[THEME - PV] Les secrets de 2001.

Nicolas sautillait dans la salle commune d’un air un peu foufou qui lui était commun. Nick était réputé pour être de ceux qui sont presque incontrôlables. Déjà, en général, il n’arrêtait pas de parler, et puis c’était un surexcité de la vie quoi ! Ce n’était pas le fait de passer à une nouvelle année qui allait y changer quoi que ce soit, et encore, lorsqu’Emma était dans les parages, il était beaucoup plus calme. Mais elle n’était pas là, de fait, et comme il commençait à s’ennuyer, il en vint à chercher une victime consentante pour discuter avec lui et ce fut sur Elyna que ça devait tomber. Consentante ? Pour le moment on n’en sait encore rien, mais d’après Nick’ personne ne pouvait refuser un brin de causette avec lui ! Après tout, il était un gentil, non ? C’est du moins ce qu’il laissait croire puisque les scarifications sur son poignet, qu’il cachait avec un brassard de tennis bleu, prouvaient le contraire.

Nicolas se coupait la peau depuis longtemps maintenant, mais il ne le faisait presque plus. Lorsqu’il en avait parlé à Emma, le presque l’avait fait tiquer, et il y avait sûrement de quoi, mais Nick’ ne trouvait pas ça si grave, ce n’étaient jamais que des coupures, et surtout il en avait besoin ! Pour lui l’adrénaline était comme une drogue, il devait absolument se remonter la mécanique par cet intermédiaire pour rester celui que chacun connaissait, soit celui qui s’approchait d’Elyna d’un air joyeux.

« Bonne année Elyna ! Tu vas bien ? » Lui demanda-t-il avec entrain. Malheureusement pour lui, il se prit les pieds dans un paquet de magazine qui traînaient par terre et il tomba lourdement par terre. Comme tout novice dans l’art de la chute, il mit ses bras devant lui pour amortir la chute mais ses poignets ripèrent sous le poids et le brassard glissa, dévoilant les grandes estafilades roses et rouges qu’il cachait. Il vit bien qu’Elyna avait remarqué les coupures mais il se releva comme si de rien n’était et remit son brassard, faisant claquer l’élastique avec une grimace.

« Désolé, un excès d’enthousiasme je suppose. » Il frotta machinalement ses mains sur son pantalon (même si le sol était propre, c’était un réflexe de quelqu’un qui a l’habitude de se rétamer) et il adressa un grand sourire innocent à Elyna, le genre de sourire pour lequel on lui donnerait le bon dieu sans confession, mais il ne fallait pas s’y fier, jamais, car Nick’ était doué pour berner son monde mais sûrement pas assez pour faire oublier de telles cicatrices. On peut être doué mais pas à ce point, surtout qu’Elyna était préfète, c’était bien sa veine, il ne manquait plus qu’Enry et avec Emma le compte serait bon sur le total des préfets de serdaigle ayant vu ses cicatrices… même si Emma c’était normal, c’était sa copine, donc c’était lui qui lui avait dit, elle ne l’avait pas découvert par hasard.

Il pencha la tête légèrement sur le côté, l’air de regarder un truc derrière Elyna. « Hum… Emma n’est pas là n’est-ce pas ? » Question en l’air, il savait que ce n’était pas parce qu’il était dans la panade que tout à coup sa petite amie allait arriver comme par magie, ils étaient dans une école de sorcier, certes, mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus Maurice !

