Fichus hiboux [PV Gabrielle-Ann]

Hale Longburn-Smith / Gabrielle-Ann Armstrong
Hale était, pour une raison mystérieuse, particulièrement de bonne humeur ce matin-là. Peut-être le ciel bleu clair et le soleil rayonnant qui engloutissait tout Poudlard y était-il pour quelque chose, ainsi que le calme matinal qui régnait encore sur l'école de magie. Hale adorait ce moment privilégié qu'était l'aurore et avait choisi d'aller faire quelques pas seule dans le parc mais avant, il lui fallait poster sa première lettre à son père ! La petite fille sentit le remord l'étreindre lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas donné de ses nouvelles dès son arrivée à Poudlard comme l'avaient fait la plupart de ses condisciples. Son père devait être mort d'inquiétude, comme à son habitude.

C'est qu'il lui avait fallu tout son courage pour grimper les quelques marches menant à la volière. Hale n'affectionnait pas particulièrement les hiboux, c'est-à-dire que oui, ils étaient très beaux à voir mais de là à les approcher et à les toucher... Brrr. De plus, la jeune fille n'avait jamais envoyé de courrier par "cette voie-là" et se demandait bien comment elle ferait une fois sur place. Hale avait repoussé le moment de réfléchir à cette importante question jusqu'à ce qu'elle ne put faire autrement que de s'y pencher puisqu'elle était enfin arrivée au bout de l'imposante volée de marches. Bien. Elle avait sa lettre à la main, parsemée de taches d'encre causées par un trop grand enthousiasme de la part de Monsieur le Chat, et observait les lieux. Hale n'avait pas encore découvert la volière. A vrai dire, elle avait erré quelques temps dans le château avant de trouver l'endroit, ne pouvant demander son chemin à quelque élève puisque tous semblaient encore dormir. Il faisait froid. Hale se félicita d'avoir pensé à porter un gros pull au dessus de son chemisier. La volière ne sentait pas la rose. Des centaines d'hiboux étaient perchés ça et là, lui lançant des regards courroucés. Certains rentraient tout juste de leur nuit de chasse et ne semblaient pas vraiment disposés à faire attention à Hale.

La petite Serdaigle repéra au fond plusieurs hiboux grand-duc, à l'expression très noble. Devant eux, était écrit sur un écriteau souillé de fientes de hiboux : "Messagers de Poudlard". Hale ne possédant pas de volatile, elle devait donc solliciter l'aide de l'un de ceux-ci. Qui ne semblaient pas du tout pressés de collaborer. Hale s'approcha, hésitante, en leur direction tendant la lettre devant elle comme pour leur indiquer son intention. Elle ne reçut que des regards hautains en retour. Le plus grand d'entre eux, à la teinte rousse et aux yeux cernés de blanc, ouvrit grand les ailes et claqua du bec. Cela s'annonçait compliqué. Hale ressentit un certain soulagement lorsqu'elle perçut derrière elle des bruits de pas. Quel qu'il fût, l'individu lui serait sûrement d'une grande aide quant à ce qu'il convenait exactement de faire lorsqu'on souhaitait "poster" une lettre.

Hier soir, alors que ses devoir était terminé et approuvé « Camélia », la jeune Poufsouffle écrivit plusieurs lettre. Enfin, il n’y en avait que deux au totale. La première était pour ses parents. Elle leur avait décris tout ses aventures depuis le début de sa deuxième année. L’autre lettre était pour une jeune fille du nom d’Alicia Kirte. Alicia était une jeune fille beaucoup plus jeune qu’elle. Gabrielle-Ann l’avait rencontré l’été avant qu’elle commence sa première année. Même si elle était jeune, elle aimait lui écrire de temps en temps. Elle avait déposé ses lettres sur sa table de chevet et s’était couché dans la hâte de posté les dernières nouvelles de Poudlard.

