Les petits plaisirs de la vie [LIBRE]

Colin rôdait dans les cuisines, il avait une faim de loup. Malheureusement, il avait beau essayer d'engloutir tout ce qu'il pouvait, ça ne rassasiait pas sa faim. Peut-être après tout n'était-ce que de la gourmandise. Tristement, il essaya de renifler l'air pour se rassasier au moins par l'odeur... ce n'était tout de même pas pareil.

Poussant un gros soupir, il s'assit et posa son menton sur ses mains. Tous les plaisirs, toutes les joies - à commencer par celle de voir Laura - lui étaient maintenant refusées. Petit-à-petit, et même s'il le niait encore très souvent, il réalisait qu'il était peut-être un fantôme et qu'alors, si tel était le cas (mais ça n'est pas sûr, hein!), et bien que freinant des quatre fers à cette idée, et bien certaines choses allaient peut-être être un peu, un tout petit peu, différentes.

Repoussant un gros soupir, il donna un coup de pied dans un rat qui profitait de l'obscurité pour chercher une miette, et qui trottina un peu plus loin en faisant à peine un écart et en couinant. Un couinement qui ressemblait à un ricanement de rat. Si, si. En tous cas, un rat dans les cuisines de Poudlard... encore un mythe qui s'effondrait. Mac Go aurait une crise cardiaque si elle apprenait ça.

Sujet qui le ramenait une nouvelle fois à la mort. Repoussant un autre soupir - il n'allait plus avoir d'air dans les poumons si ça continuait - quels poumons? - bref, soupirant à mort, il réfléchit à ce qu'il pouvait faire pour s'amuser un peu et se remonter le moral... quand une idée lui vint... qui le fit sourire de toutes ses dents.

Il était en train d'échafauder son plan... quand quelqu'un entra dans la pièce. A cette heure-ci? En pleine nuit?

Cette nuit là, Estelle rêva au trou dans lequel elle avait tombé quelques jours après son anniversaire. Elle courait dans la forêt de feuillus qui entourait sa jolie maison. Elle était vêtue de la petite robe bleue pour tous les jours. Tout était tellement lumineux qu’elle distinguait a peine les arbres. Thomas lui criait quelque chose. Elle devait courir et s’éloigné de lui. C’était un jeu. Elle devait protéger un trésor imaginaire. Puis le sol s’effondra sous son poids. Tout était noir à présent. C’était probablement la nuit. Elle avait peur. Quelque chose tournait autour d’elle. Elle ignorait c’était quoi. « Va t-en, laisse moi tranquille » cria t-elle. Elle tenta de sortir. La chose s’approchait d’elle. Puis elle se réveilla en sursaut.

Au bout que quelques minutes, elle comprit où elle se situait. Elle était dans la tour de Gryffondor dans le dortoir des filles. Elle ignorait quel était l’heure mais savait une chose c’est qu’elle ne retrouvera pas le sommeille d’aussitôt. Elle mit donc ses pantoufles de laine grossièrement tricotée et sa robe se chambre. En douce, elle sortit du dortoir. Il ne restait que des tisons rouges dans le foyer de la tour. Elle en conclut donc qu’il devait être tard ou très tôt et qu’elle avait faim.

Elle avait entendu deux élèves d’une autre maison, qu’il y avait un accès aux cuisines. Il avait même parlez de comment on pouvait y rentré. En grattant la poire du tableau. Elle choisit donc se si glisser pour y grignoté un peu. Tout en douceur, elle sortit de la tour. La grosse dame lui lançait un regard désapprouveure. Elle tenta même de la faire changer d’avis mais sans succès. Dans la plus grande discrétion elle arrivait face au fameux tableau.

Estelle venait d’entrer dans la cuisine. Elle vu Colin au loin. Elle avait rencontré le fantôme lors d’une de ses mésaventures qui lui avait ridiculisé. Suite à un sortilège, sa langue avait pris de l’extension au point de ressembler à un serpent. Elle chassa se souvenir et parla au fantôme qui l’avait soutenu sans rien dire.

- Bonsoir Colin, sa va ?

Colin était tout aussi gêné qu'Estelle en se rappelant leur précédente rencontre. Il s'était ridiculisé en s'enfuyant parce que Mme Pomfresh lui avait dit qu'il était mort. Elle n'était pourtant pas la première à lui apprendre la nouvelle; la première à lui avoir dit la vérité, c'était Eva-Roze quelques jours à peine auparavant. Mais depuis, il n'arrêtait pas d'essayer de toutes ses forces d'oublier cette information, ou de ne pas y croire. Il y parvenait pratiquement, par un grand déni, et on lui ré-annonçait sa mort sans arrêt, ce qui le traumatisait toujours autant. Il n'arrivait pas à s'y faire.

