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 Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV)

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Ξ Sujet: Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV)   Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV) EmptyDim 11 Juil - 0:41

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Quand on connaissait bien Alban Follet, on savait que c’était un garçon plutôt comique et enjoué qui ne manquait pas une seule occasion de faire rire la galerie. Pourtant, quelques fois, ses envies de frivolité laissaient place à un désir profond de se cantonner, chose qui n’était pas aisément réalisable lorsqu’on étudiait (et surtout lorsqu’on logeait) dans un endroit tel que Poudlard. Nous étions samedi matin et le jeune Follet, qui s’était réveillé patraque et beaucoup plus flegmatique qu’à l’accoutumée, avait décidé qu’il était bon de profiter d’une telle humeur pour posément revoir ses cours du début d’année pour au final avancer dans les révisions pour ses ASPICs. Il avait d’abord pensé rester tranquillement dans son lit à feuilleter ses parchemins, mais les dortoirs abritaient un étrange brouhaha, sans doute causé par la traditionnelle effervescence de fin de semaine. Légèrement mécontent, Alban s’habilla à la sauvette et quitta son dortoir ne manquant pas d’afficher un mine renfrognée destinée aux viles premières années, qui piaillaient et s’en donnaient à cœur joie.

Ce n’était pourtant rien comparé à la cacophonie qui résonnait dans le salon de la salle commune, à croire qu’il était bien le seul à se sentir d’humeur à travailler. Il échangea quelques mots avec ses connaissances (dont Elizabeth – qui ne révisait pas non plus mais qui, de toute manière, n’en avait pas vraiment l’utilité- qui discutait avec Anabelle) puis se dirigea directement vers la sortie, avec une mine cette fois-ci ensoleillée car on savait tous qu’Elizabeth avait le don de vous redonner la pêche en un clin d’œil. Arrivé dans le couloir, le jeunot cogita pour trouver un endroit qui conviendrait à son cas (soit un septième année en proie aux révisions) puis pencha pour la bibliothèque lieu qu’il ne fréquentait que rarement, et se dirigea donc vers les escaliers qui l’y conduiraient. A hauteur de la gigantesque porte de l’enfer, il expira par soulagement, car mine de rien il avait apporté avec lui la quasi-totalité de ses manuels (car il ne jugeait pas utile –ni envisageable d’ailleurs- de réviser la divination : « Vous savez, le professeur Trelawney m’a assuré que j’avais le troisième Œil ! »), ce qui pesait lourd mine de rien ! Il poussa les grandes portes et…

« WTF » … laissa échapper un juron, qui traduisait sa consternation face au peuple (et croyez-moi, d’après lui c’était un euphémisme) qui bondait une bibliothèque habituellement calme et inoccupée (enfin, le peu de fois où il y allait). Sans parler du bruitage, produit des bavardages de certains groupes d’élèves des premières années, encore ! ajoutés aux cris de Mrs Pince qui courrait dans tous les sens pour essayer de mettre fin à ce capharnaüm sans nom. Alban, à la fois amusé et découragé, revint sur ses pas et sortit aussi vite qu’il put de la bibliothèque. A côté de ça, les couloirs paraissaient offrir une placidité qui poussa le jeune Follet à entamer son programme de révision tout en marchant sans vraiment savoir où aller (après tout, s’il se perdait, il pourrait tenter de faire porter le chapeau à Mrs Pince, dont il avait fui les hurlements). Sans s’en rendre compte, il tournait en rond, et repassa pas moins de trois fois à certains endroits, jusqu’à découvrir lorsqu’il releva la tête de ses bouquins, qu’une étrange porte était apparue au milieu d’un mur préalablement intact.

Pincé par la curiosité, il s’avança vers ladite porte qui, malgré son aspect rouillé ou comblé, s’ouvrit facilement. Alban n’était jamais entré dans une telle pièce. Lumineuse, spacieuse, elle était vide et ne comptait qu’une armoire et un bureau visiblement inoccupé. Alban s’avança pour s’assurer qu’elle était bel et bien vide craignant le piège d'une Serpentard peu scrupuleux mais assez doué pour faire apparaître une pièce d'un coup de baguette puis, exténué à cause de ses révisions (lire et marcher, un vrai challenge ma foi !), décida de se poser sur la chaise qui se présentait à lui. Et, au fil des minutes, le jeunot prit goût à la tranquillité de l’endroit jusqu'à décider, sans même savoir s’il en avait le droit ou non, de rester là pour terminer ses révisions matinales, au moins jusqu’au déjeuner. Installé sur le bureau, il rouvrit le livre à la page marquée. Mais à peine avait-il replongé sans tête dans son manuel de Potions qu’il entendit, derrière lui, le grincement de la porte qui s’ouvrait. Il se retourna avec une certaine appréhension.

