Par un début d'après-midi (TERMINÉ)

Cet après-midi-là, Avril avait congé de cours. Elle n'avait que deux cours le matin-même, aussi comptait-elle profiter de son temps libre pour aller faire un petit tour à la volière. La Gryffondor écrivait régulièrement à Isabell, qui en faisait de même pour elle. Bien qu'au début, elle avait eu des réticences à considérer cette femme comme étant un membre de sa famille à part entière, maintenant, elle devait bien admettre qu'elle était bien attachée à elle. C'était surprenant venant de la part d'une fille comme Avril, qui avait de la difficulté à démontrer ne serait-ce qu'une petite marque d'affection envers qui que ce soit. Pourtant, elle avait bel et bien une grande considération pour sa tutrice. Car bien qu'elle ne le démontrait que très peu, elle était très consciente qu'elle lui devait beaucoup depuis la mort de ses parents. Ses parents ... Il était certain qu'Isabell ne remplacerait jamais ses "vrais" parents. Mais elle appréciait tout de même avoir quelqu'un à qui pouvoir parler lorsqu'elle en avait envie, quelqu'un sur qui elle pourrait compter.

En vérité, on pouvait dire qu'il y avait plusieurs personnes sur qui Avril pouvait compter lorsqu'elle avait besoin d'aide. Cependant, en particulier à Poudlard, elle préférait généralement être seule. Si au fil des années la jeune fille était devenue très solitaire, ce n'était pas sans raison, contrairement à ce que beaucoup pouvaient croire ainsi qu'à ce qu'elle-même souhaitait laisser paraître. À plusieurs reprises, elle s'était sentie trahie. Par une personne en particulier ? Pas vraiment. Disons plutôt qu'il s'agissait d'événements aaccumulés qui l'avaient incitée peu à peu à se refermer sur elle-même. Elle avait parfois placé sa confiance en de mauvaises personnes, situations qui avaient toujours finies par se retourner contre elle. Maintenant, elle ne faisait confiance à pratiquement personne. Même à Estelle, qu'elle connaissait depuis sa toute première année. Pourtant, s'il y avait bien une chose d'évidente, c'était que l'autre Gryffondor n'était en rien malintentionnée. Car bien que toutes deux se parlaient, Avril ne lui avait jamais révélé de secrets ou quoi que ce soit concernant sa vie personnelle, pour tout dire. Parfois, elle aurait bien aimé en parler à quelqu'un mais sa méfiance à l'égard des autres finissait toujours par reprendre le dessus. C'était bien dommage pour elle.

Vers deux heures, Avril se rendit tranquillement à la volière, poster son dernier message à Isabell. Dehors, le soleil brillait, ce qui força la jeune Gryffondor à plisser les yeux pour ne pas être aveuglée. Elle poussa la porte de la volière. À l'intérieur, un groupe d'élèves, de premières années sans doute, discutaient. Elle passa devant ces derniers et gravit les marches. Son hibou avait généralement l'habitude de se poster sur un perchoir complètement en-haut de la volière, ce qui suscitait parfois le mécontentement de la jeune fille. Arrivée complètement en-haut de la tour, elle vit Estelle. Sans doute elle aussi était-elle venue poster un message.
"Salut Estelle, lui dit Avril. Ça va. ?"

Les cours venaient de commencé et la jeune Canadienne avait l’après-midi de libre. Estelle ne savait pas trop quoi faire de son après-midi. Pour l’heure, elle n’avait pas beaucoup d’étude à faire pour les B.U.S.E mais plus tard, cette période lui serait très utile. Pour heure, elle prenait sa relaxe. Contrairement à Nina, Estelle était nerveuse car cette année, allait déterminer les prochaines années scolaires. Encore là, il était tôt pour paniquer. La jeune fille c’était donc rendu dans leurs salles communes pour y prendre les lettres qu’elle avait écrites la veille. Il en avait une pour son frère Thomas, une pour sa mère et grand-mère (pour les rassuré en fait) et une pour Avril.

