Ménage à trois (PV)

Jour de la rentrée donc jour où l’on retournait gaiement à Poudlard pour Ena Henley. L’école lui avait bien manqué même si les vacances d’été avait été excellente. Pour cause, il s’en était passé des choses à commencer par la disparition des parents d’Emeric cette fois. D’après ce qu’il lui avait dit, il ne regrettait rien et en même temps quand on voyait les grands parents que les deux avaient, on préférait nettement vivre chez papi et mamie. La rentrée allait donc se passer avec la grand-mère, c’est elle qui allait les emmener jusqu’à la gare puisque le grand père travaillait. Même si grâce à son ancien rôle d’actrice Elvina avait une grosse fortune, elle préférait voir que l’argent rentrait toujours dans leur caisse. On ne sait jamais, un problème à Gringott et pouf tout disparaissait. Un gamin de dix sept ans avait quand même su pénétrer dans un coffre fort les années passées alors voir sa fortune disparaitre n’était pas franchement ce qu’elle souhaitait. Si de l’argent entrait continuellement, elle était rassurée. Enfin après ça c’était les problèmes de sa grand-mère et vivre chez Mamie Elony n’était en soit pas vraiment handicapant. Chacun avait sa chambre que ça soit Ena ou Emeric. Sa salle de bain, que ça soit Ena ou Emeric et un lit assez grand pour bien s’y étaler que ça soit Ena ou Emeric. Le fait qu’Emeric ait toujours passé ses vacances chez leurs grands parents a fait qu’ils ont laissé deux chambres aménagées pour chaque année qui du coup serve maintenant pour tout le temps. Pourquoi son oncle et sa tante était partis ? Ena n’en savait rien, mais après le sale coup que son père lui avait fait hein. Le jour où sa mère avait disparu, la jeune verte et argent avait eu le droit d’apprendre la nouvelle de son père par un : « Je vais te laisser chez ton oncle et ta tante. » C’était genre le truc qu’on adore entendre, un père qui rejette sa fille, c’est à peine croyable.

« Bon Mamie on te laisse ! » fit-elle à sa grand-mère avant de déposer une bise sur sa joue. A vrai dire on aurait facilement pu croire que c’était sa mère. Il faut dire qu’avec tous justes cinquante cinq ans Elvina était encore bien jeune, c’était ça d’accoucher tôt. De la même manière la mère d’Ena avait accouché assez tôt et pareillement pour la mère d’Emeric. Ca devait être génétique pour que chez les Elony les enfants arrivent en avance. « Tu viens Em’ ? » demanda-t-elle à son cousin. Em’ c’est le surnom qu’elle lui donnait plutôt que tout le temps dire Emeric. C’était plus court et plus simple et puis Adam l’appelait aussi de cette façon donc comme ça elle n’était pas la seule. Ils montèrent tous les deux dans le train et cherchèrent une cabine vide après avoir laissé le gros de leurs affaires à celui qui rangeait les bagages. « Tiens là Emeric y a une place, juste une personne. » Sans trop s’attarder Ena s’installa sur l’une des banquettes en disant juste à la jeune fille : « Ca ne te dérange pas qu’on s’installe hein ? On est que deux ne t’en fait pas et il ne mord pas. » Dit-elle à la demoiselle en face en parlant de son cher cousin qu’elle pointait du doigt. Bon eh bien il ne restait plus qu’à attendre que le train démarre.

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RENTREE

Voilà, on y était, c’était le jour de la rentrée et donc un retour pour leur « seconde maison », Poudlard. Oui, d’après les professeurs Poudlard était pendant l’année scolaire leur seconde maison, ce qui est particulier quand on y pense. Chez lui Emeric n’avait pas de devoirs à faire comme des trucs à rédiger pour le cours de potion ou autre. A Poudlard si et ça c’était tous les jours. Heureusement qu’à côté la pratique de la magie était possible ce qui ne l’était pas à la maison (du moins pour le moment), bref on avait un juste dosage qui pouvait certes amener à penser que Poudlard était comme une seconde maison oui. Il aurait quand même bien éliminé quelques têtes de profs qui ne lui plaisaient pas tel que Binns assez chiant et qui donnait vraiment envie de dormir. Malheureusement il ne mourrait jamais étant un fantome et c’est bien dommage. Du coup pas de retraite et du coup toujours le même professeur à moi que la directrice le professeur McGonagall se décide à le remplacer une bonne fois pour toute. Le repos éternel, Binns n’avait pas l’air de connaitre et ça lui ferait clairement du bien. Enfin pour le moment il n’était pas encore arrivé à Poudlard, d’ailleurs il n’était même pas encore dans le train, juste sur le quai de la voie 9 ¾ avec sa cousine et sa grand-mère. Oui, madame Larsen, sa mère, n’était plus parmi eux et tout comme le père. Ah non, il ne faut pas croire que c’est parce qu’ils sont morts, ils se sont tout simplement enfuit comme les parents d’Ena. Pourquoi ? C’est à n’y rien comprendre, mais pendant les vacances ils ont pris la poudre d’escampette. Si un jour ils revenaient à la maison Emeric comptait bien les refaire partir aussitôt. On n’abandonne pas un garçon comme lui voyons.