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Ξ Sujet: Re: Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV)   Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV) EmptyDim 11 Juil - 12:22

“ Je veux m'exiler jusqu'à la fin de mes jours „
et bien plus encore

« Punaiiiiseee. Le pot de confiture à la cerise noire est presque mort. A-ll-é ! Tu-vas-sor-tir-oui-ou-non.. AAAH ! »

A force d’agiter le pot comme une barje épileptique de façon horizontale –alors que la plupart des gens sain d’esprits l’auraient fait de manière verticale- Marine Sharks venait d’asperger de confiture tous les élèves qui se trouvaient dans son périmètre d’action. Certaines filles d’années supérieures se levèrent d’un bond en hurlant, balancèrent quelques injures à la catastrophe américaine, puis filèrent sec jusqu’à la Salle Commune pour se refaire une beauté dans les Salles de Bain –ou pour celles qui se baladaient en permanence avec tout une artillerie de cosmétiques, dans les Toilettes-. Parmi celles qui restaient, certaines lançaient un regard assassin à la maladroite de service, et d’autres s’étaient mise à pouffer de rire en nettoyant les dégâts avec leurs baguettes. La seule qui ne réagissait pas à cet instant, c’était Hainoa Stewart. Jeune bombe blonde langoureuse à forte poitrine insignifiante de 6 ème année qui était dans le même dortoir que Marine.

« Pardon, Hainie. » s’excusa la terroriste-au-pot-de-confiture, redoutant l’orage qui risquait de se déclencher sous peu.

Tentant de faire de l’hyperventilation dans sa tête –respire Hainie. Inspire, Expire, Inspire, Expire. Caaaaalme-, la petite Stewart regarda avec insistance la tâche de confiture qui était apparue sur son livre. Enfin. Si Comment enfiler des pantoufles aux Quintapèdes était sa propriété, ça n’aurait pas posé autant de problèmes. Mais là, il s’agissait d’un ouvrage de la Bibliothèque de Poudlard. Et donc, par extension, de la terrible Madame Pince. C’en était fini d’elle. C’était sûr et certain. Elle se ferait zigouiller dès lors qu’elle irait rendre ce fichu livre –même pas intéressant d’un point de vue économique, parce qu’il aurait fallu acheter 3 paires de pantoufles pour couvrir tous les pieds des Quintapèdes. Donc gaspillage d'une pantoufle. A moins qu’on n’en prenne que 2 et qu’on laisse un pied nu. M’enfin-.

Levant enfin le nez de son bouquin, et lançant à Marine, un regard profondément assassin oh toi, t’as de la chance d’être ma copine, sinon je te pulvériserait avec mes yeux laser, Hainoa attrapa une serviette et tenta sans succès, d’éponger la tâche. Elle aurait pu très bien se servir de la magie, certes. Mais ce serait moins drôle les seuls sorts qu’elle connaissait et qui permettaient de nettoyer, auraient fait mousser les pages. Et vu que ce livre était une antiquité finie, il valait mieux éviter de l’endommager plus. oh et puis de toute façon, elle allait se faire tuer par Madame Pince dans la journée même, alors pourquoi s’enquiquiner ?. Pendant ce temps, Marine se répandait en excuses, en proposant même d’arranger les choses. Suspicieuse néanmoins, Hainoa ne lui permis pas de tester un sort de Recurvite, de peur de voir Comment enfiler des pantoufles aux Quintapèdes exploser en mille morceaux.

Ce fut donc passablement de mauvaise humeur, qu’Hainoa se leva de table en laissant son bol de céréales à moitié plein, et sans accorder le moindre regard supplémentaire à la gaffeuse de compète. Elle déambula pendant quelques temps dans les couloirs, sans savoir s’il était préférable d’aller rendre le livre immédiatement et de se dénoncer pour cette ignoble tâche, ou bien de laisser trainer les choses jusqu’à ce que la date de rendu du livre soit dépassée. Finalement, elle opta pour se faire lyncher tout de suite, plutôt que dans deux semaines. Se préparant donc psychologiquement, la fillette ouvrit les yeux gros comme des soucoupes lorsqu’elle s’aperçu que la bibliothèque était… pleine à craquer ?!