C’était ridicule et c’était vrai. Elle en avait faite une pour Avril. Depuis la fin de l’année dernière, Estelle essayait d’abordé Avril pour faire partie de leur groupe les Imparfaites, mais n’avait pas réussit. Bon, il faut croire que son courage se trouvait ailleurs. Elle faisait pourtant partie de la maison de Godric Gryffondor mais n’avait pas réussit a abordé Avril pour ça. C’était le conte du conte. Totalement ridicule, voila se que pensait la Canadienne. Il faut dire que depuis leur rencontre, elle était prudente avec sa consœur. Pourquoi? En fait, elle ne la connaissait pas vraiment et de se fait ignorait sa réaction face à sa demande. Il n’était pas certain qu’elle lui envoie cette lettre non plus. Elle l’avait juste écris comme sa. Parfois l’écriture s’exprime mieux que des paroles. Bref… seul le temps nous dira si la jeune fille va oui ou non réussir a lui demandé. En fait, c’était là probable échec qui lui faisait peur plus que de lui demandé. Oui oui, la lionne avait peur de l’échec. Elle visait la perfection et la réalité la rattrapait souvent de manière bien cruelle. La Canadienne se mettait souvent trop de pression sur les épaules en se qui concerne ses notes scolaires, mais sa elle le savait. Alors pourquoi une simple demande, la stressait comme ça, au point qu’elle aille peur d’échoué alors qu’il n’était même pas question de réussit ou non, mais juste d’intégré Avril a une activité de papotage entre fille? Là était la véritable question.

Donc, Estelle c’était rendu en cette merveilleuse après-midi de congé à la volière pour y envoyer ses lettres, dont une qu’elle n’enverra pas a Avril. Elle attacha une lettre, celle pour sa mère et sa grand-mère à la patte d’un hibou au moment ou une voix brisa les cris des hiboux. C’était nulle autre qu’Avril. « Salut Avril, je vais bien et toi? » Pendant qu’Avril lui répondit, Estelle s’approcha de la fenêtre avec l’oiseau. Lorsque le silence s’installa elle se tourna vers le hibou pour lui indiqué la destination. « Grand-mère et maman, Godric’s Hollow, le demeures DesRêves & Knobbs » Elle libéra le hibou qui s’envola avec la lettre d’Estelle pour sa mère et sa grand-mère.

Comme elle, Estelle était visiblement venue poster une lettre. À qui ? Cela ne la concernait pas : elle n'allait donc pas poser la question. Elle se contenta donc de répondre à son amie à propos de la réponse verbale qu'elle venait tout juste de lui donner.
"Ça va."
Si l'autre Gryffondor semblait parfois exaspérée par le silence d'Avril, elle, pour sa part, croyait qu'il valait mieux de courtes phrases que de longues phrases pour ne rien dire. Elle n'avait jamais été douée pour tenir une conversation, cela crevait les yeux. Mais que pouvait-elle y faire ? Chaque fois qu'elle avait essayé (~~donc environ deux ou trois fois dans sa vie~~) de tenir une conversation, elle n'avait fait que se caler avec des questions médiocres pour poursuivre la discussion. Depuis ce temps, elle jugeait simplement bon de ne pas parler pour rien dire. Ça, ça ne pouvait pas attirer d'ennuis. Et en plus, il fallait admettre qu'elle n'avait jamais été très bavarde non plus. Sans doute était-ce quelque chose de génétique si l'on observait Isabell, qui était une tante éloignée. (~~Oui, elle était loin la génétique, mais quand même~~ ...) Elle non plus ne parlait pas beaucoup, mais c'était tout de même moins pire que pour la Gryffondor, qui pouvait passer des journées entières en gardant le silence sans aucune difficulté. C'était certes ennuyeux pour les gens qui l'entouraient, mais de son propre point de vue, elle avait de la difficulté à comprendre ce fait.

