|
| On peut être parfaite et gaffer ! [PV] | |
| Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Ven 21 Aoû - 17:05 | |
| « Les détails font la perfection, et la perfection n'est pas un détail. » Peu de gens sur cette planète pouvaient se targuer d’avoir réussi à faire sortir Fredericke de ses gonds. En général Fredericke prenait les choses avec une certaine philosophie et même si elle avait un caractère de chien, elle ne manquait pas d’une certaine patience. Pourtant, aujourd’hui, elle avait cru qu’elle allait faire un meurtre. Naturellement, Fred’ était plutôt mince, voire maigre, mais depuis que l’article sur elle était paru dans le Hibou Bavard, elle avait l’impression que les regards étaient fixés sur son assiette. Combien de fois faudrait-il qu’elle répète qu’elle n’était PAS anorexique non d’un chien ! Elle était malade mais ce n’était pas celle-ci ! Elle se trouvait parfaite comme elle était, merci pour son ego déjà surdéveloppé. Elle avait choisi de manger à la table des serpentards parce qu’elle voulait parler à Vincent de sa dernière découverte en matière de tarot mais elle avait vite fui parce qu’elle ne supportait plus ces sales vipères. De fait, après le dîner, elle avait directement rejoint la salle commune où elle s’était mise un coussin sur la tête de désespoir quand elle entra dans sa chambre. Toutefois, les autres filles du dortoir finirent par rentrer pour se coucher ce qui exila Fred’ dans la salle commune.
A sa bonne habitude, elle s’assit sur le dossier du canapé au lieu de s’asseoir sur le canapé lui-même et se mit à parler toute seule. « Résumons. » Elle se leva et cette fois, se mit en équilibre sur le dossier, jouant les funambules tout en continuant à parler toute seule. « Je ne peux pas retourner en Allemagne. Je ne peux pas prendre dix kilos juste pour leur faire plaisir. Je ne peux pas non plus frapper tout ceux qui m’embêtent, ce ne serait pas correct. En plus ça c’est le truc de Vincent. En bref, je n’ai aucune solution. Rah mais pourquoi les garçons sont-ils tous aussi cons ! » Et alors qu’elle rageait toute seule, elle perdit l’équilibre, oubliant à la fois Vincent, Adrien et tous les autres garçons qui venaient de lui faire dire sa précédente phrase pour simplement pousser un petit cri de surprise. Elle s’attendit à rentrer en contact avec le sol mais en réalité, c’est un corps étranger sur qui ses 43 kilos tombèrent. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’elle avait chuté et surtout qu’elle n’était pas seule… donc que quelqu’un l’avait entendu parler toute seule… et que pour couronner le tout, elle était actuellement littéralement sur cette personne ! Mayde, mayde ! Maiden a un léger problème ! Et pas que d’équilibre !
Se relevant aussi vite que possible (de préférence sans écraser l’autre, c’est pas si simple), la petite lionne – pas si petite que ça en fait mais passons – maudissait encore une fois un peu tout et rien mais cette fois, elle pesta intérieurement. Sa voix, elle, prononçait maintenant des excuses légèrement gênés et un brin hystérique. Il n’y avait qu’à elle que ça arrivait ce genre de choses. « Je… Je suis désolée… je savais pas que tu étais là et… et en fait je suis tombée… mais je ne t’avais pas vu ! Tu t’es fait mal ? Ohlala, je suis vraiment, vraiment désolée ! » Chez les filles de Gryffondor, Fredericke était sûrement l’une des plus jolies et tout au moins la plus impudique. De fait, ce n’était pas d’être tombé sur un garçon qui la gênait mais bien de lui avoir peut-être fait mal parce que dans le fond n’importe quel garçon serait heureux de l’avoir sur lui pour peu que ce soit indolore (bah quoi ? on vous a déjà dit que son ego était trop large pour passer les portes non ?). Elle était aussi un peu mortifié qu’il l’ait entendu parler toute seule, surtout pour ce qui était des dernières phrases.