S’avançant entre les allées, la lionne aperçu l’étagère dans laquelle elle avait pris son livre un jour plus tôt, et le reposa à sa place, ni vu ni connu. Madame Pince, qui était occupée à courir après tous les élèves pour vérifier s’ils n’étaient pas en train d’abîmer ses précieux ouvrages, passa près d’elle d’un air courroucé, sans lui prêter grande attention.

« J’ai reposé le livre, Madame Pince » signala Hainoa, d’une toute petite voix.

La bibliothécaire lui fit signe qu’elle avait entendu, et alla cocher « rendu » sur la feuille des emprunts des livres. Puis elle retourna crier sur un 1 ère année qui faisait le mariole devant ses petits camarades.
Hainoa souffla, profondément soulagée. Cependant, elle se dit que dès que Madame Pince se rendrait compte de la souillure de son bouquin, elle lui ferait sa fête. Il ne lui restait donc plus qu’à aller se cacher dans un coin du château jusqu’à la fin de ses jours. Un exil, à l’aube du XX ème siècle. Voilà qui était intéressant.

Filant doux de la Bibliothèque, renversant au passage un 3 ème année de Serdaigle chargé de livres –il subirait les foudres de Madame Pince à sa place. Aujourd’hui, en tout cas- Hainoa se dirigea vers le 7 ème étage, et passa devant un bout de mur de pierre qu’elle connaissait bien. Tout en pensant avec force « Je veux un endroit où me cacher jusqu’à la fin de mes jours et même plus encore T_T », la fillette fit 3 allers retours. Et là, bizarrerie au final bien peu impressionnante à Poudlard, une porte était apparue. Vérifiant au préalable qu’il n’y avait personne généralement, les élèves étaient tellement feignasses qu’ils ne montaient jamais jusqu’au 7 ème étage, sauf cas particulier, Hainoa tourna la poignée de la porte, et entra dans la pièce en refermant brusquement derrière elle.

Bon. Première partie du plan : ok ! Maintenant, il ne lui restait qu’à s’installer confortablement en attendant que les choses se tassent. Soit, jusqu’à ce que Madame Pince ou elle-même ne rende le dernier soupire. Ah…
Levant donc la tête, la gamine manqua de pousser un cri suraigüe lorsqu’elle aperçut le Poufsouffle en train de travailler. C’était quoi ça ?!! Un esprit ? Un fantôme ? Un mage noir ? Bon Dieu !
Pensant qu’elle était la seule à encore utiliser la Salle sur Demande, il ne lui vint même pas à l’esprit que ce bellâtre brun était un fait un élève, tout ce qu’il y avait de plus banal. En plus, il venait de tourner la tête avec une lenteur digne de créatures de films d’horreur. Hainoa s’attendait à tout instant à le voir bondir sur elle en réclamant « Donnes moi tes Dragées Surprises de Bertie Crochue !! », ce à quoi elle répondrait sûrement « Mais j’ai PAS de Dragées Surprises !! T__T ». Et c’est là qu’elle regrettait de ne pas embarquer partout avec elle, ces immondices de sucreries Egyptiennes qu’elle avait achetées durant son voyage. Sans un mot, donc, la Rouge et Or se plaqua contre la porte, en espérant que la créature serait assez stupide pour ne pas la voir.

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Ξ Sujet: Re: Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV)   Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV) EmptyMar 10 Aoû - 2:45

Dès le moment où il avait entendu grincer la grande porte derrière lui, le jeune Follet avait senti son cœur s’accélérer comme jamais et dans sa tête, il avait l’espace de quelques secondes, eut suffisamment de temps pour s’imaginer les pires scénarios possibles. Première solution : il s’agissait simplement d’un préfet qui effectuait une ronde matinale, auquel cas il ne risquait qu’un léger rappel à l’ordre –sauf s’il avait le malheur de tomber sur un Serpentard effarouché, et là, c’était cuit-. Deuxième possibilité, il s’agissait de Rusard. Et Alban ne préférait même pas s’imaginer ce qui pouvait lui arrivait si c’était bel et bien le cas. Car s’il n’avait jamais eu affaire au concierge acariâtre jusqu’ici, il en connaissait la réputation et surtout les usages. Le jeune homme ferma les yeux un court instant, comme dans l’espoir de pouvoir échapper par la pensée à la situation présente. *Allez, té-lé-por-ta-tion, bon sang ! Rhâ, je savais que je n’aurais jamais dû rester ici. Ce bureau, ce silence, cette tranquillité, c’était trop beau. Mais Merlin, qu’ai-je fait pour mériter ça ?* Mais il n’y avait rien à faire, et lorsqu’il rouvrit les yeux, Alban se trouvait toujours assis sur le bureau, dos à la porte qui venait à présent de se fermer.