Il regarda ses pauvres mains transparentes. Puis il sourit tristement à Estelle et lui fit signe d'un geste qu'elle pouvait s'assoir à côté de lui.
"Ca te va bien, sans, heu, le truc sur la figure. Heu, je veux dire; content que tu aies retrouvé ton apparence normale...". Nom d'un haricot magique, qu'il était maladroit.

Un ange passa. De toutes façons, Colin préférait ne plus parler de ce qui était arrivé à l'infirmerie.

Mais déjà le plan qu'il était en train d'élaborer lui revint en mémoire: la vengeance est un plat qui se mange froid, et à défaut d'avaler les mets de cette cuisine, il se régalerait de vengeance...

Colin se tourna vers Estelle et lui dit:
"J'ai deux ennemies, des personnes très méchantes; tu m'aiderais à me venger d'elles?"

Il n’avait rien à faire, l’image de la langue serpent lui revenait sans cesse à l’esprit. Surtout que Colin lui reparlait de cette mésaventure. Comme elle avait eu l’aire ridicule. Ses cheveux quelques peu ébouriffiez lui tomba au visage. Ainsi, elle espérait que le rouge qui teintait ses petites joues serait quelque peu caché par ceux-ci. Mais malgré ses cheveux, Colin pouvait tout même voir ses joues rouges.

- Sa m’apprendra à défendre un élève des Serpentards.

Puis Le fantôme s’étonna. Il voulait se venger de ses ennemies. Voila qui était étonnant. Devait-elle accepter ou refuser? Tant que ce n’était pas des professeurs, il ne devrait pas y avoir trop d’ennuis. Estelle voulait en savoir plus. Après tout se n’était pas une décision a prendre à la légère.

- Pourquoi veux-tu te venger? Explique-moi s’il te plait?

"Pourquoi t'as défendu un Serpentard?", demanda Colin curieux. T'es une Gryff', toi; pas vrai?"

"Et bien, il y a deux filles de Poufsouffle très méchantes qui m'ont beaucoup fait souffrir avant ma... heu, l'an dernier. Elles se sont acharnées sur moi, elles m'ont causé plusieurs blessures, et une fois que je me suis retrouvé à l'hôpital dans un état pitoyable, l'une d'elle est encore venue continuer son œuvre en me faisant tomber de mon lit et tout alors que j'étais trop faible pour me défendre, tu le crois, ça?! De vraies brutes, je te dis; le genre sans cœur, cruelles et tout.

Tu leur ferais quoi, toi, à ma place? Faut que je trouve une bonne idée; qui leur ferait regretter." Colin resta pensif une minute. Il fourmillait d'idées, mais la plupart étaient impraticables. Allons, il fallait commencer par quelque chose de simple; mais il avait besoin de l'aide d'un vivant, comme souvent ces derniers temps. Que c'était agaçant d'être ainsi dépendant!

Il se tourna vers Estelle: "qu'est-ce que tu décides? Tu m'aides, ou pas? Il faudrait remplir un seau d'eau glacé et le placer au-dessus de la porte. Ensuite, tu retournes bien sagement te coucher pour avoir un alibi. Moi j'attire une des deux affreuses ici sous un prétexte quelconque et... Splash! "

A cette idée réjouissante, les yeux de Colin brillèrent; il avait retrouvé un peu de plaisir à viv... heu, à être à Poudlard. Ça leur apprendrait, à ces monstresses! Les petits plaisirs de la vie [LIBRE] 421503

Les petits plaisirs de la vie [LIBRE] 421503

La fillette venait de réalisé qu’elle s’était mal exprimée. Se n’était pas des serpentard mais un élève de Poufsouffle.

- Désolez Colin, je me suis mal exprimée. J’ai défendu un élève de Poufsouffle. Des Serpentards s’en prenaient à elle.

Elle lui fit un petit sourire timide.

- Pour ta vengeance, un sceau de mélasse ses très drôles, avec des plumes mais sa s’est un tour commun du moins pour les moldus. Et franchement, elles n’ont pas sympa ses filles la! Tu n’es pas sure que se n’était pas des Serpentards déguisé en Poufsouffle?

Un bruit sortit de son ventre. Elle avait faim. Elle ignora sons ventre pour reprendre ses idées en matière de mauvais coup.

- Il y a toujours la possibilité de faire explosé du pop corn explosive sous leur lit! Sans aussi c’est marrant. Sa peux exploser à tout moment, surtout sous la chaleur! Donc, je vais faire mon possible pour t’aidé, en remercîment pour avoir tenté de m’aider à l’infirmerie.

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