Elle aurait peut-être mieux fait d’aller se coucher comme tout le monde tiens…
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Sam 22 Aoû - 0:50 | |
| Sachant qu’il est huit heures du matin, que vous êtes à table en train de prendre votre petit déjeuner à côté d’une corbeille de fruit, et que justement vous venez de tendre le bras pour prendre une pomme, eh bien croquez dedans et lorsque quelqu’un vous racontera sa vie vous pourrez dire : « Eh ben moi j’ai mangé une pomme ce matin ». Ce qui veut simplement dire que vous vous en fichez royalement. Cette expression, Faris l’a apprit en France pendant sa petite exile lors de l’ascension d’un certains mage noir. Mais lui n’aime pas vraiment les pommes alors le matin vous savez, un bol de céréales et un jus d’orange ça lui suffit amplement. Justement c’était l’heure du petit déjeuner et donc l’heure de se lever pour vivre une belle journée ! Et c’est en ce beau jour de Week end que Faris décida de se lever à l’insu de ses camarades qui préfèrent faire la grasse matinée (encore une expression française qui entre nous ne veut rien dire… ben oui grasse matinée pour dire quoi ? Qu’on se laisse aller comme quand on mange trop et qu’on grossit ? ). Habillé de simples vêtements sans sa robe de sorcier, Faris descendit dans la salle commune puis sortit par le portrait de la grosse dame avant de s’arrêter quelques minutes devant elle et de lui poser une question :
« Dites moi, connaissez vous l’origine de l’expression « Faire la grasse matinée » ? ».
Sur le moment la Grosse dame ne comprit pas tout de suite ce que le garçon voulait dire par là alors il décida de lui expliquer plus amplement :
« Eh bien est ce que c’est pour dire qu’on se laisse aller sur les heures de sommeil comme vous ou comme Madame Rosmerta sur votre poids ? ».
C’était peut être un peu déplacé non ? Sur le coup et même si ça ne se voyait pas vraiment au niveau de la couleur du visage de la Grosse Dame, celle-ci fut très énervé et hurla des jurons à tout va avant de laisser passer deux jeunes premières années qui sortaient prendre leur petit déjeuner. En tout cas ces hurlements dès le matin avaient eu pour effet de bien réveiller le garçon avant le petit déjeuner. Après avoir descendu les dizaines d’escaliers qui menèrent à la Grande Salle, le garçon y entra pour aller prendre son petit déjeuner. Il s’assit à la table des Gryffondor en compagnie de quelques lèves tôt. Et devinez qu’est ce qu’il a prit ? Eh ben oui, des céréales et un jus d’orange oui. Sur la table se trouvait plusieurs exemplaires du journal de l’école déposé ici par les élèves s’en occupant. Bien sur il était autorisé de le prendre avec soit car un nouveau exemplaire apparaissait aussitôt. Que disait donc le journal pour cette fois. Tout d’abord il y avait un article qui parlait de ce qui s’était passé à la fin de l’année scolaire précédente, ensuite la dernière nouveauté au Quidditch concernant le match Poufsouffle, Serdaigle, puis le portrait de Frederique Maiden, l’interview de Alexey Venyamin, les potins d’Ophélia Macmillan et enfin le Test par Anabelle Montgomery. Avant de lire ne serait ce qu’un article, Faris décida de faire le test proposé par la Poufsouffle. Il prit un crayon dans sa poche et commença à entourer les réponses qui lui correspondaient. Au final les résultats indiquaient qu’il ressemblait à Opaline Montgomery, ben voyons, une girafe en plastique. Entre deux cuillères de céréales il passa à l’article parlant Quidditch puis à celui sur Frédéricke Maiden où il remarqua qu’on parlait d’elle comme d’une anorexique. Le garçon l’avait maintes et maintes fois, ce n’était pas les impressions qu’il avait. Bon c’est sur qu’elle ne devait pas peser lourd dans la balance mais elle devait être loin de l’anorexie non ? Bah de toute façon ça n’était pas ses affaires. Il passa ensuite aux Sondages auxquelles il n’avait pas eut le temps de participer c’est dommage puisque la plupart des choix des autres élèves ne lui correspondaient pas. Mais bon la majorité l’emportait de toute façon. Bien sur personne n’a voté comme quoi il était le plus beau garçon mais c’était normal, qui voterait pour lui. Ah la la c’est comme à l’école moldus où à chaque fois qu’il se présentait comme délégué, il n’avait jamais été élu. C’est bien dommage. Le