Tant de choses à raconter, si peu de temps [PV]

Tant de choses à raconter, si peu de temps [PV] Fred14

Tu l'entends quand mon homme est mal
Un baiser et je prends le large...

Fredericke avait rendez-vous avec sa meilleure amie pour discuter de choses et d’autres. Prise dans un tourbillon, Fred’ avait eut peu de temps à consacrer à la parlotte, du moins avec sa camarade. Surtout qu’elle sortait maintenant avec Roman alors forcément… Fred’ se demandait si Ophy était au courant qu’elle avait embrassé Roman en octobre. Dans le fond, c’était sans importance mais il ne faudrait pas que ce soit mal interprété, Roman n’était qu’un ami. Ils avaient juste fait une expérimentation, rien de plus. Parce que les blondinets, c’était carrément pas son délire. Et puis, malgré son caractère malicieux, Roman était un gentil. Elle préférait les bad boy comme Vincent… ou Axel… Bref, des garçons très très différents de Roman.

Tout ça pour dire qu’entre son séjour en Allemagne et ses répercussions mauvaises pour son moral, toute cette histoire de baiser, et puis tant d’autres choses… et bien, les seuls fois où elle avait réussi à voir Ophélia c’était à Sterne ou alors en coup de vent dans un moment de panique (comme lorsqu’elle n’avait pas eut ses règles il y a quelques jours). Là, elles allaient se faire un tea time, rien qu’elles deux, pour discuter de tout et de rien comme devrait toujours le faire deux meilleures amies s’aimant autant qu’Ophélia et Fredericke.

Comme c’était le week-end, Fredericke portait une jolie robe blanche à motif fleuri auquel elle avait adjoint une cape de sorcier courte, blanche elle aussi, et bordée de fausse fourrure. Le tout rendait très mignon. Elle s’était aussi fait un chignon bas. Elle arriva la première à la salle sur demande, elle passa trois fois devant et imagina l’endroit convenu avec Ophélia, soit un petit jardin printanier avec une table de jardin et plein de fleurs. L’endroit idéal pour discuter ! Fredericke avait emmené le thé, Ophélia devait emmener les gâteaux. Elle posa le tout et attendit. Sa meilleure amie ne tarda heureusement pas à la rejoindre. « Hiiii Ophy ! » S’exclama Fred’ comme si elle n’avait pas vu son amie depuis des lustres alors qu’elle l’avait vu la veille. Mais que voulez-vous, ce n’était pas pareil de se voir juste toutes les deux que de se croiser avec plein de monde autour.

« Olalala ! Si tu savais… ! » S’exclama Fred’ parce que ça faisait des semaines qu’elle voulait en parler à son amie sans pouvoir. Il était évident qu’elle ne pouvait pas le dire à l’époque puisque Vincent était avec Marie à ce moment là ! Mais maintenant, elle devait pouvoir, puis bon, c’était Ophélia, sa meilleure amie ! Fred’ laissa Ophy’ s’asseoir en face d’elle et tout en servant le thé, Fred’ ajouta « Il y a tellement de choses que j’aimerais te raconter que je ne sais même pas par quoi commencer ! » Peut-être par le baiser de Vincent ? Ou Alors non, par la maladie d’un des membres de sa famille ! Ou non, par les sous entendu douteux d’Axel ! Olala, elle ne savait plus où donner de la tête avec tout ça. Mais Ophélia était d’une bonne écoute, Fredericke le savait bien, alors elles finiraient par faire le tri, ensemble…

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Cela faisait bien longtemps qu'Ophélia n'avait pas pu discuter avec sa meilleure amie dans tout le monde entier, et notre petite Poufsouffle le regrettait beaucoup. En effet, elle adorait discuter avec ses amis, ou même échanger quelques mots avec des personnes qu'elle connaissait un peu moins, et ainsi, parler avec Fredericke lui tenait beaucoup à coeur, à plus forte raison parce qu'elle adorait la jeune Rouge et Or. Depuis quelques temps, les occasions où les deux meilleures amies se voyaient étaient plus rares qu'avant, et il fallait qu'elles se voient dès qu'elles le pouvaient, c'était obligatoire ! C'était tellement génial de pouvoir papoter de tout et de rien avec sa meilleure amie ! Et maintenant qu'elles se voyaient moins, elles avaient encore plus de choses à se dire.

En tout cas, si elles ne s'étaient pas beaucoup vues ces derniers temps, elles devaient néanmoins se voir d'ici quelques minutes, et Ophélia en était bien entendue très heureuse. D'ailleurs, il était hors de question qu'elle arrive en retard ! Ainsi, il fallait qu'elle soit rapidement prête. De plus que ce serait bientôt l'heure du Tea Time, et qu'elles allaient se retrouver toutes les deux autours de tasses de thé et de petits gâteaux ! C'était vraiment l'idéal pour discuter !

