantalon blanc et un haut jaune et rose, la Poufsouffle se rendit pour la seconde fois de la journée dans sa salle commune. A vrai dire, elle avait avec Anabelle et Ophélia (et la présence spontannée de Roman) tout préparé plus tôt dans l'après-midi, ne lui restait qu'à se préparer, physiquement parler. Elizabeth en passant devant les autres dortoirs féminins, ne put s'empêcher de regarder à l'intérieur pour voir s'il n'y avait pas des retardataires, parce que certains étaient bien évidemment plus en retard qu'elle (qui était à l'heure, en fait).

C'est alors qu'elle vit Katheline, son amie d'un an plus agée qu'elle, qui se préparait elle aussi dans sa chambre. Sans se faire prier, Elizabeth toqua à la porte et entra après en avoir reçu l'autorisation (quand même).

« Salut Kathe ! Ça va ? »

Elizabeth lui donna deux bises puisqu'elle ne l'avait pas encore vue, et ce même depuis leurs rentrées. Enfin « vue », bien sûr que si, mais pas parlé à proprement parler... Après avoir échangé trois minutes des nouvelles de leurs vacances respectives, Elizabeth et la jeune fille se rendirent un peu plus loin dans le couloir pour arriver à la salle commune et ça dans le but d'obliger l'auteur de Katheline à poster. Il n'y avait pas encore grand monde, juste Anabelle (logique, elle organisait notez Elizabeth aussi, la honte), Roman sans blagues et une première anneé qu'Elizabeth reconnue comme étant Abbie. En fin de compte, personne n'était arrivé !

« Coucou Abbie ! Ça va bien ? »

Eli jeta ensuite un regard soucieux à Anabelle puis porta son regard sur Roman, comme pour lui faire comprendre qu'il ne valait mieux pas le quitter des yeux si elles ne voulaient pas que les arrivants suivants ne se retrouvent sans rien.

« Roman n'a pas tout mangé, c'est bon ? xD »

Elizabeth alla naturellement s'asseoir à côté d'Anabelle, comme si la question de sa place ne se posait même pas. A vrai dire, elle ne se posait vraiment pas, depuis une semaine, Elizabeth et Anabelle passait le plus clair de leur temps ensemble. Eli invita Kathe à s'asseoir à côté d'elle et sans plus attendre, Elizabeth chippa un petit macaron, histoire de stopper sa faim vu que tout le monde arrivait mais les faits sont là, c'est quand même impoli. Voyant que Roman semblait monopoliser la discution à Abbie, Anabelle prit la parole quand il eut terminé. Entre temps, plusieurs élèves étaient arrivés et la salle commune semblait se remplir. La préfète prit la parole et Elizabeth ne put qu'approuver le discours de son amie d'un signe de tête. Vraiment, Anabelle avait des talents d'oratrice...

« Je n'aurai pu mieux dire... »

Ajouta Elizabeth pour soutenir son amie qui était timide. Poufsouffle était vraiment une maison extraordinaire, et nommer Anabelle préfète était tout simplement une chose excellente, quoiqu'elle en dise et pense. Elizabeth sourit donc et tendit une assiette de gateaux et autres littles cakes (oui on est en Angleterre mes amis) à sa voisine de gauche (Katheline) en en piquant un au passage. Personne n'avait encore prit la parole pour rebondir sur les propos d'Anabelle, mais la 5ème année (Eli) savait que ça n'allait pas tarder. Après tout, selon les clichés à Poufsouffle on est gentil et doux, mais on n'est pas forcement timide, merci pour nous ! Il faut arrêter ce genre d'idées reçues, pour la simple et bonne raison qu'il existe des Gryffondor faibles, des Serdaigles surexcités, et des Serpentard crétins on s'abstient de tous les commentaire du type "tous non ?". Elizabeth regarda un à un ses élèves ça y'est, elle s'y croit maintenant et ne put s'empêcher de sourire. Ce tea-time était vraiment génial, ne serait-ce que parce qu'il avait réussit à réunir une bonne partie de leur maison. Vous en connaissez vous des maisons qui font ça ?