petit déjeuner terminé, il décida d’aller prendre un peu l’air au parc. Interdiction de bosser aujourd’hui, il comptait bien se reposé un peu. De toute façon avec ses cours particuliers l’année précédente, il avait prit une sérieuse avance. L’air était très frais au Par cet heureusement qu’il avait une veste avec lui. Il s’assit sur un banc près du lac et ferma les yeux pour dormir un peu. Quelle sensation agréable ce vent frais sur un visage encore chaud peut après le réveil. Vous devez connaitre cette sensation non ? Il passa ensuite sa journée à se balader et à discuté avec quelques personnes. Il passa aussi du côté du stade de Quidditch pour voir ce qu’il en était de l’entrainement des joueurs des différentes maisons. Le quidditch était un sport que Faris trouvait passionnant mais que jamais il ne pratiquerait. Sa première expérience sur balai avait été comment dire…Terrifiante oui. Il se souvint d’avoir percuté le sol à maintes reprises. Ca avait fait du coup très très mal. Le soir arriva bien vite et il passa après le diner la soirée dans sa chambre. Il n’y avait pas grand monde à cette heure là. Les plus jeunes étaient déjà partie se coucher alors que les plus âgés trainaient dans le couloir et se bécotaient à tout va entre élève d’autres maisons. Faris était assit sur un de ces canapés rouges autour de la cheminée et sur la petite table, il essayait de conclure un devoir de potion. C’est alors qu’il entendit quelqu’un descendre les escaliers pour entrer dans la salle commune. Une jeune fille que Faris reconnu aussi pour l’avoir vu dans le hibou bavard venait d’entrer dans la pièce. Fredericke Maiden venait d’entrer dans la Salle commune et n’avait pas l’air d’avoir remarqué la présence du garçon. Elle s’était assis dos à la cheminée sur le dossier de la chaise de Faris et elle s’était mise à parler toute seule. Elle avait l’air d’en vouloir aux rédacteurs du Hibou Bavard de l’avoir fait passer pour une anorexique. En même temps qui aurait vraiment été content de l’être ? Mais alors qu’elle jouait les équilibristes sur le dossier du Canapé, elle trébucha et tomba sur le garçon qui voulait plutôt écouter la suite de l’histoire. Faris sentit un poids bien écrasant sur son dos, comme il le disait, il ne la trouvait pas bien maigrichonne mais de toute façon dès que ça dépassait les dix kilos, tout ce qui tombait sur son dos était bien lourd alors bon. Il arriva à se relever facilement et il se réinstalla à côté d’elle sur le canapé. Elle s’excusait continuellement puis une fois qu’elle eut fini ce fut lui qui prit la parole :
« Il n’y a pas de mal tu sais. J’ai même envie de dire que c’est rare qu’on me tombe dessus au sens littérale du terme…Parce qu’il y a quelques années beaucoup de Serpentard me tombaient dessus….Réflexion faites pas que des Serpentard des moldus aussi tiens…Bon dieu que j’ai pu être maltraité par les autres… Bref, j’ai de toute façon plus l’habitude de tomber que plutôt quelqu’un me tombe dessus alors il y a pas de mal… enfin je crois… En tout cas ça n’a pas l’air d’aller si j’ai bien compris. Oui désolé hein j’ai entendu ce que tu as dis mais en même temps ce n’est pas de ma faute je suis excusé hein ? Tu sais ça m’aurait rendu malade ce genre de choses moi aussi mais peut être que t’as pas envie d’entendre mon avis. Mais bon tu sais il y a un temps où on disait plein de choses sur moi alors bon un petit truc en plus c’est aussi dur qu’une éponge sur le coup faut pas t’en faire tu sais tu n’as pas à changé. Enfin si, sur ta façon de penser peut être. Tous les garçons ne sont pas tous aussi cons… Bon peut être un peu mais pas autant. Puis c’est quand même une fille qui a écrit l’article non ? A moins qu’il ne se soit passé quelque chose avec les garçons. Si tu veux tu peux me dire. Si tu ne veux pas je peux terminer mon devoir de potion. »
Bon dieu qu’il parlait beaucoup le garçon et souvent trop pour ne rien dire. Il laissa un large choix à Frédérique de toute façon il avait bientôt fini son devoir qui était d’une facilité déconcertante et comptait ensuite aller se coucher. N’empêche si à présent tout lui tombait dessus au lieu que ce soit lui qui tombait qu’est ce que ça donnerait ? Un Poudlard qui s’écroule ? Un ciel qui tombe ? Ca sortirait de l’ordinaire c’est simplement tout.