La jeune fille accrocha sa lettre à la patte de son hibou, qui protesta. (Non, mais ...! ) Elle ignora ce détail et ajouta à l'intention de la petite bête :
"Londres. Pour Isabell."
Elle n'avait pas besoin de lui dire grand chose. En fait, elle n'aurait rien pu lui dire qu'elle était certaine qu'il aurait retrouvé son chemin. C'était simple : la seule personne à qui Avril écrivait était sa mère. Trouver son chemin n'était donc pas très compliqué pour ce petit hibou, qu'elle gardait auprès d'elle depuis les quatre dernières années.

Elle se tourna ensuite vers Estelle. Sans savoir pourquoi, elle était particulièrement heureuse de la revoir. Elle ne lui avait pas parlé beaucoup ces temps-ci, aussi, souhaitait-elle prendre de ses nouvelles. Certes, cela ne paraissait guère dans son visage, qui demeurait toujours à son neutre naturel. Aussi, espérait-elle que ses paroles seraient suffisantes pour faire comprendre à son amie qu'elle ne la dérangeait guère. Elle chercha durant quelques instant ce qu'elle pourrait ajouter pour entretenir la conversation. Car comme dit plus tôt, cela ne relevait en rien du naturel pour elle ...
"Tu as des cours, tout à l'heure ?" lui demanda-t-elle enfin.
Ouais ... Bon ... C'était plutôt médiocre comme tentative mais c'était tout de même mieux que rien ...

Estelle venait tout juste de libéré le hibou. Avril lui répondit de son habituel ton. Aujourd’hui, Estelle ne s’offusqua pas comme les premières fois. En première année, elle ne la connaissait pas vraiment, donc c’était offusquant si peu de détaille et se ton qu’elle n’arrivait pas à décrire. Avec les années et de la maturation, il va de soit, Estelle comprit que son amie était en fait bien maladroite en relation humaine. Bien que des fois, ca lui tapait sur le système. Mais dans la vie, rien n’est facile. Bref, Avril allait bien et c’était l’important plus que la manière de le dire. De toute façon, lui aurait seulement confié? Estelle avait comprit la fragilité de leur amitié mais aussi de la confiance. Estelle n’avait pas vraiment confiance en Avril. Pour la simple et bonne raison qu’elle ne la connaissait pas vraiment. Alors comment demandé à une fille de vous faire confiance alors que vous n’avez pas totalement confiance en elle. Telle était le dilemme de leur si fragile amitié. Et pourtant, les deux jeunes filles avait un point commun, c’était un aspect qui de leur personnalité qui leur était commune, cette non facilité à faire confiance aux autres. Mais c’était un détaille que la jeune Canadienne n’avait pas encore comprit.

Avril dit son hibou ou livré sa lettre. Cette Isabel, était bien inconnue pour Estelle. D’ailleurs, elle ne savait pas grand-chose sur Avril et c’était de même. Avril savait-elle que la Canadienne avait un frère et une sœur? Qu’il ne possédait aucun pouvoir magique? Bref, Avril n’avait jamais cherché à savoir plus sur elle et se fut de même pour Estelle. Bien qu’une multitude de question se présente en elle. Car, Estelle ne parlait pas facilement d’elle et Nina le savait bien. D’ailleurs avant l’année dernière, Estelle ignorait tout sur la seule jumelle d’Avril. Seule le blason sur l’uniforme de cette dernière avait évidé de commettre l’erreur de l’appelé Avril. Bon, à chacune leur secret. Par contre, se qui toucha la jeune fille fut la tentative de son amie. Une tentative de créé une conversation. « Non, j’ai rien tantôt » Estelle qui était à une certaine distance d’Avril, s’approcha d’elle – sans lui sauté dessus on s’entend. « En fait, cette période nous sera très pratique tantôt, lorsqu’on sera en période de Buse, toi aussi tu as l’après-midi de libre, n’est-pas?» Estelle se doutait déjà de la réponse de sa consœur. Mais, elle continua dans le but de poursuive la conversation. La Canadienne espérait que sa aiderait son amie.

