[PV Olympe] la magicienne et la none

[désolée pour le titre moisi j'avais que ça en tête XD]

Lisa avait trouvé son travail idéal aprés avoir passé ses Aspics avec succès, elle qui pensait ne jamais retourné à Poudlard s'était vu proposé une place d'assistante bibliothécaire au chateau, les combats de Juin ayant laissé l'endroit dans un piètre état, il s'agissait donc d'aider mme Pince, qui quoi qu'on en dise commençait à se faire vieille, à réparer les livres abimer, jeter ceux qui étaient irrécupérable et surtout ranger les centaines d'étagère renversées où tout les livres s'était mélangés, c'était un travail fastidieux qui ne pouvait être effectué par magie, et il fallait faire rapidement car les élèves avaient besoin des livres, surtout les cinquième et septième année, et Lisa qui n'avait pas oublié à quel point passer des examens pouvaient être stressant faisait du mieux qu'elle pouvait, en plus elle n'était pas toute seule puisqu'un autre jeune homme l'aidait, il s'agissait de Wilfried Meisner, mais la jeune fille ne lui avait dit que des banalités car comme toujours nouer des liens d'amitié avec les personnes avec qui elle travaillait ne lui avait pas semblait essentiel.
Ce matin là elle était entrain de ranger par ordre alphabétique l'étagère histoire de la section des potions, tout les livres où presque avaient retrouvé leur aspect d'origine, il ne s'agissait plus que de les ranger.
Tout ceci permettait à Lisa d'être très occupée afin de ne pas penser à autre chose, ce qu'elle redoutait plus que tout, Clément n'avait pas donné de nouvelle depuis un moment maintenant, et bien qu'étant certaine qu'il avait survécu à la bataille de Poudlard Lisa ne l'avait pas revu et n'avait pas non plus chercher à le retrouver, s'il l'aimait il serait venu à elle non?
Doucement la jeune fille essayait de se convaincre que c'était du passé, mais c'était relativement difficile et son travail permettait de ne plus y penser ce qui était aussi bien.
Et puis l'autre avantage d'être à Poudlard, et bien c'était qu'elle pouvait à nouveau être avec sa famille, enfin Wendell était un peu distant en ce moment et elle n'avait pas réussi à apercevoir Aëson une seule fois, mais Olympe et Terry, respectivement sa cousine et sa sœur lui rendait souvent visite.
La jeune fille se sentait utile, elle évitait de penser à autre chose et pour le moment tout fonctionnait bien de cette façon.
Attrapant sa baguette dans une de ses manches elle lança un wingardium leviosa sur le premier livre qui s'éleva lentement dans les airs pour aller gentiment se poser sur l'une des plus haute étagère, même avec la meilleure volonté du monde Lisa songea doucement qu'il lui faudrait probablement la journée pour remplir ce rayonnage, elle avait un chariot chargé de livre à côté d'elle mais il ne s'agissait que de la partie immergée de l'iceberg, d'autres tout aussi remplis que celui là l'attendait encore.
C'était un peu mécanique comme travail, mais la jeune fille espérait bien avoir un poste de bibliothécaire à part entière une fois cette tâche terminée, après tout il fallait bien que Madame Pince parte à la retraite. Et Lisa ne pouvait rêver de meilleur emploi que celui de travailler parmis les livres qui lui avait toujours tenu compagnie.

Perturbée par un cours, Olympe devait bien admettre que pour cette fois, elle devrait se rendre à la bibliothèque. Pas que ça la rebute ou quoi, en plus, elle ne risquait pas d’y croiser certaines mauvaises personne (on est tous de bonnes personnes, lorsqu’on va à la bibliothèque !) Puis voir des gens qui LISENT des LIVRES avait quelque chose de rassurant pour Olympe. Au moins les magiciens ne pouvaient pas avoir la science infuse ! Ils étaient bien obligés de lire comme tout le monde, ces grands prétentieux !
Rangeant son devoir de potions, décidément casse-tête et brise-menu, la gryffondor se dirigea vers son havre de paix personnel.
En plus, elle savait qu’elle y retrouverait sa cousine Lisa. Fraichement revenue de France, et embauchée pour remplacer madame Pince. Il était temps qu’elle soit remplacée, la vieille bique ! Olympe n’avait jamais pu travailler en discutant avec ses amies, la rabougrie avait toujours eu le chic pour leur crier des « chut » silencieux, mais parfois bien plus sonores que leurs murmures à elles, bizarrement.

Bref ! Maintenant que la mémé était partie, et que Lisouille était la nouvelle bibliothécaire, Olympe pensait pouvoir mieux profiter d’un des rares endroits normaux de ce château ! Et puis ça faisait une excellente excuse pour aller discuter à nouveau, enfin, avec sa cousine ! Bon, elle l’avait vue en France, cet été, mais quand même !

Passant les couloirs en vitesse, ignorant superbement ces crétins de tableaux vivants, qui ne devraient pas l’être, Olympe se demanda si elle avait jamais ressenti le chemin pour la bibliothèque aussi épique. Elle ne se souvenait pas devoir croiser autant de peintures, autant de monde. Encore une chance que l’esprit frappeur soit occupé ailleurs, ou ça aurait été le pompon.

Entrant presque essoufflée dans la grande pièce remplie de livres, Olympe s’empressa de se trouver une table proche de l’entrée pour poser ses affaires et se calmer. Malgré les cinq années déjà passées à Poudlard, elle n’arrivait toujours pas à s’y faire. Il lui fallait toujours un temps pour réagir au fait qu’un tableau lui adressait la parole, et encore un autre laps de temps, où la panique et la frayeur s’emparaient d’elle. Comment pouvaient-ils vivre ces bonshommes ? ils n’avaient pas de vie, il n’y avait rien derrière les cadres ! C’était d’une absurdité complètement effrayante pour la jeune Dory.

Elle prit une bonne minute pour se remettre de ses émotions. Elle se releva, calmée, et ramassa ses affaires de sur la table. Elle n’avait pas jeté le tout en douceur en arrivant, mais était arrivée à faire ça en silence, au moins !
Elle chercha sa cousine des yeux, et l’aperçu au loin, au prise avec un caddie de livres. Elle allait se proposer pour l’aider, mais avant qu’elle ait pu esquisser un geste pour lui signifier sa présence, sa cousine avait tiré sa baguette de sa manche et utilisait un sort pour ranger les livres.
Attérée, consternée, et surtout en plein mode parano, Olympe stoppa net son mouvement et se retourna brutalement, bousculant une personne sur son passage. Par chance, les reflexes de la vieille bique étant toujours solidement implantés, la personne se contenta de lancer un regard noir à la gryffondor, qui étouffa un petit cri dans sa bouche.

Tremblante, elle se rattrapa à la chaise à coté d’elle, et s’effondra sur le siège. Son crayon tomba même au sol, son unique crayon bic, un truc normal quoi ! son crayon à plume étant à court de cartouche d’encre, et bien entendu ne pouvant en recevoir ici, elle avait dû se rabattre sur les moyens du bord pour écrire. Plutôt mourir qu’utiliser une plume comme tous ces dégénérés !

Ne sachant plus à quel saint se vouer, Olympe tremblottait à sa table, elle avait même oublié ce qu’elle venait faire ici, tout en sachant qu’elle aurait beaucoup de mal à en partir sans faire une deuxième crise de nerfs en regagnant son dortoir…

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