« Ah et au passage, très jolie photo dans le journal ».
Les jolies filles dans Poudlard n’étaient pas rares mais c’était toujours un plaisir d’en faire partie et pour le Gryffondor, Frédéricke faisait partie de ces filles là. Elle n’avait pas vraiment besoins de prendre de poids, pour sa taille son poids était largement correcte alors il fallait rectifier cette erreur ! Aux armes Poudlarien allons donc forcer le Hibou Bavard à s’excuser. Mais avant cela attendons l’avis de la concerné quand même non ?
Dernière édition par Faris Mosan le Sam 3 Oct - 16:42, édité 1 fois |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Sam 22 Aoû - 11:54 | |
| Si Faris savait qui était Fred’, elle ne pouvait pas lui retourner le compliment et pourtant, Fred connaissait la plupart des gens de sa maison. Enfin, sa tête lui disait quelque chose, elle savait qu’il existait, mais elle serait bien incapable de dire son prénom ce qui posait problème, quoi que pas pour l’instant parce que le jeune homme débitait à une allure folle. Fred’ avait jamais vu quelqu’un parler autant, même pas Serena qui était pourtant… et bien un exemple à ne pas suivre quand il s’agissait de faire la conversation.
« Houla, houla ! Du calme. Je suis allemande tu sais, je vais avoir du mal à traduire en simultanée si tu continue à ce rythme. » Elle lui fit un sourire pour qu’il comprenne que ce n’était pas une critique mais bien un fait réel. Il y a deux ans de ça, Fred’ n’arrivait même pas à tenir une conversation en anglais alors mieux valait ne pas la noyer sous les mots. Enfin, pour le moment, elle s’accrochait pour suivre tout ce qu’il venait de dire mais parce qu’elle aimait l’ordre, elle décida qu’elle y répondrait un par un.
« Tu me fais penser à mon frère. Lui aussi il se faisait souvent tomber dessus au sens figuré du terme. Mais plus maintenant. D’ailleurs je suppose que toi non plus. Tu es grand après tout. » Elle ne parlait pas de la taille mais plutôt de l’âge, de toute façon, tous les garçons sont plus grand qu’elle et c’est justement ce qu’elle leur reproche – entre autre -. « Mais ce n’est pas grave que tu ai entendu, je parlais toute seule. » Il s’en doutait mais Fred’ avait pour particularité d’enfoncer les portes ouvertes.
Pour ce qui était de la suite, c’était gentil, mais on sentait qu’il ne la connaissait qu’à travers le journal de l’école (où ce n’était pas la première fois qu’elle apparaissait parce que ses frasques étaient bien connus). S’asseyant correctement sur le canapé (pour changer), elle croisa les jambes en tailleur et chercha comment donner un sens à ses paroles sachant que Faris avait lui tout fait d’un bloc pendant qu’elle, elle les prenait au compte goutte. Par chance pour lui, Fredericke était quelqu’un de très ouvert et elle n’était pas spécialement secrète non plus. Parler d’elle ne la dérangeait pas même si dans une certaine mesure elle préférait quand c’était pour dire des trucs bien.
« En fait, je ne suis pas anorexique ça c’est sûr, mais je suis vraiment malade. Certains mois j’ai des crises et parce que je suis malade, je saute énormément de repas. Comme on était dans ce genre de période le mois dernier, les gens se sont posés des questions parce que j’ai perdu un peu plus de cinq kilos en très peu de temps. Dans l’absolu, je m’en fiche de ce qu’on raconte dans le journal de l’école mais j’ai déjà mes amis qui me forcent à manger pour que je reprenne du poids alors j’ai pas besoin que toute l’école s’y mette. » Par un effet insidieux, quand vous étiez avec quelqu’un qui parlait beaucoup, vous vous mettiez à beaucoup parler vous aussi. Mais ce n’était pas gênant et il y aurait au moins quelqu’un qui saurait la vérité.