L’adolescente s’approcha d’un hibou de l’école – il faut dire qu’elle n’avait toujours pas le sien. Sa mère lui en avait promis un si elle obtenait d’excellente note à ses buses cette année.« Canada, Thomas DesRêves. » dit-elle au hibou avant de le libéré. « Tu as écris à ta famille ? Moi je viens juste de le faire. Une lettre pour mon frère et mon père et l’autre pour ma mère et ma grand-mère». Bon, après avoir dit le nom Thomas DesRêves, on se doutait bien qu’il était de la famille de la Canadienne. DesRêves ce n’était pas commun comme nom de famille.

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Avril fut heureuse qu'Estelle poursuive la conversation. Elle devait bien admettre que cette dernière semblait nettement plus douée qu'elle en la matière, bien qu'en se comparant à elle-même, pratiquement n'importe qui pouvait paraître doué en relations sociales, hormis peut-être Elena. Mais bien que très peu de gens le savaient (en fait, seule Arya devait l'avoir remarqué), si elle avait toujours eu une personnalité similaire à celle qui transparaissait actuellement, aujourd'hui, elle était d'autant plus réservée qu'autrefois. Il fallait dire que les seules personnes à qui elle avait réellement fait confiance était ses parents et sa soeur jumelle ... Des personnes qu'elle avait toutes plus ou moins perdues. Ses parents ? À cette heure-ci, ils n'étaient plus des nôtres. Dans un monde qui leur était inconnu pour l'heure ; Avril aimait bien se le représenter de cette manière plus ... Poétique. Quant à Arya, elle en avait été séparée à la mort de leurs parents, pour une raison qui lui demeurait encore inconnue, mais que la jeune fille avait bien l'intention de découvrir un de ces jours. Elle n'avait revue la Serdaigle que lorsqu'elle était entrée à Poudlard l'année dernière, après elle-même. Si ça avait visiblement troublé les élèves qui croyaient maintenant voir la même personne dans deux Maisons différentes, ça avait d'autant plus affecté la Gryffondor, qui n,avait, pour sa part, pas trop su comment gérer la situation. Autant son départ avait été pressé, autant son retour d'était fait de façon imprévisible. Mais bon ... Là n'est pas là question. Le point était que seule sa jumelle savait qu'autrefois, Avril avait déjà été un peu plus sociable qu'à l'heure actuelle.

Avril se tourna vers Estelle.
"Oui, j'ai congé de cours toute à l'heure."
La Gryffondor devait bien admettre que congé de cours ou pas, durant les examens, elle ne pensait pas que la personnalité "studieuse" allait lui tomber sur la tête droit du ciel. Hélas, si elle n'avait jamais été très attentive durant ses cours, elle l'était d'autant moins pour ses devoirs et ses études. Lorsqu'elle faisait un devoir, c'était toujours une heure avant son cours, à la toute dernière minute. Quant à ses études ... Disons qu'il arrivait souvent qu'elle n'étudiait pas point. Aussi, Isabell ne cessait de lui répéter à quel point elle avait une chance incroyable d'avoir passé toutes ses années avec des notes acceptables.

Lorsqu'Estelle lui parla de sa famille, Avril sentit qu'on avait touché une corde sensible. Certes, son amie ne le savait guère, puisqu'elle ne lui avait jamais parlé de son passé. En fait, elle ne se rappelait même pas lui avoir déjà dit que ses parents étaient décédés. D'une part, elle était jalouse de l'autre Gryffondor, qui semblait avoir une famille unie. Aurait-ce été trop demandé que de garder sa famille telle qu'elle l'avait toujours été ? Visiblement, oui.
"Oui ... Enfin, ma maigre famille", murmura-t-elle, comme si elle eût parlé pour elle-même.