Le lendemain, Gabrielle-Ann se réveilla tôt. Le soleil ne c’était pas encore pointé le bout du nez. Doucement, elle s’étira pour mieux se réveiller. Dans la douceur la plus total, la fillette enfila un pantalon vert émeraude et un pull jaune crème. Elle laissa ses longs cheveux raides tombés librement dans son dos. Elle attrapa un petit bonnet blanc pour le déposé sur sa tête. C’était un bonnet tricoté que sa grand-mère lui avait donné pour son anniversaire. Gabrielle-Ann ramassa ses lettres ainsi que sa baguette magique puis quitta la salle commune. Une fois sortie du château, la jaune et noir inspira profondément. Le ciel était teinté d’un bleu magnifique et le soleil envahissait le paysage au fil des secondes qui s’écoulait. Joyeusement, Gabrielle-Ann sautilla pour se rendre à la tour de la volière. C’était un bon début de journée et la fillette pensait que le reste de la journée serait à la hauteur du magnifique spectacle que nous offrait gentiment le soleil. Elle s’arrêta lorsqu’elle arriva à la base des escaliers de la volière. Elle vit les rayons du soleil matinal caressé amoureusement la cime des arbres, la tête des montagnes et du reste des environs

Puis après quelque minutes de pure plaisir, elle reprit commença la monté vers le repaire des hiboux de Poudlard. Elle montait tout en chantonna, arrivé au ¾ de sa route, elle trébucha. Camélia aurait bien rit de la voir trébuché sur une fleur du tapis qui n’existait pas. C’était un spectacle à voir. Une fois relevé et après la vérification de l’état de ses lettres, elle reprit sa monté vers le sommet. Elle entra dans la grande pièce circulaire qui était loin de sentir la rose. C’était un des seuls points qu’elle n’aimait pas de l’endroit. L’odeur répugnait qui était maître de la tour. À croire que Rusard ne venait jamais nettoyer l’endroit. Puis elle vit une jeune fille, surprise elle lâcha un « Oh »

- Oh…

La jeune fille approcha de l’inconnue

- Désolé j’ai sursauté. Il est rare de voir du monde à cette heure.

Gabrielle-Ann s’approcha d’un des nombreux grands duc que possédait Poudlard Elle attrapa la patte du Hibou qui n’était pas en accord avec elle. Elle réussit de pleine et misère a y attaché sa première lettre.

- C’est pour Londres, à Kate et Nicolas Armstrong

La jeune fille avait sursauté en voyant Hale, ce qui lui arracha un petit rire léger. La nouvelle arrivante semblait un peu plus grande que Hale et portait un pull jaune, chose qui suggéra à Hale qu'elle faisait peut-être partie de Poufsouffle. Elle lui fit remarquer qu'il était rare de voir du monde à cette heure. Ça, c'est sûr. Voyant que la jeune fille se dirigeait d'un pas assuré vers les hiboux de l'école, Hale s'avança elle aussi de quelques pas hésitants et observa avec attention ce que la Poufsouffle potentielle faisait. Le hibou qu'elle choisit ne semblait pas ravi de devoir tendre la patte mais s'exécuta tout de même tendis que la jeune fille prononçait d'une voix assurée :

« C’est pour Londres, à Kate et Nicolas Armstrong »

Le hibou eut un hululement courroucé puis s'élança par la lucarne, semblant durant quelques secondes tomber dans le vide puis se rattrapant gracieusement de ses ailes. Ainsi, c'était aussi simple. Hale eut un moment de réflexion durant lequel elle tenta de percer le secret du GPS intérieur que semblait contenir les hiboux, puis abandonna rapidement après que la conclusion "C'est simplement de la magie" se soit imposée à elle. Maintenant, ce n'était plus le moment de faiblir, il était temps de s'avancer vers les menaçants volatiles.

Hale se dirigea vers un petit hibou qui, dès qu'elle fut assez proche de lui, lança un hululement menaçant et claqua du bec. La jeune fille ne broncha pas et un duel de regard débuta entre Hale et le satané volatile, qui finit par baisser les yeux et tendre sa patte. Hale y glissa sa lettre et tenta de ne pas trop trembler en prononçant :

« Patrick Longburn-Smith, à Londres »

Le grand-duc la regarda fixement puis d'un coup s'élança, tanguant quelque peu sous le poids de la lettre. Hale poussa un soupir de satisfaction. Elle se tourna vers la jeune fille qui était entrée et l'avait observée envoyer sa lettre à son tour. Elle sentit qu'il convenait de dire quelque chose.