« Ma réflexion sur les garçons n’avait rien à voir avec l’article, tu n’es pas au courant des ragots sur moi ? Et je ne parle pas de ceux du Hibou Bavard mais des bruits de couloirs ? » Vincent Fayr était le meilleur ami de Fredericke et il était connu qu’il ne partageait sa meilleure amie avec personne et encore moins avec des garçons. Néanmoins, depuis qu’il sortait avec Marie, Fred’ avait essayé de s’émanciper (version officielle, en vérité, elle voulait oublier son amour pour Vincent) mais Vincent frappait tous les garçons qui tournaient autour de Fred’ et quand il s’était battu avec Adrien – cinquième année donc deux ans de plus que Vincent – c’était le Serpentard qui avait fini sur un lit d’infirmerie où il avait té pris de fièvre pendant deux semaines… Et encore, ça c’était la première bagarre de l’année, même si ça avait été la plus grosse, il y en avait eut d’autres dans l’année.
« Tel que tu me vois là, je suis un trophée. » Elle enroula une mèche blonde autour de son index et se cala dans le canapé d’un air las. « Un joli trophée bien entendu, je peux même dire que je suis très recherchée, mais je n’en reste pas moins qu’un objet dans différentes luttes de mâles. » Parce qu’il y avait les rares garçons qui intéressaient Fred’ mais ce n’était pas la majorité de ceux qui risquaient les foudres de Vincent. Non, la majorité était formé par des garçons qui n’aimaient pas Vincent et qui trouvaient très drôle de le faire bisquer en l’approchant elle… L’an dernier il y avait eut Oliver Vallo et Tobias Sandeau… Et elle était sûre qu’elle pouvait en trouver d’autres en cherchant bien.
Décroisant les jambes, elle écouta le garçon la complimenter sur la photo du HB. Faudrait quand même qu’elle se renseigne sur son nom discrètement. Peut-être en zieutant son devoir de potion ? Enfin, avant ça, elle attrapa le journal et l’ouvrit à la page de son portrait fait par sa rivale. Il était plutôt flatteur dans l’ensemble… Marie n’était pas stupide, elle savait que Vincent n’aurait pas toléré un article méchant, qu’elle soit sa petite copine ou pas, on n’attaquait pas Fred.
« Oui, les photos sont pas mal mais Marie les a piqué à Vincent, elles datent de cet été quand on était en vacance ensemble. » Elle soupira et ferma le journal avant de se pencher pour essayer de voir le nom sur le devoir. Vous m’direz, ça irait plus vite de demander mais elle ne voulait pas froisser le Gryffondor…
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Sam 22 Aoû - 17:03 | |
| Ah les ragots, qu’est ce que serait la vie sans ragots ? Eh bien la vie ne serait pas une vie puisque la base de celle-ci est les ragots. Ben oui ce sont eux qui font avancer le genre humain, ce sont eux qui nous font mentir, ce sont eux qui nous font devenir en quelque sorte malhonnête bref sans ragots la vie serait bien ennuyante. Mais justement c’était peut être pour cela que ces derniers temps Faris s’ennuyait. Il y a quelques années il se mêlait de tout, quand il entendait quelque chose il le répétait aussitôt mais à présent il s’était comment dire…calmé et il ne les écoutait même plus. En fait c’est peut être pour ça qu’il n’est jamais au courant de ce qu’il se passe. Oui ça doit être pour ça. En parlant Faris avait été un peu égoiste non pas volontairement puisqu’il n’y avait pas pensé. La jeune fille ne parlait pas encore très bien l’anglais du coup elle avait eut du mal à suivre le long monologue du garçon et elle le lui fit remarquer. Il s’excusa en rentrant la tête dans les épaules. La conversation s’éloigna un peu du sujet « maladie » pour parler du frère de la jeune fille. Friedrich Maiden avait donc quelques points communs avec Faris. Hum, faudrait peut être que les deux garçons discutent ensemble, Faris pourrait ainsi le voir plus amplement.