Avril lui confirma son hypothèse sur leur après midi de congé. Ce n’était pas bien difficile d’avoir une hypothèse car les deux jeunes filles étaient en même année. Mais tout même c’était une question facile pour créé une conversation sans touché au zone sensible se que fille la Canadienne par la suite. Lorsque la lionne parla un peu de famille et on s’entend que c’était rien de bien personnelle. C’était juste une allusion. Estelle remarqua le visage d’Avril. La Canadienne se sentait mal d’avoir touché un point sensible de sa consœur de dortoir. Elle ne voulait surtout pas remettre le couteau dans la plaie. Et puis, se n’était pas méchant son allusion à sa propre famille ou même à la sienne. Ne connaissant pas bien Avril, Estelle était loin de savoir qu’elle sujet elle devait éviter. Elle en découvrit un. La famille. C’était tabou comme se l’était autrefois avec elle.

« Arfff… désilé Avril. Je ne voulais pas te blesser » dit-elle sincèrement à Avril. Et c’était vraiment sincère. D’ailleurs l’expression de la jeune fille le démontrait. N’allez pas croire qu’elle était comédienne. Loin de là. Ce n’était pas un don que la Canadienne possédait. Puis soudainement Estelle lui avoua quelques choses. Quelques choses qui étaient en elle depuis 4 ans. Elle lui avoua les sentiments qu’elle avait vis-à-vis leur délicate amitié. Et ça, peut importe si son aveu allait ou non brisé leur amitié.

« Avril, je te connais depuis notre première année mais pour être franche, qu’est-ce que je sais réellement sur toi? Pas grand-chose. J’aimerais apprendre à te connaître, a devenir de vraie amie. Mais, je ne sais juste pas comment mis prendre. Si je suis une personne réservé sur ma vie, tu l’es encore plus »C’était un point qu’elle marquait. Elle ne savait pas comment agir avec Avril et pour être franche sa la frustrait royalement. Comment faire comprendre à Avril qu’elle voulait vraiment être son amie et non pas pour sortir la solitaire de sa solitude mais parce qu’elle avait réellement envie. «Je sais qu’au départ je ne te faisais pas confiance, et je sais que c’est dure de demande de me faire confiance alors que je n’ai pas confiance, mais j’ai envie que sa change, j’ai vraiment envie que sa change. J’ai toujours eu de la difficulté à faire confiance, malgré que je sois moins pire qu’en première année. Il y a des évènements dans la vie qui nous brise. » Elle avait avoué se sombre secret à Avril, si on pouvait le considéré comme sombre. Elle espérait juste que sa consœur comprenne ou elle voulait en venir. Estelle venait d’être totalement franche avec Avril pour la première fois. Estelle était consciente que sa pouvait être dure se qu’elle venait de dire. Mais sans cette franchise, elles n’auraient peut-être jamais fait évoluer leur amitié. Et puis, la vérité est belle mais elle est souvent dure. Son père l’avait très mal pris lorsqu’il apprit l’existence du monde magique et les véritables origine de sa propre femme.

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Estelle paraissait réellement désolée d'avoir accidentellement effleuré un sujet sensible. Néanmoins, Avril s'y était attendu : il aurait été peu probable qu'en quatre années le sujet ne finisse jamais par revenir lors d'une banale conversation.
"Ne t'en fais pas, répondit-elle simplement. Ce n'est rien."
La vérité, c'était que la Gryffondor affirmait toujours "qu'il n'y avait rien". Pourtant, on était, avec cette réponse, bien loin de la réalité de la jeune fille. Non, ce n'était pas rien. Elle avait perdu pratiquement toute sa famille. Et encore ... Elle se considérait chanceuse d'avoir Isabell auprès d'elle. Qu'avait-il été d'Arya, qui s'était ramassée chez des gens qu'elle ne connaissait pas du tout, après la mort de leurs parents ? Elle y avait pensé. Ç'avait dû être terrible.