Alors, comme il n’y avait rien de mieux à faire à cet instant (*Bon sang, si j’étais animagus au moins*), Alban se résigna à tourner la tête, pour mettre fin au doute qui le rongeait depuis bientôt une interminable minute. Il pivota sa tête de manière apathique, jusqu’à bientôt se retrouver face à la porte qui n’était qu’à une dizaine de mètres du bureau sur lequel ses cahiers étaient éparpillés. Mais, devant lui, ça n’était pas la porte qu’il apercevait, il avait quelqu’un. Ca n’était pas Rusard, la silhouette était trop bien dessinée et trop petite (*Aïe Caramba*). Ca n’était pas non plus un professeur, c’était déjà un grand soulagement. C’était une jeune fille. Oui, parfaitement, une jeune demoiselle dont il distinguait les traits et qui, à son image, semblait effrayée et angoissée. Ce visage disait était familier à Alban, mais le jeune homme ne connaissait pas la demoiselle, et ne savait pas s’il s’agissait ou non d’une préfète en fonction. Ce qui l’aurait surpris, car d’après lui, un préfet se serait empressé de le remettre à sa place en lui aboyant dessus. Or, là, elle ne faisait rien. Mais vraiment rien. Elle était comme pétrifiée, et Alban aurait juré qu’il en était la cause. Si bien que, un tantinet rassuré, il osa prendre la parole en prenant le soin de ne pas s’adresser à la jeune fille d’un ton trop familier.

« Euh… bonjour », articula-t-il avec un soupçon d’appréhension malgré tout. Et si ça n’était qu’un subterfuge pour l’attraper plus facilement ? Avait-il tellement l’air d’un affreux cancre prêt à s’échapper en courant pour ne pas avoir à répondre de ses fautes ? Tant de questions se bousculaient à cet instant dans la tête du jeune homme qui ne fit pas le moindre mouvement, et qui attendait un signe de son interlocutrice. *Attend, moi j’ai rien fait de mal, que je sache, et si tu comptes m’embarquer, inutile de me mettre à terre à coup de stupéfix, je viendrai de mon plein gré*. Mais au fond, l’expression sur le visage de cette jeune fille convainquait presque le jeune Follet qu’il s’agissait d’une pure coïncidence. Que cette demoiselle, tout comme lui, avait franchi cette mystérieuse porte simplement en quête de tranquillité, et qu’elle n’avait pas l’intention de lui reprocher quoi que ce soit. Mais il était trop tôt pour tirer des conclusions, et Alban craignait le piège. Il reprit la parole, toujours d’un ton neutre : « A qui ais-je l’honneur ? ». De cette manière, il aurait le cœur net.

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Ξ Sujet: Re: Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV)   Rien ne vaut la recherche lorsqu'on veut trouver qqch. (PV) EmptyMar 10 Aoû - 12:20


Hainoa était toujours plaquée contre la porte, comme si sa vie en dépendait. Elle était persuadée que si elle la lâchait, elle allait se faire attaquer immédiatement par la chose, qui ne tarderait d’ailleurs pas à lui extorquer tout un tas de sucreries. Bonne nouvelle, elle n’en avait pas, et ne perdrait donc rien. Mauvaise ? Eh bien justement, vu qu’elle avait les poches complètement vides, l’étrange créature pouvait l’attaquer à n’importe quel moment sous prétexte qu’elle refusait de lui donner ses Dragées Surprises de Bertie Crochue Trick or Treat, les amis. Qu’elle approche ! Hainoa avait plus d’une baguette dans son sac ! enfin pas vraiment, mais c’est une expression Et puis elle avait appris une nouvelle formule magique qui lui permettait de faire apparaître des poêles venues de nulle part –oui, je vous assure qu’il existe des trucs comme ça. A quoi ça sert ? Mais est-ce que je t’ai demandé pourquoi t’avais des cheveux ?!-. Du coup, elle pouvait se défendre, et ne se retiendrait pas d’assommer l’immonde spectre –ou créature, elle ne savait pas trop ce que c’était exactement- à coup d’ustensile de cuisine. Il ne fallait pas faire d’états d’âme avec des fourbes comme ça ! Prenez-le en pitié, et il vous mordra le gros orteil dès le moindre signe de faiblesse. Humpf !