« Je suis resté ici, j’ai juste vu un peu mes parents au début de la deuxième semaine. » précisa Nicolas juste avant l’incident qui l’étala par terre. Là vous me direz qu’il était fichu ! Mais en fait non ! Parce qu’il faisait comme si de rien n’était tout en priant intérieurement pour qu’Elyna en fasse de même. Il devait aussi se maîtriser un maximum parce qu’il avait une envie folle de tripatouiller son brassard, c'est-à-dire la bande de tissu épais avec un élastique qui était assez large pour cacher ses cicatrices qui s’étalaient sur huit à dix centimètres de long. Sur le tissu bleu il y avait des dessins, et Nicolas avait toutes sortes de brassard parce qu’il devait en changer souvent à cause de la transpiration. L’hiver pas de problème, mais l’été ça lui tenait chaud de porter ça sous ou sur sa chemise ! Ne pouvant s’en empêcher, il tripatouilla vite fait le tissu du bracelet, remettant les dessins dans le bon sens et ensuite il mit les mains dans ses poches pour ne plus y toucher.

« Ouai… désolé. » S’excusa-t-il en faisant un grand sourire à Elyna, d’abord content qu’elle n’aborde pas le sujet de ses cicatrices. Son sourire commença à s’effacer quand elle lui confirma que sa petite amie n’était pas là. Il trouva que ce n’était vraiment pas de bol parce qu’elle aurait sûrement réussi à le sortir de cette situation, il en était presque certain. Passant la main dans ses cheveux il soupira mais se remit à sourire juste après.

« Je n’ai pas trop le choix, je n’ai pas l’autorité suffisante pour intervenir dans ses rondes, je ne ferais que la déranger. » Pourtant, ça aurait été pile le bon moment pour fuir, puisque Elyna n’y tenant plus, elle lâcha ses questions. Cette fois Nicolas cessa de sourire pour de bon et il fixa d’un air peu amène la brunette. Il détestait qu’on lui parle de ça, il avait fait une exception pour Emma, mais elle était sa petite amie, c’était parfaitement différent !

« De quoi tu te mêles ? » S’approchant pour que personne ne l’entende, il la regardait avec une lueur dure dans son regard habituellement pétillant. Le vrai Nicolas n’était pas gentil, non qu’il soit réellement méchant non plus, il était seulement bien plus froid à l’origine que ce qu’on connaissait de lui dans l’école. Il était très contrarié qu’Elyna ait découvert l’existence de sa scarification (bien qu’elle n’ait pas encore prononcé le mot fatidique pour l’instant, mais cela semblait évident vu le nombre de cicatrices) et il comptait bien qu’elle le comprenne sans ambages. « Tu crois que je les cacherais si j’avais envi d’en parler ? » Demanda-t-il du ton de celui qui n’attend pas vraiment de réponse. Il sortit ses mains de ses poches et il frotta l’endroit où il y avait ses marques, à l’intérieur du poignet. Jamais au-dessus, c’est trop voyant. « Je lis dans tes yeux à quoi tu penses, alors vas-y, crache donc ta théorie superbe. Dis moi comment j’ai écopé de ces cicatrices qu’on rigole ? » L’air de Nicolas, qu’il cachait grâce à sa position rapproché d’Elyna et ses mèches qui cachaient son visage, faisait beaucoup penser à celui de Charisma. C’était les yeux de quelqu’un qui était hanté. Par qui, par quoi, c’était un autre problème… Bien sûr ce n’était pas du tout pareil que ce qu’avait vécu Carry mais n’importe qui côtoyant la jeune cinquième année pouvait reconnaître ce regard de quelqu’un qui a vu la mort. Regard qu’avaient aussi les anciens élèves qui avaient participé à la Bataille contre lord Voldemort.

« Pfff… Tu me soûles. » Dit-il finalement en secouant la tête d’un air méprisant. Tentant de fuir par ce moyen, il s’assit sur le canapé et prit un magazine. Bien sûr, ça l’ennuyait de se fâcher avec Elyna, mais tout était préférable à parler de sa douleur.

Passons sur le début de la conversation qui était des plus banales et qui fut vite expédiée après les quelques banalités de départ (idéales pour commencer un topic !). Ce qui préoccupait Nicolas était d’un autre ordre bien qu’il faisait de son mieux pour ne rien en montrer à Elyna, histoire de ne pas attiser sa curiosité. Le pauvre ignorait encore à ce moment là que c’était déjà trop tard alors même qu’il s’empêchait vainement de tripoter son brassard.