Puis la vérité sortit première de la bouche d'Estelle. Elle lui dit enfin ce qu'elle pensait. Cette notion de confiance ... Oui, pour tout dire, l'adolescente l'avait déjà remarqué. Mais elle n'était pas précisément le genre de personne à aller vers les autres en premier. Il fallait généralement que les gens viennent la chercher pour qu'elle réussisse à leur parler. Par gêne ? Non. En fait, elle ne savait pas trop pourquoi. Mais c'était ainsi. Elle demeura muette devant la première affirmation de sa camarade. Elle n'allait certainement pas la contredire, puisqu'elle avait raison. Elle ne connaissait rien d'elle. Tout simplement parce qu'Avril n'avait rien voulu lui dire de très important. Pas tant parce qu'elle ne faisait pas confiance à Estelle que parce qu'elle n'aimait pas qu'on lui arrache des souvenirs douloureux. Démontrer ses réels sentiments. Voilà le véritable problème chez Avril Youngblood. Sa fièreté avant tout.

La deuxième réplique de l'autre Gryffondor lui fit sentir qu'Estelle comprenait peut-être mieux ce qu'elle ressentait qu'elle ne le croyait. Mais, elle ? Avait-elle envie que ça change ? D'avoir une vraie amie à qui elle pourrait enfin se confier sans avoir peur de démontrer ses sentiments ? Bien qu'elle savait que cela ne la rendrait que plus humaine, son égo lui criait toujours que de faire ressortir ses sentiments était une preuve de faiblesse. Ce qui était loin d'être le cas. Elle se posa la question avant d'ajouter, au bout d'un moment :
"Moi aussi, j'ai envie que ça change."
Elle ne dit plus rien, attendant la réaction de sa camarade, retenant son souffle.

Après avoir courageusement ouvert son cœur, si on pouvait le dire comme sa, il y eu un petit silence. Pas trop long mais ni trop court, juste assez long pour que la jeune Canadienne le remarque. Lorsqu’Avril lui répondit, ce fut à la hauteur de sa personnalité. Court, simple et précis. Estelle ne s’attendait pas a autre chose de la part de la lionne. Avoir eu droit à un roman de la part d’Avril aurait été aussi surprenant qu’avoir de la neige en juillet. Estelle était parfaitement consciente qu’elle n’aurait jamais le même genre d’amitié avec Avril qu’elle avait avec Nina Moreau. Mais rien ne les empêchait d’apprendre à se faire confiance. Une autre chose qu’Estelle était sure. Elle n’allait pas découvrir le jardin secret d’Avril en une journée et vis vers sa. Il y avait tant de chose qu’elle n’avait jamais avouée même à Nina. Enfin pas tant que sa. Bref, on ne découvre pas une personne en une journée. Estelle était soulagée et il y avait un sourire sur son visage. Vouloir changer était une chose, le faire réellement en était une autre. Le décidée était simple mais le mettre en exécution était une toute autre paire de manche.

« Je suis ravie Avril! Je sais que se ne serait pas facile mais avec de la volonté on y arrivera. Je suis aussi parfaitement consciente qu’on a tous notre jardin secret. Mais, l’important c’est d’apprendre à se faire confiance, vraiment confiance. » dit-elle doucement à Avril. Pour l’heure, Estelle ne savait pas trop comment faire pour s’ouvrir sur quelques choses qu’elle n’avait jamais osé parler avec Avril : Sa famille. Au bien sur, il y avait eu quelques allusions, au fait qu’elle habitait avec sa mère et sa grand-mère. Et surtout, quand première année la jeune lionne avait de la difficulté à bien parlé l’anglais. Son accent québécois y était alors particulièrement présent. Il faut avouer qu’il l’est encore aujourd’hui mais avec la différence qu’elle parlait beaucoup mieux l’anglais qu’avant. Toujours est-il que la brune ne savait par ou commencer. Car il a parti d’aujourd’hui elle devait apprendre à se faire confiance, elle devait bien commencer quelque part. Puis vient l’idée du groupe qu’elle formait avec Nina et l’ex membre Maybel.