Bérénice ne pouvait que se rendre à une tea party organisé par Elizabeth Harris (à qui elle devait bien ça après lui avoir jeté son cadeau de noël à la figure l’an passé), Anabelle Montgomery (qu’elle connaissait pas mais bon, Poufsouffle Forever hein) et, surtout, Ophélia MacMillan, son unique véritable amie en ce sens que Bérénice ne parlait pas à grand monde non plus. On ne pouvait pas dire que la jeune fille était très bien intégrée dans l’école. En fait, elle était tellement timide qu’elle avait beaucoup de mal à parler aux autres. Ophélia était l’exception mais en dehors de ça, elle se sentait un peu… exclue ? Elle avait tellement peur d’être jugée que cela la paralysait direct. Il faut dire que Bérénice ne se trouvait vraiment pas jolie. Ses cheveux bruns étaient banals, ses yeux bleus pouvaient être pas mal mais elle n’arrivait pas à regarder les gens en face, elle était mal fichu (elle trouvait sa taille pas assez marqué par rapport à ses hanches et ses cuisses énormes), en plus, elle avait beau se mettre au soleil, elle restait blanche comme un cachet d’aspirine. L’auteur compatit…

Anabelle prit la parole la première pour dire que s’ils avaient un problème, ce serait à elle qu’il faudrait s’adresser. Hum, oui, vous croyez qu’elle pouvait aider Bérénice à lutter contre sa timidité ? La jaune et noir restait bien planqué dans son coin et ne parlait à personne. Cela lui semblait plus simple ainsi. Elle faisait acte de présence pour faire plaisir à tout le monde, pour heu… faire une tête de plus dans le bétail en quelque sorte ! Mais rien de plus, rien de moins.

On lui fit passer une tasse de thé ce qui lui évita de répondre à la question de la nouvelle préfète et elle ne prit pas de macaron parce qu’ils étaient fermement attachés à leur propriétaire. Bérénice ne tenait pas à se frotter à la dites propriétaire. Mais qu’était-elle venue faire dans cette galère ?

Elle entendit ensuite Roman se vanter d’être reporter au Hibou Bavard. Aïe, quelle rédactrice en chef pathétique elle faisait ! Mais pourquoi Megan l’avait-elle choisiiiiie ! Parce que Adrien ça n’aurait pas été crédible Elle avait un sens du relationnel qui frôlait le zéro absolu ! Prenant son courage à deux mains, elle tenta de se présenter aussi… « Je… Je… » Oui, bon, ce qui compte c’est d’essayer hein ! « Je suis Bérénice Bones. » Mais elle le dit tellement bas qu’elle se demandait si qui que ce soit, et à fortiori Abbie, avait réussi à l’entendre. C’était à elle qu’elle avait destiné sa phrase - les autres savaient sûrement qui elle était non ? – parce qu’elle voulait lui parler du Hibou Bavard, après tout, c’était son rôle de présidente de club que de trouver des nouveaux membres… Mais rien ne sortit de plus. Elle retourna à sa tasse de thé en soupirant. Bon bah cette année non plus c’était pas gagné ! Pourtant, sa rencontre avec Alan lui avait laissé de l’espoir mais… Visiblement il n’y avait qu’avec lui qu’elle était à 100% naturelle (trop peut-être). Tant pis, à ce tarif là, autant rester planquée.

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Voyant que Bérénice venait de prendre la parole et qu'elle paraissait plutôt timide, Elizabeth jugea bon de lui faire la conversation histoire de l'insérer dans le groupe. Il était hors de question que quelqu'un se mette et reste à l'écart, ça c'était contre tous les principes des résidents d'Helga Poufsouffe ! « Bérénice Bones ? Tu es bien la cousine de Susan, c'est ça ? En tout cas félicitatons pour ta nomination au poste de rédactrice-en-chef du Hibou Bavard, il me tarde de voir le premier numéro ! » Il était vrai qu'Eli avait hate de lire le Hibou Bavard, c'était toujours pour elle une source de fou rire assez mémorables. Puis quand ce n'était pas drôle, c'était bien écrit et toujours interessant. Voyant que Bérénice se fondait déjà un peu moins dans le décor (chose vraiment dommage, elle avait vraiment des yeux magnifiques et en plus elle était mignonne), Eli accorda à un sourire à Kathe qui venait de prendre une part de gâteau. Maintenant que Megan était partie, il devenait clair que si soucis de fille il y'avait, c'était la 6ème année la plus qualifiée pour aider. Par chance Elizabeth avait parlé plusieurs fois avec elle et elle la considérait comme une bonne copine (en même temps à Poufsouffle il faut le faire exprès pour trouver quelqu'un de pas agréable Joshua excepté).

C'est à cet instant que choisit Luc O'Clery pour entrer dans la salle commune. Elizabeth gloussa avala avec difficulté sa salive tout en jetant un regard qui en disait long à Katheline. Anabelle avait beau être une excellente amie, côté garçon mieux vallait jamais ne pas l'inclure dans le sujet. Il n'y avait qu'à voir comment ça avançait avec Adrien pour comprendre. Luc était vraiment so très mignon et il était bien évidemment évident qu'il plaisait à une bonne partie de la population féminine de la maison, et ce depuis un bon moment. Un espèce de petit Cédric Diggory en fin de compte, beau, charismatique et gentil, champion du tournoi des 3 sorciers en moins.