« Hum oui, mais Emma est très respectueuse du règlement comme tu sais… » Grimaça Nicolas, pas du tout convaincu que sa petite amie accepte qu’il ne respecte pas le couvre-feu uniquement pour être avec elle. En fait, c’était même pire que ça, il était carrément persuadé qu’elle n’accepterait pas ! Parce qu’elle était hyper stressée de nature, celui des deux qui ne réfléchissait pas aux conséquences, c’était lui après tout.

« Tu as commencé la première, je considère ce genre de question comme une agression figure toi. » Fit-il remarquer pour justifier son comportement, non qu’il ait voulu lui faire de la peine ou lui faire peur, il n’avait juste pas envie qu’elle l’ennuie avec ça, de toute façon il ne pouvait pas lui en parler, pas des causes, des raisons peut-être, et encore, était-ce nécessaire ? Elle avait sûrement déjà compris comment un garçon de quatorze ans pouvait se retrouver avec ce genre de marque… C’était simple, il se les faisait lui-même, c’est tout. Elyna avait-elle besoin d’en savoir plus ? Sûrement pas.

« Ne te donne pas la peine d’en parler à Emma, elle est déjà au courant. » Lui signifia-t-il alors qu’il s’était assis sur le canapé et regardait maintenant son magazine. Il faisait de son mieux pour retrouver son habituel masque de garçon que rien n’affectait, mais personne le remarquant n’aurait été dupe, ses yeux vairons étaient bien trop troublés, hantés, pour tromper quiconque. « Et elle ne me trahira pas. C’est ma copine avant d’être une préfète. » Aussi sérieuse que soit Emma, Nick avait parfaitement confiance en elle pour ne pas parler de ses cicatrices à qui que ce soit sans sa permission à lui. Elle ne savait que trop combien il était traumatisé, et le but n’était pas qu’il se mettre à se scarifier à Poudlard ! Chose qui n’était jamais arrivé jusque là parce que Poudlard était l’endroit où il lui était le plus facile de jouer un rôle. Après tout, à part Roman, personne ne savait qu’il n’était pas naturel (et Roman s’en foutait en plus de ça).

Sa dernière remarqua l’agaça, il leva le nez de son magazine et foudroya Elyna du regard. « Non mais c’est typiquement un truc de filles de dire ce genre de chose ! Vous imposez votre aide, vous m’obligez à l’accepter, mais vous ne vous rendez pas compte qu’elle me pèse ! » Il avait presque hurlé et il s’était même levé de son fauteuil, sa respiration et son pouls s’était dangereusement accéléré. Jetant un coup d’œil hargneux aux quelques autres personnes qui étaient là plutôt qu’à la bibliothèque il aboya « Dégagez ! » Et comme aucun serdaigle n’avait jamais vu Nick’ dans cet état, ils obtempérèrent tous, préférant laisser la tâche de le calmer à Elyna.

Lestement, Nick’ sortit son canif de poche et le déplia dès qu’il n’y eut plus personne. Il fit glisser son brassard dans son autre main et il coupa, une coupure de plusieurs centimètres de long qu’il s’était fait avec à peine un rictus nerveux. Il regarda le sang couler sur la moquette et il jeta le canif à Elyna. « Tu penses pouvoir m’aider maintenant ? » Bonne question…

Cela ne dérangeait pas Nicolas que Emma soit très prise, il n’était pas collant comme garçon et puis ils étaient dans la même année et elle était son bînome attitré, ce n’était pas comme s’il ne la voyait jamais donc. Comparé à d’autres couples de Poudlard, Nick’ considérait même qu’il se débrouillait plutôt bien avec sa copine, en plus Emma était trop sérieuse pour se mettre à outrepasser le règlement pour lui, lui il s’en fichait, du moment que ça ne faisait du mal à personne, il pouvait contourner toutes les règles, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Dans leurs trois préfets, il n’en voyait aucun qui en soit capable par exemple.