Alban avait fini de se tourner totalement vers Hainoa, et celle-ci remarqua qu’il avait l’air assez paniqué aussi. Bon. Au moins, si la créature était aussi peureuse qu’elle, elle n’oserait pas se précipiter sur la blondinette en réclamant ses fichues friandises. Quoique. Il s’agissait peut-être d’une tactique visant à la mettre en confiance pour mieux la surprendre après. Comme dans les films d’horreur. Généralement, on a beaucoup plus peur lorsqu’il ne se passe rien et que tout d’un coup, une bestiole répugnante surgit en plein devant l’écran –et avec bande sonore effrayante derrière, s’il vous plaît-. Aussi la jeune Gryffondor serra sa main sur sa baguette magique, tout en se répétant la formule pour faire apparaître des poêles au cas où le Poufsouffle aurait l’idée saugrenue de bondir sur elle sans crier Poudlard Express ! Elle hésita à prévenir la créature en lui disant qu’elle était armée, mais réflexion faite, ça faisait beaucoup trop cliché de vieux films des années 80. Il n’empêche qu’elle fixait Alban d’un air déterminé, comme si en le regardant ainsi, il pourrait comprendre de lui-même le degré de dangerosité d’Hainie. Je vous assure que la personne à qui elle avait frappé la caboche avec une grosse casserole s’en souvenait encore. Même qu’il s’était shooté aux granules d’Arnica durant deux semaines, pour faire partir la vilaine bosse qui était apparue sur le haut de son crâne. Mais c’était une casserole moldue. Alors avec une poêle sorcière ! Je vous dis même pas !

Au bout d’un moment, la créature salua Hainoa, qui, toujours méfiante, la regardait de ses petits yeux suspicieux. Que convenait-il de faire à présent ? Lui répondre ? Si jamais elle ouvrait la bouche, peut être que l’affreuse chose profiterait de la nanoseconde durant laquelle son cerveau était en conflit avec les signaux « parler » et « prendre la fuite » ou même « assommer avec une poêle » pour l’attaquer. Elle serait plus vulnérable, à ce moment-là. Oh. Quelle était rusée et perfide, cette créature ! Néanmoins, oser ne pas répondre était tout aussi risqué. Si jamais le Mage Noir était très à cheval sur la politesse, il s’énerverait lorsqu’il se rendrait compte qu’elle ne comptait pas lui répondre. Hum. Cruel dilemme. Malgré tout, la lionne opta pour la première solution, et, toujours serrant sa baguette entre ses doigts blafards, prête à se défendre au moindre signe suspect, elle répondit très rapidement :

« Bonjour. »

La créature ne lui avait pas bondit dessus, et son cerveau était prêt à fonctionner correctement si jamais elle tentait une attaque. Ouf ! Voilà qui soulageait grandement la Rouge & Or. Mais bientôt, le spectre posa une nouvelle question. Qui était-elle ? Devait-elle répondre, ou tourner les talons et s’enfuir de la Salle sur Demande ? Boh. Après tout, quel mal pouvait-il y avoir à se présenter ? Peut-être qu’au final, la créature n’était pas si mauvaise que ça, et cherchait tout simplement à faire la conversation. Et Hainoa avait une grande expérience des animaux bizarres –prenez Gerbille et Spaghetti, par exemple-. Apprivoiser ce spécimen bizarroïde devait donc être dans ses cordes, non ? Prenant donc une grande bouffée d’air, laissant une partie de son hémisphère cérébrale en alerte, la jeune fille répondit :

« Je suis Hainoa Stewart, en 6 ème année à Gryffondor. Et heu… toi ? Pardon. Vous ? »

Elle voulut ajouter « Qu’êtes-vous ? », mais sa grande expérience à Poudlard lui avait appris qu’un fantôme n’était pas toujours heureux d’être considéré comme tel. S’il voulait le faire, il préciserait sa nature. Sinon, ce n’était certainement pas Hainie qui allait lui tirer les asticots du nez.

[ 826 mots ]

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