« Ouais j’arrive. Au revoir grand-mère. » dit il à sa cousine puis ensuite à sa grand-mère, Elvina Elony. Il lui fit une bise sur la joue puis rejoignis sa cousine qui l’appelait continuellement. Em’ ça n’était pas un surnom terrible, mais c’est celui que ce bon vieux Adam et elle avait trouvé. C’était toujours mieux que des surnoms neuneu à vomir. Les deux Serpentard entrèrent dans le train et laissèrent le gros de leurs affaires à la personne qui s’occupait des bagages. Ils devaient partir à la recherche d’un compartiment vide. Oui, le mieux pour plus d’intimité et un voyage surtout plus agréable était de trouver un compartiment libre, mais là après c’était assez peu plausible en vue du monde qu’il y avait. Ena s’arrêta cependant devant un compartiment et Emeric s’approcha rapidement pour ne pas la perdre. Il y avait déjà quelqu’un, une fille un peu plus âgée que les deux. Sans gêne, la cousine d’Emeric s’assit sur la banquette de la jeune fille avant quand même de lui demander si ça ne la dérangeait pas. Elle était drôle, d’habitude on faisait le contraire. Elle présenta Emeric comme quelqu’un qui ne mordait pas. « Très drôle toi ! Pardonne donc son impolitesse, enfin j’espère que ça ne te dérange pas. » dit-il à la demoiselle étrangère. Il s’assit en bousculant un peu Ena sa cousine et s’installa confortablement sur la banquette avant de décider de lancer la conversation quand même, et non pas à Ena à qui il parlait un peu trop souvent.

« T’es de quel maison ? » demanda-t-il à la jeune fille un peu plus âgée. Il l’avait peut être un jour croisé dans les couloirs, mais il y avait tellement de monde à Poudlard que se souvenir de tout était impossible alors déjà retenir un visage c’était bien et puis à moins que la jeune fille ne s’enfuit du train, il allait finir par imprimer son visage non ?

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Ok, peut être qu’Ena avait été impolie en s’asseyant comme ça et en ne demandant l’autorisation qu’après. Par contre Emeric n’avait pas été sympa de l’avoir fait remarqué. Elle passait pour quoi maintenant ? Pour une sans gêne pas du tout agréable comme pourrait l’être n’importe quel Serpentard. En plus ce qui la faisait plutôt rire la petite Ena c’est la façon dont Emeric pouvait se comporter. Là il la jouait un peu trop le garçon poli et tout qui est bien éduqué en la faisant passer elle pour une impolie. Ca la faisait intérieurement rager. Elle avait renchéri en disant qu’il pouvait paraitre dangereux mais c’était passé à peine inaperçu aux côtés de la jeune fille qu’elle ne connaissait pas si bien que voilà, il n’y avait pas eu de suite à tout cela. « Roooh, t’es pas drôle Em’ ! Excuse-moi. » Ah ah, elle était toute douce mais d’ici la fin de la soirée elle se vengerait de son cousin parole d’Ena Henley. La demoiselle était donc installée sur la banquette en face de l’inconnue tandis que son cousin fit de même la bousculant un peu prenant en faisant exprès, de la place. « Hey, pas la peine de pousser ! » dit-elle en remuant le popotin histoire de bouger un peu sur le côté Emeric. Ils s’entendaient bien tous les deux et se chamailler faisait parti de leur quotidien. La fille d’en face avait du souci à se faire avec le voyage qui l’attendait. « Tiens ça y est on démarre ! » lança-t-elle à l’égard de ses compagnons de cabine alors qu’une grosse fumée s’échappa du train et qu’il commençait à prendre de la vitesse. Le quai de la gare se faisait de plus en plus distant jusqu’à n’être qu’un gros point au loin. Ena était assise dans le sens où il n’y avait pas besoin de se tourner pour voir le paysage de derrière. Les grands champs commençaient quant à eux à apparaitre donnant une sensation de liberté à l’esprit de la jeune fille. C’était toujours aussi magnifique tout ça.

Pendant ce temps Emeric avait posé une question à la jeune fille en lui demandant de quelle maison elle était. Il avait lui aussi remarqué qu’elle faisait un peu plus âgée qu’eux et donc qu’elle était surement déjà allée à Poudlard. Puis là ce fut une scène tordante. Du moins Ena se tordit de rire intérieurement lorsque la jeune fille évoqua le nom de sa maison. Pourquoi ? Eh bien c’est tout à fait compréhensible. Avec une grande fierté, la jeune inconnue dit qu’elle appartenait à la maison de Gryffondor. Ena lâcha alors en rigolant : « Bon eh bien tu seras amenées à passer un horrible voyage en la compagnie de deux Serpentards. ». Elle n’en pensait rien. Elle ne connaissait pas la fille donc il n’y avait aucune raison pour qu’elle la déteste ou qu’elle lui fasse vivre un quelconque cauchemar durant le voyage. Non, elle avait l’air bien sympathique. En revanche qu’elle ne se la ramène pas sur les victoires de Gryffondor l’an passé puisque la maison des rouges et or avait remporté les deux coupes, celle des quatre maisons et celle de Quidditch. Ils ont juste eu plus de pot c’est tout. Pas de la mauvaise fois non, simplement que voilà c’était comme ça un point c’est tout.

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Avoir sa cousine qui s’excuse comme ça pour des réprimandes qu’il lui faisait c’était toujours plaisant. Un sentiment de petite domination quant à ce qu’il était arrivé. Ce n’était que des taquineries mais elle l’avait pris au sérieux du coup c’était assez drôle. Il s’était assit à ses côtés en la bousculant histoire de l’embêter encore un peu et elle tenta de faire de même à coup de fesses et de hanche. Emeric se mit à rire aux éclats jusqu’à ce que sa cousine se concentre sur le paysage du fait que le train était en train de démarrer. « Ouais on démarre tu regrettes c’est ça ? ». Oui il l’a taquinait encore, mais si elle voulait, elle pouvait descendre maintenant. D’ailleurs il ne comprenait pas pourquoi elle était tant passionnée par le paysage qui s’offrait à elle, il n’y avait rien de fantastique non plus, ça n’était que des plaines, des prairies, parfois des champs, parfois des lacs c’est tout et pour l’instant ça n’était que la gare qui s’éloignait petit à petit. Du coup il profita du fait que sa cousine s’était un peu penchée vers la fenêtre pour prendre un peu plus de place sur la banquette qu’il partageait avec elle. Autant en profiter hein. Une fois qu’Ena revint à la réalité, Emeric posa une question sur la maison de la demoiselle inconnue. Avec tout l’enjouement que cette fille pouvait faire, elle annonça qu’elle venait de Gryffondor. Intérieurement Emeric applaudit, sauta de joie et tout et tout, mais très faussement. Oui elle était à Gryffondor, pas la peine d’y mettre tant de fierté quand même. Oui, Emeric avait ce dont de ressentir les choses dans les timbres de voix et la joie que la demoiselle avait eu à annoncer qu’elle faisait partie de Gryffondor irritait le garçon.

Alors qu’on se le dise tout de suite ça n’était pas parce qu’Emeric faisait partie de Serpentard. S’attarder sur ce genre de détail était tout de même nul. Non, il n’avait rien contre les Gryffondors en tant que tel mais il ressentait une certaine jalousie à l’égard de cette maison puisque l’année passée soit la première année d’Emeric et d’Ena à Poudlard, la maison des lions rouges et or avait gagné la coupe des quatre maisons et la coupe de Quidditch. Ils avaient raflé tous les prix alors si en plus ils se mettaient à s’en vanter, c’était franchement très très agaçant. Le garçon ne dit cependant rien, pas la peine de déclarer une quelconque guère qui n’avait pas non plus lieu d’être à partir du moment où la jeune fille ne commençait pas à faire l’éloge de sa maison. Par contre Ena joua les malines et déclara qu’ils étaient faits pour ne pas s’entendre. « T’es une comique aujourd’hui Ena, mais t’as pas tort. Ouais, on est à Serpentard et toi à Gryffondor tu vas passer des heures de folies. ». Il lâcha un rictus avant de se reprendre pour éviter d’effrayer la Gryffondor qui allait les accompagner durant tout le voyage. « Non, mais on plaisante hein. On se connait pas y a pas de raison de se faire la guère sauf si tu es chiante à crever. Mais là rien à voir avec ta maison. ». Il lui avait dit cela comme ça, sans rien ajouter d’autre et attendit patiemment l’arrivée de la vendeuse de bonbons histoire de se faire plaisir pendant ce voyage. Par contre ils étaient placé au fond du train alors elle allait mettre un certains temps à venir, ça n’était pas juste ça. « Au fait Ena t’as de l’argent sur toi parce que je ne payerai pas tes bonbons hein. »

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Ena était fascinée par le paysage, oui et alors ? Il était con de se priver d’une telle carte postale. La campagne anglaise dans toute sa splendeur c’était vraiment très beau. Que Emeric n’en ait rien à faire était tout à fait son problème, elle, elle appréciait de voir ce qui l’entourait c’est tout. Elle se remit correctement à sa place. En même temps elle le reverrait l’année prochaine et l’année d’après et encore l’année d’après et…Mince alors, elle n’était pas prête d’être une grande star de la magie si elle avait encore tant d’année à parcourir à Poudlard. Pas grave pas grave, ce qui comptait c’était de réussir ses études et de finir par être une excellente sorcière n’est ce pas ? « Ferme là pour voir ! » lança-t-elle à son cousin en guise de réponse pour le pique qu’il lui avait balancé. C’était cette petite phrase comme quoi elle voulait descendre ou non. Qu’il pouvait être bête parfois celui là. Enfin ils s’entendaient toujours très bien, et il est vrai qu’ils ressemblaient assez à un frère et sa sœur. Ils n’étaient que cousin et cousine, mais vivant sous le même toi, ils développaient une plus grande affinité l’un envers l’autre. Au lieu de continuer dans leur petite intimité personnelle, les deux cousins s’attaquèrent à présent à cette chère Gryffondor. Ils n’étaient pas méchants, ça non, ils n’oseraient pas et bien que les Serpentards soient considérés comme les ennemis jurés des Gryffondors, ils étaient adorables à partir du moment où on ne les embêtait pas. Enfin en ce qui concernait Ena, elle était tout le temps adorable, jamais méchante avec personne. Bien sur, si on tentait de l’agacer, la personne finirait par avoir à un moment où à un autre des retombés mais là encore il fallait l’embêter. « Ah ah ! Attention nous mettre la pâtée ? Mais derrière la carrure frêle d’Emeric se cache un vrai Apollon ! ». Elle se moquait un peu de la maigreur de son cousin, mais en même temps, il était encore jeune il aurait le temps de se faire des muscles.

La demoiselle qui répondait donc au nom de Nina leur demanda à leur tour leur nom. Elle était polie et c’était bien de demander le nom des autres après avoir donné le sien du coup Ena répondit avec plaisir à la place de son cousin. « Lui c’est Emeric et moi c’est Ena. ». Emeric et Ena, deux prénoms commençant par un E. D’ailleurs tous les prénoms de la famille Elony commençaient par un E, mais sa mère Iris et la mère d’Emeric Sybille avait voulu se démarquer en ne prenant officiellement que leur deuxième prénom. « T’en pose beaucoup des questions tu sais ! » répondit Ena à Nina tandis que cette dernière leur avait demandé s’ils étaient de la même famille elle et Emeric. Elle lui répondit quand même ne la laissant pas dans le doute non plus : « Ouais on est cousins, mais on vit sous le même toit ! ». La porte du compartiment s’ouvrit alors faisant apparaitre dans l’encadrement de la porte la vendeuse de sucreries toujours la même. « La voilà Emeric, sort l’argent s’il te plait. ». Sauf que voilà, il lui avait demandé si elle, elle avait de l’argent pour elle. « Nan mais fait pas le radin, paye moi juste pour aujourd’hui et au voyage du retour je te payerai les tiens ! ». Un moyen de marchander comme un autre même si elle n’était pas sure qu’elle tiendrait sa promesse pour autant la petite Ena. Il fallait dire que dépenser son propre argent pour des choses périssables n’était pas ce qu’elle préférait faire.

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Des piques avec Ena ? Ils s’en lançaient tout le temps. D’après ce qu’il était souvent dit c’était d’ailleurs ce qu’il se passait entre un frère et une sœur pourtant, ils n’étaient pas frère et sœur, simplement cousin. Le fait d’appartenir à la même famille déjà et puis le fait qu’ils vivent sous le même toit devait simplement y être pour quelque chose alors, mais en même temps ils s’appréciaient vraiment. Ils partageaient des gouts en commun, rigolaient ensemble et se balancer des piques était devenu une activité quotidienne qui au moins les entrainait à ne pas se laisser faire par d’autres. Alors quand Ena lui lança un « Ferme là » lui il n’y avait qu’une chose à laquelle il pouvait répondre : « Le jour où tu me dicteras ce que je dois faire n’est pas encore venu ! ». Puis ça allait surement continuer comme ça indéfiniment, mais en même temps c’était drôle pour eux et ça devait surement faire une petite scène comique au troisième protagoniste présent qui s’agissait de cette demoiselle de Gryffondor. D’ailleurs elle était vraiment amusée de l’altercation entre Emeric et Ena si bien qu’elle souriait constamment. C’était toujours bien de faire rire quelqu’un à ses dépends. Le mieux restait quand même quand ce quelqu’un participait aussi à sa façon, ainsi après qu’ils eurent dit qu’ils appartenaient à la maison de Serpentard mais qu’elle n’avait aucun souci à se faire, elle renchérit en ajoutant que de toute façon au pire, elle leur mettrait la pâtée. Celle qui l’ouvrit en premier fut Ena qui lui sortit que contre son cousin elle n’avait aucune chance avec une haute pointe d’ironie. Et pour cause, ok Emeric était plutôt maigrichon mais ce n’était pas une raison pour trop se moquer aussi. Il était jeune, il avait le temps de se mettre à la musculation le petit. « Et malheureusement il n’y a rien qui cache ton physique ma chère Ena ! » Et Vlan, dans les dents pour la cousine qui le prendrait surement pas mal et qui se contenterait de répliquer une nouvelle fois.

Enfin après ce petit entracte comique il était temps d’amener vraiment la discussion avec cette chère Nina qui s’était présentée et qui demanda le prénom d’Emeric et d’Ena. Bien évidemment, prenant toujours pour elle l’occasion de parler, Ena se présenta elle-même ainsi qu’Emeric. « Genre tu veux pas me laisser parler ? Je ne suis pas handicapé, je sais très bien faire usage de ma voix. » Il esquissa un charmant sourire à la demoiselle de la banquette d’en face avant d’ajouter en présentant sa main pour la lui serrer solennellement : « Moi c’est Emeric, enchanté ! ». Autant faire les choses bien et correctement et se présenter soit même, c’était toujours mieux et plus agréable. La demoiselle posa alors la question pour savoir si Ena et lui était de la même famille. Comme sa cousine il pensait qu’elle posait beaucoup de questions et pour cause, ils n’avaient même pas eu le temps de poser une vraie question (si on exclut le « Ca ne te dérange pas qu’on s’installe hein ? » peu poli d’Ena. Enfin Ena lui répondit en ajoutant qu’ils habitaient sous le même toit. « Elle t’a demandé si on était de la même famille pas de raconter notre vie non plus ! » lui lança-t-il sous forme de faux reproche bien que tout le monde n’ait pas besoins de savoir qu’ils vivaient dans la même maison. Pas qu’il ait honte de sa cousine, mais raconter sa vie n’était pas vraiment ce qu’il préférait faire. Il demanda alors à sa cousine si elle avait de l’argent en attendant l’arrivée de la dame aux bonbons sauf que celle-ci arriva plus vite que prévu. Ena déclara alors que non, et qu’au mieux elle lui rembourserait au retour. « Non mais tu ne vas pas me faire le coup comme l’année dernière, tu m’as eue une fois ça suffit ! Tu payes ou tu ne bouffes pas. » En tout cas lui il se leva, tandis assez d’argent à la vendeuse de sucreries pour prendre de quoi se régaler durant tout le voyage. Au pire il en donnerait un petit peu à sa cousine, au pire. « Tu prends quelque chose ? » demanda-t-il alors à la Gryffondor qui partageait la cabine avec eux. Entre les deux cousins, on l’oubliait presque.

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