« J’ai une proposition pour toi. Nina et moi, avons formé un petit groupe, les Imparfaites. C’est un petit groupe pas bien méchant ou on échange des rumeurs, ou on discute entre fille. Notre troisième membre nous a subitement arrêtés de nous parlé à Nina et moi. Et je me demandais si tu voulais y participé » C’était fait, elle avait fait sa demande à Avril. Il serait faut de prétendre que la jeune fille espérait qu’Avril disent oui. Maybel, l’orpheline de Poufsouffle suite a la proposition de la mère d’Estelle, celle de venir vivre chez elle, avait refusé et s’était subitement éloigné de ses deux meilleures amies. L’amitié était géniale mais était souvent bien fragile. « Nous serons que nous trois si tu veux bien y participé»

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TOUS COMPTES
CLASSES

Après un court moment de silence, Estelle reprit la parole. Avril fut alors soulagée, et cessa de retenir sa respiration. Si elle souhaitait répondre à son amie franchement, il demeurait tout de même qu'elle avait un peu de difficulté à s'exprimer de la bonne manière, avec tact. Voilà pourquoi elle préférait en général que les autres fassent les premiers pas, en particulier dans une discussion comme celle-ci. Car lorsqu'il était question de s'exprimer avec sincérité, la jeune fille avait souvent l'impression de marcher sur des oeufs. Heureusement, l'autre Gryffondor ne sembla pas dédaigner la réponse qu'elle lui avait donné. "Quoi ? C'est tout ?" ou encore "Je vois que tu es sincère ..." Des phrases comme celle-ci, Avril Youngblood y avait eut droit à plusieurs reprises, ce qui, aujourd'hui, ne lui facilitait guère la tâche pour la décider à se confier à quelqu'un.

Bien qu'elle écouta en silence ce qu'Estelle lui disait, cela ne lui passa pas par une oreille pour en ressortir par l'autre. Elle savait qu'une fois de plus, elle avait raison. Elle n'avait jamais rien dit à Estelle. Ni pour ses parents, ni pour Arya, ni pour Isabell. Cette dernière avait découvert l'existence de sa soeur jumelle lorsque celle-ci était arrivée à Poudlard l'année dernière. C'était bête, quand on y pensait, surtout qu'à ce moment-là, elle connaissait déjà Estelle depuis trois ans.
"Tu sais, si je ne me confie à personne, c'est parce que je crois qu'il n'y a que très peu de gens à qui l'on puisse réellement faire confiance, dit-elle, au bout d'un moment. Certains finissent par se servir de vos secrets et de ce qui vous fait le plus mal contre vous lorsqu'ils sont fâchés. Ils n'y pensent pas. Mais c'est blessant. Et il y a d'autres choses ... Qui font tout simplement mal lorsqu'on en parle. Comme si on tournait le fer dans la plaie."
Elle prit une pause avant d'ajouter :
"Pour répondre à ta question de toute à l'heure, oui j'écris à ma famille ... En quelque sorte. À ma tante Isabell. C'est ma tuteure. Mes parents sont décédés il y a trois ans."
Elle savait que cette révélation ne serait sans doute pas indifférente aux oreilles d'Estelle, qui ne savait pratiquement rien d'elle. Ce n'était pas une mince affaire, la famille d'Avril, et cette histoire était plus que lourde à porter. En particulier lorsqu'on se sentait seul.

Estelle lui fit une proposition à laquelle elle ne s'attendait pas du tout. Les Imparfaites ? C'était une drôle d'idée ... Enfin, du point de vue de cette dernière, qui aimait souvent être seule. Mais même pour une personne solitaire, la solitude pouvait parfois peser lourd. Il fallait dire que la Gryffondor n'était pas particulièrement le genre de personne à aimer bavarder. Généralement, elle se contentait plutôt d'écouter les autres. Mais pourquoi pas, si quelqu'un souhaitait l'écouter ? Après tout, quelques bavardages ici et là, ça ne pouvait faire de tord à personne ...
"Heu ... Oui, pourquoi pas ?" lâcha-t-elle finalement, de manière un peu maladroite.