« Oui c’est vrai ça ne m’arrive plus et je touche du bois mais bon on est jamais à l’abri de nos jours avec ces jeunes dévergondés. » Parlons jeun’s pour quelques secondes. Le « kiff » de Faris ces derniers temps était de parler comme un « vieux » lorsqu’il parlait de la jeunesse de nos jours. En fait c’était surement parce qu’il n’y trouvait presque aucun point commun avec eux il se voyait un peu plus en arrière. Cela ne veut pas dire qu’il se croyait plus mature loin de là hein, à son âge c’est encore un grand gamin. Contrairement au garçon la jeune fille ne parlait pas autant mais ce qu’elle disait ne s’éloignait pas du contexte ou pour encore parler un peu plus jeun’s ça n’était pas du « HS (Hors sujet) ». Elle expliqua ensuite à Faris quelle était cette maladie qui la faisait passer pour une anorexique. Cette maladie n’était que de petites crises qui lui coupaient l’appétit. Enfin c’était déjà quelque chose mais tant mieux, c’était moins grave qu’être anorexique. Il n’en demanda pas plus, préférant écouter ce qu’elle disait puisque maintenant qu’elle était partie mieux valait ne pas l’interrompre. Sa réflexion sur les garçons tous cons étaient du aux ragots qui courraient sur elle. Comme expliqué plus haut, Faris ne s’en souciait plus et du coup il ne le savait pas.
« Eh ben non justement je suis pas au courant. Qu’est ce qu’ils disent à ton sujet ? » C’était quand même intéressant puis après il pourrait contredire ces ragots et rassurer un peu Fredericke…enfin vous me direz il n’est pas vraiment doué pour consoler les gens et la plupart du temps par maladresse il les enfonce un peu plus. Ouh mieux valait ne pas la consoler dans ces cas là mais la curiosité l’emporterait alors autant elle pouvait toujours lui dire l’origine des ragots. Par contre, autant il avait eut sur le coup un peu pitié d’elle quand au fait qu’elle était victime de ragots autant la suite ne lui plu pas vraiment. La façon dont Faris compris ces dernières paroles lui firent comprendre qu’elle se comparait à l’objet de toutes les convoitises. Eh oh, les chevilles ça va ? Ben oui, c’était peut être un peu trop exagéré non ?
« Marie pourquoi Marie ? Elle sort avec Vincent ? ». Comme quoi qu’est ce que je vous disais toujours le dernier au courant. Bon il s’en fiche un peu sur le coup mais c’était toujours intéressant à savoir non. Et puis si ça lui permettait de ne pas aller se coucher maintenant autant écouter la jeune fille. Comme elle il s’installa bien confortablement sur le canapé et l’écouta parler. Quelle heure était-il tiens ? Il tourna la tête et vit quelques autres élèves rentrer de dehors. Il devait être tard ou Rusard venait de passer dans le couloir. Il retourna la tête et surprit furtivement la jeune fille en train de loucher sur son devoir de potions. Qu’est ce qui l’intéressait là dedans ?
« C’est sur l’amortentia ou plutôt sur ses effets néfastes. T’es pourtant en quatrième année qu’est ce qui te branche à regarder un devoir que tu ne feras surement pas avant deux ans ? ». Ou peut être que ça n’était pas ça qu’elle regardait. Mais Faris ne savait pas et il avait laissé sortir de sa bouche la première chose à laquelle il avait pensé. La jeune fille avait louché sur sa copie pour voir quelque chose. Le plus logique était le sujet de celle-ci non ? |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Sam 22 Aoû - 18:44 | |
| « Hum oui, il faut toujours se méfier, la jeunesse est violente… » En plus, pour peu que Vincent apprenne que Fred était tombée sur Faris et ce dernier entrerait dans la liste des personnes que Vincent désirait taper. Mais Fredericke garda cette pensée pour elle, de toute façon, elle ne comptait pas vendre le Gryffondor. Depuis quelques temps, elle devenait plus prudente de ce côté là. Faut dire que c’était presque plus pour son meilleur ami qu’autre chose… ça lui faisait de la peine qu’il se fasse du mal pour frapper des garçons qui n’avaient rien fait de mal – même pas du point de vu de Vincent au fond -.