A présent, il ne lui restait plus qu'à aller jusqu'à la salle sur demande. Mais cependant, avant de partir, il fallait qu'elle finisse de se préparer, ou plutôt de s'occuper de ses cheveux, comme à son habitude. Ainsi, elle avait déposé sa cape de sorcière sur le rebord de son lit, et elle avait préparé le paquet de gâteau qu'elle devait apporter pour le Tea Time. Elle partit donc dans la salle de bain, et termina de brosser ses longs cheveux blonds. Une fois prête, notre petite Poufsouffle avait mis sa cape de sorcière sur ses épaules et s'était dirigée vers les portes de son dortoir, et elle arriva rapidement dans sa salle commune. Mais c'est à cet instant qu'elle se rendit compte qu'elle avait oublié l'essentiel. Ni une ni deux, elle partit aussi vite qu'elle le pouvait dans son dortoir et se précipita vers sa table de nuit où elle avait laissé le paquet de gâteau.

Elle repartit alors, et en peu de temps elle fut dans le grand Hall de Poudlard. Elle se dirigea alors rapidement vers les grands escaliers, qui la menèrent directement jusqu'à la salle sur demande, où se trouvait déjà sa meilleure amie. La salle était magnifique ! En fait, c'était un véritable jardin qu'Ophélia avait devant ses yeux !

- Frederiiiiiiiiiiiiiiiiiicke ! Dit-elle lorsqu'elle vit sa meilleure amie.

Sans attendre, Ophélia se jeta dans les bras de sa meilleure amie dans tout le monde entier et la serra dans ses bras.

- Je suis si contente de te voir !

Notre petite Poufsouffle attendit quelques instants, puis Fredericke lui dit qu'elle avait beaucoup de choses à lui dire.

- Commence par ce que tu veux ! Et puis on a tout notre temps pour papoter ! Lui dit-elle avec un sourire.

Elle lui tendit ensuite le paquet de gâteaux qu'elle avait amené avec elle, et la conversation pouvait débuter.

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Le plaisir de se voir était donc partagé, c’était juste génial pour Fredericke qui ne se lassait pas de ses longues conversations avec sa meilleure amie. Comme elle l’invitait à lui raconter les choses dans l’ordre qu’elle voulait, Fredericke servit le thé à son amie et à elle-même avant de prendre un petit gâteau. Elle s’adossa dans le fond de sa chaise en soupirant avant de mordre dans son biscuit. Fredericke allait beaucoup mieux depuis janvier, elle faisait moins de crises (même si l’une d’elle avait failli lui être fatale en février) et elle avait repris un poids normal qui jouait encore un peu au yoyo mais moins qu’avant. Le fait que la situation soit devenue normale – on pouvait même dire que sans Marie, elle s’était améliorée – y était pour beaucoup. Elle dormait moins certes, mais surtout, elle avait retrouvé l’appétit. Sa relation avec Axel (dont la nature restait à définir) l’avait pas mal aidé, ça a avait été le point de départ de tout puisqu’en déclenchant la jalousie de Vincent d’une manière différente de d’habitude, elle avait aussi remis sur les rails l’amitié du serpentard et de la belle gryffondor. Dommage qu’elle n’ait pas pu continuer à être avec Axel tout en restaurant les choses avec Vincent… mais ça semblait incompatible et puis, Vincent était définitivement trop jaloux.

« Ok, alors je vais commencer par le plus… bizarre. » Voilà une mise en bouche intéressante n’est-ce pas ? Mais c’est que dans la vie de Fredericke, rien n’était jamais très simple de base mais là, elle avait atteint des sommets depuis quelques mois. Elle avait certes eut un petit copain avec qui elle pensait ne pas sortir mais ce n’était même pas là le pire…

« Vincent m’a embrassé ! » Elle avait à peine prononcé ces mots que l’image de Vincent au-dessus d’elle à son réveil lui revint en mémoire et le rouge tinta ses joues. « Et pas sur la joue… » Non parce que ça, il le faisait tous les jours quand il lui faisait la bise, comme la plupart de ses amis garçons par ailleurs (ahah, un jour l’un d’eux mourrait ! *paf* ). « Il m’a embrassé… sur la bouche… et il était encore avec Marie en plus cet idiot ! » Heureusement, Marie n’en avait rien su parce que déjà qu’en ce moment, elle dégageait des ondes de haine… Fredericke en était un peu peinée parce qu’elle avait vraiment tout fait pour que ça se passe bien entre elles. Elle avait même réussi à se tenir éloignée de leur couple les premiers mois mais elle n’avait pas eu envie de perdre son meilleur ami pour elle, il ne fallait quand même pas abuser, même le sens du sacrifice de Fredericke avait ses limites.

« En fait, c’est la faute d’Adrien, il a menacé Vincent de m’embrasser s’il ne le faisait pas… Mais je ne comprends pas ce qui a pris Vince’ – alors en couple – d’y répondre à cette provocation justement ! Je dois t’avouer que ça me dépasse un peu comme comportement. » Mais peut-être que sa meilleure amie (qui savait tout des affres de l’amour malheureux de Fredericke pour Vincent) saurait répondre à ses interrogations là où Friedrich avait, encore une fois, été un peu inutile.

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ZONKO
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