« Je n'ai pas trop l'habitude d'envoyer du courrier de cette manière alors, inconsciemment, tu m'as montré la marche à suivre. Merci ! »

Hale eut un petit sourire tandis qu'elle plongeait ses mains dans ses poches, le froid devenant quelque peu mordant. Le vent soulevait les plumes de hiboux qui jonchaient le sol et Hale se surprit à risquer un regard par au-dessus la lucarne : Ouh que c'était haut...

La fillette n’avait jamais porté dans son cœur les hiboux enfin pas depuis l’accident qu’il s’était produit il y a quelques années. Lorsque c’est parents sont arrivé pour adopté la fillette, elle les avait vu dans le bureau de la directrice de l’orphelinat, sa future mère se faire mordre par un hibou méchant. C’était lui qui avait fait la liaison entre le gouvernement sorcier et la directrice de cet orphelinat. Ce n’est qu’une fois dans sa nouvelle maison qu’elle voulu envoyer sa première lettre à sa sœur. Bref, le hibou s’entend sa crainte, la mordis en plein visage. Bref, elle commença a avoir peur de cette animal volant. Bon aujourd’hui grâce aux nombreux conseille de ses parents et de sa sœur, elle avait prit le dessus sur l’animal volant. C’était une certaine aisance qu’elle soumettra le premier hibou. Lorsqu’il quitta, elle le regarda avec admiration la délicatesse de ses mouvement d’aille jusqu’à se qu’il disparaisse de son champs de vision. Ensuite, elle observa la fillette qui selon la taille et le visage très enfantin devait être en première années. Gabrielle-Ann regardait la scène avec intérêt. Le hibou ne semblait pas en en accord de travail aujourd’hui. Au bout de quelques minutes l’animal se résigna puis lui tendit sa patte. Ensuite l’animal pris son envole. Malgré tout ce que la jeune Poufsouffle pouvait penser sur les hiboux, elle admirait leur envole. C’était un très jolie à voir. Une fois partie, la jeune Serdaigle se retourna vers la blonde pour la remercier. Bon il va s’en dire qu’elle ne comprenait pas trop pourquoi, elle n’avait rien fait de particulier à part envoyer se première lettre. Elle répondit tout en haussant les épaules ;

- Ce n’est pas grand-chose en fait! Ravie de t’avoir aidée. L’idéal est de ne pas les laissé gagner. C’est le truc que ma donnée ma sœur.

Lorsque Hale plongea ses mains dans ses poches, la fillette se tourna vers un autre hibou de l’école. Celui qu’elle trouvait était beaucoup plus calme qu’il y a quelques minutes plus tôt. Gabrielle-Ann leur avait démontré qu’elle était la maîtresse en ne laissant pas gagné l’autre hibou. Le hibou y tendit la patte et avec douceur elle lui attacha sa deuxième lettre.

- C’est pour Londres, pour Alicia Kirte

L’animal imita ses confrères qui venait de quitté la voilière. Puis sans s’en rendre contre, Gabrielle-Ann déposa ses mains dans ses poches. Elle se retourna vers la petite fille qui avait quitté la lucarne pour observer encore une fois pour avoir le tour avec les hiboux. Oh bien sur Gabrielle-Ann ne se posa pas de question sur l’autre méthode que la fillette devait utiliser. Probablement la voix postale des moldus. Ce que la Blairette connaissait très bien malgré son utilisation peut fréquente. Il faut dire que maintenant, elle vivait dans le monde des sorciers depuis qu’elle avait l’âge de 6 ans. Gabrielle-Ann regarda miss Longburn-Smith en lui offrant un jolie sourire matinal.

- Au fait, je suis Gabrielle-Ann Armstrong. Je sais que c’est un peu long mais tu peux toujours m’appelé Gabbie, comme le fait ma sœur. Comment tu appelle?

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