Elizabeth lui accorda un sourire quand il arriva et fut légèrement étonné qu'il lui adresse la parole. Un macaron à moitié en bouche, Elizabeth faillit s'en étouffer avec tellement la surprise fut grande. Elle écarquilla malgré elle ses yeux une fraction de seconde et une fois le met avalé, répondit au jeune homme. « Très bien, Luc ! Et toi ? » Devant ses très gentilles félicitations, Elizabeth ne se sentit pas de répondre une nouvelle fois, et se contenta donc d'administrer un subtil coup de coude à Anabelle pour qu'elle le remercie de la part d'elles trois. La préfète ne regardait pas quelques secondes avant mais elle comprit toutefois (un don des filles ça, écouter deux discutions à la fois) ce qu'elle avait à faire c'est ça d'être Montgomery.

Tentant par tous les moyens de porter son intérêt sur une conversation qui germait (Tiens Ana', on ne parlait pas d'un truc, après ?!) dans la salle commune, Elizabeth prit toutefois assez de recul pour voir que la Tea Time marchait bien. Ana et Ophy avaient tout bien géré comme à leur habitude et le trio qu'elles formaient toutes trois ne pouvait que satisfaire Elizabeth. Ça ne pouvait qu'être plaisant de pouvoir se reposer sur des amies sur qui on pouvait compter. Sans compter qu'Ana – sans être une leadeur naturelle – faisait preuve quotidienne d'asser d'intelligence pour se faire respecter, du point de vue d'Elizabeth, tout du moins.

Bérénice avait plutôt tendance à être fan des garçons. En tête de liste il y avait Ernie, son idole absolue, le roi de cette sinistre planète ! Ensuite venait Friedrich Maiden, un dieu de la musique. En outre, les deux garçons suscités étaient beaux, intelligents et gentils. Bref, des mecs parfaits quoi, et qu’ils soient casés ne gênait pas spécialement Bérénice qui les idolâtrait trop pour les voir comme de vrais garçons. Pourtant, elle avait aussi un peu tendance à vouer un culte à Elizabeth. Après tout, cette fille avait été capitaine de l’équipe de Quidditch, elle avait fait gagner la coupe de cette discipline plusieurs fois d’affilé, elle avait été copine avec tous les septième années populaire de l’année dernière… Bref, cette fille était une légende vivante ! Et Bérénice avait juste peur d’être foudroyée si elle s’en approchait parce qu’elle en était indigne. C’est un peu pour ça qu’elle avait balancé son cadeau à Eli’ l’année dernière avant de fuir à toute jambe. De toute façon, Bérénice était tellement timide que quand elle était petite on l’avait cru autiste. Elle ne parlait pas, ne regardait jamais les gens dans les yeux et quand on s’approchait d’elle et qu’elle se forçait à rester, elle donnait juste l’impression d’être cloué au sol mais de vouloir être ailleurs. Après, on s’était rendu compte que non, elle n’était pas autiste, mais qu’elle avait un gros problème de personnalité du coup on l’avait mise dans une classe pour handicapé (physiques hein, pas mentaux) ce qui lui permit d’avoir une scolarité normal puisque cinq personnes, ça allait, elle arrivait à gérer. Depuis qu’elle était à Poudlard, c’était juste l’horreur. Il n’était pas rare de la voir s’enfuir en courant… et elle courrait très vite ! Dommage que l’athlétisme ne soit pas une discipline sorcière, elle aurait des médailles.

Mais pour en revenir à Elizabeth, elle était un peu obligée de répondre, alors elle dit d’une petite voix « C’est ça. Cousine de Susan. Merci. » C’était décousu mais elle n’avait pas bafouillé (ou si peu). Reposant sa tasse de thé (terminée depuis longtemps), elle leva les yeux vers la préfète et lui fit un petit sourire avant de se lever le plus discrètement possible. Parfois, la meilleure des stratégie c'est encore de se replier. Pour éviter de se foutre la honte, elle essayait donc de se faufiler jusqu’à la porte du dortoir des filles. Après, elle irait peut-être se remettre de ses émotions dans la salle de bain. En s’enfermant à double-tour. Holalala, mais pourquoi Megan lui avait-elle confiée ce poste à responsabilité ? Parce que Bérénice ne pouvait pas savoir que dans sa jeunesse, Meg’ était un peu comme elle (le côté « vous me faites peur donc je cours » en moins quand même) et que c’est parce que la blonde Jones avait changé en devenant Rédactrice en Chef qu’elle avait jugé plus utile de donner ce poste à Bérénice. Elle avait espérait que ça donnerait plus de confiance en elle à la brunette Bones. On peut dire en tant qu’auteur que c’était sûrement une bonne idée mais qu’il faudrait un peu de temps pour que ça fasse effet… quelques mois, tout au plus… Pour le moment, Tayo ! Tayo !