Pour la suite de la conversation, il y avait un garçon dans cette école qui n’était pas au courant et Fred’ en remercia le ciel parce qu’elle avait parfois l’impression qu’avec toutes ces bagarres et ces histoires d’amour (même pas d’amour d’ailleurs parfois), sa vie ressemblait à une mauvaise telenova espagnole.
« Ils disent que le meilleur moyen de rendre fou de rage Vincent c’est de m’approcher. Et Vincent a beaucoup d’ennemis qui essaient de mettre la rumeur à l’épreuve… qui a malheureusement un fond de vérité, du coup ça fini en bagarre. D’où l’histoire du trophée, même si c’est assez rare que le parti opposé se batte vraiment pour moi mais bon, il faut toujours voir les choses de manière positive. » Parce que le seul bon point là dedans c’est qu’elle faisait parti des rares filles pour qui les garçons se battaient. Mais bon, dans le fond, il n’y avait que Vincent à se battre pour son affection, les autres cherchaient juste un moyen pour que ce soit le Serpentard qui frappe le premier. Et il ne marchait pas… il courrait. « Je ne comprend pas cet amour de la violence chez les garçons. J’ai déjà eut des problèmes avec des filles mais je ne les ai jamais réglé à la force du poing. » Sortant de son sac des bonbons au citron, elle en prit un et tendit le sachet à Faris pour l’inviter à se servir s’il le désirait. Elle était vraiment perplexe dès qu’on abordait le sujet des bagarres entre mecs. En revanche, quand Faris parla de Marie, elle pâlit mais ce fut le seul signe du mal qu’entendre dire de tels choses aussi crûment pouvait lui faire. Cela faisait trois mois maintenant et elle commençait à avoir l’habitude.
« Oui, Marie sort avec Vincent. » Ce qui lui fit ajouter d’un ton amer « C’est le drame de ma courte vie. » Avant qu’elle prenne un autre bonbon en soupirant. Elle croisa les bras sous sa poitrine et leva les yeux vers le plafond. C’était horrible de penser que ça la faisait encore souffrir alors qu’elle faisait tout pour accepter la chose. Tous les jours elle prenait sur elle pour être la plus aimable possible avec cette fille…
Comme elle s’était grillée quand elle avait regardé le devoir, elle fit un sourire d’excuse au jeune homme et lui avoua non sans une moue dépitée « J’essayais de lire ton prénom. Je suis désolée mais je n’arrive pas à m’en souvenir… » Puis, elle ajouta avec une légère grimace « Pour ce qui est de l’amortentia, l’apprendre dans deux ans ça me va très bien. Je trouve ce genre de potion horrible ! » En effet, Fred’ connaissait les affres de l’amour et la douleur qu’il pouvait occasionner mais jamais elle n’accepterait d’avoir seulement une imitation de ce sentiment. Même si elle souffrait quand elle voyait Vincent avec Marie, elle continuait à penser que sa rencontre avec lui avait été la plus belle chose qui lui était arrivé… Et elle savait aussi qu’il pensait la même chose et malgré tout, c’était ça qui était beau. Elle n’échangerait pas ce petit bonheur vrai contre quoi que ce soit de plus grand mais de factice…
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] Lun 24 Aoû - 18:13 | |
| Une chose qui fit plaisir à Faris c’est que Fredericke venait de confirmer ses propos ou peut être ne faisait elle que répéter ce qu’il venait de dire et était à présent perdue dans ses pensées…En même temps il était tard et vu que les cours reprenaient demain pour toute une longue semaine mieux valait être en pleine forme. N’empêche heureusement que le château était bien chauffé. Faris se rappelait des matins où il devait se lever tôt pour aller à l’école et où il faisait tellement froid que quitter une couverture si chaude et agréable était complètement impossible. Ah c’est pour ça que le garçon préférait toujours avoir froid et se réchauffer qu’avoir chaud et se rafraichir (sauf quand c’était pour boire ces boissons sucrées tous sauf naturelles…qui a dit Coca Cola ?). Mais rien ne valait le chocolat chaud dans le salon gelé de la maison parce que le chauffage était en panne où la bonne soupe à la sortie de la douche parce qu’on est rentré trempé de l’école. Faris comprit par la suite un peu mieux l’histoire des rumeurs. Ce Vincent Fayr qu’il avait et vu sa réputation c’était tant mieux, peu croiser dans sa vie, était un véritable jaloux. Bon dieu croisons les doigts pour que personne ne sache qu’il a discuté avec Fredericke ou le Gryffondor même si plus vieux que le Serpentard, finirait avec un œil au beurre noir… Bah oui Faris et les combats de boxe ça faisait cinq en fait dix avec les combats tout court. Mais bon, ils n’en étaient pas à ce point là et heureusement. Pour l’instant il était en train de discuter avec la Gryffondor et si un jour il y avait à se battre il utiliserait la baguette et s’enfuirait c’est tout.