« C’est fou d’être à Serdaigle et d’avoir aussi peu de suite dans les idées… » Répondit-il avec sarcasme lorsqu’elle lui dit qu’elle ne pouvait pas deviner qu’il réagirait ainsi. Baissant d’un ton mais presque sûr qu’elle l’écoutait, il murmura « Et si je devais bien le prendre, je ne les cacherais pas. Si j’étais vraiment un gentil garçon, je ne me mutilerais pas. » Ce qui pour lui était d’une logique implacable. Surtout qu’il ne se scarifiais pas depuis récemment, c’était un acte très vieux, qu’il faisait très peu maintenant, en fait il n’avait besoin de se couper qu’en situation de stress et n’importe qui connaissant Nick’ savait qu’il était plutôt du genre calme et pas franchement préoccupé. D’ailleurs avant ce jour il ne s’était jamais coupé ailleurs que chez lui, s’il gardait toujours un canif sur lui, c’était seulement parce que ça le rassurait, il ne pensait pas devoir l’utiliser. Mais s’il ne l’avait pas fait, la conversation aurait pu tourner encore plus mal.

« L’infirmerie ? Non mais tu ne comprends rien en fait… » Ce qui était typique des bonnes petites filles issus de milieu favorisé. Ou du moins qui avait grandi sans soucis. Nicolas avait vu la mort, il l’avait regardé en face, et maintenant il avait toujours pu voir les chevaux noirs et squelettiques qui les conduisaient à Poudlard chaque année. Il y avait sûrement des gens qui pouvaient vivre avec sans se faire du mal, ce n’était pas son cas. Et s’il avait eu envie que les professeurs sachent qu’il était déséquilibré et qu’il pouvait risquer de se tailler les veines, là oui, il aurait été voir l’infirmière, mais là encore il semblait plutôt logique qu’il n’y tienne pas. Nick ne voulait pas guérir, certes il avait promis à Emma qu’il essaierait, et il comptait vraiment le faire, mais pour elle, de lui-même il n’y tenait pas. Il fallait qu’il souffre pour expier la mort de Marina, il n’avait pas le choix… Tenir sa promesse était déjà suffisamment dur. Les cicatrices étaient tout ce qui l’empêcher de la rompre.

Lorsqu’elle lui demanda s’il se trouvait malin, il haussa les épaules. « J’aurais pu me jeter par la fenêtre mais ça aurait été un peu radical. » Il laissa la douleur l’envahir, il ferma même les yeux en pinçant les lèvres pour bien s’en imprégner. Il entendit Elyna vomir et il sortit sa baguette, disant à son tour « Recurvite » d’une voix atone.

« Ce n’est que du sang Elyna, rien qu’un peu de sang. » En fait d’un peu, il n’y avait pas été de main morte alors il y en avait un peu plus que ça, mais là n’était pas le problème. « Si je ne m’étais pas coupé, j’aurais vraiment fini par sauter par la fenêtre, c’est pas des conneries. Les psychologue que ma mère m’a fait consulter pour ça ont dit que je suis dépressif, borderline à tendance suicidaire, je me coupe pour… » Il s’interrompit, semblant réfléchir. « Au fond peu importe pourquoi je me taille le bras, mais ça m’évite de péter plus les plombs. » Parce qu’il ne s’était pas coupé parce qu’il avait été frappé de folie, au contraire, il s’était coupé pour ne pas sombrer dans la noirceur de ses sentiments. C’était un acte conscient et maîtrisé, se faire mal était la seule échappatoire possible pour lui.

S’asseyant parce que la tête lui tournait un peu, il regarda le bandage sur son bras et secoua la tête d’un air dépité. « Emma va me tuer, c’est sûr… » Il était redevenu normal, à un prix élevé c’est vrai, mais payer de sa personne, il avait l’habitude.