La Canadienne était de ceux qui se confient peu. La preuve, elle venait juste de dire a Nina, qu’elle avait embrassé son frère en troisième (ou peut-être pas vu que le sujet n’est pas rendu là XD) Bref, en un an presque deux, elle ne lui avait rien dit. Bon, Nina savait que la Canadienne ne se confiait pas facilement. Ce n’était pas vraiment un manque de confiance, juste une mauvaise manie de ne pas se confier comme n’importe quelle fille. Et Nina, ne la forçait jamais lorsqu’Estelle restait muette. Il va s’en dire que la Canadienne comprenait parfaitement le point vu d’Avril. Les gens étaient cruels de nature et parfois c’était sous l’émotion forte. Estelle ne prétendait pas d’être parfaite. Elle ne l’était pas. Mais savait une chose c’est qu’en quatre ans, elle avait démontré une excellente confidente. Les rumeurs passaient sur elle comme l’eau dans une rivière. Elle avait de la difficulté à les suivre et sans Nina, elle les aurait déjà oubliés depuis des lustres. Pour se qui est de la deuxième raison d’Avril, c’était vraie. Mais parfois parlé peut aidée. La preuve c’était qu’en première la petite brune faisait des cauchemars sans arrête à cause de l’évènement qui lui faisait terriblement mal. Même encore aujourd’hui, mais à la différence c’était qu’elle ne faisait plus de cauchemar.

La suite fit plaisir à Estelle. Ce qu’elle apprit fut particulièrement triste. Perde ses parents n’étaient jamais chose facile. Ce qui fit plaisir fut de voir Avril parlé de se sont passé. Estelle eu une pensée pour les parents de sa consœur décédés. « Je comprends parfaitement, Avril, sa me désole de tes parents. Je comprends mieux pourquoi ta jumelle n’est pas arrivée en même temps que toi. » La lionne était sincère. Puis elle parla un peu de son passé avant d’abordé le groupe des Imparfaites. «Les miens ne sont pas décédé mais ma famille ses écroulés alors que je venais d’avoir sept ans. Mon père est un moldu et ma mère une sorcière. Elle ne lui avait jamais dit ses véritables origines jusqu'à se que j’utilise la magie pour les guidés vers moi alors que j’étais tombé dans une crevasse au Canada. Ensuite mon père nous a chassé moi et maman et je suis atterrie en Angleterre chez ma grand-mère avec un anglais de base, et ensuite de fut Poudlard. C’est très résumé, mais tu sais déjà sa. Parmi les trois enfants qu’ils ont eues, je suis la seule à être magique. » Sa douleur que cette évènement n’était rien comparé a celle que devrais ressentir son amie. Qu’un jour elle connaitrait mais elle devait s’avoué qu’elle n’était pas particulièrement pressé. Sa grand-mère qui avait 92 ans n’en était pas loin son madame DesRêves. Elle perdait de plus en plus la tête mais pour Estelle pensée à l’idée de la mort même de sa grand-mère, était impensable. Puis la Canadien aborda l’idée de l’intégré au groupe des imparfaites. La réponse positive d’Avril fit bondir le cœur de joie de la jeune fille. Bon sa réponse donnait l’impression plus de question que d’affirmation mais l’important fut la réponse de la jeune fille.

« Oh génial ! »s’exprima t-elle sans masqué le bonheur qu’elle ressentait. À quoi bon caché le bonheur. « En général Nina parle pour deux, mais elle me laisse parler, donc tu devrais pas avoir de difficulté. » Ce n’était pas un secret pour personne que la jeune Moreau était un véritable moulin à parole. Et pour rien au monde elle ne voulait la changer. Elle l’appréciait comme telle. Point final! « Est-ce que tu as finis de posté tes lettres, car on pourrait rentrer ensemble à la tour de Gryffondor?»

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COMPTE
CAVALIER

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