« Han, je comprends mieux maintenant pourquoi au cours de Botanique, au cours de sortilège et au cours de Soins aux créatures magiques il y avait des élèves qui parlait d’un idiot qui n’arrêtait pas de se battre et qui au final il y a pas longtemps s’était prit une belle raclée et qu’il avait fini par être ridicule. C’est ce même garçon alors qui s’énerve par jalousie…. Haaaan. Ah mais tu sais je n’ai pas menti en disant que je n’écoutais pas les rumeurs hein simplement il parait que j’ai une très bonne ouïe et une très bonne mémoire donc j’ai juste entendu ça et là… ». Ah on vous avait dis aussi que c’était le roi de la gaffe ? Non ? Eh ben si. En disant en tout délicatesse ce que les élèves disaient, il avait surement du blesser la jeune fille. Sauf si elle avait déjà entendu pire ce qui ne m’étonnerait pas. Encore une fois la jeune fille généralisa.
« De nos jours tous les garçons n’apprécient pas forcément la violence mais tu n’as pas du le faire exprès en généralisant. Bah oui certains même la craigne. Oh et puis je ne te parle pas des filles qui sont même parfois plus violente que certains garçons. Ca en devient terrifiant faut dire. » Oh des bonbons au citron. Bon certes il préférait les fruits rouges (fraises, framboises…), mais le citron c’était pas mal non plus. Bon il ne fallait pas en abuser (des bonbons pas du citron) puisque sinon on finissait avec des carries. Eh eh le garçon était bien content de n’en avoir encore jamais eu. Le mot drame n’était peut être pas par la suite employé à bon escient. Surtout qu’elle abusait un petit peu en parlant de sa courte vie. Elle n’allait quand même pas mourir dans l’année qui va suivre. A moins que si… Bon, il n’allait pas faire de bourde cette fois et il allait y aller tout en douceur…
« Bah tu n’est pas près de crever. Quarante trois ou quarante huit kilos pour ta taille ce n’est pas ce qui va te faire mourir parce que t’es trop maigre. » N’empêche le sujet de potion était bien tombé. L’amortentia hu hu….Hum…Sans commentaire Faris hein. Mais le garçon lorsqu’il apprit que la jeune fille ne connaissait même plus son prénom, il prit un air vexé. Attention j’ai bien dit qu’il prit un air vexé pas qu’il était vexé. En fait pour tout vous dire il s’en fichait complètement. Elle l’avait écouté bavassé de longs monologues alors il s’en fichait un peu. Ah le plaisir de s’écouter mutuellement, Faris était content en tout cas d’être tombée sur elle. Ca lui avait permis non pas de se libérer (quoiqu’un peu) mais surtout de voir qu’il n’était pas le plus malheureux au monde et même si ce genre de penser paraissait égoïste, il y pensa et ça le fit sourire. Il jeta un coup d’œil à son poignée…mince c’est vrai qu’il ne mettait jamais de montre mais heureusement qu’il y avait une horloge murale. Il était bien tard et il était donc temps d’aller se coucher.
« Bon tu m’excuseras Fredericke il commence à se faire tard et je commence avec deux heures de botaniques demain il faut que je sois Ok ! Dors bien et ne mange pas trop de bonbons ! » Il commença à se hisser vers le dortoir avant de rajouter : « Et mon prénom c’est Faris ! Bonne nuit ! »
[Fini pour moi eh eh Bonne nuit xDDD En tout cas merci j'ai adoré et on remettra ça bien sur ] |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: On peut être parfaite et gaffer ! [PV] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |