Loin de tout, mais loin de chez nous [PV]

Fredericke se faisait dorer au soleil sur la terrasse de l’hôtel où elle résidait actuellement avec son petit ami. Elle allait bien, physiquement, ses blessures étaient remises et on lui avait assuré que sa fécondité n'avait pas souffert de l'accident. Elle pourrait de nouveau tomber enceinte. Vous me direz, donc, que tout allait bien, après tout, le corps ça allait, et pour le cœur, Vincent avait terminé Poudlard et ils prenaient quelques semaines de vacances, seuls loin de tout ! Et il était vrai qu'elle se sentait mieux, mais de là à dire qu'elle allait bien, c'était trop fort. Elle était triste. Elle avait porté cet enfant pendant six mois, elle s'était préparée à être mère, et même si le temps guérit tout, il n'avait pas encore effacé la mélancolie de son cœur. Néanmoins, elle essayait de prendre les choses du bon côté et de se reposer. La famille de Zane (sans Zane) enquêtait pendant l'absence de Fred' sur l'identité du coupable, quand elle le tiendrait, elle se sentirait plus rassurée... alors, sans doute, elle pourrait demander à Vincent de fonder leur famille. Mais tant qu'un meurtrier en avait après elle et courait dans la nature, non, elle ne lui demanderait pas, et elle était sûre qu'il dirait non si elle le faisait, c'était bien trop dangereux, et puis, ni l'un, ni l'autre ne voulaient revivre le chagrin de cette disparition une seconde fois... sans compter que Fred' aurait pu y passer aussi. Et là, adieu rêve de famille !

Tandis qu'elle repensait une nouvelle fois à cet accident tout en tournant les pages de son magazine, elle entendit un bruit derrière elle, la porte fenêtre venait de s'ouvrir.

« Vince ? » Interrogation purement rhétorique, elle ne voyait pas qui il pourrait y avoir d'autre dans leur chambre. « Tu as bien dormi ? » Vincent faisait souvent la grasse matinée, mais pas Fred'. Elle avait le sommeil agité sur le matin, et préférait se lever plutôt que de laisser son inconscient la tourmenter.

« Une lettre est arrivée pour nous pendant que tu dormais. Elle est de Roze. Tu veux la lire? Ils n'avaient dit à personne où ils allaient en vacances, mais ce n'est pas pour rien que les sorciers utilisent des hiboux pour le courrier, ces bestioles sont vraiment capables de retrouver n'importe qui ! La lettre en question était un résultat d'enquête, celui du détective privé que sa cousine avait engagé. Si aucun nom n'avait été encore trouvé, la personne engagée par Roze avait néanmoins découvert que c'était un homme, race blanche, brun et de taille moyenne. Un sorcier. Ce dernier point moins parce que l'accident avait eu lieu à Pré-au-lard que parce que la personne qui avait vu l'homme avait eu la mémoire effacée sur le coup. Ils approchaient du but. Et ça ne procurait aucune joie à Fred'.

« Lorsque nous rentrerons en Angleterre, nous le trouverons n'est-ce pas ? » La vengeance brûlait en son sein, mais elle préféra la faire taire et avait posé la question d'un tout petit filet de voix. Elle ne voulait pas en parler, au fond, mais cela la rongeait depuis tant de mois qu'elle n'avait pas pu s'en empêcher. Se levant de son transat, elle se blottie contre Vincent.

« Changeons de sujet. » Cela valait mieux, sinon, elle risquait de se mettre à pleurer, et depuis que Vincent avait fini l'école, elle avait réussi à ne pas le faire, il ne manquerait plus qu'elle craque par une aussi belle journée ! La lettre de Roze l'avait un peu remué, mais elle devait se contrôler. Pleurer ne lui rendrait pas son bébé, après tout.

« Nous devrions prendre un appartement plus grand, tu ne crois pas ? Je ne trouverais jamais de boulot à Pré-au-lard et je t'avoue que j'aimerais autant changer de ville. D'ailleurs, tu as pensé à ce que tu voudrais faire à partir de septembre ? » C'était un changement de sujet un peu abrupt, pas très naturel, et au trémolos de sa voix, on sentait que les larmes n'avaient pas été loin... mais bon, ce sujet en valait un autre, et ils n'avaient pas encore discuté de ce qu'ils feraient quand ils reviendraient dans la société. Elle aurait aimé pouvoir rester caché dans cet hôtel encore des semaines, ou des mois, mais ils étaient adultes maintenant, et ce n'était pas parce qu'ils feraient semblant que tout allait bien que ce serait le cas. Dommage, hein ?

Ses vacances, l'un comme l'autre, ils les avaient grandement mérité. Avec la galère de perdre un enfant, il était grandement temps pour eux d'aller de l'avant, de respirer un bon coup et d'avancer. Oh bien sûr que ce n'était pas évident et tous les deux, ils ne le savaient que trop bien, mais il fallait le faire, il fallait essayer et ce n'était pas en restant en Allemagne ou en Angleterre qu'ils allaient réellement pouvoir respirer. Alors oui, ils avaient pris des vacances. Ils n'avaient pas dit où ils allaient, ils n'avaient, d'ailleurs, même pas dit qu'ils partaient. C'était une fuite clandestine, mais ils s'en foutaient. Ils étaient arrivés à un âge où il n'était absolument pas question de dépendre des gens, ils prenaient tout deux les décisions qui leur allait et il n'y avait rien d'autre qui comptait. C'était bel et bien ça, le plus important. Bon, bien sûr, ce n'était pas aussi simple que l'on pouvait bien le penser. Et ça ne le serait sans doute jamais. Comment aurait-il pu en être autrement hein ? Ils avaient rencontré tellement d'embûches que maintenant et bien oui, ils avaient besoin de souffler un bon coup et de repartir d'un bon pied.

Ou en tout cas, d'essayer, parce que quoi que l'on puisse bien en dire, perdre un enfant était loin d'être une chose vraiment évidente. Et c'était sans doute sur ça, également, qu'il fallait savoir se conforter. Certes, ils voulaient aller de l'avant mais la situation dans laquelle ils se trouvaient tous les deux n'avait rien d'évidente. C'était la galère, jusqu'au bout. Et sans doute que tant qu'ils n'auraient pas trouvé le coupable, les choses ne s'amélioreraient pas.. Et c'était sur ça qu'il fallait se concentrer, plus que sur toute autre chose. Même si ça n'allait pas être simple, bien sûr.

Vincent avait terminé sa scolarité. Fini Poudlard. Maintenant, il allait devoir trouver un boulot, alors qu'il ne savait pas du tout dans quoi il pouvait bien se lancer. Il allait également devoir se bouger les fesses, pour ramener de l'argent. Un jour, l'idée de devenir Auror l'avait traversé, mais sans doute qu'il pourrait le devenir dans une autre vie. A l'heure actuelle, il n'était pas vraiment certain que cela soit la solution. Surtout que s'il faisait ça, ça allait une nouvelle fois les séparer non ? Et puis ce n'était pas les études qui lui permettrait de toucher de l'argent... mais il s'agissait d'un sujet qu'il devait aborder avec elle déjà, pour commencer.

Comme à son habitude, il avait une nouvelle fois fait une grasse matinée, comme si cela pouvait encore étonner des gens puisque tout le mondes avait parfaitement qu'il était incapable de ne pas dormir la nuit. Et puis bon, l'idéal était surtout de le laisser dormir puisqu'il avait vraiment tendance à être sacrément ronchon le matin. Déjà qu'il l'était à longueur de temps, en règle général, là, ça devenait encore pire. Il avait besoin d'un certain temps de sommeil. Et si les gens n'étaient pas en mesure de le comprendre, et bien soit. Ce n'était pas lui qui allait faire un scandale avec ça.

Avec le temps, les cicatrices du passé finissaient par guérir. Un soupir, en jetant un coup d'oeil dans le miroir et Vincent finit par sortir dehors en maillot de bain, le torse nu. Laissant à tous le loisir d'apercevoir la longue et immonde cicatrice qui lui barrait le dos. Le regret et l'envie de disparaître l'avait enfin quitté. Il s'était finalement relevé et avait, d'une certaine manière, oublié tout ça. Quoique non, peut être qu'il ne s'agissait pas du bon terme puisqu'il ne pourrait, sans aucun doute, jamais oublié une telle douleur mais au moins, il savait pertinemment que ça allait mieux. Et qu'il pouvait la montrer. Chose qui n'avait même pas été envisageable, il n'y avait pas si longtemps que ça.  « Oui oui. Plutôt bien dormi en effet ». Il s'avança doucement vers elle, d'un pas calme, comme à son habitude et finit par poser ses lèvres sur les siennes, lorsqu'il arriva à sa hauteur.

Une lettre. Ils ne pourraient donc pas être tranquille hein ? Est-ce que c'était vraiment trop en demander ? Mais bon, puisqu'il s'agissait de Roze, ça allait encore, mais ça aurait réellement pu être pire. Les hiboux avaient vraiment le chic pour trouver tout le monde, même les personnes qui ne voulaient pas être trouvées. Le moyen idéal de retrouver un criminel, si l'on mêlait sorcellerie et moldue. Après tout, si on glissait un traceur sur un hibou, le tour était joué ! Bon, okay, ça avait sans doute déjà été pensé, mais c'était classe hein. Enfin.. Ce n'était surtout pas le sujet, là tout de suite.  « Je la lirais quand on partira d'ici. On est venu pour ne pas penser à tout ça. Pour tenter, d'une manière ou d'une autre, d'avancer. Je ne la lirais que lorsqu'on ne sera plus là. ». Il tentait de ne pas y penser, mais c'était déjà difficile. Alors non, il ne lirait pas une lettre qui parlait sans aucun doute du décès de l'enfant et de l'enquête en cours. Non, pas maintenant.  « Mais oui, on le trouvera Fredericke ».

Un appartement plus grand oui, à n'en pas douter. Déjà parce que là, pour le moment, il ne s'agissait que de celui de Fredericke ( et que la décoration était.. Voilà quoi ahah ! ). Donc l'idéal était de prendre un petit chez soi tranquille, bien posé, et qui plairait aux deux non ? Et plus grand aussi. Ca allait de soi.  « Nous pouvons aller où tu veux. La magie est revenue, où que l'on aille, on pourra transplaner, de toute façon... Fredericke, il y a un truc dont je voulais te parler, une idée saugrenue, probablement, mais qui m'a malgré tout traversé, l'espace d'un instant... j'aurais aimé être auror, je crois. Je sais que ça demande plus d'étude et donc voilà mais j'aurais aimé.. ». Il savait que l'argent n'était pas un problème, pour subsister. Fredericke en avait plein, il était clair qu'elle ne manquerait de rien mais malgré tout, il ne voulait pas lui imposer son choix. Il voulait en discuter.. Son avis était vraiment important.

Dans une situation comme la leur, il était évident que la détente était plutôt impossible. Comme s'il avait pu en être autrement, ne serait-ce qu'un instant. Après tout, ils avaient perdu un enfant, ils avaient perdu un fils alors qu'ils étaient enfin prêt à l'accueillir. Et maintenant et bien, on leur demandait de se relever, comme si c'était aussi simple que ça. Et en faite, c'était plutôt impossible en faite. Et c'était sans doute ça le plus important, même si c'était loin de vraiment être facile, quoi que l'on en dise. Il fallait faire avec, que cela soit évident ou non. Il était question de faire avec, même si ce n'était pas facile. Et c'était vraiment loin de l'être, pour tout dire. Ils avaient pensé que s'éloigner du monde allait pouvoir les aider. Mais c'était loin d'être aussi facile et il fallait avant tout qu'ils se concentrent sur ça, même si ce n'était pas aussi évident que l'on pouvait bien le vouloir.. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres alors que sa main se dirigeait naturellement vers Fredericke pour lui caresser les cheveux dans le but de l'aider à s'apaiser, même s'il savait qu'il n'avait jamais vraiment doué pour les doux gestes délicats et tendres. Comme si ça pouvait être aussi simple tiens. Mais ce n'était jamais le cas. Et c'était souvent ça le soucis, quoi que l'on pouvait bien dire, à ce propos d'ailleurs. Mais c'était souvent là que pouvait se situait le problème, en faite.  « Je sais Fredericke.. Je sais bien.. Mais que veux-tu que je fasse.. Tu sais, je n'ai jamais été doué pour aider les gens. Encore moins pour te détendre alors que je n'arrive pas à le faire moi-même, tu t'en doute bien.. ». Parce que oui, que l'on ne se mette pas une seule seconde à croire que lui, il allait parfaitement bien hein, penser ça aurait été une forme de stupidité plus grande encore que tout le reste ! Ce n'était pas aussi facile. Lui aussi, il avait beaucoup souffert.

Il fut néanmoins surpris lorsqu'elle se mit à dire que oui, pourquoi pas. Mais ce n'était pas non plus comme si les choses pouvaient être aussi évidente. Vincent avait toujours été plutôt gauche dans ses gestes, sans doute trop violent. Mais il ne pouvait pas en être sûr et puis bon, rien ne coûtait de faire évoluer les choses. Oui peut être. Mais il n'en savait rien et il était surtout prêt à faire tout ce qu'il pouvait pour ça. Enfin.. Seulement s'il avait l'appui de Fredericke en faite. Sinon, il n'en aurait sans doute jamais été véritablement capable...  « Je refuse de prendre une telle décision si tu ne me suis pas et si tu n'es pas derrière moi. C'est le genre de décision que je ne serais jamais capable de prendre, sans toi. Tu comprends ? ». Parfois, lorsqu'il parlait, il pouvait tellement se métamorphoser en un enfant stupide.. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher et bie nsûr, il était parfaitement impossible de lui en vouloir. Même si c'était loin d'être facile, quoi que l'on en dise. Mais tout ça, que cela soit simple ou non, ça ne pourrait pas changer grand chose, quoi que l'on en dise, au final. Mais c'était ainsi et il n'y avait point d'autres choix, malheureusement.

Mais elle avait raison, ce qui comptait vraiment, c'était qu'ils soient heureux et c'était ça le plus important. Que cela soit simple et évident, ou pas. Que cela soit énervant ou non et difficile surtout, i ln'aurait pas le moindre choix, pas la moindre possibilité de prendre d'autres décisions, en faite. Ce n'était pas simple. Quoi que l'on en dise, il n'ya vait pas d'autre choix et il faudrait réellement faire avec. Ils le méritaient non ? Certes, cela n'avait pas toujours été facile. Mais ils en avaient tous les deux besoins.  « Bien sûr que je le comprends, comment aurait-il pu en être autrement ? Nous méritons d'être heureux, nous sommes comme les autres. Si eux, ils le peuvent, pourquoi pas nous ? ». Et si l'on venait à penser le contraire, il voulait bien faire comprendre à ces personnes, que c'était loin d'être aussi simple. Elle était douce, adorable et tendre, Fredericke méritait d'être heureuse. Peut être que ce n'était pas ce que l'on pensait à son sujet et peut être que les gens avaient raisons, d'ailleurs. Mais non, ce n'était pas aussi simple que ça, pour autant.

Et pour ce qu'il en était du fait qu'elle ne sache pas encore ce qu'elle comptait faire de son avenir, ce n'était pas non plus comme si c'était si pressé que ça. Certes, c'était le meilleur moyen de penser à autre chose. Mais bon, il y avait bien d'autres moyens et puis elle n'était même pas obligée de faire quelque chose. Pour le moment ou pour toute la vie hein. Mais bon, ce n'était pas non plus comme s'il allait la forcer à ne rien faire déjà. Elle était parfaitement libre de faire ce qu'elle voulait en faite. Mais bon, si elle agissait comme ça, c'était qu'elle voulait sans doute faire quelque chose non ?  « Et la danse ? La photographie ? Je croyais que ça te plaisait ? ».

« Ce n'est pas grave, ce n'est pas de ta faute de toute façon. Viens ! » Elle lui tendit les bras, un léger sourire sur les lèvres, pour qu'ils soient l'un contre l'autre. Fredericke avait toujours été très tactile, et si Vincent n'était pas doué pour consoler, au moins pouvait-elle se rassurer ainsi. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça. Et peut-être que ça marcherait aussi pour lui. Non qu'elle s'imagine que cela puisse le détendre, mais bon, ils étaient ensemble, c'était déjà pas mal si on comparait à il y a seulement un mois. Elle faisait ce qu'elle pouvait pour essayer de se sentir mieux et d'habitude rien que d'être au soleil avec son petit ami lui aurait suffi, mais perdre un enfant l'avait changé, elle était moins positive. Elle en avait pourtant déjà vécu des coups durs, c'était pourtant la première fois qu'elle ne parvenait pas à se remettre pour de bon.

Lorsqu'il lui parla de ses doutes sur sa future carrière, elle lui prit les mains et elle le rassura. Sur ce point au moins, elle savait exactement ce qu'il fallait faire, parce que ce qui concernait l'avenir n'était pas très joyeux au regard de ce qu'elle venait de traverser. Elle ne pouvait pas se permettre de retomber enceinte tant que la menace existait encore, alors qu'elle ne désirait qu'une chose : réussir à avoir un enfant. Oh oui, ça ne remplacerait pas celui qu'elle avait perdu ! Elle le savait ! Mais elle pourrait au moins être la mère qu'elle s'était promis d'être, et rien que ça, elle se disait que cela serait un beau progrès. Néanmoins, ce n'était pas elle le sujet pour l'instant (elle y viendrait après), mais Vincent.

« Il faut que tu fasses ce que tu veux vraiment faire, à partir de là, je serais toujours à 100% derrière toi. C'est ça qui fait notre force, non ? C'est de se soutenir mutuellement. » Elle pressa ses mains et les porta à ses lèvres, y déposant un baiser. « Alors si tu veux être auror, deviens auror, mais reviens-moi toujours d'accord ? » Et cette fois c'est sur ses lèvres qu'elle déposa un baiser, car elle ne voyait vraiment aucun inconvénient à ce qu'il fasse cette carrière, en fait, elle trouvait même que c'était une bonne idée. Toute cette violence qu'il ressentait, il pourrait la canaliser dans ce métier, ce serait bénéfique pour son caractère, et peut-être même pour son intégration sociale (qui n'avait jamais été une franche réussite à l'école selon Fred', qui elle était plutôt populaire).

« Je sais que nous méritons d'être heureux, et tu sais que je ferais n'importe quoi pour que tu le sois. Ce qui me chiffonne c'est moi. Non pas que je ne sois pas heureuse avec toi hein, mais c'est comme pour se détendre, j'ai l'impression d'avoir perdu le mode d'emploi. Je ne cesse de me revoir sur ce lit d'hôpital, je me revois tomber aussi... Je n'arrive plus à être... comme avant. » Elle soupira, il ne fallait pas qu'elle pleure, ses larmes faisaient toujours du mal à Vincent. Pour tout dire, dans le meilleur des cas cela risquait de le rendre triste, dans le pire de lui donner envie de cogner sur quelqu'un. Donc dans le doute sur sa réaction, elle ravala ses larmes, mais ses yeux restaient brillants. Elle se concentra sur ce dont il lui parlait, les choses qu'elle aimait faire, la danse, la photographie...

« Adrien m'a proposé de danser dans sa troupe... mais ma rééducation n'est pas encore terminée, sans compter ma maladie. Quant à la photographie, je continue mes études... quel intérêt cependant ? Ce n'est pas ça que je veux. Je pensais tellement que j'aurais enfin une vraie famille à moi, j'ai tellement... tellement espéré. C'est ça que je veux, un enfant... ton enfant. La danse, la photographie, j'aime ça, mais ça ne me comble pas. » Notez que même si elle en parlait, elle savait que ce n'était pas à cause de Vincent qu'ils ne pouvaient pas tenter d'en avoir un. Qu'il était aussi impuissant qu'elle face à cette situation. Elle avait juste besoin de le dire, parce qu'ils évitaient le sujet depuis des mois, ce qui était logique, il avait fallu du temps pour qu'elle digère du temps, du temps pour que son corps guérisse aussi. Ni l'un, ni l'autre n'en avait parlé, à part pour monter des plans pour trouver le coupable, parce qu'ils n'étaient pas de ces gens qui parlent facilement de ce qu'ils ressentent. Pas quand c'était grave. Ce n'était pas pour rien non plus que Fred' avait su si tard que son petit ami avait une soeur ! Et encore, ce n'était qu'un exemple parmi tant d'autres !

« Peut-être que je devrais travailler avec des enfants... mais je ne sais pas... peut-être que le remède sera pire que le mal. Il faut que j'y réfléchisse encore. Ce qui revient à ma conclusion de départ : je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie pour l'instant. » Elle désespérait un peu de trouver, mais cela lui laisserait le temps de trouver celui qui avait tuer son enfant, de le lui faire payer, et après, tous ses problèmes seraient réglés !

Ce n'était pas de sa faute et bien sûr, il ne le savait que trop bien. Vincent n'étati responsable de rien, si ce n'était de l'avoir mise enceinte et ça, à la rigueur non, il ne pouvait pas s'en sortir réellement coupable, c'était même assez évident, pour totu dire, à n'en pas douter, pas une seule seconde même, pour tout dire. Et d'un geste quelque peu lasse, malgré tout, il finit par doucement s'avancer vers elle pour la prendre dans ses bras. Parce que quoi qu'il puisse bien se passer, il savait qu'il avait besoin d'elle et c'était même une évidence certaine, lorsque l'on y réfléchissait de façon un peu plus attentive en tout cas. Mais quoi que l'on puisse bien en dire, il fallait se mettre d'accord sur un tout autre point, quoi qu'il se passe, il serait toujours là pour la femme là, juste devant lui. Il ne pourrait jamais la laisser tomber et il ne pourrait jamais ne pas être là pour elle. Il l'aimait et elle était sa vie, c'était la seule et unique chose sur laquelle il fallait que les gens aient la moindre information. Tout simplement oui, voilà.  « Ce n'est la faute d'aucun de nous deux d'ailleur.. ». Il posa un léger baiser sur le front de la jeune fille, tentant de la rassurer, même s'il n'était sans doute pas doué pour ça. Il essayait en tout cas, il faisait de son mieux, même si ce n'était pas toujours une très grande réussite, au final. Mais bon.

Vincent n'avait jamais eu de réel projet d'avenir et c'était surtout pour cette raison qu'il était à ce point effrayé et désemparé. L'idée de devenir Auror lui avait déjà traversé l'esprit oui, mais de là à dire qu'il allait le devenir ou même, de là à dire qu'il allait réellement le faire, il y avait tout un monde. Et du coup, oui, ça avait tendance à quand même lui faire peur maintenant. Et est-ce que l'on pouvait lui en vouloir pour ça ? Non, elle ne le pensait vraiment pas, quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Mais c'était comme ça, voilà tout et ce, quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Enfin bon. Le mieux était malgré tout de ne pas se casser la tête avec tout ça. Rien ne lui coûtait d'essayer. Cela pourrait au moins donner une raison à Fredericke d'être un minimum fière de lui, en plus de ça. Et ce n'était pas négligeable pour quelqu'un qui avait toujours sincèrement cru qu'il avait une vie minable. Oui, voilà.  « Bien sûr que je te rejoindrais toujours, comme si cela aurait pu être différent un seul instant.. ». Jamais bien sûr. Et c'était ça le plus important. Quoique l'on puisse bien en dire, et ce, même si les personne n'était pas sûre à ce propos,

Et pour ce qu'il en était de Fredericke, en réalité, il trouvait ça plutôt normal. Logique qu'elle puisse être perturbée et qu'elle puisse avoir du mal à se détendre, comme si cela était été vraiment aussi facile que les gens ne semblaient le laisser penser une seule seconde. Ridicule oui, à n'en pas douter. Mais tout ça pour dire qu'il allait falloir du temps, encore plus de temps que ça. Et c'était plutôt logique, en plus de ça. Il était parfaitement logique, même, que le temps qui allait réparer ces blessures n'allait pas se pointer en deux secondes. Il fallait attendre oui, que cela soit facile ou non. Dans tous les cas, il n'y avait pas d'autres choix non.. C'était ça le problème..  « Il faut laisser faire le temps bien sûr.. .Je sais bien que c'est loin d'être facile. Et que ça semble très long.. Mais ne crois pas que tu es seule dans cette histoire, j'en souffre tout autant que toi.. ». Même si, peut être, il était un peu plus en mesure de le dissimuler qu'elle. Aucune idée. Mais oui, c'était fort possible.  « Continue tes études. Nous aurons un autre enfant. Dès que nous seront prêt. Dès que l'on aura coincé le coupable.. ». Parce que tant que le coupable n'aurait pas été coincé, il serait parfaitement impossible de vouloir donner la vie. Surtout pas tant que la vie de l'enfant ne serait pas en parfaite sécurité, cela allait de soit...

Et pour ce qu'il en était de savoir quoi faire de sa vie. Elle avait tout le temps de choisir.  « Tu as tout le temps devant toi. Tu n'as aucune raison de te précipiter.. Ne l'oublie pas.. ». Et quelque soit sa décision, en plus de ça, il serait toujours là.

Pour ce qu'il en était d'un quelconque domicile, en réalité, Vincent ne s'était jamais vraiment posé la question de savoir avec qui il aurait bien pu vivre, il n'avait jamais même songé à vivre quelque part, fut un temps. Mais au final, la seule chose qui comptait vraiment pour lui était de vivre avec Fredericke et ça, c'était une parfaite évidence, en réalité. Et il n'y avait absolument aucun doute à avoir sur la question, me^me si, au milieu de tout ça, rien n'était vraiment facile, quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Mais bon, qu'on ne se casse pas la tête sur la question. Il suffisait de ne pas trop se prendre la tête avec tout ça. Oui voilà. Enfin.. C'était bien facile à dire mais à faire, c'était une toute autre histoire. Ils étaient en plein soucis, l'un comme l'autre, dans la galère et tout ça, rien n'était vraiment aussi facile que l'on pouvait bien le vouloir. Quoique l'on en dise, d'ailleurs. Mais bon.. A côté de ça, à quoi bon se prendre la tête. Même si c'était facile, même si c'était évident, ce n'était pas vraiment utile, pas vraiment nécessaire non plus. Et c'était ça le plus important, d'une certaine manière en tout cas. Oui voilà. Quoique l'on en dise, par ailleurs, mais il ne fallait pas avoir le moindre doute à ce sujet. Oui, d'une certaine manière en tout cas. Et c'était ça le plus important. Oui voilà.  « Zero préférence. Du moment que l'on est ensemble, ça me va ». Oui, et les choses étaient sans doute bien mieux comme ça, en plus. Mais ce n'était pas si évident que ça, malgré tout. Quoique l'on en dise, d'ailleurs. Ca ne devrait pas être si compliqué que ça non plus. Ou en tout cas, c'était son point de vu à elle. Pour le reste, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien être censée faire, par rapport à tout ça. Oui voilà.  « Un nid douillet où nous serons bien, tous les deux. Rien de plus ». Parce que oui, ils avaient vraiment besoin de ça, besoin d'un lieu, rien que pour eux, d'un endroit où ils n'auraient pas à se casser la tête, où ils seraient là, l'un pour l'autre. Rien de plus..

Et bien sûr qu'il avait mal aussi. Comme elle le disait si bien. C'était le leur, et donc, il s'agissait d'une douleur qu'ils étaient contraint de partager tous les deux, ensemble. Du coup, bien sûr oui, il pouvait comprendre qu'elle se sente un peu plus mal qu'elle. C'était elle qui l'avait porté, elle l'avait connu avant lui puisqu'il le connaissait grâce à elle, ce tout petit être qui grandissait en elle.. Ca semblait si loin aujourd'hui.. Et pourtant, la douleur restait la même. Quoiqu'il puisse bien faire, tout ça restait toujours aussi insupportable. C'était horrible comme sensation. Mais que pouvait-on bien faire hein ? Ce n'était pas non plus comme si les choses étaient aussi simples que ça hein, ce n'était, d'ailleurs, jamais le cas. C'était juste qu'il faisait de son mieux pour ne pas montrer aux gens que cette situation commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Oui, c'était tout. Quoi que l'on en dise. Mais il fallait juste faire avec, d'une certaine manière en tout cas. Ca ne voulait pas pour autant dire que c'était si simple que ça. Dans un sens, en tout cas. Il fallait juste se retenir, même si ce n'était pas forcément facile. Oui voilà.  « Oui.. On en a souffert tous les deux.. Mais qu'est-ce que tu veux faire hein.. Il n'y a pas grand chose à faire en faite.. Et ça a le don de.. De me faire peur. J'ai peur de ne pas supporter une telle épreuve, même si je fais de mon mieux pour ça.. Oui, voilà ». Enfin.. Bon, il fallait faire avec quoi. Disons que Vincent n'avait jamais souffert autant de l'intérieur, il n'avait jamais été amené à avoir mal comme ça. Ce n'était pas une douleur physique alors ça lui échappait totalement. Même s'il faisait de son mieux. Et oui, il voulait à tout prix coincer celui qui avait fait ça. Mais il avait l'impression qu'ils ne parviendraient jamais à l'attraper, et ça commençait vraiment à lui taper grave sur les nerfs. Ce n'était pas facile non, et quoi qu'il puisse en dire, c'était comme si tout était impossible. Oui, d'une certaine manière.

L'entreprise Maiden représentait beaucoup maintenant pour Fredericke et ça, il ne pouvait que le comprendre. Après tout, on avait toujours cette fâcheuse tendance à vouloir les choses que l'on essayait de nous prendre, alors que avant on n'y attachait pas vraiment le moindre intérêt et c'était assez horrible, au final. Insupportable. Quoi que l'on en dise.  « D'accord. Oui, après tout, c'est ton entreprise. Mais si jamais ça ne t'intéresse pas et que tu veux faire autre chose, tu peux toujours en parler avec Friedrich tu sais ? ». Il n'aimait pas particulièrement le frère de Fredericke. Mais à côté de ça, il savait qu'à travers cette vague de suspect, il était la seule personne en qui on pouvait avoir confiance sans se poser la moindre question. Donc bon.. Mais il ne voulait pas non plus qu'elle pense qu'elle ne pouvait pas faire ça ou une connerie du genre quoi. Il voulait juste qu'elle sache qu'elle avait d'autres possibilités, voilà totu. Il n'y avait absolument rien de plus à en dire, au final, et quoi que l'on en pense, c'était sans doute ça, le plus important, en faite.

Pour la fête, et bien.. Oui, pourquoi pas. Vincent n'était pas non plus en train de dire que ça allait être aussi simple que ça, il n'était pas non plus en train de dire qu'y aller était une bonne idée ( et il ne disait pas uniquement ça parce que ce genre d'événement lui tapait sur les nerfs hein ! ). Mais oui, ensemble, ils feraient face à cette épreuve. Il n'avait aucun doute là dessus. Oui, voilà.  « Oui voilà. Montre leurs à tous que tu es fort, que tu feras tout pour que personne ne te marche sur les pieds. C'est comme ça qu'il faut faire je suppose, dans ce milieu ». Oui voilà, ils allaient affronter tout ça, ensemble, sans aucun doute.

Fort heureusement pour tout le monde, Vincent semblait avoir oublié son habituel rengaine sur le fait qu'il ne voulait pas qu'elle paye tout et patati et patata. Tant mieux ! Elle ne voulait pas que ce soit le cas ! Peut-être qu'il se sentait plus à l'aise parce qu'il avait enfin une idée de ce qu'il ferait comme travail ? Avant, il était étudiant, ce n'était pas pareil, il y avait cet espèce de flou artistique autour de ce qu'il ferait plus tard alors que la voie de Fredericke était toute tracée. Elle avait toujours su qu'elle devrait avoir une place dans la noblesse. Depuis sa naissance, on l'éduquait pour ça. C'était même la raison qui faisait que sans avoir de gros goûts de luxe, elle avait quand même toujours eu un minimum d'exigence. Elle n'était pas une enfant pourrie gâtée, au contraire, elle avait été élevé à la dure niveau éducation, mais elle aimait un lit confortable et, surtout, avoir de la place. Quand elle était dans un espace trop petit, rapidement, elle tournait dedans comme un lion en cage. Le côté Gryffondor peut-être ?

« D'accord, je vais nous chercher un bel appartement alors, dans un endroit tranquille. » Elle savait que l'endroit ne changerait rien au problème et qu'on pouvait l'attaquer n'importe où, mais être dans un endroit un peu plus sûr la rassurerait quand même, de façon purement psychologique. De même qu'elle se sentait moins en danger depuis que Vincent avait quitté l'école alors que, dans l'absolu, elle savait que si on devait s'en prendre à elle de nouveau, ce serait quand il serait absent.

« Ne t'inquiète pas, nous le supporterons. Même si mon impatience n'aide pas, je n'en ai jamais douté. Celui ou celle qui a fait ça nous a sous-estimé, nous sommes bien plus forts qu'il ne le pense. » Le regard de Fredericke se durcit temporairement. Elle savait qu'elle attraperait celui qui avait fait ça, quitte à devoir engager des hommes de main pour obtenir gain de cause, elle gagnerait. Elle n'avait jamais aimé perdre, et elle n'avait jamais non plus supporter qu'on s'en prenne à ceux qu'elle aime. Elle serait implacable, et comme elle ne manquait pas d'aplomb, elle ne doutait pas qu'ils finiraient pas gagner. N'étaient-ils pas les meilleurs, après tout ?

« Je ne veux pas mettre en danger la vie de mon frère. Il est mieux là où il est, en sécurité, loin des affaires de notre famille. » Même si elle ne le montrait pas souvent au premier concerné, elle aimait son frère, elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose, donc elle ne le mêlait pas à tout ça. Roze, et dans une moindre mesure Serena, étaient déjà dans l'histoire parce qu'elles faisaient encore parti du clan, mais Friedrich avait été déshérité, en conséquence, il était le seul qui ne risquait rien. S'inquiéter pour Vincent, pour ses cousines, pour son père (même si elle lui en voulait), pour sa tante, pour les parents de Zane et pour Zane lui-même, c'était déjà bien assez. Elle dormait mieux en sachant Friedrich à l'extérieur de tout ce bazar. Elle ne l'avait pas vu depuis des mois d'ailleurs. Ils s'écrivaient et il savait ce qui s'était passé, mais Fred' n'avait pas cherché à le voir, toujours pour cette raison. Un jour, elle aimerait lui expliquer. Un jour...

« Oui... je vais les écraser... tous autant qu'ils sont, ils nous critiquent. Jusque là, je les laissais dire, je m'en fichais... maintenant, je vais leur montrer ce que c'est d'être la duchesse héritière. Ainsi, nous allons reprendre la main... ils se sont bien amusés pendant que j'étais alitée et toi à Poudlard, maintenant que je suis de nouveau libre de mes mouvements, ils vont apprendre qui je suis. » Elle déposa un baiser sur les lèvres de Vincent et lui sourit d'un air carnassier. Voilà ce qu'elle pouvait être : non plus blanche colombe, mais lionne aux crocs acérés.

Oui, la tranquillité ne pourrait sans aucun doute que leurs faire du bien, ce n'était clairement pas Vincent qui allait dire le contraire. Même s'ils n'en parlaient jamais, même s'il ne l'avait peut être jamais dit, les grandes villes le mettaient mal à l'aise. Il avait cette impression d'insécurité, de danger, ce genre de chose. Alors si, pour lui, il n'avait peut être pas peur, il était sans aucun doute normal pour lui d'avoir peur pour Fredericke. Quoi de plus normal en même temps, depuis très jeune, il n'avait qu'elle et il savait qu'aujourd'hui, sans elle, il n'était rien, il était donc parfaitement logique pour lui d'être en mesure d'avouer que oui, il avait peur pour elle. Surtout maintenant en plus de ça.. Enfin bon, à côté de ça, il ne voulait pas non plus passer pour le petit ami possessif mais c'était normal non ? D'avoir peur pour celle que l'on aimait ? En tout cas, si ça ne l'était pas, il ne comprenait plus rien. Il n'avait jamais pensé à mal en étant comme ça, en tout cas, et il espérait sincèrement que ça, les gens étaient en mesure de le comprendre, même si voilà, il ne se sentait pas de lui parler de ses peurs, surtout des trucs comme ça. Tout irait bien oui, maintenant tout irait bien.  « Un endroit à l'écart de tout, un coin tranquille, juste pour toi et moi.. ». Il déposa un tendre baiser sur le front de la jeune femme. Il savait que malgré tout, peu importait l'endroit. Les problèmes seraient toujours là, mais il ne pouvait pas se résoudre à ne pas espérer. N'était-ce pas normal, ça aussi hein ? Oui voilà, c'était parfaitement normal et le mieux était sans nul doute de ne pas continuer à se casser la tête avec tout ça, quoique l'on puisse bien en dire, sans l'ombre d'un doute, sans la moindre hésitation, oui voilà. Autant ne pas y penser, d'ailleurs. Oui, cela serait sans doute mieux, de toute manière.

Si ce type les avait vraiment sous-estimé, c''était assez drôle, sans l'ombre d'un doute et en même temps, c'était plutôt débile parce que bon, que l'on se comprenne bien, c'était à ne rien y comprendre, sans l'ombre d'un doute, il fallait jsute.. Comprendre et faire avec, du moins, essayer de faire avec, oui, et c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire, sans l'ombre d'un doute, quoique l'on en dise, aussi, oui voilà, Enfin bref, Vincent n'était pas le genre d'individu que l'on pouvait se permettre de mal estimé, le genre de personne que l'on pouvait se permettre de mal juger pour la simple et bonne raison qu'il était.. Violent, fort et impatient. Il pouvait exploser à tout moment et si Fredericke était en mesure de le garder calme, de par son amour, ce n'était pas forcément son point de vu à elle, oui voilà. Et c'était surtout sur ça qu'il fallait apprendre à se concentrer, sans l'ombre d'un doute. Mais il fallait juste faire avec, même si ce n'était pas aussi facile que l'on pouvait bien le penser une seule seconde oui voilà.  « Et ils sont drôlement stupide de nous sous-estimer.. Ils ne savent pas à qui ils ont affaire mais ils ne vont pas tarder à le savoir.. ». Il allait clairement mal prendre ce qui avait bien pu lui arriver, sans l'ombre d'un doute oui voilà. Et il n'y avait absolument aucun doute à avoir, oui voilà. Quoique l'on puisse bien en dire, oui voilà. Et on aurait beau faire ce que l'on voulait, il fallait juste faire avec, oui voilà, d'une certaine manière, voilà tout.

Friedrich n'était pas fort, il était clair que le mieux était sans aucun doute de le garder loin de tout ça. Mais à côté de ça, il était le frère de Fredericke et justement poru cette raison, il fallait bien prendre en compte le fait que ça n'en restait pas moins très important, oui voilà. Il s'agissait d'une chose qu'il ne fallait surtout pas négliger. Parce que oui, voilà, c'était une sorte de problème de famille. Même s'il était en dehors du coup en ce moment, Vincent était persuadé du fait qu'il aurait aimé le savoir.  « C'est ton frère, tu ne peux pas lui cacher ça tu sais.. Il aimerait le savoir, j'en suis convaincue ». Okay oui, le jeune garçon avait montré de nombreuses faiblesses, oui, à de nombreuses reprises, il lui avait montré qu'il était un être inutile. Mais à côté de ça, il ne pouvait décidément pas se résoudre à ignorer tout ça oui, voilà, sans l'ombre d'un doute. Et c'étiat sans doute ce qu'il y avait de mieux à penser, sans l'ombre d'un doute oui voilà, et ce, quoique l'on puisse bien en dire, sans l'ombre d'un doute, d'ailleurs. Il fallait juste apprendre à faire avec, d'une certaine manière. Friedrich était faible et tout ça mais pour autant, il n'en restait pas moins sincèrement important. Point final.

Et pour ce qu'il en était de la suite des événements oui, il était d'accord avec elle.. Ils allaient montrer les crocs, sans l'ombre d'un doute, sans la moindre hésitation, point final.

Terminé pour Vincent.