Nicolas écoutait Elyna et techniquement parlant il comprenait ce qu’elle lui disait, mais ça ne s’imprégnait pas en lui, son mal être était beaucoup trop ancré. De fait il se contenta d’hausser les épaules d’un air je-m’en-foutiste que lui reprochait souvent Emma. Il était capable de se soucier des autres, c’était même sa grande qualité, mais sa propre personne, il s’en fichait. Au fond Nick’ était froid (de caractère, pas d’apparence) parce qu’il était tellement tendre de cœur qu’il avait peur d’être blessé… c’était sûrement pour ça aussi qu’il était autodestructeur, si c’était lui qui brisait tout, il souffrait moins, c’est ce qu’il pensait.

« J’ai dit gentil mais je pensais bien, je ne suis pas un garçon bien, je ne suis pas celui que tu croyais, c’est tout. Je joue un rôle, celui du mec sympa, cool et détendu, mais par définition, ce n’est que de la comédie, en vrai je ne suis pas comme ça, et pas seulement parce que je me mutile, simplement parce que ce n’est pas moi. J’ai fais une promesse il y a quelques années, j’ai promis de vivre à la place de quelqu’un qui était comme ça, ça ne fait pas de moi quelqu’un de bien de faire semblant de l’être, c’est tout. » Quand Marina était morte, elle lui avait fait promettre d’être toujours souriant et de vivre à sa place, alors la plupart du temps il souriait, il était même devenu hyper bavard pour se donner l’air enjoué alors qu’à la base il était silencieux, il était entré dans des extrêmes, il imitait sa voisine morte dans ses bras pour le protéger… et il ne pouvait tenir ce rôle que parce qu’il évacuer son stress en se coupant. Enfin… théoriquement, c’était quelque chose qu’il faisait assez peu que se couper, il le faisait lorsqu’il était chez lui parce qu’être sur les lieux lui rappelait Marina, mais à Poudlard c’était la première fois, et il passait quand même la majorité de l’année à l’école !

« Emma est déjà en train de chercher quelque chose pour me soigner, et je préfère elle que toi, sans t’offenser bien sûr. Elle le sait parce que je le lui ai avoué, tu le sais par hasard, pour moi ça fait une différence au niveau de ma motivation à me laisser faire. » Et ce n’était pas spécialement contre Elyna, c’était juste que ce qu’il pouvait se forcer à faire par amour pour Emma, bah il ne pouvait pas le faire pour Elyna, ça restait globalement logique, pas vrai ?

« Mourir c’est très facile tu sais, c’est beaucoup plus compliqué de vivre… alors me jeter par la fenêtre, parfois c’est tentant. Mais ce serait un peu égoïste, je l’admets. » Parce qu’il y avait des gens qui tenaient à lui et qui ne voulaient pas qu’il meurt, c’était pour ça, et pour sa promesse, que malgré de fortes tendance suicidaire et autodestructrices, il se contentait de se scarifier. Ce n’était pas sain, mais c’était toujours mieux.

« Bien sûr que ça vaut le coup, sinon je ne le ferais pas. La douleur c’est réel, palpable, et je contrôle cette douleur, je la domine, ça ne me fait même plus rien à part sur le moment maintenant. Je ne prétends pas que ce soit intelligent, ni que ce ne soit pas grave mais j’ai déjà fait bien pire. Et puis si je pouvais m’en empêcher, je le ferais, mais je ne peux pas, j’ai accepté qu’Emma me fasse soigner, je ne peux pas franchement plus, et si ça marche aussi bien qu’il y a quatre ans, je ne suis pas prêt d’arrêter de porter mon brassard. » Parce que sa mère avait essayé de le soigner, elle n’y était pas parvenue, ils n’avaient pas les moyens chez lui de lui payer assez de séances de thérapie pour que ça y fasse quelque chose.

« J’ai la tête qui tourne. » Murmura-t-il en essayant de se souvenir s’il avait mangé aujourd’hui. Peut-être pas en fait. Oui, c’était définitif, Emma allait le tuer.